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Information professionnelle sur Xeomin:Merz Pharma (Schweiz) AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Toxinum botulinicum A (150 kD).
Excipients
Albuminum humanum, Saccharum.

Indications/Possibilités d’emploi

Xeomin est utilisé pour le traitement symptomatique chez l'adulte
·du blépharospasme,
·de la dystonie cervicale à prédominance rotationnelle (torticolis spasmodique),
·de la spasticité focale des membres supérieurs et inférieurs (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Efficacité clinique»),
·de la sialorrhée chronique, gênante.
Xeomin est utilisé pour le traitement symptomatique, chez les enfants et adolescents âgés de 2 à 17 ans,
·de la sialorrhée chronique, gênante due à des troubles neurologiques / troubles neurologiques du développement.

Posologie/Mode d’emploi

Remarques générales
Xeomin ne doit être administré que par des médecins formés au traitement à base de toxine botulique de type A.
En raison de différences entre les méthodes de test DL50, les dosages recommandés ci-après sont spécifiques à Xeomin et ne s'appliquent pas à d'autres préparations à base de toxine botulique de type A.
Xeomin reconstitué est exclusivement destiné à une injection par voie intramusculaire ou intraglandulaire. Pour plus d'informations sur la reconstitution et la dilution des flacons, voir «Remarques particulières» et «Remarques concernant la manipulation».
La dose optimale, la fréquence et le nombre de points d'injection dans le muscle à traiter doivent être définis individuellement pour chaque patient par le médecin traitant. Pour ce faire, il convient d'effectuer une titration de dose.
Afin d'assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il est recommandé de documenter le nom commercial et le numéro de lot à chaque traitement.
Blépharospasme
Posologie
La dose initiale recommandée équivaut à 1,25-2,5 unités par point d'injection. Il ne faut pas appliquer initialement une quantité supérieure à 25 unités par œil.
Les premiers effets de l'injection apparaissent généralement dans les quatre jours qui suivent l'injection. Les effets du traitement perdurent en général 3 à 4 mois, bien que cette durée puisse être nettement supérieure ou inférieure. Au besoin, il est possible de répéter le traitement.
Pour le traitement du blépharospasme, on recommande de ne pas dépasser une dose totale de 100 unités. La période entre deux traitements devrait être d'au moins 8 semaines. Les intervalles de traitement par Xeomin doivent être adaptés aux besoins cliniques réels et individuels du patient.
En cas de répétition du traitement, la dose peut être doublée si la réaction au traitement initial a été considérée comme insuffisante (à savoir un effet ne persistant pas plus de deux mois). Il semble néanmoins que l'administration de plus de 5,0 unités par point d'injection n'offre pas d'accroissement de l'efficacité.
Utilisation
La solution reconstituée de Xeomin est injectée au moyen d'une aiguille stérile appropriée (p.ex. 27-30 G/0,30-0,40 mm de diamètre/12,5 mm de long). Il est recommandé d'injecter de 0,05 à 0,1 ml par point d'injection.
Xeomin est injecté dans les muscles orbiculaires médians et latéraux de la paupière supérieure et dans les muscles orbiculaires latéraux de la paupière inférieure. Des injections supplémentaires peuvent également être effectuées dans la région des sourcils, dans les muscles orbiculaires latéraux et dans la moitié supérieure du visage, si ces zones présentent des spasmes qui perturbent la vue.
Torticolis spasmodique
Posologie
Le dosage doit être adapté à chaque patient en fonction de la position de la tête et du cou du patient, de l'ampleur de l'hypertrophie musculaire éventuelle, du poids corporel du patient ainsi que de sa réaction aux injections antérieures.
Dans la pratique, la dose totale n'excède en général pas 200 unités. La dose peut être portée à 300 unités maximum. Une quantité supérieure à 50 unités par point d'injection ne peut être administrée. Les patients non traités précédemment ont généralement besoin d'une dose de départ inférieure à celle des patients déjà traités à l'aide de toxine botulique de type A.
Il ne faut pas effectuer d'injections des deux côtés du muscle sterno-cléido-mastoïdien en raison du risque accru d'apparition d'effets indésirables (en particulier de dysphagie) en cas d'injections bilatérales ou d'administration de doses supérieures à 100 unités dans ce muscle.
Les premiers effets de l'injection apparaissent généralement dans les sept jours qui suivent. Les effets du traitement perdurent en général 3 à 4 mois, bien que cette durée puisse être nettement supérieure ou inférieure. La période entre deux traitements devrait être d'au moins 8 semaines. Les intervalles de traitement par Xeomin doivent être adaptés aux besoins cliniques réels et individuels du patient.
Utilisation
Pour l'injection dans les muscles superficiels, il convient d'utiliser des aiguilles stériles adaptées (p.ex. 25-30 G/0,30-0,50 mm de diamètre/37 mm de long) et des aiguilles de 22 G/0,70 mm de diamètre/75 mm de long, par exemple, pour les muscles plus profonds. Il est recommandé d'injecter de 0,1 à 0,5 ml par point d'injection.
Xeomin est généralement injecté dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien, le muscle angulaire de l'omoplate, le muscle scalène, le muscle splénius de la tête et/ou le muscle trapèze. Cette liste n'est pas exhaustive car tous les muscles responsables du contrôle de la position de la tête peuvent être touchés et donc nécessiter un traitement. En cas de difficulté à isoler les différents muscles, les injections peuvent être réalisées à l'aide de techniques comme le guidage électromyographique ou échographique.
L'utilisation de plusieurs points d'injection permet un contact plus homogène de la toxine avec les zones innervées du muscle dystonique et est particulièrement utile pour les muscles plus volumineux. Le nombre optimal de points d'injection varie selon la taille du muscle à soumettre à une dénervation chimique.
Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
Posologie
Spasticité des membres supérieurs
La dose exacte, la fréquence et le nombre de points d'injection doivent être adaptés au patient en fonction de la taille, du nombre et de la situation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité et de l'existence d'une faiblesse musculaire locale.
Doses recommandées par muscle:

Tableau clinique
Muscle

Unités (plage de dosage)

Nombre de points d'injection par muscle

Flexion du poignet

Flexor carpi radialis
Flexor carpi ulnaris

25-100
20-100

1-2
1-2

Fermeture de la main

Flexor digitorum superficialis
Flexor digitorum profundus

25-100
25-100

2
2

Flexion du coude

Brachioradialis
Biceps

Brachialis

25-100
50-200
25-100

1-3
1-4
1-2

Pronation de l'avant-bras

Pronator quadratus
Pronator teres

10-50
25-75

1
1-2

Position du pouce dans la main

Flexor pollicis longus
Adductor pollicis

Flexor pollicis brevis/Opponens pollicis

10-50
5-30
5-30

1
1
1

Rotateurs internes, extenseurs et adducteurs de l'épaule

Deltoideus, pars clavicularis
Latissimus dorsi

Pectoralis major

Subscapularis

Teres major

20-150
25-150
20-200
15-100
20-100

1-3
1-4
1-6
1-4
1-2

La dose totale maximale par session de traitement de la spasticité des membres supérieurs ne doit pas excéder 500 unités et pas plus de 250 unités dans les muscles de l'épaule.
Selon les indications des patients, l'effet commence à se faire sentir 4 jours après le début du traitement et arrive à son niveau maximum au bout de 4 semaines environ. En général, l'effet du traitement perdure pendant env. 12 semaines, bien que cette durée puisse être nettement supérieure ou inférieure. Il est recommandé de maintenir un intervalle de 12 semaines pour les injections répétées. Les intervalles de traitement par Xeomin doivent être adaptés aux besoins cliniques réels et individuels du patient.
Spasticité des membres inférieurs
La dose exacte, la fréquence et le nombre de points d'injection doivent être adaptés au patient en fonction de la taille, du nombre et de la situation des muscles concernés, de la sévérité de la spasticité et de l'existence d'une faiblesse musculaire locale.
Doses recommandées par muscle:

