ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Paracetamol B. Braun 10 mg/ml Solution de perfusion:B. Braun Medical AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif: paracétamol 10 mg/ml.
Excipients: mannitol, hydroxyéthylamidon (HES) 130.000 Dalton, acétate de sodium trihydraté , citrate de sodium dihydraté , acide acétique glacial (anhydre), eau pour préparations injectables.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 ml de solution de perfusion contient 10 mg de paracétamol.
Un flacon de perfusion de 50 ml contient 500 mg de paracétamol.
Un flacon de perfusion de 100 ml contient 1000 mg de paracétamol.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement de courte durée des douleurs d’intensité légère à modérément sévère, lorsqu’une administration orale n’est pas possible (p.ex. période postopératoire immédiate où un AINS est souvent contre-indiqué).
Traitement de courte durée de la fièvre.

Posologie/Mode d’emploi

Mode d'emploi
Paracetamol B. Braun est une solution prête à l’emploi. Il est administré en perfusion intraveineuse de 15 min. L’efficacité et l’innocuité d’une administration plus lente ou plus rapide n’ont pas été étudiées. Chez l’enfant, le volume de la solution à perfuser est de 1,5 ml/kg par administration.
Paracetamol B. Braun peut être dilué jusqu’à un dixième dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) ou dans une solution pour perfusion de glucose à 50 mg/ml (5%) ( voir rubrique «Remarques particulières»).
Comme pour toutes les solutions pour perfusion présentées dans des récipients contenant de l’air, il est rappelé qu’une surveillance étroite est nécessaire, notamment à la fin de la perfusion, quelle que soit la voie d’administration. Cette surveillance à la fin de la perfusion s’applique tout particulièrement aux perfusions par voie centrale pour éviter une embolie gazeuse.
Durée de traitement maximale
Durée de traitement chez les adultes et les enfants: ne pas dépasser 2 jours.
Le flacon de 100 ml est réservé aux adultes, adolescents et enfants avec un poids corporel >33 kg (env. 11 ans).
Le flacon de 50 ml est réservé aux enfants pesant de 10 à 33 kg.
Posologie
Adultes et adolescents de plus de 50 kg
1 g de paracétamol par administration, c.-à-d. un flacon de 100 ml jusqu’à 4 fois par jour.
Il faut respecter un intervalle minimal de 4 heures entre deux administrations.
Ne pas dépasser la dose maximale journalière de 4 g.
Enfants avec un poids corporel >33 kg (environ 11 ans), adolescents et adultes d’un poids corporel <50 kg
15 mg/kg de paracétamol par administration, c.-à-d. 1,5 ml de solution par kg jusqu’à 4 fois pas jour.
Il faut respecter un intervalle minimal de 4 heures entre deux administrations.
La dose maximale journalière ne doit pas dépasser 60 mg/kg (au total pas plus de 3 g).
Enfants avec un poids corporel >10 kg (environ 1 an) et <33 kg
15 mg/kg de paracétamol par administration, c.-à-d. 1,5 ml de solution par kg jusqu’à 4 fois par jour.
Il faut respecter un intervalle minimal de 4 heures entre deux administrations.
La dose maximale journalière ne doit pas dépasser 60 mg/kg (au total pas plus de 2 g).
La sécurité et l’efficacité d’emploi sur les enfants d’un poids inférieur à 10 kg (environ jusqu’à 1 an) n’ont pas été démontrées.
Insuffisance rénale grave
Lors de l’administration de paracétamol à des patients souffrant d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), il est recommandé d’augmenter l’intervalle minimum entre chaque administration à 6 heures (voir rubrique «Propriétés pharmacocinétiques»).
Patients souffrant de maladies hépatiques chroniques ou actives, en particulier d’insuffisance hépatocellulaire, d’alcoolisme chronique, de malnutrition chronique( faibles réserves de glutathion hépatique), de déshydratation
La dose journalière maximale ne doit pas dépasser 3 g (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).

Contre-indications

Hypersensibilité au paracétamol, au propacétamol (précurseur du paracétamol) ou à l'un des excipients selon la composition (voir rubrique «Composition»).
Déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique).
Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
Insuffisance hépato-cellulaire grave ou maladie hépatique active grave.
Troubles sévères de la fonction rénale (clairance de la créatinine <10 ml/min).

