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Information professionnelle sur Rebif®/- RebiDose/- multidose:Merck (Schweiz) AG
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Propriétés/Effets

Code ATC: L03AB07
Rebif (interféron bêta-1a) comporte la même séquence d'acides aminés que l'interféron bêta naturel. Il est produit par des techniques de recombinaison dans des cellules de mammifères (CHO, Chinese Hamster Ovary) et glycolysé comme la protéine humaine. Les interférons (IFN) appartiennent à un groupe de glycoprotéines produites naturellement et exercent différents effets biologiques dont des effets antiviraux, antiprolifératifs, différenciateurs et immunomodulateurs.
Mécanisme d'action
Le mécanisme d'action précis de Rebif dans la sclérose en plaques fait encore l'objet d'études.
De notables modifications pharmacodynamiques sont liées à l'administration de Rebif. Chez des volontaires sains et chez des patients atteints de sclérose en plaques, des doses sous-cutanées induisent des marqueurs biologiques de l'activité de l'interféron bêta-1a (par ex. le taux de bêta-2-microglobuline et de néoptérine dans la circulation sanguine, ainsi que l'activité intracellulaire et sérique de la 2',5'-oligoadénylate synthétase).
Après administration sous-cutanée unique de Rebif 22 µg ou Rebif 44 µg (formule contenant de la SAH ou exempte de SAH), le délai jusqu’à l’atteinte du pic de concentration (tmax) a été de 24 à 48 heures pour la néoptérine, la bêta-2-microglobuline et la 2',5'-oligoadénylate synthétase, de 12 heures pour le MX1 et de 24 heures pour l’expression génique de l’oligoadénylate synthétase 1 et de l’oligoadénylate synthétase 2.
Aucun effet lié au sexe n'a été observé sur les paramètres pharmacodynamiques.
On ne connaît pas la relation entre les taux sériques d'interféron bêta et les activités pharmacodynamiques mesurables, d'une part, et le(s) mécanisme(s) par le(s)quel(s) Rebif exerce son effet dans la sclérose en plaques, d'autre part.
Efficacité clinique
Premier événement clinique évocateur d'une sclérose en plaques
Une étude clinique contrôlée sur 2 ans avec Rebif a été menée chez des patients présentant un premier événement clinique et présentant un risque élevé de développer une sclérose en plaques (c.-à-d. au moins deux lésions cliniquement silencieuses sur l'IRM en T2, mesurant au moins 3 mm et dont au moins une était ovoïde ou périventriculaire ou sous-tentorielle). Les patients présentant une poussée monofocale ou multifocale de la maladie ont été inclus (c.-à-d. les patients avec des signes cliniques d'une seule ou d'au moins deux localisations dans le système nerveux central). Toute maladie autre que la sclérose en plaques, susceptible de mieux expliquer les signes et symptômes du patient devait avoir été exclue. Les patients ont été randomisés en double aveugle pour recevoir soit Rebif 44 µg trois fois par semaine, soit Rebif 44 µg une fois par semaine, soit un placebo. En cas de conversion en sclérose en plaques cliniquement définie (CDMS), les patients ont été traités à la posologie recommandée de Rebif 44 µg trois fois par semaine en ouvert, tout en maintenant l'aveugle sur la randomisation initiale.
Les résultats concernant l'efficacité de Rebif 44 µg trois fois par semaine par rapport au placebo ont été les suivants:
Par rapport au placebo, Rebif 44 µg trois fois par semaine a entraîné un retard statistiquement et cliniquement significatif de la progression du premier événement clinique vers une sclérose en plaques selon les critères de McDonald sur une période de 24 mois (test du Log-Rank: p<0.001). La réduction du risque était de 51% (HR = 0.49; IC à 95% [0.38; 0.64]) pour Rebif 44 µg trois fois par semaine par rapport au placebo.
Le temps médian jusqu'au développement d'une SEP selon les critères de McDonald était de 97 jours sous placebo et 310 jours sous Rebif 44 µg trois fois par semaine.
De même, la progression du premier évènement clinique vers une sclérose en plaques cliniquement définie (CDMS) a été retardée d'une manière statistiquement et cliniquement significative dans le groupe traité par Rebif 44 µg trois fois par semaine par rapport au placebo.
Dans la phase en double aveugle, le traitement par Rebif 44 µg trois fois par semaine a réduit le nombre moyen des lésions actives uniques combinées («Combined Unique Active [CUA] Lesion») de 81% (p<0.001) par rapport au placebo.
Sclérose en plaques évoluant par poussées et secondairement progressive
La sécurité et l'efficacité de Rebif ont été évaluées chez des patients atteints de sclérose en plaques récurrente/rémittente et secondairement progressive. Ceux-ci ont reçu entre 11 et 44 µg d'interféron bêta-1 (3 à 12 M U.I.) trois fois par semaine en administration sous-cutanée.
Lors d'une évolution récurrente/rémittente, Rebif ralentit la progression du handicap, diminue la fréquence des poussées (de 50% environ par rapport à la valeur initiale et de 30% environ par rapport au placebo) et leur gravité.
Le délai jusqu'à l'aggravation confirmée du handicap (40e percentile) a été prolongé de près de 12 mois sous Rebif 22 µg et de près de 18 mois sous Rebif 44 µg.
Rebif diminue l'activité et l'intensité de la maladie mises en évidence à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Chez les patients traités par Rebif, l'on constate un nombre moindre d'hospitalisations liées à la maladie, une période plus longue sans poussée, de même qu'une réduction du traitement corticoïde. Le meilleur effet thérapeutique de Rebif 44 µg par rapport à Rebif 22 µg s'est manifesté dès la troisième année de traitement et est significatif dans les années trois et quatre.
Dans un essai de 3 ans chez des patients atteints de sclérose en plaques secondairement progressive, Rebif (formule contenant de la SAH) n'a pas montré d'efficacité significative sur la progression du handicap, mais a réduit d'environ 30% la fréquence des poussées. Dans un effectif de patients réparti en deux sous-groupes (ceux avec et ceux sans poussées dans les deux ans précédant l'inclusion dans l'essai), aucun effet sur le handicap n'a été constaté chez les patients sans poussées. Toutefois, chez les patients avec poussées, la proportion de patients présentant une progression du handicap à la fin de l'essai avait diminué (70% sous placebo versus 57% sous Rebif (groupes Rebif 22 et 44 µg combinés)). Ces résultats obtenus a posteriori dans un sous-groupe de patients doivent être interprétés avec prudence.
Aucune efficacité n'a été démontrée chez les patients atteints de sclérose en plaques secondairement progressive sans poussées associées.
Sclérose en plaques primaire progressive
Rebif n'a pas encore été étudié chez des patients atteints de sclérose en plaques primaire progressive et ne devrait pas être administré à ces patients.
Le programme de développement de la formule exempte de SAH a comporté spécialement une étude de sécurité et d'immunogénicité de deux ans en utilisant cette nouvelle formule chez des patients atteints de sclérose en plaques récurrente/rémittente.

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