ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Test de provocation:Allergopharma AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Effets indésirables

• Test de provocation bronchique:
Les tests de provocation bronchique peuvent provoquer des crises d'asthme dans certains cas. Les réactions asthmatiques sont traitées par l'inhalation d'un bronchospasmolytique.
La réalisation d'une provocation bronchique présuppose qu'il existe des possibilités de traiter les crises d'asthme y compris les plus graves.
• Test de provocation nasale:
Les réactions excessives des muqueuses nasales peuvent être maîtrisées par des antihistaminiques locaux ou des décongestionnants nasaux. Dans de rares cas, on observe l'apparition de symptômes allergiques à distance (réactions conjonctivales, prurit palatin, toux, etc.).
Dans des cas extrêmement rares, les tests de provocation peuvent provoquer de graves réactions générales (choc anaphylactique). Le choc anaphylactique peut survenir quelques secondes ou minutes après l'administration de l'allergène. Les symptômes d'alarme sont le prurit et une sensation de chaleur sur et sous la langue, dans la gorge et surtout dans la paume des mains et la plante des pieds.
C'est pourquoi il est indispensable, lors de la réalisation d'un test de provocation, d'avoir à portée de main une «pharmacie de choc» avec une seringue d'adrénaline prête à l'emploi.
Pour le traitement des réactions anaphylactiques, nous vous renvoyons ci-après au tableau «Traitement d'urgence de l'anaphylaxie». A noter qu'une intervention médicale différente peut être nécessaire selon les cas.
Après l'administration de la solution-test, le patient doit rester sous surveillance pendant au moins 30 minutes avant d'être évalué par le médecin.
Dans des cas extrêmement rares, des réactions secondaires peuvent survenir même des heures après l'administration de l'allergène. En cas de doute et surtout en cas d'apparition de réactions générales, le patient devra consulter son médecin immédiatement.
Traitement d'urgence des réactions anaphylactiques lors du test de provocation

Réaction générale modérée

Réaction générale marquée

Symptômes

Début de propagation avec rhinite, conjonctivite, asthme, exanthème généralisé ou urticaire.

Syndrome d'alerte:
Prurit / sensation de chaleur sur et sous la langue, dans la gorge ainsi que dans la paume des mains et la plante des pieds.
!! Instaurer le tra
itement !!
Collapsus vasomoteur très grave avec cyanose gris pâle – chute de la tension artérielle – tachycardie – perte de connaissance, vomissements – incontinence fécale et urinaire.
En cas de déroulement prolongé: rougeur, prurit, début de propagation avec rhinite, conjonctivite, asthme, exanthème généralisé ou urticaire, vertiges, parfois avec asthme sévère et œdème de Quincke (larynx, trachée).

Traitement général

1. Mise en place d'un accès veineux.
2. Antihistaminiques i.v.
3. Injection sous-cutanée de 0,1-0,2 mg d'adrénaline dans un volume suffisant (p.ex. 1 ml d'adrénaline 1:1000, diluée avec 4 ml de solution NaCl 0,9% = 0,2 mg d'adrénaline), évent. plusieurs fois, au besoin toutes les 15 min.
4. β2-adrénergiques en aérosol doseur.
5. Corticostéroïdes hydrosolubles i.v.
6. Le cas échéant, administration lente de théophylline par voie intraveineuse
Contrôle continu du pouls et de la tension artérielle !

Vital:
1. Mettre en place un accès veineux.
2. Adultes: 1,0 ml d'une solution d'adrénaline 1:1000 diluée 1:10 avec du NaCl 0,9% (= 0,1 mg d'adrénaline). Enfants: 0,01 ml/kg pc d'une solution d'adrénaline 1:1000 diluée 1:10 avec du NaCl 0,9%
·injecter très lentement par voie intraveineuse sous contrôle constant du pouls et de la tension artérielle
·évent. répéter à intervalles de quelques minutes,
·adapter la posologie à la situation clinique.
3. Antihistaminiques i.v.
4. Corticostéroïdes hydrosolubles i.v. (1000 mg d'équivalent prednisolone)
5. β2-adrénergiques en cas de bronchospasme; si nécessaire, aminophylline.
6. Substitution volumique immédiate par traitement perfusionnel, p.ex. avec solution d'électrolytes, hydroxyéthylamidon.
7. Position latérale stable en raison du risque d'aspiration.
8. En cas de besoin, autres mesures de réanimation cardiopulmonaire: oxygène, respiration artificielle, massage cardiaque, etc.
Contrôle continu du pouls et de la tension artérielle !

Ce schéma n'est valable qu'à titre indicatif: une intervention médicale différente peut être nécessaire selon les cas !
La déclaration de cas d'effets indésirables présumés après l'autorisation est très importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfices/risques du médicament. Les professionnels de la santé sont invités à signaler tout cas d'effet indésirable nouveau ou grave via le portail Internet ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez plus d'informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home