CompositionPrincipes actifs
Latanoprost.
Excipients
Macrogolglycérol hydroxystéarate 50 mg/ml, sorbitol, carbomère, macrogol 4000, édétate disodique, hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH), eau pour préparations injectables.
Indications/Possibilités d’emploiPour réduire la pression intraoculaire chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou de pression intraoculaire élevée (hypertension oculaire).
Posologie/Mode d’emploiAdministration chez les adultes (y compris chez les patients âgés)
Une goutte par jour dans l'oeil atteint. On obtient un effet optimal lorsque Monoprost est administré le soir. L'instillation de Monoprost doit se limiter à une fois par jour, car une fréquence d'administration supérieure diminue l'effet hypotenseur sur la pression intraoculaire.
En cas d'oubli d'une instillation du médicament, le traitement pourra être poursuivi normalement par l'instillation suivante.
Les lentilles de contact doivent être retirées avant l'instillation du collyre et remises au plus tôt 15 minutes après (voir «Mises en garde et précautions»).
En cas d'association à un autre collyre, les instillations des deux collyres devront être espacées d'au moins 5 minutes.
Chaque monodose contient suffisamment de collyre pour traiter les deux yeux.
Les monodoses sont conçues pour un usage unique et doivent, en conséquent, être éliminées de façon appropriée.
Les patients devraient recevoir les instructions suivantes:
·Evitez le contact de l'embout de la monodose avec l'œil ou la paupière.
·Utilisez la monodose immédiatement après son ouverture. Le collyre restant doit être jeté.
Administration chez l'enfant
La sécurité et l'efficacité de Monoprost n'ont pas été étudiées chez l'enfant. De ce fait, Monoprost ne doit pas être utilisé chez l'enfant.
Mode d'administration
Pour réduire une possible absorption systémique, il est recommandé, comme pour tout collyre, de comprimer le sac lacrymal (occlusion ponctuelle) en dessous du canthus interne pendant une minute, immédiatement après chaque instillation.
Contre-indicationsHypersensibilité au latanoprost ou à l'un des excipients (voir «Composition»).
Mises en garde et précautionsModifications de la pigmentation de l'iris
Monoprost peut accentuer progressivement la proportion des pigments bruns dans l'iris. Les patients doivent en être informés avant le début du traitement.
La modification de la couleur de l'iris est due à une augmentation de la teneur en mélanine des mélanocytes du stroma de l'iris et non à une augmentation du nombre de mélanocytes. Généralement, la pigmentation brune entourant la pupille s'étend de façon concentrique vers la périphérie dans les yeux concernés, et l'iris peut devenir, totalement ou partiellement, brun plus foncé. La modification de la couleur de l'iris est généralement faible et n'est souvent pas décelable cliniquement. L'augmentation de la pigmentation de l'iris dans un œil ou dans les deux yeux a principalement été observée chez des patients ayant un iris de plusieurs couleurs, dont le brun, au début de l'étude. On a constaté une augmentation de la pigmentation de l'iris chez plus de deux tiers de ces patients. Les nævi et éphélides présents sur l'iris n'ont pas été modifiés par le traitement. Aucune accumulation de pigments dans le trabéculum ou à un autre endroit de la chambre antérieure n'a été observée jusqu'ici lors des essais cliniques.
Une étude clinique a investigué la pigmentation de l'iris pendant cinq ans sans mettre en évidence de conséquences négatives découlant d'une augmentation de cette pigmentation, même lorsque l'administration de latanoprost s'est poursuivie. Ces résultats correspondent à l'expérience accumulée dans le cadre de l'observation post-marketing depuis 1996. En outre, la réduction de la pression intraoculaire était similaire chez tous les patients, en présence ou non d'une augmentation de la pigmentation de l'iris. Le traitement par latanoprost peut donc également se poursuivre chez les patients présentant une augmentation de la pigmentation de l'iris. Un suivi régulier de ces patients s'impose et la décision d'interrompre ou non le traitement doit reposer sur la situation clinique du patient.