Tableau clinique
Muscle

Unités (plage de dosage)

Nombre de points d'injection par muscle

Pes Equinus, y compris les orteils fléchis

Gastrocnemius medial/lateral

50-200

2-6

Soleus

50-200

2-4

Tibialis posterior
Flexor digitorum longus

Flexor hallucis longus

50-150
50-100
25-75

2-3
1-3
1-2

La dose totale maximale par session de traitement de la spasticité des membres inférieurs est de 400 unités. Il est recommandé de maintenir un intervalle de 12 semaines, au minimum 10 semaines pour les injections répétées.
Les intervalles de traitement doivent être adaptés aux besoins cliniques réels et individuels du patient.
Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
Le traitement combiné de la spasticité multifocale des membres supérieurs et inférieurs doit être basé sur les doses et recommandations de traitement mentionnées ci-dessus.
Lors du premier traitement combiné de la spasticité des membres supérieurs et inférieurs, la dose totale maximale ne doit pas dépasser 500 unités. Si cette dose est bien tolérée, elle peut être augmentée jusqu'à 600 unités pour les traitements suivants.
Utilisation
Xeomin reconstitué est injecté à l'aide d'aiguilles stériles adaptées (p. ex. 26 G/0,45 mm de diamètre/37 mm de long) dans les muscles superficiels et à l'aide d'aiguilles plus longues (p.ex. 22 G/0,7 mm de diamètre/75 mm de long) dans les muscles plus profonds.
La localisation des muscles à l'aide de techniques comme le guidage électromyographique ou échographique est recommandée en cas de difficultés à isoler un muscle. L'utilisation de plusieurs points d'injection permet un contact plus homogène de la toxine avec les zones innervées du muscle, ce qui est particulièrement utile pour les muscles plus volumineux.
Il est recommandé d'injecter un volume d'env. 0,2 à 1 ml par point d'injection pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs.
Sialorrhée chronique (adultes)
Dosage
Il convient d'utiliser une solution reconstituée présentant une concentration de 5 unités/0,1 ml.
Xeomin est injecté des deux côtés dans les glandes parotides et sous-maxillaires, soit au total quatre injections par traitement. La dose totale est répartie selon le rapport 3:2, comme suit, entre les glandes parotides et sous-maxillaires:

Glandes

Unités

Volume

Glande parotide

30 par côté

0,6 ml par injection

Glande sous-maxillaire

20 par côté

0,4 ml par injection

La dose totale recommandée par traitement est de 100 unités.
Il est recommandé de maintenir un intervalle de 16 semaines pour les injections répétées. Les intervalles de traitement seront fixés suivant le besoin individuel de chaque patient.
Utilisation
L'injection ne doit être effectuée que sous guidage échographique et par des médecins ayant l'expérience de l'application intraglandulaire. Xeomin reconstitué est injecté par voie intraglandulaire à l'aide d'aiguilles stériles appropriées (p.ex. 27-30 G/0,30-0,40 mm de diamètre/12,5 mm de longueur).
Sialorrhée chronique (enfants/adolescents)
Dosage
Une solution reconstituée en concentration de 2,5 unités/0,1 ml doit être utilisée.
Xeomin est injecté dans les glandes parotides et sous-maxillaires de chaque côté (quatre injections au total par traitement). La dose ajustée au poids corporel est répartie en un ratio de 3:2 entre les glandes parotides et sous-maxillaires comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Les doses doivent être ajustées en fonction du poids corporel et la dose totale ne doit pas dépasser 75 unités par séance de traitement. Aucune recommandation posologique ne peut être faite pour les enfants pesant moins de 12 kg.

Poids corporel

Glande parotide,
de chaque côté

Glande sous-maxillaire,
de chaque côté

Dose totale, des deux glandes, des deux côtés

Dose par glande

Volume par injection

Dose par glande

Volume par injection

[kg]

[Unités]

[ml]

[Unités]

[ml]

[Unités]

≥12 et < 15

6

0.24

4

0.16

20

≥15 et < 19

9

0.36

6

0.24

30

≥19 et < 23

12

0.48

8

0.32

40

≥23 et < 27

15

0.60

10

0.40

50

≥27 et < 30

18

0.72

12

0.48

60

≥30

22.5

0.90

15

0.60

75

Le site d'injection doit être proche du centre de la glande.
Les intervalles de traitement doivent être adaptés aux besoins cliniques réels et individuels de chaque patient.
Les injections répétées plus fréquemment que toutes les 16 semaines ne sont pas recommandées.
Utilisation
L'injection ne doit être effectuée que sous guidage échographique et par des médecins ayant l'expérience de l'application intraglandulaire. Xeomin reconstitué en solution est injecté par voie intraglandulaire à l'aide d'aiguilles stériles appropriées (p.ex. 27-30 G/0,30-0,40 mm de diamètre/12,5 mm de longueur).
Toutes indications
Si aucun effet thérapeutique n'est observé au bout d'un mois après la première administration, les mesures suivantes doivent être prises:
·vérification clinique de l'effet de la neurotoxine sur le muscle traité, p.ex. à l'aide d'un examen électromyographique réalisé dans un établissement spécialisé.
·analyse des motifs de l'échec du traitement, p.ex. mauvaise isolation du muscle à traiter, dose insuffisante, mauvaise technique d'injection, contracture fixe, muscle antagoniste trop faible, formation possible d'anticorps.
·vérification de la pertinence du traitement par toxine botulique de type A par rapport à l'indication.
·en l'absence d'apparition d'effets indésirables lors du traitement initial, il est possible de répéter le traitement dans les conditions suivantes:
1.adaptation de la dose en fonction de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
2.localisation du muscle à injecter à l'aide de techniques comme le guidage électromyographique,
3.respect de l'intervalle minimal entre le traitement initial et le traitement consécutif.
En cas d'échec du traitement, il convient d'envisager d'autres options thérapeutiques.
Instructions posologiques particulières
Enfants et adolescents
Aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite pour des indications autres que la sialorrhée chronique chez les enfants et les adolescents âgés de 2 à 17 ans et pesant ≥12kg.
Les données cliniques pédiatriques de Xeomin sont décrites dans la rubrique «Efficacité clinique».

Contre-indications

·Hypersensibilité à la toxine botulique de type A ou à l'un des composants du produit.
·Troubles généralisés de l'activité musculaire (p.ex. myasthénie grave, syndrome myasthénique de Lambert-Eaton).
·Infection ou inflammation au point d'injection prévu.