Mises en garde et précautions

Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas:
· d’insuffisance hépato-cellulaire ,
· d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine 10 à 30 ml/min; voir «Pharmacocinétique»),
· d’alcoolisme chronique ,
· de prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d’inducteurs des enzymes hépatiques, ou lors de consommation excessive d’alcool; dans ces cas, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué en fonction des alternatives thérapeutiques,
· d’anorexie, de boulimie ou de cachexie, de malnutrition chronique (faibles réserves en glutathion hépatique),
· de déshydratation , d’hypovolémie .
La prudence est de mise en cas de consommation excessive d’alcool. L’alcool peut accroître l’ hépatotoxicité du paracétamol, notamment en association avec une carence alimentaire. Dans de tels cas, déjà une dose thérapeutique de paracétamol peut conduire à des lésions hépatiques.
Pour éviter le risque d’un surdosage, il convient de s’assurer que d’autres médicaments concomitants ne contiennent aucun paracétamol.
Les doses supérieures aux doses recommandées sont associées à un risque de lésions hépatiques très sévères.
Ce médicament contient 61 mg (2,7 mmol ) de ions sodium dans 50 ml et 122 mg (5,3 mmol ) de ions sodium dans 100 ml. Ceci doit être pris en compte par les patients dans le cas d’un régime sodique contrôlé.

Interactions

L’administration concomitante de Paracetamol B. Braun et d’autres médicaments peut augmenter le risque d’effets indésirables.
Phénytoïne : la comédication avec la phénytoïne peut amoindrir l’efficacité du paracétamol et entraîner un risque accru d’ hépatotoxicité en augmentant le taux de métabolites toxiques du paracétamol. Les patients sous traitement par phénytoïne doivent donc éviter de prendre des doses élevées et/ou chroniques de paracétamol. Il convient de surveiller les patients afin de déceler des signes d’ hépatotoxicité .
La toxicité hépatique potentielle, dose-dépendante, du paracétamol peut être augmentée chez les patients prenant des inducteurs du système cytochrome P 450 tels que l’isoniazide, la rifampicine, les anti-convulsivants , les barbituriques, la zidovudine, les anticoagulants, l’amoxicilline/acide clavulanique et l’alcool.
La toxicité hépatique peut aussi être augmentée chez les patients recevant le salicylamide , car ce dernier prolonge la demi-vie d’élimination du paracétamol.
Le paracétamol multiplie par cinq la demi-vie d’élimination du chloramphénicol.
Lors d’administration concomitante de zidovudine et de paracétamol, le risque de neutropénie est accru.
Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol avec l’acide glucuronique et diminue ainsi la clairance du paracétamol de moitié environ. Lors de la co -médication avec le probénécide , la posologie du paracétamol devrait être réduite.
Anticoagulants: L’administration concomitante de paracétamol et d’anticoagulants oraux peut augmenter l’INR. Il convient donc de surveiller très attentivement l’INR en cas de coadministration et pendant une semaine après l’interruption du traitement par paracétamol.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Aucun essai sur l’animal n’a été effectué pour examiner la toxicité reproductive de la forme intraveineuse du paracétamol. Des études sur la forme d’administration orale n’ont cependant montré aucune malformation et aucun effet foetotoxique .
Les expériences cliniques avec la forme intraveineuse du paracétamol sont limitées. Cependant, les données épidémiologiques sur l’utilisation de la forme orale du paracétamol en doses thérapeutiques ne montrent aucun effet indésirable sur l’évolution de la grossesse et sur la santé du foetus et du nouveau-né.
Les données prospectives sur un surdosage pendant la grossesse n’ont montré aucune augmentation du risque de malformations.
Néanmoins, Paracetamol B. Braun ne doit être utilisé pendant la grossesse qu’après une évaluation soigneuse des avantages et des risques. Dans cette situation, il faudra strictement respecter le dosage et la durée d’utilisation recommandés.
Allaitement
Après administration de paracétamol chez la mère qui allaite, moins de 1% de la dose administrée apparaît dans le lait maternel. Il n’existe à ce jour aucun rapport d’effets indésirables chez les nourrissons allaités.
Des études cliniques concernant du paracétamol administré par voie intraveineuse à des mères qui allaitent ne sont pas disponibles.
Les données précliniques laissent présumer une exposition négligeable.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n’a été effectuée.

