Mises en garde et précautionsAplasie médullaire et mucite
Le traitement préliminaire par l'acide folique et la vitamine B12 doit être strictement observé. Sans ce traitement, le risque d'aplasie médullaire et de mucite est accru. La dose d'acide folique ne doit pas être augmentée sous peine de compromettre éventuellement l'efficacité du pralatrexate. Il convient d'interroger régulièrement les patients pour s'assurer qu'ils respectent la posologie prescrite. Si ce n'est pas le cas, le traitement doit être interrompu. Le nombre absolu de granulocytes neutrophiles (ANC) doit être ≥1000/µl et le nombre de thrombocytes doit être ≥100'000/µl pour la première administration et ≥50'000/µl pour toutes les administrations suivantes. La formule sanguine complète doit être surveillée une fois par semaine chez tous les patients qui reçoivent du pralatrexate. Il convient de procéder à des analyses de sang incluant des tests de la fonction rénale et de la fonction hépatique avant l'administration de la première dose et de la quatrième dose d'un cycle, ou plus fréquemment si nécessaire. En outre, la cavité buccale doit être rigoureusement inspectée avant l'administration de chaque dose de pralatrexate. Les patients doivent observer une bonne hygiène bucco-dentaire (bains de bouche réguliers, hygiène dentaire) pendant toute la durée du traitement par le pralatrexate.
En cas d'apparition d'une aplasie médullaire ou d'une mucite pendant le traitement par le pralatrexate, la dose doit être adaptée en fonction du nombre de thrombocytes et de granulocytes neutrophiles, de la fièvre et de la mucite (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Réactions dermatologiques
Pendant le traitement, il est nécessaire de contrôler la peau régulièrement, en particulier les zones atteintes par le lymphome. Des événements graves et susceptibles de compromettre le pronostic vital ont été observés, tels que dermatite exfoliative, nécroses cutanées et nécrolyse épidermique toxique, avec issue fatale dans certains cas. Les patients les plus à risque sont ceux dont les zones de peau atteintes sont étendues ou qui ont des antécédents de réactions indésirables cutanées. Dans la plupart des cas, les premiers signes apparaissent à un stade précoce du traitement. Les réactions peuvent être de plus en plus sévères au fil du traitement. En cas d'apparition de réactions dermatologiques graves (grade 4), le traitement doit être arrêté.
Syndrome de lyse tumorale
Folotyn peut entraîner un syndrome de lyse tumorale. Les patients présentant un risque élevé de développer un tel syndrome doivent être surveillés et traités dans les plus brefs délais.
Infection pulmonaire/pneumonie
Des cas d'infection pulmonaire/pneumonie sont survenus après que les patients ont reçu Folotyn. Tous les cas signalés étaient affectés par des antécédents médicaux, une chimiothérapie concomitante, une maladie sous-jacente ou l'âge. Certains cas ont abouti à une issue fatale.
Insuffisance rénale
Les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère présentent un risque accru d’exposition supérieure et de toxicité. Il convient de surveiller la fonction rénale et la toxicité systémique et d’adapter la dose en conséquence (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). Des effets indésirables sévères, y compris nécrolyse épidermique toxique et mucite, ont été observés chez des patients souffrant d’insuffisance rénale terminale dialysés (voir rubrique «Effets indésirables»). Il convient donc d’éviter d’administrer Folotyn chez des patients en insuffisance rénale terminale, y compris lorsqu’ils sont dialysés, sauf si les bénéfices potentiels justifient le risque éventuel.
Insuffisance hépatique
Folotyn peut entraîner une hépatotoxicité et des variations au niveau des tests de la fonction hépatique. Des variations durables peuvent indiquer une toxicité hépatique et nécessiter l’ajustement de la dose ou l’arrêt du traitement. La fonction hépatique doit être surveillée.
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