Mises en garde et précautions

Généralités
Avant que le médecin n'administre Xeomin, il faut qu'il se soit familiarisé avec l'anatomie du patient ainsi qu'avec ses éventuelles modifications anatomiques consécutives à des interventions chirurgicales. Il convient d'être particulièrement prudent lorsque les points d'injection se trouvent à proximité de structures sensibles comme l'artère carotide, l'apex pulmonaire ou la musculature œsophagique. Il faut s'assurer que Xeomin n'est pas injecté par voie intravasculaire.
Les doses individuelles recommandées ne doivent pas être dépassées et l'intervalle minimal entre deux doses doit être respecté.
Xeomin doit être utilisé avec précaution dans les cas suivants:
·en cas de troubles de tous types de la coagulation
·chez les patients qui sont sous traitement anticoagulant ou qui prennent d'autres substances à des doses inhibant la coagulation
·chez les patients souffrant de sclérose latérale amyotrophique
·chez les patients présentant d'autres maladies provoquant des dysfonctions neuromusculaires périphériques
·en cas de faiblesse prononcée ou d'atrophie des muscles à traiter.
Diffusion locale et à distance de l'effet de la toxine
Des effets indésirables liés à une injection mal placée de toxine botulique de type A peuvent temporairement paralyser les groupes musculaires situés à proximité.
Des effets indésirables, à l'issue parfois fatale, liés à la diffusion de la toxine botulique de type A dans des zones éloignées du point d'injection (voir «Effets indésirables») ont été rapportés et, dans certains cas, associés à une dysphagie, une pneumonie et/ou un état de faiblesse prononcé. Une dysphagie peut persister pendant deux à trois semaines après l'injection, bien qu'un cas de dysphagie durant jusqu'à cinq mois ait été signalé. La dysphagie semble dépendre de la dose administrée.
Des cas de dysphagie ont également été rapportés après des injections effectuées dans d'autres zones que la musculature cervicale.
Maladies neuromusculaires préexistantes
Une faiblesse musculaire excessive peut apparaître, même chez les patients traités à des doses thérapeutiques. Chez les patients atteints de troubles neurologiques sous-jacents comme des troubles de la déglutition, le risque d'apparition de ces effets indésirables est accru. Chez ces patients, le médicament doit être utilisé exclusivement sous la surveillance d'un spécialiste et uniquement si les avantages du traitement sont plus importants que ses risques.
En général, les patients ayant des antécédents d'aspiration et de dysphagie doivent être traités avec prudence. Le traitement de la dystonie cervicale chez ces patients doit être effectué avec une extrême prudence.
Les patients ou leurs soignants doivent être informés de la nécessité de prévenir immédiatement les services d'urgence en cas de troubles de la déglutition, de la parole ou respiratoires.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité ont été signalées après l'administration de toxine botulique de type A. En cas de réactions d'hypersensibilité graves (p.ex. anaphylaxie) et/ou immédiates, il convient de mettre en place un traitement médical approprié.
Formation d'anticorps
Des injections de toxine botulique de type A trop fréquentes peuvent augmenter le risque de formation d'anticorps, susceptible d'induire un échec thérapeutique quand le produit est utilisé pour d'autres indications.
Enfants et adolescents
Chez les enfants et adolescents présentant des comorbidités, principalement ceux atteints de paralysie cérébrale infantile, des notifications spontanées d'une possiblediffusion à distance de la toxine ont été très rarement rapportées avec d'autres préparations de toxine botulinique de type A. En général, la dose utilisée dans ces cas était supérieure à celle recommandée pour ces préparations.
De rares notifications de décès parfois associés à une pneumopathie d'aspiration chez les enfants atteints de paralysie cérébrale grave après traitement avec des produits à base de toxine botulinique, y compris après une utilisation hors indication (p.ex. dans la région du cou), ont été signalés. Le risque est considéré comme particulièrement élevé chez les enfants et adolescents dont l'état de santé sous-jacent est médiocre en raison d'antécédents médicaux ou chez les patients présentant des déficits neurologiques importants, une dysphagie, ou chez les patients ayant des antécédents récents de pneumopathie d'aspiration ou de maladie pulmonaire.
Mises en garde par indication
Blépharospasme
En raison de l'effet anticholinergique de la toxine botulique de type A, Xeomin doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un risque accru de glaucome à angle fermé.
Il convient d'éviter les injections à proximité du muscle releveur de la paupière supérieure afin de limiter le risque de ptose. La diffusion de la toxine botulique de type A dans le muscle oblique inférieur peut entraîner une diplopie. Cet effet indésirable peut être évité en n'effectuant pas d'injection médiane au niveau de la paupière inférieure.
Une réduction du clignement des yeux après l'injection de Xeomin dans le muscle orbiculaire peut réduire la protection de la cornée et risque donc d'entraîner des lésions épithéliales et des ulcérations de la cornée. Des ecchymoses apparaissent facilement dans les parties tendres des paupières. Il est possible d'en réduire l'apparition en exerçant une légère pression sur le point d'injection immédiatement après l'injection.
Torticolis spasmodique
Les patients doivent être informés du fait que des injections de Xeomin pour le traitement du torticolis spasmodique peuvent déclencher une dysphagie légère à sévère, associée à un risque d'inhalation et de dyspnée. Une intervention médicale peut être nécessaire (p.ex. sous la forme d'une alimentation artificielle). La limitation de la dose injectée dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien à moins de 100 unités réduit la fréquence d'apparition de la dysphagie. Les patients dont les muscles du cou sont moins développés ou qui nécessitent des injections bilatérales dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien sont exposés à un risque plus élevé. L'extension de l'effet pharmacologique de Xeomin en raison de la diffusion de la neurotoxine dans la musculature œsophagienne est rendue responsable de l'apparition de dysphagies.
Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
Xeomin a été étudié dans le traitement de la spasticité focale en association avec les méthodes thérapeutiques standard et non en substitution à ces dernières. Xeomin n'est vraisemblablement pas adapté pour améliorer des limitations de mouvement d'une articulation suite à une contracture fixe.
Les crises épileptiques nouvelles ou répétées ont généralement été signalées chez des patients présentant une prédisposition à de tels événements. La relation exacte entre ces événements et l'injection de toxine botulique n'a pas été démontrée.
Spasticité des membres inférieurs
Il faut être prudent lors du traitement, en particulier chez les patients âgés qui pourraient présenter un risque accru de chute.