L'augmentation de la pigmentation de l'iris survient en général au cours de la première année de traitement, dans de rares cas également durant la deuxième et la troisième année, mais elle n'a jamais été observée après la quatrième année de traitement. Le taux de progression de la pigmentation de l'iris diminue avec le temps et s'avère stable après cinq ans. Les effets d'une pigmentation de l'iris accentuée n'ont pas été étudiés au-delà de cinq ans. Dans les études cliniques, aucune poursuite de l'augmentation de la pigmentation brune de l'iris après l'arrêt du traitement n'a été observée, mais les modifications de couleur qui en découlent peuvent être définitives.
Le traitement d'un seul œil peut avoir pour conséquence une hétérochromie.
Modifications palpébrales et des cils
Un assombrissement de l'épiderme palpébral de certains patients traités par latanoprost a été rapporté; cet effet peut être réversible.
Le latanoprost peut entraîner une modification progressive des cils et du duvet sur la paupière de l'œil traité; parmi ces changements, on trouve des cils plus longs et plus épais, une pigmentation des cils, un nombre accru de cils ou de duvet sur la paupière et une croissance mal orientée des cils. Les modifications des cils sont réversibles à l'arrêt du traitement.
Glaucome
L'expérience est limitée concernant l'emploi du latanoprost dans les glaucomes d'origine inflammatoire, les glaucomes néovasculaires, les glaucomes à angle fermé ou congénitaux. Seule une expérience limitée existe chez les patients pseudophaques présentant un glaucome à angle ouvert et un glaucome pigmentaire.
Le latanoprost a un effet faible ou inexistant sur la pupille, mais aucune expérience n'est actuellement disponible dans le cas du glaucome aigu à angle fermé. En conséquence, Monoprost ne doit être utilisé qu'avec prudence dans ces situations tant que les connaissances ne sont pas plus approfondies.
Opérations de la cataracte
Seules des données limitées sont disponibles sur l'emploi du latanoprost en phase périopératoire d'opérations de la cataracte. Monoprost doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Œdème maculaire
L'apparition d'œdèmes maculaires, y compris cystoïdes, a été observée sous traitement par latanoprost. Il s'agissait principalement de patients aphaques, de patients pseudophaques présentant une rupture capsulaire de la chambre postérieure ou de patients ayant des facteurs de risque d'œdème maculaire connus (révélés notamment par une angiographie en fluorescence réalisée au sortir d'une opération de la cataracte). Monoprost doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Kératite herpétique
L'utilisation du latanoprost doit être prudente chez les patients ayant des antécédents de kératite herpétique. Éviter d'utiliser Monoprost en cas de kératite active à herpès simplex et chez les patients ayant des antécédents de kératites chroniques récidivantes à herpès simplex, notamment en rapport avec des analogues des prostaglandines.
Patients asthmatiques
Voir «Effets indésirables».
Recommandations pour les porteurs de lentilles de contact
Les lentilles de contact doivent être retirées avant l'instillation du collyre et il convient d'attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.
Monoprost contient du macrogolglycérol hydroxystéarate (huile de ricin polyoxyl hydrogénée) qui peut provoquer des réactions cutanées.
InteractionsDes rapports font cas d'une élévation paradoxale de la pression intraoculaire après l'administration concomitante de deux analogues de la prostaglandine. En conséquence, l'utilisation de deux prostaglandines ou plus, de deux analogues de la prostaglandine ou plus ou de deux dérivés de la prostaglandine ou plus est déconseillée.
Des études cliniques ont montré que l'effet hypotenseur du latanoprost sur la pression intraoculaire était renforcé par les antagonistes des récepteurs bêta-adrénergiques (timolol), les agonistes adrénergiques (dipivéfrine), les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique (acétazolamide), et au moins partiellement renforcé par les agonistes cholinergiques (pilocarpine). Aucune interaction avec d'autres médicaments n'a été étudiée.
