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Information professionnelle sur APO-go® 50 mg/10 ml, solution pour perfusion en seringue préremplie:Spirig HealthCare AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Chlorhydrate d'apomorphine hémihydraté.
Excipients
Métabisulfite de sodium (E 223) 5 mg/10 ml, eau pour préparations injectables, chlorhydrique acide (pour l'adaptation du pH).
1 seringe préremplie de 10 ml contient 1.2 mg (0.05 mmol) de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Pour le traitement de patients souffrants de la maladie de Parkinson avec fluctuations motrices (phénomènes ON/OFF) persistant malgré un traitement dosé individuellement par lévodopa (et un inhibiteur de la décarboxylase périphérique) et/ou des agonistes de la dopamine.

Posologie/Mode d’emploi

Nature et durée de l'utilisation
APO-go 50 mg/10 ml solution pour perfusion en seringue préremplie est une solution pour perfusion prédiluée qui sans dilution est destinée à l'utilisation en tant que perfusion sous-cutanée continue au moyen d'une mini-pompe et/ou d'une pompe d'injection. APO-go 50 mg/10 ml solution pour perfusion en seringue préremplie ne doit pas être utilisée pour une injection intermittente.
APO-go 50 mg/10 ml ne doit pas être administré par voie intraveineuse.
Conditions requises pour une perfusion d'APO-go 50 mg/10 ml
Les patients doivent être en mesure de reconnaître les symptômes de phase OFF. Ils doivent également être en mesure d'injecter le médicament ou d'avoir une assistance de soins responsable capable d'injecter le médicament en cas de nécessité.
Chez les patients traités par l'apomorphine, l'administration de dompéridone doit généralement débuter au moins deux jours avant le début du traitement. La dose de dompéridone doit être ajustée à la dose minimale efficace et le traitement arrêté dès que possible.
Avant la décision d'instaurer le traitement par dompéridone et apomorphine, les facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT doivent être évalués soigneusement chez chaque patient afin de s'assurer que le bénéfice est supérieur au risque, voir «Mises en garde et précautions».
Le traitement par l'apomorphine doit être instauré dans une clinique spécialisée et être surveillé par un médecin spécialisé dans le traitement de la maladie de Parkinson (p.ex. un neurologue). Le traitement du patient par la lévodopa avec ou sans agonistes de la dopamine doit être optimisé avant d'instaurer le traitement par APO-go 50 mg/10 ml.
Posologie adultes
La dose adéquate pour chaque patient doit être définie en augmentant progressivement le dosage.
Le dosage optimal du chlorhydrate d'apomorphine hémihydraté est différent selon les individus et varie considérablement d'un patient à l'autre, mais, une fois défini, il reste relativement constant pour le patient:
3–30 mg par jour. Il est recommandé de ne pas dépasser une dose journalière de 100 mg de chlorhydrate d'apomorphine hémihydraté. Lors des études cliniques, il a généralement été possible de réduire légèrement la dose de lévodopa; la réduction possible varie considérablement d'un patient à l'autre et doit être étroitement surveillée par un médecin expérimenté dans cette thérapie. Dès que le traitement est établi avec la dose individuelle optimale, l'administration de dompéridone peut être réduite progressivement chez certains patients. Mais les patients sont rares chez lesquels l'administration peut être totalement supprimée sans survenue de vomissements ou d'hypotension.
Posologie pour la perfusion continue
Les patients présentant une bonne amélioration de leur mobilité motrice (réaction ON) pendant la phase de titrage du traitement, mais ne pouvant être stabilisés de manière suffisante par des injections intermittentes ou nécessitant des injections nombreuses et fréquentes (plus de 10 par jour), doivent passer à une perfusion continue par voie sous-cutanée au moyen d'une mini-pompe et/ou une pompe d'injection:
Début: 1 mg (0,2 ml) de chlorhydrate d'apomorphine hémihydraté par heure; ensuite, après une amélioration individuelle, augmenter la dose. ce faisant, ne jamais dépasser une augmentation du débit de perfusion de 0,5 mg par heure tout en respectant un délai d'au moins quatre heures entre ces augmentations de dosage.
Débits de perfusion horaire: 1 mg – 4 mg (0,2 - 0,8 ml) à raison de 0,015–0,060 mg/kg/heure. Les perfusions ne doivent être effectuées qu'en état de veille. Une perfusion continue sur 24 heures n'est pas recommandée, sauf si le patient se plaint de complications motrices prononcées pendant les heures nocturnes. Une tolérance à l'action du chlorhydrate d'apomorphine hémihydraté ne semble pas survenir tant qu'une pause d'au moins 4 heures est respectée pendant les heures nocturnes.
Le site de perfusion doit être changé toutes les 12 heures.
Les patients peuvent également nécessiter en tant qu'adjuvant à la perfusion continue une injection de bolus supplémentaire, si nécessaire et sur avis médical.
Une réduction des autres agonistes de la dopamine peut être envisagée pendant une perfusion continue.
Enfants et adolescents
APO-go 50 mg/10 ml est contre-indiqué chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans (voir «Contre-indications»).
Personnes âgées
On rencontre fréquemment des personnes âgées dans le groupe de patients atteints de la maladie de Parkinson et sont en grand nombre dans les études cliniques sur l'apomorphine. Le traitement des personnes âgées ne se distingue pas de celui des patients plus jeunes.
Toutefois, une prudence particulière s'impose chez les personnes âgées au début du traitement en raison du risque d'hypotension orthostatique.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, un schéma posologique semblable au schéma posologique recommandé chez les adultes (voir «Mises en garde et précautions») peut être appliqué avec prudence.