Interactions

Aucune étude d'interaction n'a été menée.
En théorie, l'effet de la toxine botulique de type A peut être multiplié par l'utilisation d'antibiotiques de type aminoglycosides ou d'autres médicaments agissant sur la transmission du stimulus neuromusculaire, tels que les relaxants musculaires de type tubocurarine. L'utilisation concomitante de Xeomin et d'aminoglycosides requiert donc une vigilance particulière. Les relaxants musculaires périphériques doivent être utilisés avec prudence. Il peut être nécessaire de réduire la dose initiale du relaxant ou de remplacer une substance à effet prolongé par une substance agissant à moyen terme, comme le vécuronium ou l'atracurium.
Dans le cadre du traitement de la sialorrhée chronique, l'irradiation de la tête et du cou et/ou l'administration simultanée d'anticholinergiques (p.ex. atropine, glycopyrronium, scopolamine) peuvent accroître l'effet de la toxine.
Les amino-4-quinoléines peuvent réduire l'effet de Xeomin.
Les effets possibles de l'utilisation concomitante (ou sur une période de plusieurs mois) de différentes préparations à base de toxine botulique sont inconnus. Une faiblesse neuromusculaire prononcée peut être exacerbée par l'administration d'une autre toxine botulique avant la disparition complète des effets de la toxine précédemment administrée.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'emploi chez la femme enceinte.
Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (voir «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l'humain est inconnu. Xeomin ne doit donc pas être administré pendant la grossesse, sauf si cela s'avère clairement nécessaire et si les avantages potentiels justifient le risque.
Allaitement
On ignore si la toxine botulique de type A est évacuée dans le lait maternel. Le traitement par Xeomin est donc déconseillé pendant l'allaitement.
Fécondité
Nous ne disposons pas de données provenant d'études cliniques sur la toxine botulique de type A. Une étude expérimentale sur l'animal n'a établi l'existence d'aucun effet indésirable sur la fécondité du mâle ou de la femelle (voir «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n'a été effectuée. Les patients doivent être informés qu'en cas de symptômes tels que fatigue, étourdissements, troubles de la vision, ptose, perte de tonus musculaire ou faiblesse musculaire, la capacité à conduire et à réaliser des tâches potentiellement dangereuses peut être limitée et qu'il convient donc d'éviter ce type d'activités.

Effets indésirables

Généralités
Les effets indésirables surviennent généralement pendant la première semaine suivant l'injection et sont temporaires. Ils peuvent être liés au principe actif, à la technique d'injection ou aux deux.
Comme pour toute autre injection, des douleurs locales, inflammations, paresthésies, hypoesthésies, une sensibilité à la pression, des gonflements/œdèmes, érythèmes, démangeaisons, infections locales, hématomes, saignements et/ou ecchymoses dus à l'injection peuvent survenir.
La douleur liée à l'injection et/ou la peur de l'injection peuvent induire une réaction vasovagale, y compris une hypotension symptomatique transitoire, des nausées, des acouphènes et des syncopes.
Une faiblesse musculaire locale constitue un effet pharmacologique attendu de la toxine botulique de type A.
Dans de très rares cas, des effets indésirables associés à la diffusion de la toxine dans des zones éloignées du point d'injection ont été rapportés, dans lesquels les symptômes ressemblent à l'effet de la toxine botulique de type A (faiblesse musculaire excessive, dysphagie, pneumopathie d'inhalation d'issue parfois fatale).
Le traitement du torticolis spasmodique peut déclencher des dysphagies d'une sévérité variable accompagnées d'un risque d'inhalation qui peuvent nécessiter une intervention médicale (voir «Mises en garde et précautions»).
Dans de rares cas, des réactions d'hypersensibilité graves et/ou immédiates aux préparations à base de toxine botulique ont été signalées, englobant anaphylaxie, maladie sérique, dyspnée, œdème des tissus mous et urticaire. Certaines de ces réactions sont signalées après l'utilisation seule de préparations conventionnelles à base de complexe de toxine botulique de type A, d'autres après l'utilisation de la toxine botulique de type A en association avec d'autres substances connues pour déclencher des réactions similaires.
Effets indésirables rapportés dans les études cliniques
La fréquence est définie comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10 000 à <1/1000), «très rares» (<1/10 000), cas isolés basés sur des signalements spontanés après la mise sur le marché, détermination exacte de la fréquence impossible.
Blépharospasme

Classes de systèmes d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Affections du système nerveux

Paresthésie

fréquents

Céphalée, paralysie faciale

occasionnels

Affections oculaires

Blépharoptose

très fréquents

Sécheresse oculaire, défauts visuels, vision trouble

fréquents

Production accrue de larmes, diplopie

occasionnels

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche

fréquents

Dysphagie

occasionnels

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption

occasionnels

Affections musculo-squelettiques, osseuses et du tissu conjonctif

Faiblesse musculaire

occasionnels

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Douleur au point d'injection

fréquents

Fatigue

occasionnels

Torticolis spasmodique

Classes de systèmes d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Infections et infestations

Infections des voies aériennes supérieures

fréquents

Affections du système nerveux

Céphalée, étourdissements, présyncopes

fréquents

Tremblement de la tête, troubles de la parole

occasionnels

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dysphonie, dyspnée

occasionnels

Affections gastro-intestinales

Dysphagie (10,4 %)

très fréquents

Bouche sèche, nausées

fréquents

Vomissements, diarrhée

occasionnels

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Sudation augmentée

fréquents

Eruption, érythème, prurit

occasionnels

Affections musculo-squelettiques, osseuses et du tissu conjonctif

Cervicalgie, faiblesse musculaire, myalgies, raideur musculaire, spasmes musculaires

fréquents

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Douleur au point d'injection, asthénie

fréquents

Spasticité des membres supérieurs

Classes de systèmes d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Affections du système nerveux

Céphalée, hypoesthésie

occasionnels

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche

fréquents

Nausées, dysphagie

occasionnels

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption cutané

occasionnels

Affections musculo-squelettiques, osseuses et du tissu conjonctif

Douleurs aux extrémités, tuméfaction articulaire, faiblesse musculaire, myalgie.

occasionnels

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie, œdèmes périphériques

occasionnels

Spasticité des membres inférieurs

Classes de systèmes d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Affections musculo-squelettiques, osseuses et du tissu conjonctif

Faiblesse musculaire
Douleurs aux extrémités

fréquents
inconnue

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Chute

fréquents

Sialorrhée chronique (adultes)

Classes de systèmes d'organes

Réaction indésirable

Fréquence

Affections du système nerveux

Paresthésie

fréquents

Trouble de la parole

occasionnels

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche, dysphagie

fréquents

Salive modifiée (épaissie), dysgueusie

occasionnels

Des cas de sécheresse buccale persistante (> 110 jours) d'intensité sévère ont été rapportés, ce qui pourrait entraîner d'autres complications comme une gingivite, une dysphagie et des caries.
Sialorrhée chronique (enfants/adolescents)

Classes de systèmes d'organes

Réactions indésirables

Fréquence

Affections gastro-intestinales

Altération (épaississement) de la salive, bouche sèche, dysphagie

occasionnels

Effets indésirables identifiés après la mise sur le marché
Depuis la mise sur le marché de Xeomin, les effets indésirables suivants indépendamment de l'indication ont été rapportés à une fréquence inconnue

Classes de systèmes d'organes

Réactions indésirables

Affection du système immunitaire

Réactions d'hypersensibilité telles que gonflements, œdèmes (y compris à distance du site d'injection), érythèmes, prurit, éruption cutanée (localisée ou généralisée) et détresse respiratoire

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Atrophie musculaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Symptômes pseudo-grippaux

Effets indésirables signalés avec d'autres préparations à base de toxine botulique
Les autres effets indésirables suivants ont été signalés après l'administration de préparations conventionnelles à base de complexe de toxine botulique de type A: anorexie, somnolence, paralysie faciale, dysarthrie, ectropion, entropion, photophobie, kératite ponctuée superficielle, ulcère de la cornée, acouphènes, hypoacousie, douleurs abdominales, hyperhidrose, exanthème psoriasiforme, érythème multiforme et radiculopathie.
Dans de rares cas, des effets indésirables cardiovasculaires ont été signalés après l'administration de complexe de toxine botulique de type A, tels qu'une arythmie ou un infarctus du myocarde, d'issue parfois fatale. On ignore si ces décès sont imputables au complexe de toxine botulique de type A ou à des affections cardio-vasculaires préexistantes.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Des doses élevées de toxine botulique de type A peuvent déclencher des paralysies neuromusculaires prononcées et/ou éloignées du point d'injection. Les symptômes possibles d'un surdosage sont une faiblesse générale, une ptose, une diplopie, des troubles respiratoires et de la parole, une parésie de la musculature respiratoire ou des troubles de la déglutition. Il peut s'en suivre une pneumopathie d'inhalation.
Les symptômes n'apparaissent généralement pas immédiatement après l'injection. En cas de surdosage, le patient doit être placé sous surveillance médicale pendant plusieurs jours (voire plusieurs semaines) afin de détecter l'apparition de symptômes tels qu'une faiblesse musculaire excessive et une paralysie musculaire. Un traitement symptomatique, pouvant aller jusqu'à l'hospitalisation, peut s'avérer nécessaire. En cas de paralysie de la musculature respiratoire, une intubation et une assistance respiratoire peuvent être requises.