Grossesse, allaitementGrossesse
On ne dispose d'aucune étude appropriée et correctement contrôlée chez la femme enceinte. Par conséquent, Monoprost ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Allaitement
Le latanoprost ainsi que ses métabolites peuvent passer dans le lait maternel. Par conséquent, Monoprost doit être utilisé avec prudence chez la femme qui allaite.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesL'influence de Monoprost sur l'aptitude à la conduite n'a pas été étudiée. L'instillation d'un collyre dans l'œil peut provoquer une vision floue passagère. Il est recommandé aux patients de ne pas conduire et de ne pas utiliser de machines jusqu'à la disparition de cette gêne.
Effets indésirablesLes effets indésirables suivants, classés par système d'organes et par fréquence, ont été observés sous traitement par latanoprost (très fréquent [≥1/10], fréquent [≥1/100 et <1/10], occasionnel [≥1/1000 et <1/100], rare [≥1/10'000 et <1/1000], très rare [<1/10'000]) et inconnue (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)):
Infections et infestations
Fréquence inconnue: kératite herpétique.
Affections du système nerveux
Occasionnels: céphalées, étourdissements.
Affections oculaires
Fréquents: irritations oculaires (sensation de brûlure, démangeaisons, prurit, piqûre et sensation de corps étranger), hyperémie oculaire, hyperpigmentation de l'iris (voir «Mises en garde et précautions»), conjonctivite, blépharite, modifications des cils et du duvet sur la paupière (augmentation de la longueur, de l'épaisseur, de la pigmentation et du nombre de cils), douleurs oculaires.
Occasionnels: photophobie, kératite, œdème maculaire y compris œdème maculaire cystoïde (voir «Mises en garde et précautions»), uvéite, œdème palpébral.
Rares: œdème cornéen, iritis.
Fréquence inconnue: trichiasis, kératite ponctuée, vision floue, pseudo-pemphigoïde de la conjonctive, érosion de la cornée, modifications périorbitaires et palpébrales se traduisant par un approfondissement du sillon palpébral, kyste de l'iris.
Affections cardiaques
Occasionnels: angine de poitrine, palpitations.
Fréquence inconnue: angine de poitrine instable.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: dyspnée, asthme.
Fréquence inconnue: aggravation d'un asthme, crises d'asthme aiguës.
Affections gastro-intestinales
Occasionnels: nausées, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: rash.
Rares: prurit.
Fréquence inconnue: assombrissement de la peau des paupières, réactions cutanées localisées sur les paupières.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Occasionnels: arthralgie, myalgie.
Troubles généraux
Occasionnels: douleurs thoraciques.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageUn surdosage de Monoprost nécessite un traitement symptomatique.
Signes et symptômes
Une irritation oculaire et une hyperémie conjonctivale sont les seuls effets indésirables connus d'un surdosage de latanoprost.
Traitement
Les informations suivantes peuvent être utiles en cas d'ingestion accidentelle de Monoprost: un flacon contient 10 µg de latanoprost. Plus de 90% du principe actif est métabolisé lors du premier passage hépatique. L'injection intraveineuse de latanoprost chez des volontaires sains à raison de 3 µg/kg n'a entraîné l'apparition d'aucun symptôme. Une dose comprise de 5,5–10 µg/kg a provoqué des nausées, des douleurs abdominales, des vertiges, une fatigue, des bouffées de chaleur et des sueurs. Chez le singe, le latanoprost a été injecté par voie intraveineuse à des doses allant jusqu'à 500 µg/kg, sans qu'apparaissent des effets sur le système cardiovasculaire. L'administration intraveineuse de latanoprost chez le singe a été associée à une bronchoconstriction transitoire. En revanche, aucune bronchoconstriction n'a été observée chez les patients présentant un asthme modéré après l'instillation de latanoprost dans l'œil à une dose égale à 7 fois la dose thérapeutique recommandée.