Effets indésirables

Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
Rarement: thrombocytopénie d’origine allergique, hémolyse, leucopénie, pancytopénie , neutropénie et agranulocytose.
Troubles du système immunitaire
Très rarement: réactions allergiques comme oedème de Quincke, troubles respiratoires, bronchospasme, transpiration, nausée, chute de tension artérielle jusqu’au choc anaphylactique.
Un faible pourcentage de patients (5–10%) avec un asthme provoqué par l’acide acétylsalicylique ou présentant d’autres manifestations d’intolérance à l’acide acétylsalicylique est susceptible de réagir similairement au paracétamol (asthme dû aux analgésiques).
Troubles vasculaires
Rarement: hypotension.
Troubles hépatiques et biliaires
Rarement: taux accrus des transaminases hépatiques.
Nécrose hépatique en cas de surdosage.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Occasionnellement: éruptions cutanées (rougeurs ou urticaire).
Rarement: exfoliation , d’ épidermolyse toxique et de syndrome de Stevens-Johnson.
Troubles rénaux et urinaires
Néphrotoxicité en cas de surdosage.
Troubles généraux et réactions au site d‘administration
Rarement: malaise.
Après la mise sur le marché du produit, les effets indésirables mentionnés ci-après ont également été rapportés:
Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
Anémie hémolytique (particulièrement chez les patients avec un déficit en G6PD).
Troubles vasculaires
Tachycardie.
Troubles gastro-intestinaux
Vomissements, pancréatite.
Troubles hépatiques et biliaires
Cholestase, ictère, hépatite fulminante, nécrose hépatique, défaillance hépatique, élévation des enzymes hépatiques.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Démangeaisons, flush.
Troubles généraux et réactions au site d‘administration
Réaction au site d’injection (érythème, prurit).

Surdosage

Un risque d’intoxication existe en particulier chez les personnes âgées, les jeunes enfants, les patients souffrant d’une maladie hépatique, les alcooliques chroniques, les personnes en état chronique de malnutrition et les patients traités aux inducteurs d’enzymes. Dans de tels cas, les intoxications peuvent avoir une issue fatale.
Un surdosage – dose unique de 7,5 g de paracétamol ou supérieure chez l’adulte ou dose unique de 140 mg ou supérieure par kg de poids corporel chez l’enfant – provoque une hépatite cytolytique pouvant conduire à une nécrose hépatique complète et irréversible. Une telle nécrose peut entraîner une défaillance hépatique aiguë ou fulminante, une insuffisance hépatique, une acidose métabolique et une encéphalopathie qui peuvent déboucher sur un coma et un décès du patient. En même temps, on observe 12 à 48 h après l’administration une augmentation des taux plasmatiques des transaminases hépatiques (ASAT, ALAT), de la lactate déshydrogénase et de la bilirubine, ainsi qu’une réduction du taux de prothrombine. Les premiers symptômes cliniques d’une altération du foie se manifestent généralement au bout de 2 jours et atteignent leur maximum au bout de 4 à 6 jours.
Pendant les 24 premières heures, il n’y a pas de symptômes précoces spécifiques. Anorexie, nausées, vomissements et malaise ainsi que pâleur et douleurs abdominales peuvent apparaître et persister. L’atteinte hépatique peut se manifester de 24 h à 5 jours après l’administration.
La survenue d’un surdosage massif, risque principal du paracétamol (surtout comprimés), semble peu probable avec Paracetamol B. Braun (administration i.v ., en milieu spécialisé).
Mesures d‘urgence
Quelle que soit la quantité de paracétamol supposée avoir été administrée, la N-acétylcystéine (NAC) par voie intraveineuse ou orale doit être dans tous les cas administrée et ce dès que possible (si possible dans les 10 heures suivant l’administration de la surdose).
La NAC peut encore offrir une certaine protection même après un délai de 10 h, mais la durée de traitement nécessaire est alors prolongée. Un dosage plasmatique de paracétamol doit être fait dès que possible (au plus tôt 3 h après le surdosage), mais il n’est pas nécessaire que les résultats soient disponibles avant d’initier le traitement avec la NAC.
Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h peuvent provoquer des lésions hépatiques allant jusqu’au coma hépatique avec issue fatale. L’ hépatotoxicité dépend directement de la concentration dans le plasma.
Des tests hépatiques doivent être effectués au départ et répétés toutes les 24 h. Habituellement, on observe une augmentation des enzymes hépatiques (ALAT et ASAT) qui se normalise après une ou deux semaines.
Un traitement symptomatique complémentaire (après la N-acétylcystéine i.v . ou orale) est décidé en fonction des taux sanguins de paracétamol et du temps écoulé depuis le surdosage de Paracetamol B. Braun.