Propriétés/Effets

Code ATC
M03AX01
Mécanisme d'action
La toxine botulique de type A bloque la transmission cholinergique du signal aux connexions neuromusculaires et glandes salivaires, en entravant la libération d'acétylcholine. Les terminaisons nerveuses des connexions neuromusculaires ne réagissent donc plus aux influx nerveux et la sécrétion du neurotransmetteur aux plaques terminales motrices est empêchée (dénervation chimique). La fonction des plaques terminales et la transmission des influx sont normalement entièrement rétablies dans les 3 à 4 mois suivant l'injection grâce à la formation de nouvelles terminaisons nerveuses et à leur reconnexion avec les plaques terminales motrices.
Le mode d'action de la toxine botulique de type A aux terminaisons nerveuses cholinergiques peut être décrit comme un processus séquentiel composé des quatre étapes suivantes:
·Liaison: la chaîne lourde de la toxine botulique de type A se lie avec une sélectivité et une affinité exceptionnellement élevées avec les récepteurs qui se trouvent uniquement sur les terminaisons nerveuses cholinergiques.
·Entrée ou inclusion (internalisation): étranglement de la membrane de la terminaison nerveuse et absorption de la toxine dans la terminaison nerveuse (endocytose).
·Translocation: la partie amino-terminale de la chaîne lourde de la neurotoxine forme un pore dans la membrane de la vésicule, le pont disulfure est divisé et la chaîne légère de la neurotoxine parvient dans le cytosol par le pore.
·Effet: après la diffusion de la chaîne légère, celle-ci divise très spécifiquement une protéine cible (SNAP 25), qui est requise pour la diffusion de l'acétylcholine.
L'effet inhibiteur de la neurotoxine sur la libération présynaptique de l'acétylcholine est prouvé. Pour les glandes salivaires, il n'est toujours pas clair, si les cellules postsynaptiques sont elles aussi directement affectées. Après administration de la neurotoxine dans la glande sous-maxillaire chez le rat, la régulation d'une aquaporine diminue sur la membrane cellulaire de la glande, ceci pouvant toutefois être un effet secondaire de la dénervation fonctionnelle.
Pharmacodynamique
Voir rubrique «Mécanisme d'action»
Efficacité clinique
Blépharospasme
L'efficacité et la sécurité de Xeomin (50 unités max. par œil) ont été examinées dans le cadre d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et multicentrique portant sur 109 patients (Xeomin: n = 75; placebo: n = 34) atteints de blépharospasme bilatéral et atteignant un score de gravité d'au moins 2 points sur l'échelle JRS (Jankovic Rating Scale). Par la suite, 102 patients ont participé à une phase d'extension ouverte comprenant 5 cycles d'injection maximum. La dose totale moyenne par session d'injection était de 66,9 unités. Pendant la phase d'extension, une dose cumulative de 276,7 unités a été administrée.
Xeomin a exercé un effet thérapeutique, tant après la première injection que lors des cycles d'injection consécutifs. Le critère d'évaluation primaire (modification du score de gravité JRS au bout de 6 semaines) a démontré que Xeomin présentait une supériorité statistiquement significative par rapport au placebo (Xeomin: -0,83 point [1,178]; placebo: 0,21 point [0,914]; différence: -1,0 point; IC à 95 % de -1,4 à -0,5; p < 0,001). Les critères d'évaluation secondaires ont également révélé une supériorité significative de Xeomin par rapport au placebo pour la quasi-totalité des mesures. Pendant la phase d'extension, une nette amélioration des symptômes a également été observée pendant les cycles d'injection répétés.
Lors d'une étude de phase III en double aveugle, l'efficacité et la sécurité de Xeomin ont été comparées à celles du produit comparatif, qui comporte le complexe de toxine botulique de type A classique, la toxine onabotulinique A (900 kD), chez n = 300 patients atteints de blépharospasme. Les patients ont reçu une seule injection de 35 unités maximum de Xeomin ou du produit comparatif par œil. Les deux groupes ont présenté une réduction cliniquement et statistiquement significative du score JRS final au bout de 3 semaines (réduction de -2,90 pour Xeomin et de -2,67 pour le produit comparatif par rapport au score initial). Les résultats des autres critères d'évaluation étaient cohérents avec cette observation. La non-infériorité de Xeomin par rapport au produit comparatif a pu être démontrée. Xeomin commençait à agir en moyenne 4 jours après l'injection et son effet perdurait en moyenne 110 jours. Les résultats de cette étude comparative démontrent une équipotence des deux préparations pour le traitement du blépharospasme, dans un rapport de dose 1:1.
Torticolis spasmodique
Xeomin a été examiné lors d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et multicentrique menée sur 233 patients (Xeomin: 240 unités, n = 81; 120 unités, n = 78; placebo: n = 74) atteints de dystonie cervicale à prédominance rotationnelle (torticolis spasmodique) et présentant un score de gravité d'au moins 10 points sur l'échelle TWSTRS (Toronto Western Spasmodic Torticollis Rating Scale); 143 patients avaient déjà subi un traitement antérieur à l'aide d'un complexe de toxine botulique de type A. Par la suite, 214 patients ont participé à une phase d'extension en double aveugle comprenant 5 cycles d'injection maximum, répartis en deux groupes de dosage (240 unités, n = 111, 120 unités, n = 103).
Xeomin a exercé un effet thérapeutique, tant après la première injection que lors des cycles d'injection consécutifs. Le critère d'évaluation primaire (modification du score TWSTRS total 4 semaines après injection unique) a démontré que l'administration de 240 unités de Xeomin (-10,9 points), ainsi que de 120 unités de Xeomin (-9,9 points), assurait une supériorité statistiquement significative par rapport au placebo (-2,2 points; différence, 240 unités: -9,0 points; IC à 95 % de -12,0 à -5,9; 120 unités: -7,5 points; IC à 95 % de -10,4 à -4,6; p < 0,001). Des résultats similaires ont été obtenus chez les patients précédemment traités (240 unités: -11,4 points; 120 unités: -8,5 points; placebo: -2,4 points) et non précédemment traités (240 unités: -10,0 points; 120 unités: -11,9 points; placebo: -2,0 points). Les principaux critères d'évaluation secondaires ont également révélé une supériorité significative de Xeomin par rapport au placebo. Pendant la phase d'extension, les deux dosages ont également assuré une nette amélioration des symptômes pendant les cycles d'injection répétés. Les différences entre les deux groupes de dosage n'étaient pas statistiquement significatives. Les doses totales moyennes par session étaient de 241,11 ou 119,58 unités. Pendant la phase d'extension, des doses cumulatives de 917,75 unités (groupe de 240 unités) ou 423,74 unités (groupe de 120 unités) ont été administrées.
