Effets indésirablesLes fréquences sont définies de la manière suivante:
Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1000), très rares (<1/10'000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents: leucopénie (réduction d'une valeur initiale normale à une valeur pouvant être cliniquement significative [définie à <3x109 leucocytes par litre] à un moment quelconque de toutes les études cliniques), neutropénie.
Occasionnels: anémie¹, thrombocytopénie.
Rares: agranulocytose (neutropénie sévère (<0,5x109/l) avec survenue d'infections, la fréquence fait référence aux données de toutes les études cliniques).
Affections du système immunitaire
Occasionnels: hypersensibilité.
Très rares: choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquents: prise de poids (définie comme une augmentation du poids correspondant à >7% du poids initial): 8 à 23%. Augmentation des taux sériques de triglycérides (taux de glycérides au moins une fois ≥200 mg/dl chez les patients âgés de ≥18 ans ou ≥150 mg/dl chez les patients âgés de <18 ans) et de cholestérol total (essentiellement LDL-cholestérol) (taux de cholestérol total au moins une fois >240 mg/dl chez les patients âgés de >18 ans ou ≥200 mg/dl chez les patients <18 ans). Réduction du taux de HDL-cholestérol (taux de HDL <40 mg/dl chez les hommes ou <50 mg/dl chez les femmes à un moment quelconque).
Fréquents: appétit accru.
Occasionnels: perte de poids¹.
Très rares: diabète sucré, troubles diabétiques de l'équilibre hydrique, avec déshydratation ou hyperhydratation (celle-ci entre autres dans le cadre d'un SIADH, syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique).
Affections psychiatriques
Fréquents: rêves inhabituels et cauchemars, idées et comportements suicidaires. Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant un traitement par la quétiapine retard ou peu après l'arrêt du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
Rares: somnambulisme ou autres activités de ce type pendant le sommeil.
Fréquence indéterminée: agitation².
Affections du système nerveux
Très fréquents: somnolence (31,3%), surtout pendant les deux premières semaines du traitement; vertige (11,3%). Le vertige et la somnolence peuvent provoquer des chutes. Symptômes extrapyramidaux (de façon générale).
Fréquents: dysarthrie.
Occasionnels: crises convulsives, syndrome des jambes sans repos, dystonie aiguë, dyskinésie tardive, syncope (peut provoquer des chutes), état confusionnel.
Très rares: hyperkinésie¹.
Fréquence indéterminée: akathisie².
Affections oculaires
Fréquents: vision trouble.
Affections cardiaques
Fréquents: tachycardie, palpitations cardiaques, hypotension artérielle orthostatique (peut provoquer des chutes).
Occasionnels: vasodilatation, migraine, bradycardie, ischémie cérébrale, pouls irrégulier, anormalité de l'onde T, bloc AV, événements cérébrovasculaires, thrombose veineuse profonde, inversion de l'onde T.
Rares: angine de poitrine, fibrillation auriculaire, bloc AV du 1er degré, insuffisance cardiaque congestive, sus-décalage du segment ST, thrombophlébite, aplatissement de l'onde T, anomalies du segment ST, allongement de l'espace QRS, allongement de l'intervalle QTc, thrombo-embolies veineuses.
Fréquence indéterminée: cardiomyopathie, myocardite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents: pharyngite¹, toux accrue¹, dyspnée¹.
Occasionnels: rhinite, asthme¹, épistaxis¹.
Rares: hyperventilation¹, hoquet¹.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: sécheresse buccale.
Fréquents: constipation, dyspepsie, douleurs abdominales, vomissements (surtout chez les patients âgés de plus de 65 ans).
Rares: occlusion intestinale.
Très rares: dysphagie, pancréatite¹.
Fréquence indéterminée: bézoard3.
Affections hépatobiliaires
Fréquents: élévation de l'alanine aminotransférase sérique (ALAT), augmentation des taux de γ-GT.
Occasionnels: augmentation du taux sérique d'aspartate aminotransférase (ASAT).
Rares: hépatite (avec ou sans ictère).
Très rares: stéatose hépatique, lésions hépatiques cholestatiques ou mixtes après commercialisation.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: rash.
Très rares: angio-œdème.
Fréquence indéterminée: nécrolyse épidermique toxique², syndrome de Stevens-Johnson², pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (PEAG), érythème polymorphe (EP), syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ou complications (voir également «Mises en garde et précautions»), vascularite cutanée.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Rares: augmentation du taux de CPK.
Très rares: rhabdomyolyse².
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: rétention urinaire.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée: symptômes moteurs extrapyramidaux et/ou symptômes de sevrage chez le nouveau-né.
