Données précliniquesLes données non cliniques sur la pharmacologie de sécurité, la génotoxicité et la carcinogénicité n’indiquent pas de risques pour l’homme autres que ceux déjà décrits dans les sections cliniques ou ci-dessous.
Toxicité neurologique
Il a été démontré que l’exposition continue à hauteur de 80% à 150% de protoxyde d’azote chez le rat et de 15% à 50% chez les roussettes et les porcs entraînait l’induction d’une neuropathie. L’administration combinée de protoxyde d’azote et de kétamine, d’isoflurane ou de sévoflurane a entraîné une augmentation de la neurotoxicité chez les rats et les macaques rhésus par rapport à l’administration d’une seule des substances. Des modifications histopathologiques ainsi que des effets cognitifs ont été observés.
Toxicité sur la reproduction
Des effets tératogènes ont été observés chez le rat après une exposition au protoxyde d’azote. Les rates gestantes exposées à des concentrations élevées ont montré une incidence plus élevée de pertes fœtales, une réduction de la croissance fœtale, des malformations viscérales, des anomalies du squelette ou des lésions macroscopiques.
Des études réalisées sur les rongeurs ont montré des effets néfastes sur les organes reproducteurs. L’exposition chronique à de faibles concentrations de protoxyde d’azote (≤1%) a affecté la fertilité chez les rats mâles et femelles (tendance dose-dépendante à une augmentation des résorptions et à une diminution des naissances vivantes). Dans une étude de fertilité sur des rats mâles, tous les animaux exposés à un mélange de 0,5% de protoxyde d’azote ont présenté un dysfonctionnement réversible de la spermatogenèse après 30 jours.
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