Une étude de phase III multicentrique, prospective et randomisée a également été menée sur 463 patients atteints de dystonie cervicale à prédominance rotationnelle (torticolis spasmodique) et présentant un score de gravité d'au moins 10 points sur l'échelle TWSTRS, qui ont été traités par Xeomin ou un produit comparatif contenant le complexe de toxine botulique de type A classique, la toxine onabotulinique A (900 kD). Quatre semaines après le début du traitement, les deux groupes présentaient une réduction significative du score TWSTRS par rapport au score initial (-6,6 pour Xeomin et -6,4 pour le produit comparatif). La non-infériorité de Xeomin par rapport au produit comparatif a pu être démontrée. Xeomin commençait à agir en moyenne 7 jours après l'injection et son effet perdurait en moyenne 110 jours. Les résultats de cette étude comparative démontrent une équipotence des deux préparations pour le traitement de la dystonie cervicale, dans un rapport de dose 1:1.
Spasticité des membres supérieurs
Xeomin a été examiné lors d'une étude de phase III randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et multicentrique menée sur 148 patients (Xeomin: n = 73; placebo: n = 75) atteints de spasticité des membres supérieurs après un accident vasculaire cérébral. Par la suite, 145 patients ont participé à une phase d'extension ouverte (avec possibilité de dosage variable). La dose cumulative utilisée dans l'étude clinique s'élevait en moyenne à 1'333 unités (maximum 2'395 unités) après 6 traitements répétés au maximum s'étendant sur une durée de traitement allant jusqu'à 89 semaines.
Le taux de réponse selon l'échelle d'Ashworth en cas de flexion du poignet au bout de 4 semaines (critère d'évaluation primaire; réponse définie comme une amélioration d'au moins 1 point sur l'échelle d'Ashworth de 0 à 4 points) était nettement supérieur avec Xeomin (68,5 %) qu'avec le placebo (37,3 %; p < 0,001). Les patients traités par Xeomin étaient 3,97 fois plus susceptibles de répondre au traitement que les patients du groupe placebo (IC à 95 %: 1,90 à 8,30).
Le délai d'action moyen était de 4 jours après l'administration, l'effet maximum sur le tonus musculaire était en moyenne observé au bout de 4 semaines et l'effet thérapeutique perdurait pendant environ 12 semaines.
Une étude de phase III randomisée, en aveugle et multicentrique a été menée sur n = 192 patients atteints de spasticité d'étiologie diverse (avec un dosage comparable) afin de comparer l'effet de différentes dilutions de Xeomin (20 U/ml, n = 97 ou 50 U/ml, n = 95) sur son efficacité.
Le critère d'évaluation primaire (défini comme une amélioration d'au moins 1 point sur l'échelle Disability Assessment Scale 4 semaines après l'injection) a permis de démontrer la non-infériorité du groupe 20 U/ml par rapport au groupe 50 U/ml. Ces résultats ont également été confirmés par la plupart des autres indicateurs d'efficacité.
Une autre étude clinique contrôlée de phase III, réalisée en double aveugle contre placebo, a inclus 317 patients, naïfs de tout traitement, présentant une spasticité du membre supérieur post-AVC depuis au moins 3 mois. Au cours de la phase principale, une dose totale de 400 unités de Xeomin a été injectée par voie intramusculaire en fonction de l'objectif clinique principal choisi entre la flexion du coude, la flexion du poignet ou le poing serré, ainsi que dans tout autre groupe musculaire atteint (n = 210). L'analyse confirmatoire des paramètres d'efficacité primaire et co-primaire à 4 semaines après l'injection ont démontré une amélioration significative du taux de répondeurs (score d'Ashworth), du score d'Ashworth par rapport à la référence et de l'impression globale de l'examinateur.
296 patients ayant finalisé la phase principale ont été inclus dans la phase d'extension en ouvert (OLEX). Au cours de la phase d'extension, les patients ont reçu jusqu'à trois injections. Les patients étaient traités avec une seule dose totale de 400 unités de Xeomin répartie à l'ensemble des muscles affectés, puis suivis pendant 12 semaines. La durée totale de l'étude était de 48 semaines.
Spasticité des membres inférieurs
Au total, 219 patients asiatiques (japonais) souffrant de spasticité des membres inférieurs et dont l'accident vasculaire cérébral remontait à au moins six mois ont participé à l'étude clinique de phase III en double aveugle et contrôlée par placebo. L'étude comprenait une phase de tolérance ouverte au début, une phase principale en double aveugle (MP) et une phase de prolongation ouverte (OLEX). Pendant la MP, une dose totale fixe de Xeomin (400 unités) ou de placebo a été administrée par voie intramusculaire dans les muscles du pes equinus (m. gastrocnemius (medial et lateral), m. tibialis posterior et, si nécessaire, y compris les muscles des orteils (m. flexor digitorum longus und m. flexor hallucis longus). Dans l'analyse confirmatoire, le paramètre d'efficacité primaire (changements par rapport à la ligne de base des scores sur l'échelle d'Ashworth modifiée (MAS) pour les fléchisseurs plantaires, calculés en tant qu'aire sous la courbe (AUC) jusqu'à la fin de la MP (semaine 12)) a montré une amélioration significative de la spasticité après un AVC avec un traitement par Xeomin par rapport au groupe placebo.
·Critère d'évaluation primaire: changement moyen de la valeur initiale MAS des fléchisseurs plantaires par rapport à la ligne de base jusqu'à la fin de la MP