Propriétés/Effets

Code ATC: N02BE01
Mécanisme d'action
Paracetamol B. Braun (principe actif: paracétamol) est un analgésique et un antipyrétique non salicylé, non opioïde. Pour l’effet analgésique du paracétamol, il a été établi que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus importante au niveau central que périphérique. L’effet antipyrétique repose sur une inhibition de l’effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur de l’hypothalamus. Le paracétamol n’a pas d’activité anti-inflammatoire marquée et n’influence pas l’hémostase ou les muqueuses gastriques.
Pharmacodynamie
L’effet antalgique maximal est atteint en 1 h avec une perfusion i.v . de paracétamol de 15 min; il dure habituellement de 4 à 6 h.
Après administration en perfusion IV de 15 min, le paracétamol réduit la fièvre dans les 30 min suivant le début de l’administration et la durée de l’effet antipyrétique est d’au moins 6 h.

Pharmacocinétique

Absorption
La pharmacocinétique du paracétamol chez l’adulte est linéaire jusqu’à 2 g en dose unique et après administration répétée sur 24 h. La concentration plasmatique maximale ( C max ) est de 15 µg/ml environ à la fin d’une perfusion intraveineuse de 15 minutes de 500 mg de Paracetamol B. Braun, et de 30 µg/ml environ après une perfusion de 1 g de Paracetamol B. Braun.
Distribution
Le volume de distribution du paracétamol chez l’adulte est d’environ 1 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est <20%, mais en cas de surdosage peut aller jusqu’à 50 %.
Métabolisme
Le paracétamol est métabolisé chez l’adulte au niveau du foie et suit deux voies métaboliques majeures: la glucuroconjugaison (60 à 80%) et la sulfoconjugaison (20 à 40%). Lors de doses dépassant les doses thérapeutiques, la voie de dégradation par sulfoconjugaison peut très rapidement être saturée. Une faible proportion (<4%) est transformée par le cytochrome P 450 en 2 métabolites toxiques, le paminophénol et la Nacétyl -pbenzoquinone -imine, qui sont rapidement inactivés par conjugaison au glutathion et à la cystéine. Lors d’un surdosage massif, la quantité de ces métabolites toxiques est accrue.
Elimination
L’élimination est essentiellement rénale. 90% de la dose administrée est excrétée dans les urines en 24 h, sous forme de dérivés glucuroconjugués (60 à 80%), sulfoconjugués (20 à 30%) et <5% sous forme inchangée. La demi-vie plasmatique est de 2,7 h en moyenne et la clairance corporelle totale est d’environ 18 l/h. Le paracétamol ne passe pas dans la bile. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
La diffusion du paracétamol dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) a été é tudiée après perfusion courte (1 g de paracétamol) chez 43 patients hospitalisés pour lomboradiculalgie . Des concentrations significatives de paracétamol (env. de 1,5 µg/ml) ont été observées dans le LCR 20 min après la perfusion. Les concentrations de paracétamol dans le LCR ont été maximales entre 2 et 4 h et supérieures à celles retrouvées dans le plasma entre la 4 ème à la 12 ème h.
Cinétique pour certains groupes de patients
Insuffisance rénale: en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 10–30 ml/min), l’élimination du paracétamol est légèrement retardée, la demi-vie d’élimination variant de 2 à 5,3 h. En ce qui concerne les dérivés glucuro - et sulfoconjugués , la vitesse d’élimination est 3 fois plus lente chez des patients avec une insuffisance rénale sévère que chez le sujet sain. Étant donné que ces dérivés glucuro - et sulfoconjugués ne sont pas toxiques, un ajustement de la posologie n’est cependant pas nécessaire chez cette population. Pour les enfants avec un poids corporel de <33 kg, il est recommandé de prolonger l’intervalle entre deux prises à 6 h au moins. En cas de clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min, le paracétamol en perfusion ne devrait pas être utilisé, du fait de l’absence de données.
Insuffisance hépatique: la demi-vie plasmatique est presque inchangée chez les patients avec une insuffisance hépatique faible. Chez les patients avec une insuffisance hépatique grave, elle est fortement prolongée.
Nouveau-nés, nourrissons et enfants: les paramètres pharmacocinétiques du paracétamol observés chez le nourrisson et l’enfant sont similaires à ceux obtenus chez l’adulte, à l’exception de la demi-vie plasmatique qui est légèrement plus courte (1,5 à 2 h). Chez le nouveau-né, la demi-vie plasmatique est plus longue que chez le nourrisson, à savoir env. 3,5 h. Le nouveau-né, le nourrisson et l’enfant jusqu’à 10 ans éliminent significativement moins de dérivés glucuroconjugués et plus de dérivés sulfoconjugués que l’adulte. L’excrétion totale du paracétamol et de ses métabolites est la même quel que soit l’âge.
Patients âgés: la pharmacocinétique et le métabolisme du paracétamol ne sont pas modifiés chez le patient âgé. Aucun ajustement des doses n’est requis dans cette population.

