Effets indésirablesLes effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥1% des patients) lors de l'utilisation d'olanzapine au cours des essais cliniques ont été: somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (voir «Mises en garde et précautions»), glucosurie, augmentation de l'appétit, vertiges, acathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir «Mises en garde et précautions»), dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires asymptomatiques des aminotransférases hépatiques (voir «Mises en garde et précautions»), rash, asthénie, fatigue, pyréxie, arthralgie, phosphatase alcaline augmentée, gammaglutamyltransférase élevée, uricémie élevée, créatine phosphokinase élevée et oedème.
La liste suivante d'effets indésirables et de résultats d'examens chimiques et cliniques se base sur les rapports spontanés et les essais cliniques.
Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
«très fréquents» (≥1/10),
«fréquents» (≥1/100 à <1/10),
«occasionnels» (≥1/1000 à <1/100),
«rares» (≥1/10 000 à <1/1000),
«très rares» (<1/10 000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents: éosinophilie, leucopénie, neutropénie.
Rares: thrombocytopénie (voir note 7 ci-dessous).
Affections du système immunitaire
Occasionnels: réaction allergique (p.ex. réaction anaphylactoïde, oedème angioneurotique, prurit ou urticaire).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquents: prise de poids (voir note 1 ci-dessous).
Fréquents: augmentation de l’appétit, hyperglycémie (voir note 2 ci-dessous). Augmentation de la triglycéridémie (voir notes 3 et 4 ci-dessous et «Mises en garde et précautions/Hyperlipidémie»). Augmentation de la cholestérolémie (voir notes 3 et 5 ci-dessous et «Mises en garde et précautions/Hyperlipidémie»). Glycosurie.
Occasionnels: apparition ou exacerbation d'un diabète, associés parfois à une acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
Rares: hypothermie.
Affections du système nerveux
Très fréquents: somnolence (17.6%). Chez les patients souffrant de la maladie de Parkinson, on a rapporté plus souvent une péjoration des symptômes de Parkinson et des hallucinations.
Fréquents: vertiges, acathisie, parkinsonisme, dyskinésie (voir note 6 ci-dessous).
Occasionnels: convulsions, dans la plupart des cas lorsque des antécédents de convulsions ou des facteurs de risque de convulsions ont été rapportés. Dystonie (y compris crises oculogyres), dyskinésie tardive, amnésie, syndrome des jambes sans repos.
Rares: syndrome malin des neuroleptiques (voir «Mises en garde et précautions»).
Symptômes à l’arrêt du traitement: des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblement, anxiété, nausée ou vomissement ont été rapportés lors de l’arrêt brutal de l'olanzapine. Une réduction graduelle de la dose doit être envisagée lors de l’arrêt du traitement avec l’olanzapine.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: épistaxis.
Affections cardiaques
Occasionnels: bradycardie, allongement de l’intervalle QTc (voir «Mises en garde et précautions»).
Rares: tachycardie ventriculaire/fibrillation, mort subite (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections vasculaires
Très fréquents: hypotension orthostatique (20.7 %).
Rares: thromboembolie (y compris embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde) (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections gastro-intestinales
Fréquents: effets anticholinergiques légers et transitoires tels que constipation et bouche sèche.
Occasionnels: distension abdominale, hypersécrétion salivaire.
Rares: pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Fréquents: élévations transitoires des aminotransférases hépatiques (ASAT, ALAT), particulièrement en début de traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
Rares: hépatite (y compris lésions hépatocellulaires ou hépatite cholestatique ou forme mixte).
Très rares: jaunisse.
Affections psychiatriques
Occasionnels: bégaiement.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Fréquents: arthralgie.
Rares: rhabdomyolyse.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: exanthème.
Occasionnels: réaction de photosensibilité, alopécie.
Très rares: réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS) (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: incontinence urinaire, rétention urinaire, miction difficile.
Affections des organes de reproduction et du sein
Rares: priapisme.
Troubles généraux et anomalies liés au site d'administration
Fréquents: asthénie, oedème, fatigue, pyréxie.
Investigations
Très fréquents: augmentation de la prolactinémie (30.3%) (voir note 8 ci-dessous).
Fréquents: phosphatase alcaline augmentée, créatine phosphokinase élevée, gammaglutamyltransférase (GGT) élevée (U/I), uricémie élevée (µmol/l).
Occasionnels: augmentation de la bilirubine totale.
1 Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de Masse Corporelle (IMC) définies au début de l’étude.