Propriétés/EffetsCode ATC
S01EE01
Mécanisme d'action
Le principe actif, le latanoprost, un analogue de la prostaglandine F2α, est un agoniste sélectif des récepteurs FP aux prostanoïdes qui abaisse la pression intraoculaire en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse. Des études conduites chez l'animal et chez l'être humain indiquent que le latanoprost agit principalement en accroissant l'écoulement par la voie uvéosclérale. Chez l'être humain, une certaine augmentation de l'écoulement de l'humeur aqueuse par diminution de la résistance trabéculaire a également été décrite.
Pharmacodynamique
La diminution de la pression intraoculaire débute chez l'être humain environ 3 à 4 heures après l'administration et atteint son effet maximal après 8 à 12 heures. La réduction de la pression intraoculaire persiste durant au moins 24 heures.
Des études cliniques ont montré que le latanoprost n'a pas d'effet significatif sur la production de l'humeur aqueuse.
Une hyperémie conjonctivale et/ou épisclérale faible à modérée peut survenir lors d'un traitement local.
Des études effectuées chez le singe montrent que l'effet du latanoprost sur la circulation sanguine intraoculaire est nul ou négligeable s'il est employé aux doses cliniques.
Le latanoprost n'a aucune influence sur la barrière hémato-aqueuse. Après un traitement chronique par du latanoprost chez le singe ayant subi auparavant une extraction du cristallin extracapsulaire, aucune lésion des vaisseaux sanguins rétiniens n'a été mise en évidence par l'angiographie à la fluorescéine.
Chez l'être humain, un traitement de courte durée par le latanoprost n'a pas induit de fuite de la fluorescéine dans le segment postérieur de l'œil pseudophaque.
Administré aux doses cliniques, le latanoprost n'a été associé à aucun effet significatif sur l'appareil cardiovasculaire ou respiratoire.
Efficacité clinique
Monoprost a été étudié dans une étude randomisée et masquée d'une durée de 3 mois. Dans cette étude, 404 patients présentant une pression intraoculaire élevée ou un glaucome ont reçu Monoprost, qui ne contient pas de conservateur ainsi que le produit de référence Xalatan, contenant 0.005% de latanoprost et du chloride de benzalkonium comme conservateur. Le critère primaire d'efficacité était la modification de la pression intraoculaire entre la ligne de base et le Jour 84.
Au Jour 84 la baisse de la pression intraoculaire était de -8,6 mmHg, soit -36% avec Monoprost, et de -9,0 mmHg, soit -38% avec le produit de référence.
Œil le plus atteint (mITT Population)
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Monoprost
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Produit de référence
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Ligne de base (Jour 0)
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n Moyenne ± DS
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189 24.1 ± 1.8
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164 24.0 ± 1.7
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Jour 84
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n Moyenne ± DS
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185 15.4 ± 2.3
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162 15.0 ± 2.0
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Modification moyenne (Jour 0 – Jour 84)
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n Moyenne ± DS [Intervalle de confiance à 95%]
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185 -8.6 ± 2.6 [-9.0; -8.3]
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162 -9.0 ± 2.4 [-9.4; -8.7]
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Analyse statistique
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E (SE) [Intervalle de confiance à 95%]
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0.417 ± 0.215 [-0.006; 0.840]
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Les effets secondaires suivants étaient moins fréquents chez les patients sous Monoprost que chez les patients prenant le produit de référence: irritation/brûlure/picotements (Jour 84: 6.8% avec Monoprost contre 12.9% avec le produit de référence) et hyperémie de la conjonctive (Jour 84: 21.4% avec Monoprost contre 29.1% avec le produit de référence).
PharmacocinétiqueAbsorption
Le latanoprost est un précurseur inactif sous forme d'ester isopropylique, qui est bien absorbé à travers la cornée. Tout le latanoprost qui parvient dans l'humeur aqueuse est hydrolysé lors du passage à travers la cornée, et s'en trouve ainsi activé.
