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Information professionnelle sur Pioglitazon-Mepha Teva comprimés:Mepha Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Pioglitazone (sous forme de chlorhydrate de pioglitazone).
Excipients
Lactose monohydraté, carmellose calcique, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium.
1 comprimé de Pioglitazon-Mepha Teva 15 mg contient 37, 77 mg du lactose.
1 comprimé de Pioglitazon-Mepha Teva 30 mg contient 75,54 mg du lactose.
1 comprimé de Pioglitazon-Mepha Teva 45 mg contient 113,31 mg du lactose.

Indications/Possibilités d’emploi

Pioglitazon-Mepha Teva est indiqué comme traitement de 2e choix du diabète sucré de type 2 (diabète non insulinodépendant) chez les patients dont le taux de glycémie ne peut être suffisamment ajusté par un régime et de l'activité physique.
Pioglitazon-Mepha Teva doit être prescrit comme monothérapie uniquement quand la metformine est contre-indiquée ou non tolérée.
Pioglitazon-Mepha Teva doit être utilisé en bithérapie orale
·avec la metformine uniquement chez les patients pour lesquels le contrôle glycémique est insuffisant en dépit d'un traitement avec les doses maximales tolérées de metformine.
·avec un sulfamide hypoglycémiant, uniquement chez les patients intolérants à la metformine ou pour lesquels la metformine est contre-indiquée, lorsqu'une dose maximale tolérée d'une monothérapie orale par sulfamide hypoglycémiant ne permet pas d'obtenir un contrôle glycémique suffisant.
Pioglitazon-Mepha Teva peut être prescrit en combinaison avec la metformine et un sulfamide hypoglycémiant uniquement chez les patients pour lesquels le contrôle glycémique est insuffisant en dépit d'une bithérapie orale.
La pioglitazone est également indiquée en association avec l'insuline chez les patients diabétiques insuffisamment contrôlés par l'insuline et chez qui la metformine est contre-indiquée ou mal tolérée.
Les patients doivent être réexaminés trois à six mois après l'initiation du traitement avec la pioglitazone, afin d'évaluer l'adéquation de la réponse au traitement (p.ex. réduction de l'HbA1c). Chez les patients ne montrant pas de réponse adéquate, la pioglitazone doit être arrêtée. Au vu des risques potentiels d'un traitement prolongé, les prescripteurs doivent confirmer lors des visites de routine ultérieures que le bénéfice de la pioglitazone est maintenu (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Le traitement doit être limité à une durée maximale de deux ans, à moins qu'une réévaluation après cette période ne montre qu'une application sur une durée plus longue présente des bénéfices supérieurs par rapport au risque de cancer de la vessie.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie habituelle
La dose initiale recommandée de Pioglitazon-Mepha Teva est de 15 ou 30 mg une fois par jour à prendre pendant ou en dehors des repas. Si les effets thérapeutiques sont insuffisants, la dose peut progressivement être augmentée à 45 mg une fois par jour.
Posologies particulières
Patients avec insuffisance hépatique
La clairance de la pioglitazone peut être diminuée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Chez les patients ayant une légère insuffisance hépatique, il convient de commencer le traitement avec une dose de 15 mg, qui ne peut être augmentée que prudemment.
En raison du profil pharmacocinétique modifié, la pioglitazone ne doit pas être administrée aux patients souffrant d'une insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir rubrique «Contre-indications»).
Patients avec insuffisance rénale
Il n'est pas nécessaire de procéder à un ajustement posologique chez les patients présentant une insuffisance rénale (clairance à la créatinine > 4 ml/min). Aucune donnée n'est disponible pour les patients sous dialyse.
Patients âgés
Si la pioglitazone est administrée à des patients âgés, les médecins doivent débuter le traitement avec la plus petite dose disponible et augmenter la dose progressivement, en particulier quand la pioglitazone est utilisée en association avec l'insuline (voir rubrique «Mises en garde et précautions», paragraphe «Rétention hydrique et insuffisance cardiaque»).
Enfants et adolescents
Aucune donnée n'est disponible sur l'efficacité et la sécurité de la pioglitazone au sein de la population pédiatrique.

