Données précliniquesCarcinogénicité
Aucune étude n'a été réalisée afin de déterminer le potentiel carcinogène de Zelboraf.
Génotoxicité
Toutes les études standard de génotoxicité du vémurafénib ont été entièrement négatives.
Diminution de la fertilité
Aucune étude de fertilité n'a été réalisée chez l'animal afin d'établir l'effet de Zelboraf. Dans le cadre d'études portant sur la toxicité en cas d'administration répétée, aucun résultat histopathologique n'a été constaté dans les organes génitaux d'animaux mâles et femelles.
Toxicité sur la reproduction
Aucun effet tératogène n'est survenu sous vémurafénib chez les embryons ou les fœtus de rats (à des doses s'élevant jusqu'à 250 mg/kg/jour, ce qui correspond à environ 1,7 fois l'exposition clinique chez l'être humain sur la base de l'AUC) et chez les embryons ou les fœtus de lapins (à des doses s'élevant jusqu'à 450 mg/kg/jour, ce qui correspond à environ 0,8 fois l'exposition clinique chez l'être humain sur la base de l'AUC).
Un passage transplacentaire du vémurafénib a été mis en évidence dans le cadre d'expérimentations menées chez l'animal.
Les concentrations fœtales du médicament ont atteint 2 à 6% des concentrations maternelles, ce qui indique que le vémurafénib pourrait être transmis de la mère au fœtus en développement.
Autres données (toxicité locale, phototoxicité, immunotoxicité)
Dans des études toxicologiques à doses répétées chez le chien, le foie et la moelle osseuse ont été identifiés comme les organes cibles. Dans une étude sur 13 semaines chez le chien, avec une posologie biquotidienne, des effets toxiques hépatiques (nécrose et dégénérescence hépatocellulaire), en partie réversibles, ont été observés à des expositions inférieures à l'exposition clinique (sur la base de comparaisons de l'AUC). Dans une étude sur 39 semaines prématurément arrêtée, avec une posologie biquotidienne, des nécroses focales de la moelle osseuse ont été observées chez un chien à des expositions inférieures à l'exposition clinique (sur la base de comparaisons de l'AUC).
Une phototoxicité du vémurafénib a été montrée in vitro sur des fibroblastes murins cultivés, après exposition aux UVA; cet effet n'a pas été confirmé dans une étude in vivo chez le rat.
Des inhibitions des isoenzymes du CYP (essentiellement du CYP2C9, avec une CI50 de 5,9 µM, ainsi que, de manière moins marquée, du CYP1A2, du CYP2C19 et du CYP2D6, avec une CI50>20 µM) ont été observées in vitro.
|