Prise de poids lors d'un traitement à court terme (durée médiane de 47 jours)
Très fréquents: prise de poids ≥7% observée chez 22.2% des patients.
Fréquents: prise de poids ≥15% observée chez 4.2% des patients.
Occasionnels: prise de poids ≥25% observée chez 0.8% des patients.
Prise de poids lors d'un traitement à long terme (au moins 48 semaines)
Très fréquents: 64.4% des patients avec prise de poids de plus de 7%, 31.7% des patients avec prise de poids de plus de 15%, 12.3% des patients avec prise de poids de plus de 25%.
2 Augmentation observée pour des taux mesurés à jeun normaux (<5.56 mmol/l) qui sont devenus élevés (≥7 mmol/l). Une augmentation de la glycémie à jeun d’une valeur légèrement élevée (≥5.56 mmol/l à <7 mmol/l) à une valeur élevée (≥7 mmol/l) a été très fréquemment constatée.
3 Les augmentations moyennes des paramètres du bilan lipidique mesurés à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et triglycérides) ont été plus importantes chez les patients qui ne présentaient aucun signe de trouble du métabolisme lipidique au début de l’étude.
4 Augmentation observée pour des taux mesurés à jeun normaux (<1.69 mmol/l) qui sont devenus élevés (≥2.26 mmol/l). Une augmentation de la triglycéridémie à jeun d’une valeur légèrement élevée (≥1.69 mmol/l à <2.26 mmol/l) à une valeur élevée (≥2.26 mmol/l) a été très fréquemment constatée.
5 Augmentation observée pour des taux mesurés à jeun normaux (<5.17 mmol/l) qui sont devenus élevés (≥6.2 mmol/l). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun d’une valeur légèrement élevée (≥5.17 à <6.2 mmol/l) à une valeur élevée (≥6.2 mmol/l) a été très fréquemment constatée.
6 Au cours d’essais cliniques, l’incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies chez les patients traités par l’olanzapine n’était pas significativement différente de celle du groupe placebo. Les patients traités par l’olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles parkinsoniens, d’acathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies augmentées par paliers. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
7 Après la mise sur le marché du produit, on a observé, lors du traitement à l’olanzapine, de très rares cas de réapparition d’une agranulocytose chez des patients possédant des antécédents d’agranulocytose induite par la clozapine.
8 Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une augmentation de la prolactinémie a été observée chez plus de 30% des patients traités avec l'olanzapine. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient généralement légères. Les répercussions cliniques potentiellement associées au niveau mammaire et sur les cycles menstruels (par exemple, aménorrhée, gynécomastie, galactorrhée et grossissement des seins) ont été occasionnelles. Des réactions indésirables potentiellement associées à la fonction sexuelle (par exemple, dysfonction érectile et diminution de la libido) ont été fréquemment observées.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9–12 mois de traitement, le taux d’augmentation de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 4–6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Lors d’essais cliniques impliquant des personnes âgées atteintes de démence, le traitement avec l’olanzapine a donné lieu à une incidence de décès, d’accidents cérébrovasculaires et de troubles cognitifs plus élevée qu’avec le placebo (voir «Mises en garde et précautions»). Les effets indésirables très fréquents (>10%) liés à l’administration d’olanzapine dans ce groupe de patients étaient une démarche anormale et des chutes. Pneumonie et incontinence urinaire étaient observées fréquemment (1–10%).
Dans une étude clinique impliquant des patients atteints de manie bipolaire, la fréquence de la neutropénie a été de 4.1% pour un traitement simultané avec le valproate et l’olanzapine. Lors de l’administration concomitante d’olanzapine et de lithium ou de valproate, on a plus souvent (>10%) observé de tremblement, de sécheresse de la bouche, d’augmentation de l’appétit et de prise de poids que sous le lithium et le valproate seuls. Des troubles du langage ont été occasionnellement rapportés. Au cours d’un traitement avec l’olanzapine associée au lithium ou au Divalproex, 17.4% des patients ont enregistré une prise de poids de ≥7% par rapport à leur poids de départ durant le traitement aigu (jusqu’à 6 semaines). La prise de poids relative maximum dans ce groupe de patients a été de 19.6%. Le traitement à long terme avec l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) pour la prévention des phases bipolaires chez des patients atteints de troubles bipolaires a entraîné chez 39.9% des patients une augmentation de poids de ≥7% par rapport à leur poids de départ. La prise de poids relative maximum chez les patients sous traitement à long terme avec l’olanzapine a été de 56.3%.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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