Contre-indications

·Hypersensibilité à la pioglitazone, à d'autres thiazolidinédiones ou à l'un des excipients.
·Diabète sucré de type 1.
·Patients souffrant d'une insuffisance cardiaque NYHA III et IV, en raison d'un risque de rétention hydrique.
·Insuffisance hépatique modérée à sévère.
·Acidocétose diabétique.
·Grossesse et allaitement.
·Cancer de la vessie ou antécédents de cancer de la vessie.
·Hématurie inexpliquée.

Mises en garde et précautions

Hypoglycémie
La pioglitazone peut renforcer les effets des sulfamides hypoglycémiants et de l'insuline. Par conséquent, une réduction de la dose de ces médicaments peut s'avérer nécessaire dans le cas d'un traitement en combinaison avec Pioglitazon-Mepha Teva.
Rétention hydrique et insuffisance cardiaque
La pioglitazone peut provoquer une rétention hydrique susceptible d'aggraver ou d'accélérer l'évolution vers une insuffisance cardiaque. Il conviendra de rechercher les symptômes d'insuffisance cardiaque, de prise de poids ou d'œdème, en particulier chez les patients ayant une réserve cardiaque réduite. Après commercialisation, des cas d'insuffisance cardiaque ont été rapportés avec la pioglitazone, en particulier en cas d'association à l'insuline ou chez des patients présentant des antécédents d'insuffisance cardiaque. Dans une étude (outcome) menée sur des patients atteints de diabète sucré de type 2 et d'affection macrovasculaire préexistante, une augmentation de l'insuffisance cardiaque a été observée sous pioglitazone. Cela n'a cependant pas conduit à une augmentation de la mortalité.
Si les patients souffrant d'insuffisance cardiaque de classe I et II NYHA (New York Heart Association) ou des patients âgés prennent de la pioglitazone, il conviendra de considérer soigneusement l'avantage potentiel de ce type de traitement par rapport au risque possible. Chez ces patients, il faut commencer par prescrire la plus petite dose disponible. En cas de détérioration de l'état cardiaque, le traitement par pioglitazone doit être arrêté.
L'antirhumastimal non stéroïdien et la pioglitazone étant associés à une rétention hydrique, leur administration concomitante peut augmenter le risque d'œdème, de prise de poids et d'insuffisance cardiaque.
Patients âgés
Chez les patients âgés, l'association de la pioglitazone avec l'insuline doit être considérée avec prudence en raison d'un risque accru d'insuffisance cardiaque sévère.
Au vu des risques liés à l'âge (en particulier cancer de la vessie, fractures et insuffisance cardiaque), le rapport bénéfice/risque doit être considéré avec attention à la fois avant et pendant le traitement chez les sujets âgés.
Cancer de la vessie
Au moment de la pose d'indication, il convient de prendre en compte que la pioglitazone est associée à un risque légèrement élevé de cancer de la vessie. Dans une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés, des cas de cancer de la vessie ont été rapportés plus fréquemment avec la pioglitazone (19 cas pour 12 506 patients, 0,15%) que dans les groupes témoins (7 cas pour 10 212 patients, 0,07%) Risque Relatif (RR) = 2,64 (IC 95%, 1,11 - 6,31, p=0,029). Après exclusion des patients chez lesquels l'exposition au médicament étudié a été inférieure à un an lors du diagnostic de cancer de la vessie, il y a eu 7 cas (0,06%) pour le groupe pioglitazone et 2 cas (0,02%) pour le groupe témoin.
Les études épidémiologiques ont également suggéré un risque accru de cancer de la vessie chez les patients diabétiques, bien que toutes les études n'aient pas identifié d'augmentation significative de ce risque. Un lien entre une durée d'exposition cumulée et un risque accru de cancer de la vessie n'a pas encore été établi dans certaines études, alors que d'autres l'ont démontré. Les résultats incohérents et les limitations inhérentes dans certaines de ces études excluent toute évaluation définitive des données d'observation.
Les facteurs de risque de cancer de la vessie doivent être évalués avant l'instauration du traitement par la pioglitazone (ces risques comprennent l'âge, les antécédents de tabagisme, l'exposition professionnelle à certains produits et l'exposition à certains médicaments de chimiothérapie tels que les cyclophosphamides ou une radiothérapie antérieure dans la région pelvienne). Toute hématurie doit être explorée avant de débuter le traitement avec la pioglitazone.
Il faut conseiller aux patients de consulter rapidement leur médecin en cas d'apparition, pendant le traitement, d'une hématurie ou d'autres symptômes tels que dysurie ou urgence urinaire.
Fonction hépatique
Chez tous les patients, un dosage des enzymes hépatiques devra être pratiqué avant l'instauration du traitement par la pioglitazone. Chez les patients dont le taux avant le traitement est élevé (ALAT >2,5 x supérieur à la valeur supérieure normale) ou présentant des signes cliniques de troubles actifs de la fonction hépatique, le traitement à la pioglitazone ne doit pas être mis en place.