NT 201
(n=104)

Placebo
(n=104)

Changement moyen

–7.74

–4.76

LS changement moyen

–8.40

–5.81

p = 0.0041

LS = Least Square (plus petit carré)
·Critère d'évaluation secondaire: changement moyen de la valeur initiale MAS des fléchisseurs plantaires par rapport à la ligne de base aux semaines 4, 6 et 8 de la MP

NT 201
(N = 104)

Placebo
(N = 104)

Semaine 4

Changement moyen

–0.75

–0.48

LS changement moyen

–0.81

–0.57

p = 0.0125

Semaine 6

Changement moyen

–0.85

–0.51

LS changement moyen

–0.91

–0.62

p = 0.0042

Semaine 8

Changement moyen

–0.73

–0.41

LS changement moyen

–0.81

–0.52

p = 0.0033

LS = Least Square (plus petit carré)
Au total, 202 patients ont été inclus dans la phase OLEX, au cours de laquelle les patients ont reçu jusqu'à trois injections. Chaque cycle OLEX consistait en une seule séance de traitement (dose totale de 400 unités de Xeomin), suivie d'une période d'observation de 10 à 14 semaines pour le premier et le deuxième cycle OLEX et de 12 semaines pour le troisième cycle OLEX. La durée totale de l'étude a été de 52 semaines au maximum.
Les résultats de la phase OLEX ont confirmé les résultats de la MP en montrant un succès thérapeutique durable.
Dans une autre étude randomisée et contrôlée par placebo portant sur 290 patients souffrant de spasticité des membres inférieurs, le traitement par Xeomin n'a pas donné de résultat statistiquement significatif par rapport au placebo en ce qui concerne la variable d'efficacité primaire (modification par rapport à la ligne de base des scores sur l'échelle d'Ashworth pour les fléchisseurs plantaires).
Spasticité des membres supérieurs et inférieurs
Des données de sécurité issues d'une étude de phase III ouverte et non contrôlée portant sur 155 patients atteints de spasticité combinée des membres supérieurs et inférieurs sont disponibles et soutiennent la dose totale maximale de 600 unités pour le traitement combiné de la spasticité focale des membres supérieurs et inférieurs chez les adultes.
Sialorrhée chronique (adultes)
L'étude de phase III réalisée en double aveugle et contrôlée par placebo, pertinente pour l'autorisation, a impliqué au total 184 patients qui souffraient depuis au moins trois mois d'une sialorrhée suite à la maladie de Parkinson, à un syndrome de Parkinson atypique, un AVC ou à une lésion cérébrale post-traumatique. Pendant la période principale (MP), une dose totale fixe de Xeomin (100 ou 75 unités) ou de placebo a été administrée en intraglandulaire, jusqu'à un rapport de dose défini de 3:2, dans la glande parotide et la glande sous-maxillaire. L'analyse confirmant les variables d'efficacité primaires (le débit d'écoulement salivaire non simulé (uSFR) et l'échelle d'estimation de la modification de l'état clinique général (GICS) comprise entre +3 et -3 au cours de la 4e semaine consécutive à l'injection) a révélé une amélioration statistiquement significative de l'état du groupe traité avec 100 unités comparé à celui ayant reçu le placebo (réduction de l'uSFR de 90 microgrammes/minute et augmentation du GICS de 0,58 unité). Le groupe traité avec 75 unités a présenté une réduction de l'uSFR de 20 microgrammes/minute ainsi qu'une augmentation du GICS de 0,35 unité par rapport au groupe traité avec le placebo, toutefois sans signification statistique. Des améliorations statistiquement significatives des paramètres d'efficacité quant à l'uSFR et au GICS les 8e et 12e semaines après l'injection ont pu être montrées dans les deux groupes activement traités. Lors du dernier point d'observation de la période principale, soit en 16e semaine, l'efficacité avait clairement diminué, respectivement n'avait plus de signification statistique.
173 patients traités ont terminé la période principale et ont participé au premier cycle de la période d'extension (EP). L'EP a consisté en trois cycles de dosage en aveugle comprenant chacun une seule séance de traitement (avec une dose totale de 100 ou 75 unités de Xeomin, selon le même rapport de dose que durant la MP), suivis d'une période d'observation de 16 semaines. 151 patients ont terminé l'EP. Les résultats de l'EP confirment les résultats de la MP au cours de laquelle un avantage durable s'était révélé chez les patients traités.
Sialorrhée chronique (enfants/adolescents)
Dans un essai clinique de phase III en double aveugle, contrôlé versus placebo, un total de 255 enfants et adolescents (âgés de 2 à 17 ans) ayant un poids corporel d'au moins 12 kg et souffrant de sialorrhée chronique associée à des troubles neurologiques et/ou à une déficience intellectuelle ont été traités. Au cours de la phase principale, 220 patients âgés de 6 à 17 ans ont reçu un traitement avec Xeomin selon la classe de poids corporel et ce jusqu'à 75 U, ou un placebo. Le traitement a été administré par voie intraglandulaire sous repérage échographique à un ratio de dose défini de 3:2 dans les glandes salivaires parotides et sous-maxillaires, respectivement.
L'analyse confirmatoire des deux co-critères primaires d'efficacité (uSFR et GICS en 4e semaine post injection) a montré des améliorations statistiquement significatives et cliniquement pertinentes du groupe Xeomin par rapport au placebo. Pour ces deux critères d'efficacité, des différences statistiquement significatives entre les groupes de traitement ont été observées jusqu'à la fin de la phase principale en 16e semaine.
Les 35 enfants âgés de 2 à 5 ans ont tous été traités avec Xeomin selon leur classe de poids, aucun bras placebo n'a été utilisé comme contrôle. Les variables d'efficacité étudiées ont présenté une amélioration similaire à celle observée dans le groupe de traitement Xeomin des 6-17 ans.
247 patients ont participé au premier cycle subséquent de la phase d'extension en ouvert. Cette phase d'extension consistait en trois cycles supplémentaires, chacun avec une seule séance de traitement suivie d'une période d'observation de 16 semaines. Tous les patients ont reçu Xeomin selon le même schéma posologique prédéterminé et le même ratio de dose que celui utilisé dans la phase principale. Au total, 222 patients ont achevé la phase d'extension en ouvert. Les résultats de la phase d'extension en ouvert ont confirmé les résultats de la phase principale et montré que le traitement présentait une utilité persistante. Aucun effet indésirable nouveau ou inattendu n'a été identifié.

Pharmacocinétique

Absorption
Des études cinétiques et de distribution classiques ne peuvent pas être réalisées avec la toxine botulique de type A car le principe actif est appliqué en quantités infimes (picogramme par injection) et se lie rapidement et de manière irréversible aux terminaisons nerveuses cholinergiques.
La toxine botulique native de sérotype A est un complexe de masse moléculaire élevée (complexe de toxine botulique de type A) qui contient, outre la neurotoxine (150 kD), d'autres protéines non toxiques hémagglutinantes et non hémagglutinantes. Contrairement au complexe de toxine botulique de type A, Xeomin ne contient que la neurotoxine à l'état pur et aucune protéine complexante.
Comme pour de nombreuses autres protéines, il a été démontré que la toxine botulique de type A suivait un transport axonal rétrograde après l'injection intramusculaire. Par contre, aucun passage transsynaptique rétrograde de la toxine botulique de type A activé n'a été trouvé dans le système nerveux central.
La toxine botulique de type A liée au récepteur pénètre par endocytose dans la terminaison nerveuse avant d'atteindre sa cible (SNAP-25). Elle est finalement décomposée au niveau intracellulaire. Les molécules de toxine botulique de type A circulant librement et qui ne se sont pas liées aux récepteurs présynaptiques au niveau des terminaisons nerveuses cholinergiques sont capturées par phagocytose ou pinocytose et décomposées à l'instar des autres protéines circulant librement.
Distribution
Voir rubrique «Absorption».
Métabolisme
Voir rubrique «Absorption».
Élimination
Voir rubrique «Absorption».

