Données précliniquesDans des études sur l'administration chronique du médicament, le rein a été le siège principal des effets toxiques, indépendamment du schéma posologique et de la voie d'administration (i.v. ou orale); la toxicité secondaire s'est exercée au niveau du foie et du tractus intestinal.
Il n'a pas été effectué d'études sur l'administration orale intermittente de doses élevées.
La tolérance locale de la solution injectée par voie i.v. est acceptable. En cas d'injection incorrecte (s.c., i.a., p.v.), de fortes réactions locales peuvent survenir.
Carcinogénicité
On n'a observé aucun signe évocateur d'un potentiel cancérogène. Des tests de génotoxicité n'ont fourni aucun indice sur une éventuelle activité génétique de l'acide ibandronique.
Toxicité sur la reproduction
L'administration orale d'acide ibandronique chez le rat et le lapin n'a permis de mettre en évidence aucun effet toxique ou tératogène sur le fœtus. Chez le rat, l'administration d'une dose au moins 35 fois supérieure à l'exposition prévisible chez l'homme n'a montré aucun effet indésirable sur le développement de la descendance F1. Les effets indésirables de l'acide ibandronique, observés dans le cadre d'études portant sur la toxicité sur la reproduction chez le rat, étaient semblables à ceux observés pour la classe des bisphosphonates en général. Font partie de ces effets indésirables: diminution du nombre de points de nidation, influence négative sur l'accouchement naturel (dystocie) et augmentation des altérations viscérales (syndrome pyélo-urétéral).
Dans des études réalisées chez le rat en période d'allaitement, de faibles concentrations d'acide ibandronique ont été observées dans le lait maternel après administration intraveineuse.
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