Après l'instauration du traitement par la pioglitazone, il est recommandé de contrôler les enzymes hépatiques périodiquement. Si les valeurs ALAT des patients prenant de la pioglitazone sont plus de trois fois supérieures à la valeur normale supérieure, les enzymes hépatiques doivent être contrôlées le plus tôt possible. Si les valeurs ALAT demeurent trois fois supérieures à la valeur normale, le traitement doit être immédiatement interrompu.
Les enzymes hépatiques doivent être contrôlées lorsque le patient développe des symptômes qui laissent supposer un dysfonctionnement hépatique tels que des nausées inexpliquées, des vomissements, des douleurs abdominales, de la fatigue, de l'anorexie et/ou des urines foncées. En attendant l'obtention des résultats du laboratoire, la décision de poursuivre ou non le traitement par la pioglitazone repose sur l'interprétation clinique. Le traitement doit être interrompu en cas de jaunisse.
Augmentation du poids
Lors d'essais cliniques contrôlés avec la pioglitazone administrée en monothérapie, la prise de poids moyenne était de 2 à 3 kg en un an. Ce résultat est comparable à ce qui a été observé avec le groupe comparateur sous sulfamide hypoglycémiant. Dans les essais comparatifs où la pioglitazone a été associée à la metformine, la prise de poids moyenne après un an était de 1,5 kg et, dans le cas de l'association avec les sulfamides hypoglycémiants, de 2,8 kg. Dans les essais comparatifs où les sulfamides hypoglycémiants ont été associés à la metformine, la prise de poids était de 1,3 kg. L'addition de metformine à un sulfamide hypoglycémiant a conduit à une perte de poids moyenne de 1,0 kg.
Le poids doit être surveillé de près lors d'un traitement par pioglitazone. Le régime alimentaire fait partie du traitement du diabète. Il doit être conseillé aux patients de suivre rigoureusement un régime alimentaire avec un apport calorique contrôlé.
Hématologie
Une légère réduction des taux moyens d'hémoglobine (réduction relative de 4%) et d'hématocrite (réduction relative de 4,1%), cohérente avec une hémodilution, a été observée pendant le traitement par pioglitazone. Des modifications similaires ont été observées chez les patients traités par metformine (réduction relative des taux d'hémoglobine 3-4% et d'hématocrite 3,6-4,1%) et, dans une moindre mesure, par sulfamide hypoglycémiant et insuline (réduction relative des taux d'hémoglobine 1-2% et d'hématocrite 1-3,2%) dans des essais comparatifs et contrôlés avec la pioglitazone.
Yeux
L'apparition ou l'aggravation d'un œdème maculaire diabétique accompagnée d'une baisse de l'acuité visuelle a été très rarement rapportée chez des patients traités par des thiazolidinédiones, y compris par la pioglitazone. Une apparition concomitante d'œdèmes périphériques a en outre été observée chez un grand nombre de ces patients. Un lien direct entre pioglitazone et œdème maculaire diabétique n'a pas encore été établi. Pour les patients qui se plaignent de troubles oculaires, la survenue éventuelle d'œdèmes maculaires diabétiques devra être considérée, et le cas échéant, le patient pourra être soumis à des examens ophtalmologiques complémentaires.
Os
L'analyse des rapports d'événements indésirables d'études randomisées, contrôlées, en double aveugle avec la pioglitazone (8 100 patients sous pioglitazone et 7 400 patients sous traitement de comparaison avec une durée de traitement allant jusqu'à 3,5 ans) a montré une incidence accrue de fractures osseuses chez les femmes.
Des fractures ont été constatées chez 2,6% des femmes sous pioglitazone contre 1,7% des femmes sous un traitement de comparaison. Cela correspond à 1,9 fracture pour 100 années-patient sous pioglitazone et 1,1 fracture pour 100 années-patient sous un traitement de comparaison. Aucune augmentation du nombre de fractures n'a été constatée chez les hommes sous pioglitazone par rapport à un traitement de comparaison. La majorité des fractures observées chez les femmes sous pioglitazone concernaient l'avant-bras, la main et le poignet ou encore le pied, les os, le péroné et le tibia. Le risque de fracture chez les femmes doit être pris en compte lors de traitement de longue durée avec la pioglitazone.
Ovulation
Du fait de l'amélioration de la sensibilité à l'insuline, une reprise de l'ovulation peut se produire chez les patientes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques. Il existe alors un risque de grossesse chez ces patientes. Les patientes doivent en être informées. Si une patiente souhaite avoir un enfant ou tombe enceinte, le traitement doit être arrêté (voir rubrique «Grossesse, allaitement»).
Lactose
Pioglitazon-Mepha Teva contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose, ne doivent pas prendre ce médicament.

