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Information professionnelle sur Levetiracetam DESITIN® solution à diluer pour perfusion:Desitin Pharma GmbH
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Mises en garde et précautions

Généralités
L’indication «Levetiracetam DESITIN solution à diluer pour perfusion constitue une alternative de courte durée pour les patients chez lesquels l’administration par voie orale est momentanément impossible» implique le cas échéant diverses situations cliniques modifiées, instables, et en tous les cas d’apparition récente. Par ailleurs, lors de l’utilisation de Levetiracetam DESITIN comme traitement adjuvant, il convient de passer du traitement initial à la forme intraveineuse ou, si celle-ci n’existe pas, avoir même recours à un autre principe actif.
Pour ce qui est de la situation générale modifiée du patient, on ne dispose pas d’expérience quant à la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une association thérapeutique anticonvulsive. C’est pourquoi le médecin devra surveiller très étroitement le patient et procéder le cas échéant à d’autres modifications du traitement anticonvulsivant.
Fréquence des crises
Une augmentation de plus de 25% de la fréquence des crises a été rapportée chez 14% des patients adultes et pédiatriques atteints de crises focales traités par le lévétiracétam et par 26% des patients adultes et 21% des patients pédiatriques sous placebo.
Absences
Lorsque le lévétiracétam a été utilisé dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez des adultes et adolescents atteints d’épilepsie généralisée idiopathique, aucune efficacité dans le sens d’une diminution de la fréquence des absences n’a été observée.
État de mal épileptique
L’efficacité pour le mal épileptique n’a pas été démontrée. L’utilisation de Levetiracetam DESITIN solution à diluer pour perfusion n’est alors pas recommandée.
Hémogramme
Des cas de diminution du nombre de cellules sanguines (neutropénie, agranulocytose, leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en rapport avec la prise de lévétiracétam et ce, généralement au début du traitement. Une numération formule sanguine complète est recommandée chez les patients présentant une faiblesse significative, une pyrexie, des infections récurrentes ou des troubles de la coagulation (voir « Effets indésirables »).
Suicide
Il existe des rapports relatifs à des suicides, tentatives de suicide et idées suicidaires chez des patients sous lévétiracétam (adulte et enfants). Les patients, leurs proches ou leurs référents devraient par conséquent être informés, au cours d’un entretien détaillé et surtout avant le traitement, qu’il leur faut contacter immédiatement un médecin en cas d’aggravation de l’humeur et/ou de retrait social et/ou de survenue de symptômes dépressifs et/ou d’hostilité/agressivité ou d’autres modifications du comportement ou de la personnalité, mais en particulier lors d’idées suicidaires. Il faut savoir que la suicidalité ne peut s’annoncer dans certains cas que par des modifications du comportement. Avant le début du traitement, il convient de déterminer s’il existe des facteurs de risque de suicidalité scientifiquement prouvés, p. ex. affections psychiatriques et antécédents de suicidalité, et évaluer très soigneusement le rapport bénéfice/risque particulièrement sous ces aspects.
Réactions psychiatriques et troubles du comportement
Le lévétiracétam peut provoquer des troubles du comportement (p. ex. agressivité, agitation, colère, anxiété, apathie, dépression, hostilité et irritabilité) et des symptômes psychotiques. Les patients traités par le lévétiracétam doivent être surveillés afin de détecter des signes et symptômes psychiatriques indiquant un changement important de l’humeur et/ou de la personnalité. Si un tel comportement est constaté, le traitement par le lévétiracétam doit être adapté ou arrêté progressivement.
Aggravation des crises
Une réaction paradoxale d’aggravation des crises peut être observée surtout au début du traitement ou lors d’une augmentation de la dose.
Chez les patients épileptiques qui présentent des mutations du gène de la Sodium Voltage-Gated Channel Alpha Subunit 8 (SCN8A), qui code pour la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-dépendant Nav1.6 formant les pores, une aggravation des crises ou un manque d’efficactié anticonvulsivante a été rapporté(e) sous traitement anticonvulsivant par le lévétiracétam.
Allongement de lintervalle QT à lélectrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés depuis la mise sur le marché. La prudence s’impose lors du traitement de patients présentant un allongement de l’intervalle QTc, de patients traités en association avec des médicaments modifiant l’intervalle QTc, ou de patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou des troubles électrolytiques.
Réactions cutanées graves
Des cas de réactions cutanées susceptibles d’entraîner la mort, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET, ou syndrome de Lyell), ont été rapportés chez des malades (adultes et enfants) traités au lévétiracétam. Le risque de survenue d’un SSJ ou d’une NET est le plus élevé dans les premières semaines du traitement (déclenchement en moyenne entre le 14e et le 17e jour).
Des cas se produisant encore après plus de quatre mois de prise et plus tard ont cependant été observés.
Il convient d’informer les patients des signes avant-coureurs et des symptômes de ces effets secondaires graves, et de les surveiller étroitement, en particulier au début du traitement, afin de détecter toute réaction cutanée. Les signes ou symptômes d’un SSJ ou d’une NET (tel un exanthème d’extension progressive, s’accompagnant souvent de vésicules ou de lésions des muqueuses) doivent entraîner l’abandon du traitement au lévétiracétam, sauf si l’exanthème n’est clairement pas d’origine médicamenteuse. L’évolution du SSJ et de la NET dépend très largement de la rapidité du diagnostic et de l’arrêt immédiat de tous les médicaments suspects. Plus le traitement est interrompu tôt, meilleur est le pronostic. La survenue d’un SSJ ou d’une NET provoqués par la prise de lévétiracétam interdit toute administration ultérieure de cette molécule au patient concerné.
Réactions dhypersensibilité à impact systémique:
Les exanthèmes généralisés peuvent aussi survenir dans le cadre d’un syndrome d’hypersensibilité associé à l’un des symptômes systémiques suivants: fièvre, adénopathie, leucocytose, éosinophilie, lymphocytes atypiques, bilan hépatique ou rénal anormal, ou à d’autres symptômes évoquant un impact systémique (cf. «Effets indésirables - SHM: syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse ou réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [syndrome DRESS]»). Ce syndrome présente un degré de gravité clinique extrêmement variable, avec parfois une issue fatale. Il importe de tenir compte du fait que les premiers signes systémiques d’une hypersensibilité (fièvre, adénopathie par exemple) peuvent être manifestes alors qu’aucune altération cutanée n’est apparente.
Il convient d’une manière générale d’arrêter immédiatement les prises de lévétiracétam lorsque surviennent des symptômes indiquant une réaction d’hypersensibilité.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par ampoule, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».

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