Des études effectuées chez l'être humain indiquent que la concentration maximale dans l'humeur aqueuse est atteinte environ deux heures après application locale.
Distribution
Après application locale, le latanoprost est distribué principalement dans le segment antérieur, dans la conjonctive et dans le tissu palpébral. Seules des quantités infimes parviennent dans le segment postérieur (études chez le singe). L'acide de latanoprost est lié à raison de 87% aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est de 0,16 l/kg.
Métabolisme
Le latanoprost, un précurseur sous forme d'ester isopropylique, est hydrolysé dans la cornée en acide biologiquement actif. L'acide de latanoprost actif atteint la circulation générale et est principalement métabolisé dans le foie en dérivés 1,2-dinor et 1,2,3,4-tétranor. Ces deux métabolites principaux ne montrent qu'une activité biologique faible à nulle en expérimentation animale.
Élimination
Chez l'être humain, l'acide de latanoprost est rapidement éliminé du plasma. La demi-vie est de 17 minutes. La clairance systémique est d'environ 0,40 l/h × kg. Le latanoprost est éliminé principalement dans l'urine ( >80%), et à hauteur de 15% dans les selles.
La concentration plasmatique de latanoprost a été mesurée chez 29 patients présentant une hypertonie oculaire ou un glaucome dans le cadre d'une étude croisée randomisée. Chez 24 des 29 patients, le latanoprost n'était plus mesurable dans le plasma 30 minutes après son administration (sous la limite de détection de 40 pg/ml).
Données précliniquesLes tests de mutation réverse sur bactéries, les tests de lymphome de souris, ainsi que le test du micronoyau chez la souris se sont révélés négatifs avec le latanoprost. Des aberrations chromosomiques ont été observées in vitro sur des lymphocytes humains. Des effets similaires ont été observés avec une prostaglandine naturelle, la prostaglandine F2α, indiquant un effet spécifique de classe. D'autres études de mutagenèse menées chez le rat (sur la synthèse non programmée d'ADN in vitro/in vivo) ont été négatives et indiquent que le latanoprost ne possède pas de propriétés mutagènes.
Les études de carcinogenèse chez la souris et le rat ont également été négatives.
Aucune influence du latanoprost sur la fertilité mâle ou femelle n'a été observée lors d'études chez l'animal. Dans l'étude d'embryotoxicité menée chez le rat, aucun effet embryotoxique n'a été montré après administration intraveineuse de latanoprost aux doses de 5, 50 et 250 µg/kg/jour. Toutefois, le latanoprost a induit un effet embryolétal chez le lapin à des doses égales ou supérieures à 5 µg/kg/jour.
La dose de 5 µg/kg/jour (environ 100 fois la dose thérapeutique) a entraîné une toxicité embryofoetale significative, caractérisée par une incidence accrue des résorptions tardives, des avortements, ainsi que par une diminution du poids à la naissance.
Aucun effet tératogène n'a été observé.
Toxicité oculaire
L'administration oculaire de Monoprost collyre, 2 fois par jour, pendant 28 jours chez des animaux n'a révélé aucun effet toxique local ou systémique.
Remarques particulièresIncompatibilités
Aucune connue.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Stabilité après ouverture
Les monodoses doivent être utilisées dans les 10 jours suivant l'ouverture du sachet.
Après ouverture d'une monodose, le contenu doit être utilisé immédiatement et le flacon doit être jeté.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l'emballage d'origine et à température ambiante (15–25 °C).
Conserver hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation62558 (Swissmedic).
PrésentationEmballage de 30 monodoses à 0,2 mL (6 x 5 resp. 3 x 10), B
Emballage de 90 monodoses à 0,2 mL (18 x 5 resp. 9 x 10), B
Titulaire de l’autorisationTHEA Pharma S.A., Schaffhausen.
Mise à jour de l’informationJuillet 2022.
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