Interactions

Aucune induction des principales isoenzymes du CYP1A, 2C8/9 et 3A4 n'est suggérée par les études réalisées sur l'humain.
Les études in vitro n'ont montré aucune inhibition d'un sous-type du CYP par la pioglitazone. De ce fait, des interactions avec des substances métabolisées par ces enzymes ne sont pas attendues.
Pioglitazon-Mepha Teva ne modifie pas les propriétés pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques de la digoxine, de la warfarine et de la phenprocoumone.
Une administration simultanée de Pioglitazon-Mepha Teva et de sulfamides hypoglycémiants ou de metformine n'a aucune influence sur la cinétique des sulfamides hypoglycémiants et de la metformine.
La biodisponibilité de la pioglitazone n'est pas entravée par l'administration simultanée d'antiacides à base de sels d'aluminium et de magnésium.
L'antirhumastimal non stéroïdien et la pioglitazone étant associés à une rétention hydrique, leur administration concomitante peut augmenter le risque d'œdème et d'insuffisance cardiaque.
Une augmentation de trois fois de l'AUC de la pioglitazone a été rapportée lors de l'administration simultanée de pioglitazone et de gemfibrozil (un inhibiteur du CYP2C8). Une réduction de la dose de la pioglitazone peut être nécessaire en cas d'administration simultanée de gemfibrozil ou d'un autre inhibiteur du CYP2C8 (p. ex. triméthoprime). La glycémie doit être particulièrement surveillée.
Une réduction de l'AUC de la pioglitazone à hauteur de 54% a été rapportée lors de l'administration simultanée de pioglitazone et de la rifampicine (un inducteur du CYP2C8). En cas d'administration simultanée de rifampicine, il peut être nécessaire d'augmenter la dose de pioglitazone. La glycémie doit être particulièrement surveillée.
Dans une étude d'interaction avec le CYP2C8 chez des volontaires sains, l'administration concomitante de pioglitazone et d'une dose unique de 1000 mg d'acétate d'abiratérone a augmenté l'ASC de la pioglitazone de 46% et diminué l'ASC de M-III et M-IV, les métabolites actifs de la pioglitazone, de 10% chacun. Une surveillance étroite de la glycémie doit être envisagée.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Des études sur des animaux ont montré des effets indésirables sur les fœtus (croissance retardée), mais il n'existe aucune étude contrôlée sur les humains. La croissance retardée du fœtus peut s'expliquer par le fait que la pioglitazone a réduit l'hyperinsulinisme de la mère et diminué l'insulinorésistance qui se développe durant la grossesse, restreignant ainsi la disponibilité des substrats métaboliques pour la croissance du fœtus. La signification de ce mode d'action pour les femmes souffrant d'un diabète sucré non insulinodépendant n'est pas encore établie. La pioglitazone ne doit pas être administrée au cours de la grossesse (voir rubrique «Contre-indications»).
Allaitement
Chez l'animal (rate), la pioglitazone a été détectée dans le lait. Le passage dans le lait maternel de la pioglitazone n'est pas connu. En cas de nécessité de traitement par Pioglitazon-Mepha Teva, l'allaitement doit être interrompu.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Le renforcement possible des effets hypoglycémiants des sulfamides hypoglycémiants et de l'insuline lors d'un traitement combiné avec Pioglitazon-Mepha Teva peut altérer l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.

