Effets indésirablesSystème sanguin et lymphatique
Très fréquent: granulocytopénie de degré 3/4 (25,9%).
Fréquent: neutropénie fébrile.
Très rare: thrombopénie nécessitant une substitution sanguine.
Système immunitaire
Occasionnel: bronchospasme.
Très rare: réactions anaphylactiques, oedème au niveau du visage, oedème angioneurotique.
Système nerveux
Très rare: syndrome d'encéphalopathie postérieure réversibles (PRES) (voir sous «Mises en garde et précautions»).
Troubles vasculaires
Très fréquent: oedèmes ou oedèmes périphériques (30%).
Très rare: toxicité vasculaire incluant angéite et gangrène, Syndrome de fuite capillaire.
Quelques cas d'hypotension, d'infarctus du myocarde, de décompensation cardiaque, d'arythmies; toutefois, la preuve manifeste que la gemcitabine exerce une action cardiotoxique n'a pas été établie.
Organes respiratoires
Fréquent: toxicité pulmonaire, dyspnée.
Occasionnel: pneumonie interstitielle (avec infiltrats pulmonaires associés): la gemcitabine devrait dans ces cas être interrompue. Les stéroïdes peuvent améliorer la situation.
Rare: oedème pulmonaire, Adult Respiratory Distress Syndrom (ARDS), alvéolite. Si de telles manifestations se produisent, il faudra envisager l'arrêt de la gemcitabine. Le recours précoce à des soins de soutien peut améliorer l'état.
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent: nausée et nausée accompagnée de vomissements (33%; nécessitant un traitement chez 20% des patients).
Fréquent: stomatite, diarrhée, constipation.
Troubles hépato-biliaires
Très fréquent: élévation des transaminases hépatiques (ASAT et ALAT) et de la phosphatase alcaline (66%).
Fréquent: élévation de la bilirubine.
Rare: élévation de la gamma-glutamyl-transférase (GGT).
Très rare: toxicité hépatique avec défaillance hépatique et issue fatale.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Très fréquent: éruption cutanée (25%), alopécie (13%).
Fréquent: prurit.
Rare: desquamation, vésiculation, ulcération.
Très rare: réactions cutanées graves, y compris syndrome de Lyell, érythème exsudatif multiforme, syndrome de Stevens-Johnson.
Troubles rénaux et urinaires
Très fréquent: protéinurie et hématurie bénignes (50%).
Rare: syndrome hémolytique et urémique.
Quelques cas de défaillance rénale aiguë.
Troubles généraux et réactions au site d'application
Très fréquent: syndrome pseudo-grippal (20%), fatigue (10%).
Quelques cas d'irritation tissulaire pendant ou après la perfusion au site d'injection; aucun cas de nécroses au site d'injection n'a été rapporté jusqu'ici.
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