Affections des organes de reproduction et du sein
Rares: priapisme, galactorrhée.
Troubles généraux
Très fréquents: céphalées, symptômes de sevrage (12%) tels qu'insomnie, nausées, diarrhées, vomissements, vertiges et irritabilité. Dans les études correspondantes, les symptômes de sevrage ont généralement disparu une semaine après l'arrêt du traitement.
Fréquents: asthénie, œdèmes périphériques, irritabilité, fièvre.
Rares: syndrome malin des neuroleptiques (voir également «Mises en garde et précautions»), hypothermie.
Très rares: syndrome sérotoninergique.
Investigations
Très fréquents: réduction des taux d'hémoglobine (au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme: chez 11% des patients sous quétiapine dans le cadre d'études cliniques, y compris l'étude d'extension ouverte. Dans le cadre d'études à court terme contrôlées par placebo, au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme chez 8.3% des patients sous quétiapine, par rapport à 6.2% des patients sous placebo).
Fréquents: augmentation du nombre de granulocytes éosinophiles (passant d'une valeur initiale normale à une valeur pouvant être cliniquement significative [définie comme >1x109 granulocytes éosinophiles par litre] à un moment quelconque de toutes les études cliniques), augmentation du taux de sucre dans le sang allant jusqu'au niveau de l'hyperglycémie (au moins une fois un taux de glycémie ≥126 mg/dl à jeun ou un taux de glycémie ≥200 mg/dl pas à jeun) (voir «Mises en garde et précautions»), augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine chez les patients âgés de ≥18 ans: >20 µg/l chez les hommes, >30 µg/l chez les femmes à un moment quelconque), variations des taux d'hormones thyroïdiennes (réduction du taux de T4 totale, de T4 libre et de T3 totale; augmentation du taux de TSH; sur la base d'un passage de valeurs initiales normales à des valeurs pouvant être cliniquement significatives à un moment quelconque de toutes les études. Les variations des taux de T4 totale, de T4 libre, de T3 totale et de T3 libre étaient définies comme <0.8× la LIN (pmol/l) et les variations des taux de TSH comme >5 mUI/l à un moment quelconque).
Occasionnels: réduction du taux de T3 libre.
Des élévations asymptomatiques (augmentations à plus de 3x la limite supérieure de la normale à un moment quelconque) des transaminases sériques (ALAT, ASAT) ou des taux de γ-GT ont été observées chez quelques patients. Ses élévations étaient normalement réversibles lors de la poursuite du traitement.
Rares: augmentation des taux sanguins de créatinine phosphokinase. Les augmentations des taux sanguins de créatine phosphokinase signalées dans le cadre des études cliniques n'étaient pas associées à un syndrome malin des neuroleptiques.
Taux d'hormones thyroïdiennes
Le traitement par la quétiapine s'est accompagné de faibles diminutions dose-dépendantes des taux des hormones thyroïdiennes. Dans des études à court terme contrôlées par placebo, les incidences des variations des taux d'hormones thyroïdiennes pouvant être cliniquement significatives ont été les suivantes: T4 totale: 3.4% sous quétiapine versus 0.6% sous placebo; T4 libre: 0.7% sous quétiapine versus 0.1% sous placebo; T3 totale: 0.54% sous quétiapine versus 0.0% sous placebo; T3 libre: 0.2% sous quétiapine versus 0.0% sous placebo. L'incidence des variations des taux de TSH a été de 3.2% sous quétiapine versus 2.7% sous placebo. Dans les études de monothérapie à court terme contrôlées par placebo, l'incidence des variations réciproques des taux de T3 et de TSH pouvant être cliniquement significatives a été de 0.0% aussi bien sous quétiapine que sous placebo et l'incidence des variations du taux de T4 et de TSH a été de 0.1% sous quétiapine versus 0.0% sous placebo. D'une manière générale, de telles variations des taux d'hormones thyroïdiennes ne sont pas associées à une hypothyroïdie cliniquement symptomatique. La réduction des taux de T4 totale et de T4 libre était maximale pendant les six premières semaines de traitement par la quétiapine. Cette diminution ne s'est pas accentuée pendant la poursuite du traitement (traitement au long cours). Dans presque tous les cas, la diminution des taux de T4 totale et de T4 libre a été réversible après l'arrêt du traitement, indépendamment de la durée d'administration de la quétiapine. Chez 8 patients dont le taux de TBG (thyroxine binding globuline) a été déterminé, celui-ci était resté inchangé.
(¹) Rapport causal incertain.
(²) Sur la base de rapports post-commercialisation.
(3) Uniquement en cas de surdosage.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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