Effets indésirables

Des effets indésirables ont été observés dans 50 à 70% des cas lors de l'administration de pioglitazone en monothérapie ou en combinaison avec des sulfamides hypoglycémiants, de la metformine ou de l'insuline. Ces effets étaient généralement d'intensité légère. Il s'agissait en premier lieu d'infections des voies respiratoires supérieures, de maux de tête, d'arthralgies, d'œdèmes périphériques et d'une prise de poids.
Dans les études cliniques avec une administration de pioglitazone en monothérapie, 1% des patients ont eu des réactions hypoglycémiques. Dans le cas des traitements en combinaison avec des sulfamides hypoglycémiants, de la metformine ou de l'insuline, des réactions hypoglycémiques ont été vécues par 1,9%, 0,6% et 11,6% des patients. Elles sont généralement modérées et cèdent à la prise de glucides. Dans certains cas graves, une infusion de glucose peut s'avérer nécessaire.
La fréquence des effets indésirables est classifiée de la manière suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, < 1/10), occasionnel (≥1/1000, < 1/100), rare (≥1/10 000, < 1/1000) et très rare (< 1/10 000)
Infections et infestations
Fréquent: Infections des voies respiratoires supérieures, sinusite, pharyngite. Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (dont kystes et polypes).
Occasionnel: Cancer de la vessie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent: Hypoglycémie en association avec de l'insuline (11,6%).
Fréquent: Prise de poids, hypoglycémie en monothérapie ou en association avec des sulfamides hypoglycémiants.
Occasionnel: Hausse de l'appétit, hypoglycémie en association avec de la metformine.
Troubles du système nerveux
Fréquent: Maux de tête, paresthésie, hypoesthésie, fatigue, insomnie.
Troubles oculaires
Fréquent: Troubles de la vision.
Des troubles visuels ont été observés en particulier en début de traitement et résultent des variations de la glycémie. Ils sont liés aux modifications de la glycémie, responsable d'une altération temporaire de la turgescence et de l'indice de réfraction du cristallin comme cela a été observé avec d'autres hypoglycémiants.
Troubles cardiaques
Rare: Insuffisance cardiaque.
Troubles vasculaires
Fréquent: Œdèmes, œdèmes périphériques.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquent: Gastro-entérite, dyspepsie, problèmes dentaires.
Troubles hépato-biliaires
Très rarement: Augmentation des transaminases (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
Fréquent: Arthralgies, myalgies, douleurs dorsales.
Troubles des voies respiratoires, de la cage thoracique et du médiastin
Fréquent: Dyspnée.
Troubles rénaux et urinaires
Fréquent: Hématurie.
Examens
Fréquent: Augmentation de la LDH, élévation de la créatine phosphokinase sanguine.
Effets indésirables après introduction sur le marché
Depuis l'introduction sur le marché, de rares cas d'insuffisance cardiaque, d'élévation des enzymes hépatiques et de dysfonctionnement hépatocellulaire ont été rapportés, surtout chez les patients âgés avec des antécédents cardiaques ainsi que les patients ayant d'autres facteurs de risque. Dans de très rares cas, ces modifications hépatiques ont été fatales pour ces patients. Un lien de cause à effet n'a cependant pas encore pu être prouvé.
L'apparition d'un œdème maculaire a été rapporté. Les données disponibles ne permettent toutefois pas de déterminer la fréquence de ce type d'œdème (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Des analyses rétrospectives d'études cliniques ont montré un risque de fracture accru chez les femmes (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

