InteractionsAucune étude d'interaction n'a été menée.
En théorie, l'effet de la toxine botulique de type A peut être multiplié par l'utilisation d'antibiotiques de type aminoglycosides ou d'autres médicaments agissant sur la transmission du stimulus neuromusculaire, tels que les relaxants musculaires de type tubocurarine. L'utilisation concomitante de Xeomin et d'aminoglycosides requiert donc une vigilance particulière. Les relaxants musculaires périphériques doivent être utilisés avec prudence. Il peut être nécessaire de réduire la dose initiale du relaxant ou de remplacer une substance à effet prolongé par une substance agissant à moyen terme, comme le vécuronium ou l'atracurium.
Dans le cadre du traitement de la sialorrhée chronique, l'irradiation de la tête et du cou et/ou l'administration simultanée d'anticholinergiques (p.ex. atropine, glycopyrronium, scopolamine) peuvent accroître l'effet de la toxine.
Les amino-4-quinoléines peuvent réduire l'effet de Xeomin.
Les effets possibles de l'utilisation concomitante (ou sur une période de plusieurs mois) de différentes préparations à base de toxine botulique sont inconnus. Une faiblesse neuromusculaire prononcée peut être exacerbée par l'administration d'une autre toxine botulique avant la disparition complète des effets de la toxine précédemment administrée.
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