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Information professionnelle sur Drospibel 20 Conti:Effik SA
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Pharmacocinétique

Drospirénone
Absorption
Après administration orale, la drospirénone est rapidement et presque complètement résorbée. Des taux plasmatiques maximaux de 35 ng/ml sont atteints dans un délai d’environ 1–2 heures après administration orale d’une dose unique. La biodisponibilité absolue est de 76–85%. La prise concomitante de nourriture n’influence pas la biodisponibilité, qui est identique à celle observée après la prise de drospirénone à jeun.
Distribution
La drospirénone est liée à 95–97%, et de manière non spécifique, à l’albumine sérique, et non à la SHBG (steroid hormone-binding globulin) ni à la CBG (corticoid binding-globulin). Seuls 3–5% de la concentration totale du produit se retrouvent sous forme de stéroïde libre dans le sérum.
Le volume de distribution de la drospirénone est de 3,7–4,2 l/kg.
Etat d’équilibre (steady state)
La pharmacocinétique de la drospirénone n’est pas influencée par les concentrations de SHBG. Prise quotidiennement, la drospirénone voit ses concentrations sériques multipliées par 2 à 3 et l’état d’équilibre est atteint dans la deuxième moitié du cycle de traitement.
Métabolisme
La drospirénone est presque complètement métabolisée. Les principaux métabolites plasmatiques sont la forme acide de la drospirénone, formée par l’ouverture du cycle lactone, et le 4,5-dihydro-drospirénone-3-sulfate. Ces deux métabolites sont formés sans l’intervention du système du cytochrome P450. Des données in vitro indiquent que la drospirénone n’est que faiblement métabolisée par le CYP3A4.
Aucune interaction n’a été constatée lors de l’administration simultanée de drospirénone et d’éthinylestradiol.
Elimination
Les taux sériques de drospirénone diminuent sur un mode biphasique, avec une demi-vie terminale d’env. 31 heures.
La clairance métabolique est d’env. 1,2–1,4 ml/min/kg. Seules des traces de drospirénone sont éliminées sous forme inchangée. Ses métabolites sont éliminés à raison de 54–58% par les fèces et de 42–46% par l’urine; leur demi-vie d’élimination est de l’ordre de 40 heures.
Cinétique chez certains groupes de patientes
Insuffisance rénale
À l’état d’équilibre, les taux sériques de drospirénone dans le groupe avec insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine CLcr: 50–80 ml/min) étaient comparables aux valeurs mesurées dans le groupe à fonction rénale normale (CLcr >80 ml/min). Chez des femmes souffrant d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine CLcr: 30–50 ml/min), les taux sériques de drospirénone (AUC0–infini) étaient en moyenne 37% plus élevés que chez les femmes ayant une fonction rénale normale. Les taux sériques de potassium n’ont pas été notablement influencés.
Insuffisance hépatique
Chez les patientes présentant une insuffisance hépatique modérée, l’AUC de la drospirénone est multipliée par deux, la demi-vie terminale est augmentée d’un facteur 1,8 et la clairance réduite de 50%.
Groupes ethniques
L’étude pharmacocinétique de la drospirénone n’a fait apparaître aucune différence entre les femmes japonaises et caucasiennes.
Éthinylestradiol
Absorption
Après administration orale, l’éthinylestradiol est résorbé rapidement et complètement. Des taux plasmatiques maximaux de 54–100 pg/ml sont atteints 1–2 heures après administration d’une dose unique. La biodisponibilité absolue est d’environ 45% (avec des variations de 20–65%) en raison d’un métabolisme présystémique (effet de premier passage) important.
Distribution
L’éthinylestradiol est lié très fortement, mais de manière non spécifique, à l’albumine (env. 98,5%) et induit une augmentation de la concentration sérique de la SHBG. Le volume de distribution est d’environ 2,8–8,6 l/kg.
État d’équilibre (steady state)
L’état d’équilibre est atteint dans la deuxième moitié du cycle de traitement, les concentrations sériques d’éthinylestradiol augmentant d’un facteur de 1,4–2,1.
Métabolisme
L’éthinylestradiol subit un métabolisme présystémique aussi bien dans la muqueuse du grêle que dans le foie. Dans la muqueuse intestinale grêle, l’éthinylestradiol est conjugué et dans le foie, il est dégradé par un métabolisme de phase I (métabolites principaux: 2-hydroxy-éthinylestradiol et 2-méthoxy-éthinylestradiol) et une conjugaison. Les glucuronoconjugués et sulfoconjugués de l’éthinylestradiol, ainsi que les métabolites de la phase I subis­sent une circulation entéro-hépatique. Le CYP3A4 participe au métabolisme.
Elimination
Les taux sériques d’éthinylestradiol diminuent de manière biphasique, avec une demi-vie terminale de 10–20 heures. La clairance totale est d’env. 2,3–7 ml/min/kg. L’éthinylestradiol est entièrement métabolisé et ses métabolites, qui sont éliminés par l’urine et la bile dans un rapport de 4:6, ont une demi-vie d’env. 24 heures.
Cinétique chez certains groupes de patientes
On ne dispose pas de données sur la pharmacocinétique de l’éthinylestradiol chez des femmes atteintes d’insuffisance rénale ou hépatique.
L’étude pharmacocinétique de l’éthinylestradiol n’a fait apparaître aucune différence entre les femmes japonaises et caucasiennes.

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