La dose maximale étudiée est de 60 mg. Une dose maximale tolérée n'est pas établie.
Traitement
En cas de surdosage, un traitement adapté à l'état clinique du patient doit être instauré.

Propriétés/Effets

Code ATC
A10BG03
Mécanisme d'action
La pioglitazone fait partie du groupe des thiazolidinédiones et est un agoniste sélectif des récepteurs nucléaires (peroxisomal proliferator activated receptor, PPAR ou récepteurs activateurs de la prolifération des peroxysomes) induisant chez l'animal une sensibilité accrue à l'insuline au niveau du foie, du tissu adipeux et du muscle squelettique. Il a pu être montré que la pioglitazone rétablit la capacité de l'insuline à réprimer la production de glucose par le foie et à augmenter l'utilisation périphérique du glucose en cas d'insulinorésistance.
Pharmacodynamique
Le contrôle glycémique à jeun et postprandial est amélioré à la suite du traitement par pioglitazone chez les patients atteints de diabète sucré de type 2. Ce meilleur contrôle glycémique s'accompagne d'une baisse des concentrations de l'insuline plasmatique à jeun et post-prandiales.
Efficacité clinique
Au cours d'études cliniques d'une durée de 2 ans, dans le cadre desquelles la pioglitazone a été examinée, soit en monothérapie, soit en traitement complémentaire à la metformine ou à un sulfamide hypoglycémiant, en comparaison avec la metformine ou une sulfamide hypoglycémiant, la pioglitazone a permis une amélioration du contrôle glycémique.
La pioglitazone fait baisser les triglycérides plasmatiques totaux et les acides gras libres et augmente les taux de cholestérol HDL. Les taux de cholestérol LDL restent inchangés.
La pioglitazone engendre une prise de poids. Il s'agit principalement d'une augmentation des graisses corporelles périphériques et sous-cutanées. Des changements de la distribution de la masse grasse corporelle observés sous pioglitazone s'accompagnent d'une amélioration de l'insulinosensibilité.

Pharmacocinétique

Absorption
Après administration orale, la pioglitazone est rapidement absorbée et les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 2 heures environ. Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à la dose (doses de 2 à 60 mg). L'état d'équilibre est atteint 4 à 7 jours après la prise.
L'administration répétée n'entraîne pas d'accumulation du produit ou de ses métabolites. L'absorption n'est pas influencée par la prise alimentaire. La biodisponibilité absolue est supérieure à 80%.
Distribution
Le volume de distribution estimé est de 0,25 l/kg.
La liaison aux protéines plasmatiques (albumines) de la pioglitazone est supérieure à 99%. La pioglitazone n'est pratiquement pas absorbée par les érythrocytes.
Métabolisme
La pioglitazone est métabolisée dans le foie par hydroxylation des groupes méthylènes aliphatiques. La principale voie métabolique est le CYP2C8 et, dans une moindre mesure, la CYP3A4; divers autres isoformes, dont le CYP1A1 principalement extra-hépatique, participent également. Trois des six métabolites identifiés sont actifs. Les deux principaux métabolites actifs M-IV et M-III ont une demi-vie trois fois plus longue et leurs taux plasmatiques dépassent ceux de la substance mère au bout de huit heures. La liaison aux protéines plasmatiques des métabolites M-II, M-III et M-IV est comparable à celle de la substance mère.
Élimination
Après administration orale de pioglitazone radiomarquée chez l'homme, la fraction marquée a été essentiellement retrouvée dans les fèces (55%) et dans une moindre mesure dans les urines (45%). M-III n'est pas éliminé par les reins.
La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne de la substance-mère est de 5 à 6 heures et de 16 à 23 heures pour ses métabolites actifs totaux.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients âgés
A l'état d'équilibre, la pharmacocinétique est identique chez les patients âgés et chez les sujets plus jeunes.
Enfants et adolescents
Aucune donnée n'est disponible sur les propriétés pharmacocinétiques en pédiatrie.
Altération de la fonction rénale
Chez l'insuffisant rénal, les concentrations plasmatiques de la pioglitazone et de ses métabolites sont plus faibles que celles observées chez les sujets ayant une fonction rénale normale, mais la clairance orale de la molécule mère est identique. Ainsi, la concentration de la pioglitazone libre est inchangée.
Affections hépatiques
La clairance de pioglitazone est réduite en cas d'insuffisance hépatique. La concentration plasmatique totale de pioglitazone est inchangée, mais le volume de distribution et la fraction non liée augmentent.

