InteractionsLes études réalisées chez l’homme n’ont fourni aucun indice laissant supposer qu’il existe une induction du CYP1A, 2C8/9 et 3A4 par la pioglitazone.
Des études in vitro n’ont montré aucune inhibition d’un sous-type du CYP par la pioglitazone. De ce fait, des interactions avec des substances métabolisées par ces enzymes ne sont pas attendues.
Pioglitazonen’exerce aucun effet important sur la pharmacocinétique ou la pharmacodynamique de la digoxine, de la warfarine, de la phenprocoumone.
L’administration concomitante depioglitazoneet de sulfonylurées ou de metformine n’a pas d’influence sur la cinétique des sulfonylurées et de la metformine.
L’administration simultanée d’antiacides contenants des sels d’aluminium et de magnésium n’influence pas la biodisponibilité de la pioglitazone.
Etant donné que les anti-inflammatoires non stéroïdiens et la pioglitazone sont associés à une rétention hydrique, leur administration concomitante peut augmenter le risque de souffrir d’oedème et d’insuffisance cardiaque.
Lors de l’administration simultanée de pioglitazone et de gemfibrozil (un inhibiteur du CYP2C8), une augmentation de l’ASC de la pioglitazone de 3 fois a été rapportée. Le cas échéant, il peut être nécessaire de réduire la dose de pioglitazone lors d’une administration simultanée de gemfibrozil ou d’un autre inhibiteur du CYP2C8 (p.ex. du triméthoprime). Une surveillance très étroite de la glycémie doit être envisagée.
Lors de l’administration simultanée de pioglitazone et de rifampicine (un inducteur du CYP2C8), une réduction de l’ASC de la pioglitazone d’environ 54% a été rapportée. Le cas échéant, la dose de pioglitazone doit être augmentée lors d’administration simultanée de rifampicine. Une surveillance très étroite de la glycémie doit être envisagée.
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