Grossesse, AllaitementFemmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent être conseillées par un spécialiste. Il est recommandé d’utiliser une méthode de contraception sûre pendant toute la durée du traitement. Si une femme planifie une grossesse, le traitement par le lévétiracétam doit être reconsidéré. Comme avec d’autres médicaments antiépileptiques, un arrêt soudain de la prise du lévétiracétam doit être évité car cela peut provoquer des crises de sevrage et un état de mal épileptique, qui peuvent avoir de graves conséquences pour la femme et l’enfant à naître. Une monothérapie est à privilégier dans la mesure du possible, car un traitement par plusieurs médicaments antiépileptiques pourrait être associé – selon sa combinaison – à un risque plus élevé de malformations congénitales et de troubles neurologiques du développement (troubles du spectre autistique et incapacité mentale) que la monothérapie.
Grossesse
Une forte proportion des données post-marketing sur les femmes enceintes qui ont reçu une monothérapie par le lévétiracétam (sur plus de 1800 femmes, 1500 femmes ont pris du lévétiracétam au cours du premier trimestre de la grossesse), n’indique pas d’augmentation du risque de malformations congénitales sévères. Des études épidémiologiques actuelles menées auprès de plus de 1000 enfants exposés in utero au lévétiracétam en monothérapie n’indiquent pas de risque accru de troubles ou de retards du développement neurologique.
Le lévétiracétam peut être utilisé pendant la grossesse si, après une évaluation minutieuse, il est considéré comme cliniquement nécessaire. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est recommandée.
Comme pour d’autres médicaments antiépileptiques, des modifications physiologiques pendant la grossesse peuvent influencer la concentration plasmatique du lévétiracétam.
Une diminution de la concentration plasmatique du lévétiracétam a été observée pendant la grossesse.
Cette diminution est nettement plus marquée au cours du troisième trimestre (jusqu’à 60% du taux initial avant le début de la grossesse).
Chez les femmes enceintes traitées par le lévétiracétam, une surveillance clinique appropriée doit être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. L’allaitement n’est donc pas recommandé. Cependant, si le traitement de lévétiracétam devait être nécessaire pendant l’allaitement, il faudra évaluer les bénéfices et les risques du traitement en considérant l’importance de l’allaitement pour le nourrisson.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques. Le risque potentiel pour l’être humain est inconnu.
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