Données précliniquesLes données précliniques issues des études de pharmacologie de sécurité, de mutagénicité et de tératogénicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Dans une étude de toxicité dermique de quatre mois chez le rat, des doses de 0,5 et 2,5 mg/kg ont été associées à une diminution significative du poids corporel et à une augmentation du poids de la rate. Aucun effet comparable n'a été constaté dans une étude de toxicité dermique de quatre mois chez la souris. Une irritation dermique locale a été observée chez ces deux espèces, en particulier aux doses élevées.
Lors d'une étude de carcinogénicité de deux ans sur des souris, l'application dermique trois jours par semaine n'a pas entraîné l'apparition de tumeurs dans la zone d'application. Les incidences d'adénome hépatocellulaire ont toutefois été légèrement supérieures chez les animaux traités à celles constatées chez les animaux témoins. Le mécanisme à l'origine est inconnu, car la résorption systémique de l'imiquimod à travers la peau humaine est minime et l'imiquimod n'est pas mutagène; le risque pour l'homme résultant d'une exposition systémique peut donc être considéré comme très faible.
Une étude de carcinogénicité de deux ans avec administration orale chez le rat n'a par ailleurs révélé aucune apparition de tumeurs.
La crème à l'imiquimod a été évaluée dans un test biologique de photo-carcinogénicité réalisé sur des souris albinos nues exposées à des rayons ultra-violets artificiels (UVR). Les animaux ont reçu la crème à l'imiquimod trois fois par semaine et ont été irradiés cinq jours par semaine pendant 40 semaines. Ces souris ont ensuite été conservées encore pendant 12 semaines; elles ont donc été observées 52 semaines au total. Des tumeurs sont apparues plus précocement et en plus grand nombre dans le groupe de souris recevant la crème placebo que dans le groupe témoin exposé à un faible rayonnement UV. L'application locale de la crème à l'imiquimod faiblement dosée n'a pas favorisé l'apparition de tumeurs; les doses moyennes et élevées était associées à une réduction dose-dépendante du développement de tumeurs par rapport au groupe traité par la crème placebo.
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