Données précliniques

Toxicité de doses répétées
Les études de toxicité après administration répétée chez la souris, le rat, le chien et le singe ont montré une augmentation du volume plasmatique avec hémodilution, une anémie et une hypertrophie cardiaque excentrique réversible. De plus, une augmentation des infiltrations et dépôts graisseux a été observée. Ces résultats ont été notés d'une espèce à l'autre à des concentrations plasmatiques inférieures ou égales à 4 fois celles utilisées en clinique.
Une diminution de la croissance fœtale a été observée dans les études animales avec la pioglitazone. Cette diminution est attribuée à l'action de la pioglitazone qui diminue l'hyper insulinémie maternelle, et à une augmentation de l'insulinorésistance qui apparaît durant la grossesse, ce qui réduit ainsi la disponibilité des substrats métaboliques pour la croissance fœtale.
Aucun potentiel génotoxique n'a été observé dans les essais de génotoxicité in vivo et in vitro. Une augmentation de l'incidence de l'hyperplasie (chez le mâle et la femelle) et des tumeurs (chez le mâle) de l'épithélium de la vessie urinaire a été observée chez les rats traités par pioglitazone pendant une durée allant jusqu'à 2 ans. La formation et la présence de calculs urinaires avec irritation et hyperplasie ultérieures ont été considérées comme étant le mécanisme de base de la réponse tumorigène observée chez le rat mâle. Une étude de mécanisme de 24 mois chez le rat mâle a montré que l'administration de pioglitazone provoquait une augmentation de l'incidence des modifications hyperplasiques de la vessie. Une acidification de l'urine, provoquée par l'adjonction de NH4Cl à la pioglitazone dans le cadre d'un régime, a diminué significativement l'incidence des tumeurs, sans toutefois la supprimer. La présence de microcristaux a exacerbé la réponse hyperplasique mais elle n'était pas considérée comme la cause première des modifications hyperplasiques. La pertinence chez l'homme de ces résultats tumorigènes chez le rat mâle ne peut être exclue. Aucune réponse tumorigène n'a été observée chez la souris quel que soit le sexe. L'hyperplasie de la vessie n'a pas été observée chez le chien ou le singe traités à la pioglitazone jusqu'à 12 mois.
Cancérogenèse
Dans un modèle animal de polypose adénomateuse familiale, un traitement par deux autres thiazolidinédiones a augmenté le nombre de tumeurs du côlon. La pertinence de cette découverte est inconnue.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l'emballage d'origine. Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
Conserver hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

62095 (Swissmedic).

Présentation

Pioglitazon-Mepha Teva comprimés de 15 mg: EO 28 et EO 98. (B)
Pioglitazon-Mepha Teva comprimés de 30 mg: EO 28 et EO 98. (B)
Pioglitazon-Mepha Teva comprimés de 45 mg: EO 28 et EO 98. (B)

Titulaire de l’autorisation

Mepha Pharma AG, Basel.

Mise à jour de l’information

Mai 2021
Numéro de version interne: 5.1

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