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Information professionnelle sur Sayana®:Pfizer AG
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Propriétés/Effets

Code ATC
G03AC06
Mécanisme d'action
Sayana contient comme principe actif l'acétate de médroxyprogestérone, un dérivé de la progestérone, le progestatif endogène. En plus de ses propriétés progestatives, l'acétate de médroxyprogestérone possède également des propriétés androgéniques, antiestrogéniques, antigonadotrophiques et adrénocorticoïdes.
Pharmacodynamique
L'acétate de médroxyprogestérone inhibe l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique et empêche ainsi la maturation des follicules et l'ovulation. Chez les femmes qui ont une sécrétion normale d'estrogènes, l'acétate de médroxyprogestérone fait passer l'endomètre de la phase folliculaire à la phase sécrétoire. Parallèlement, la glaire cervicale est modifiée de telle sorte qu'une pénétration et une ascension des spermatozoïdes ne sont plus possibles.
La contraception ainsi obtenue dure pendant 13 semaines (+/- 1 semaine). Il faut cependant tenir compte du fait que le retour de la fertilité peut prendre jusqu'à un an après l'arrêt de Sayana.
Efficacité clinique
Dans deux études cliniques réalisées en Europe, en Amérique et en Asie chez un total de 1800 femmes ayant utilisé Sayana pendant un an, l'indice de Pearl (nombre de grossesses pour 100 années-femmes) était de 0. Le taux cumulatif de grossesses était également de 0 après 1 an.
Sécurité clinique
L'influence de Depo-MPA (150 mg en i.m. toutes les 12 semaines) sur la densité minérale osseuse (DMO) a été étudiée dans deux études cliniques.
Dans une étude prospective, non randomisée, portant sur des femmes adultes en âge de procréer (n=608 au total), la DMO a été déterminée à différents moments au niveau de la colonne lombaire et du fémur et elle a été comparée entre utilisatrices de Depo-MPA et femmes n'utilisant pas de contraception hormonale. Seules 42 femmes dans le bras Depo-MPA ont été traitées pendant toute la durée prévue de 5 ans. Sous Depo-MPA, la diminution de la DMO était en moyenne de 5-6%, tandis que dans le groupe témoin, aucune modification statistiquement significative de la DMO n'a été observée. Une réduction de la DMO a été en particulier démontrée pendant les deux premières années d'utilisation, ensuite la densité osseuse n'a continué de baisser que légèrement. La diminution moyenne de la DMO au niveau de la colonne lombaire après 1, 2, 3, 4 et 5 ans était de respectivement 2.86%, 4.11%, 4.89%, 4.93% et 5.38%. Les résultats au niveau du col du fémur et de la hanche totale étaient similaires.
La récupération partielle de la DMO est survenue après l'arrêt de Depo-MPA. Deux ans après la fin du traitement, la DMO de la colonne lombaire et des hanches était encore inférieure de 2.1% par rapport à la valeur initiale avant traitement. Une durée de traitement plus longue a été mise en relation avec une convalescence plus lente de la DMO.
Dans une étude clinique en ouvert chez des adolescentes (n=389 au total) âgées de 12-18 ans, la DMO de la colonne lombaire, des hanches et du col du fémur a également été déterminée et comparée entre des utilisatrices de Depo-MPA et des adolescentes n'utilisant pas de contraception hormonale. Les jeunes filles dans le bras Depo-MPA ont reçu en moyenne 9 injections. 114 adolescentes ont été traitées en continu avec Depo-MPA pendant toute la durée prévue de 240 semaines. Une diminution significative de la DMO par rapport à la valeur initiale a également été constatée dans cette étude, alors que chez les adolescentes non traitées, la densité osseuse avait augmenté comme prévu au cours de la même période. Comme chez l'adulte, la réduction la plus forte a été observée pendant les deux premières années d'utilisation, après quoi la DMO n'a continué de baisser que légèrement. La diminution au niveau de la hanche et du col du fémur était plus importante qu'au niveau de la colonne lombaire. La diminution moyenne de la DMO au niveau de la hanche après 60, 120 et 240 semaines était de respectivement 2.8%, 5.4% et 6.4%.
Les sujets ont fait l'objet d'un suivi jusqu'à 240 semaines après l'arrêt de Depo-MPA. Une récupération de la DMO est survenue au cours du suivi. La durée moyenne jusqu'à un retour à la valeur initiale se situait entre 1.2 an pour la colonne lombaire et 4.6 ans pour la hanche. Comme chez l'adulte, une durée d'utilisation plus longue a également été mise en relation avec une régénération plus lente dans cette étude. Par ailleurs, la récupération de la DMO était plus lente chez les fumeuses que chez les non-fumeuses.
Dans une étude de cohorte rétrospective (n=41'876) reposant sur des données de la «General Practice Research Database» (GPRD), le risque de fractures osseuses pendant la durée moyenne de suivi de 5 ans était supérieur chez les utilisatrices de Depo-MPA par rapport aux non-utilisatrices (taux d'incidence de 1.41; intervalle de confiance à 95%: 1.35-1.47). On ignore si le risque accru est imputable à Depo-MPA ou à des différences de facteurs liés au mode de vie, qui exercent également une influence sur le risque de fractures. Dans le groupe des utilisatrices de Depo-MPA, le risque de fractures n'était pas significativement supérieur après le début de l'utilisation, par rapport au risque avant le début du traitement (RR 1.08; IC à 95%: 0.92, 1.26). L'étude ne permet pas de conclure si l'utilisation de Depo-MPA pourrait avoir une influence sur le taux de fractures ultérieur.
Dans une étude croisée publiée (Watson et al. 2006), le risque de fractures sous Depo-MPA a été spécifiquement étudié dans une population de femmes en âge de procréer présentant des «developmental disabilities» (par ex. paralysie cérébrale, arriération mentale, épilepsie, autisme) (c'est-à-dire une population dont le risque de fractures était déjà accru). Dans cette étude, on a constaté un risque significativement augmenté de fractures ostéoporotiques pour les utilisatrices (actuelles ou passées) de Depo-MPA (OR=2.4; IC à 95% 1.3-4.4).

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