Données précliniques

Pharmacologie de sécurité
Des études précliniques de sécurité pharmacologique portant sur l'effet de Xeomin sur le système cardiovasculaire et intestinal n'ont démontré aucun accroissement du risque chez l'homme.
Mutagénicité et carcinogénicité
Aucune étude n'a été menée sur le potentiel génotoxique ou cancérigène de Xeomin.
Toxicité sur la reproduction
Dans des études de toxicité pour la reproduction, aucune atteinte de la fécondité du mâle ou de la femelle chez le lapin ni influence directe sur le développement embryonnaire ou le développement pré- et post-natal chez le rat et/ou le lapin n'a été observée sous Xeomin. Toutefois, l'administration de doses de Xeomin toxiques pour les mères, qui font baisser le poids corporel maternel, ont provoqué une hausse du taux de fausses couches lors d'une étude de toxicologie embryonnaire chez des lapins et une légère baisse du poids de naissance lors d'une étude de toxicologie embryonnaire chez des rats.
Autres données (toxicité locale, phototoxicité, immunotoxicité)
Les résultats d'études de toxicité systémique après administration répétée de Xeomin ont été essentiellement conformes aux propriétés pharmacodynamiques.
Au cours d'une étude de la toxicité chronique chez le rat, Xeomin a été injecté dans la glande salivaire. Tous dosages confondus, le poids de la glande sous-maxillaire injectée était réduit et chez quelques animaux une atrophie de l'acinus de la glande salivaire a été observée à la dose maximale de 40 U/kg. A des doses plus faibles, de 2 et 10 U/kg, aucune atrophie ne s'est manifestée. En conséquence, il a été possible de fixer une NOAEL à 10 U/kg, soit 6 fois le dosage clinique maximal (100 U/patient représentent 1,67 U/kg pour un patient de 60 kg). Aucun cas d'intolérance locale n'a été signalé.
Les marges de sécurité par rapport aux doses cliniques élevées utilisées en thérapie clinique étaient donc réduites.

Remarques particulières

Incompatibilités
Ce médicament ne peut être mélangé qu'aux médicaments mentionnés dans «Remarques concernant la manipulation».
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Stabilité après ouverture
Sa stabilité chimique et physique après reconstitution a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8 °C. Pour des raisons microbiologiques, la préparation prête à l'emploi devrait être utilisée immédiatement après la dilution/reconstitution, sauf si la dilution/reconstitution se déroule dans des conditions aseptiques contrôlées et validées. Si cela n'est pas possible, le délai d'utilisation et les conditions de stockage relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Conserver dans l'emballage d'origine.
Tenir hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Avant utilisation, Xeomin est reconstitué à l'aide de sérum physiologique stérile (sans conservateurs). La reconstitution et la dilution doivent s'effectuer en respectant les mesures standard, notamment en termes de manipulation aseptique.
La reconstitution du contenu du flacon et son aspiration dans la seringue doivent être effectuées sur des tissus en papier recouverts de plastique pour recueillir le produit éventuellement dispersé.
Une quantité appropriée de solution de chlorure de sodium (voir tableau de dilution) est aspirée dans une seringue. Une canule à biseau court 20-27 G est recommandée pour la reconstitution. Nettoyer à l'alcool (70 %) la partie exposée du bouchon en caoutchouc du flacon avant d'y enfoncer l'aiguille. Après avoir introduit verticalement l'aiguille à travers le bouchon en caoutchouc du flacon, la reconstitution doit être effectuée lentement afin d'éviter la formation de mousse. Ne pas utiliser le flacon s'il n'y a pas à l'intérieur une dépression qui aspire la solution contenue dans la seringue. Sortir la seringue du flacon et mélanger lentement Xeomin avec le solvant en inclinant et en tournant le flacon – ne pas secouer fortement. Si nécessaire, la canule avec laquelle la reconstitution a été effectuée doit rester dans le flacon. La quantité de solution nécessaire doit être prélevée avec une nouvelle seringue stérile adaptée pour l'injection.

La solution reconstituée de Xeomin est limpide, incolore et exempte de particules.
Ne pas utiliser Xeomin si la solution reconstituée conformément aux instructions ci-dessus paraît trouble, contient des particules ou présente une floculation.
Afin de prévenir tout surdosage accidentel, il convient de bien s'assurer lors de la reconstitution du produit que le volume de solvant est adapté à la présentation choisie. Si différentes présentations sont utilisées au cours d'une même séance d'injection, il convient de s'assurer que le volume de solvant utilisé lors de la reconstitution du produit donne le bon nombre d'unités par 0,1ml. Le volume de solvant à ajouter diffère entre XEOMIN 50 unités, XEOMIN 100 unités et XEOMIN 200 unités. Chaque seringue utilisée doit être identifiée en conséquence.
Les concentrations possibles pour Xeomin 50 unités, Xeomin 100 unités et Xeomin 200 unités sont indiquées dans le tableau suivant:

Dose reçue
(en unités pour 0,1 ml)

Quantité de solvant ajoutée
(chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) en solution injectable)

Bouteille de 50 unités à bouchon perçable pour seringue

Bouteille de 100 unités à bouchon perçable pour seringue

Bouteille de 200 unités à bouchon perçable pour seringue

20,0

unités

0,25 ml

0,5 ml

1,0 ml

10,0

unités

0,5 ml

1,0 ml

2,0 ml

8,0

unités

0,625 ml

1,25 ml

2,5 ml

5,0

unités

1,0 ml

2,0 ml

4,0 ml

4,0

unités

1,25 ml

2,5 ml

5,0 ml

2,5

unités

2,0 ml

4,0 ml

-

2,0

unités

2,5 ml

5,0 ml

-

1,25

unités

4,0 ml

-

-

Les solutions injectables conservées plus de 24 heures doivent être jetées.
PROCÉDURE D'ÉLIMINATION EN TOUTE SÉCURITÉ DES FLACONS, SERINGUES ET MATÉRIAUX UTILISÉS
Les flacons inutilisés, ainsi que la solution reconstituée restée dans le flacon ou la seringue, peuvent être inactivés en y ajoutant l'un des diluants suivants: éthanol à 70 %, isopropanol à 50 %, solution d'hydroxyde de sodium diluée (0,1 N NaOH) ou solution d'hypochlorite de sodium diluée (au moins 0,1 % de NaOCl).
Les flacons, seringues et consommables usagés ne doivent pas être vidés, mais mis au rebut dans des conteneurs appropriés, conformément aux règlements locaux.
·Toute éclaboussure du médicament doit être éliminée: s'il s'agit de la poudre, à l'aide d'un matériau absorbant imbibé de l'une des solutions mentionnées cidessus ou, s'il s'agit de la solution reconstituée, d'un matériau absorbant sec.
·Les surfaces contaminées doivent être nettoyées à l'aide d'un matériau absorbant imbibé de l'une des solutions mentionnées ci-dessus. Laisser ensuite sécher.
·En cas de bris d'un flacon, procéder comme indiqué précédemment, les éclats de verre doivent être rassemblés et le médicament essuyé avec prudence afin d'éviter les coupures.
·Si le médicament entre en contact avec la peau, rincer abondamment la zone de peau touchée avec de l'eau.
·En cas de contact du médicament avec les yeux, bien les rincer à l'eau courante ou à l'aide d'une solution prévue à cet effet.
·Si le médicament entre en contact avec une plaie, une coupure ou une zone cutanée non intacte, bien rincer avec de l'eau et prendre les mesures médicales qui s'imposent en fonction de la dose injectée.

Numéro d’autorisation

62080 (Swissmedic).

Présentation

Lyophilisat Xeomin:
emballages d'un flacon de 50 unités (A)
emballages d'un flacon de 100 unités (A)
emballages d'un flacon de 200 unités (A)

Titulaire de l’autorisation

Merz Pharma (Suisse) SA, 4123 Allschwil.

Mise à jour de l’information

Janvier 2024

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