Données précliniquesLe rein était le principal organe cible pour la toxicité chez le singe et le rat. Les résultats histopathologiques ont notamment révélé un dépôt de pigments et des inflammations de l'épithélium tubulaire. Les modifications observées au niveau des reins n'étaient pas réversibles, mais leur sévérité a régressé au bout d'une période de rétablissement de 4 semaines.
Des convulsions ont été observées à des expositions relativement élevées dans des études utilisant des doses uniques et des doses répétées chez le rat et chez le singe (≥7 fois le niveau de Cmax estimé de ceftaroline pour une dose de 600 mg administrée deux fois par jour).
Parmi les autres observations toxicologiques significatives chez le rat et le singe, des modifications histopathologiques ont été rapportées au niveau de la vessie et de la rate.
Génotoxicité
Un essai d'aberration chromosomique in vitro a identifié des propriétés clastogènes de la ceftaroline fosamil et de la ceftaroline, cependant un test d'Ames, un test de mutation sur cellules de lymphome de souris et une mesure de la synthèse non programmée d'ADN n'ont fourni aucun indice d'un potentiel mutagène. Par ailleurs, des tests de micronoyaux in vivo réalisés chez le rat et la souris ont été négatifs. Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée.
Toxicité sur la reproduction
Dans des études de reproduction sur des lapines en gestation, il est apparu que des expositions correspondant à une dose de 600 mg deux fois par jour chez l'homme ont entraîné une incidence accrue des cas d'angulation de l'os hyoïde chez les fœtus (une anomalie fréquente du squelette chez les fœtus de lapin). Chez le rat, on n'a observé aucun effet indésirable sur le développement embryo-fœtal ni sur la fertilité. Après administration de Zinforo pendant la période d'organogenèse, une légère influence sur le poids du fœtus et un léger ralentissement de l'ossification de l'os interpariétal ont été observés.
Toxicité juvénile
L'administration en bolus intraveineux de ceftaroline fosamil (jusqu'à une dose maximale de 270 mg/kg/jour) à des ratons 7 à 20 jours après la naissance a été bien tolérée. L'âge des jeunes rats au moment de l'administration est comparable à l'âge de la population pédiatrique cible. Chez les jeunes rats, des modifications au niveau des reins ont été observées sans toutefois affecter la fonction rénale. Les reins étant un organe cible chez les rats adultes, on ne peut exclure un lien avec l'administration de la ceftaroline fosamil. L'exposition plasmatique correspondant à la dose maximale était deux fois plus importante que celle observée chez les patients pédiatriques.
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