Données précliniques

Les données précliniques n’ont fourni aucun indice de risques particuliers chez l’homme au-delà de ceux décrits dans les autres sections de la présente information professionnelle.
Des études de toxicité sur l’animal ont démontréque des doses élevées de paracétamol par voie orale ou intrapéritonéale altèrent la fertilité masculine: la signification de cette connaissance lors de l’administration à l’être humain n’est pas connue. Le paracétamol administré par voie intraveineuse (perfusé sous forme de propacetamol ) ne démontre aucune influence sur la fertilité des rats lors d‘une exposition systémique (basée sur AUC) correspondant au double atteint par une dose maximale clinique.
Des études sur la tolérance locale de Paracetamol B. Braun chez le rat et le lapin ont montré une bonne tolérance.
Des essais sur le cochon d’Inde n’ont montré aucune allergie de contact tardive 24 et 48 heures après administration intradermique ou cutanée d’une solution de perfusion de paracétamol non diluée (1 g/100 ml).

Remarques particulières

Remarque concernant la manipulation
Avant l’administration, vérifier que la solution Paracetamol B. Braun ne contient ni des particules, ni une coloration. La solution doit être limpide et incolore.
Incompatibilités
Paracetamol B. Braun ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
Influence sur les méthodes de diagnostic
La prise de paracétamol peut fausser les valeurs de l’acide urique sanguin obtenues par la méthode de réduction du phosphotungstate et les valeurs de la glycémie obtenues par la méthode à la glucose oxydase.
Conservation
Respecter la date de péremption! La solution à perfuser ne contient aucun agent conservateur et doit être utilisée immédiatement après ouverture du flacon pour des raisons microbiologiques. Les restes de solution sont à jeter.
La stabilité physique et chimique en cours d’utilisation (y compris la durée de la perfusion) après dilution dans une solution de chlorure de sodium à 0,9% ou une solution de glucose à 5% a été démontrée pendant 48 heures à température ambiante (15–25 °C). D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après dilution. S’il n‘est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions de conservation avant et en cours d‘utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures à 2–8 °C, sauf si la dilution a été effectuée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
Remarque concernant le stockage
Conserver les flacons dans le carton d’emballage, afin de protéger le contenu de la lumière. Conserver à température ambiante (15–25 °C). Ne pas congeler.

Numéro d’autorisation

62'325 ( Swissmedic ).

Présentation

PARACETAMOL B. Braun 1000 mg/100ml 10 x 100 ml.
PARACETAMOL B. Braun 500 mg/50ml 10 x 50 ml. (B)

Titulaire de l’autorisation

B. Braun Medical AG, Sempach.

Mise à jour de l’information

Juillet 2012.
 

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home