Contre-indications

APO-go 50 mg/10 ml ne doit pas être utilisé:
·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition.
·chez les patients atteints de dépression respiratoire, de démence, de psychose ou d'insuffisance hépatique. Le traitement par l'apomorphine ne convient pas aux patients présentant une réaction ON à la lévodopa, caractérisée par des dyskinésies graves ou par une dystonie.
·Administration concomitante d'ondansétron.
APO-go 50 mg/10 ml est contre-indiqué chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

Mises en garde et précautions

L'apomorphine doit être uniquement administrée avec précaution chez les patients atteints d'affections rénales, pulmonaires ou cardio-vasculaires ainsi que chez les patients sujets aux nausées et aux vomissements. Une prudence particulière est à observer au début du traitement chez les patients âgés et/ou affaiblis.
Etant donné que l'apomorphine peut entraîner une hypotension, même après traitement préalable par la dompéridone, le médicament doit être administré avec une prudence particulière aux patients atteints d'affections cardiaques ou prenant des médicaments vaso-actifs (p.ex. antihypertenseurs), notamment chez les patients présentant déjà une hypotension orthostatique.
Des cas d'anémie hémolytique ont été signalés chez les patients traités par la lévodopa et l'apomorphine. Des examens hématologiques doivent être effectués régulièrement chez les patients pendant un traitement par la lévopoda lorsqu'ils prennent concomitamment de l'apomorphine.
La prudence s'impose lorsque APO-go 50 mg/10 ml est associé à d'autres médicaments, notamment lorsque ceux-ci ont une marge thérapeutique étroite (voir «Interactions»).
Une maladie de Parkinson avancée s'accompagne de problèmes neuropsychiatriques chez de nombreux patients. Il existe des indices d'une potentialisation des troubles neuropsychiatriques dus à l'apomorphine chez certains patients. Par conséquent, une prudence particulière s'impose lorsque l'apomorphine est utilisée chez de tels patients.
De la somnolence due à l'apomorphine a été observée; d'autres agonistes de la dopamine peuvent déclencher des crises de sommeil, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Il convient d'inviter les patients à être particulièrement prudents lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines pendant le traitement par l'apomorphine. Les patients atteints de somnolence doivent s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines. Dans ce cas, une diminution de la posologie ou l'arrêt du traitement peuvent être envisagés.
Les patients doivent être surveillés régulièrement quant au développement de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les personnes qui s'occupent d'eux doivent être prévenus que des symptômes comportementaux de troubles du contrôle des impulsions, y compris dépendance au jeu/jeu pathologique, libido accrue, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, consommation compulsive et incontrôlée de nourriture, peuvent survenir. Une réduction de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés si de tels symptômes se développent.
Des indurations et des nodules, qui évoluent normalement de façon asymptomatique, peuvent se développer au site d'injection. Ils peuvent persister après un traitement au long cours et entraîner des rougeurs et une sensibilité. Des biopsies de la peau de tels patients ont révélé une infiltration du tissu adipeux sous-cutané. Il convient de veiller à ce que les zones lésées ne s'infectent pas. Du prurit peut se manifester au site d'injection. Ces manifestations sous-cutanées locales peuvent être parfois réduites en alternant les sites des injections. Une réduction peut être éventuellement obtenue par un traitement ultrasonique (si disponible) dans la zone du nodule ou de l'induration.
Etant donné que l'apomorphine, en particulier à hautes doses, peut entraîner un allongement de l'intervalle QT, la prudence s'impose chez les patients présentant un risque de torsades de pointes et chez ceux qui prennent concomitamment des médicaments qui peuvent entraîner un allongement de l'intervalle QT.
En cas d'utilisation en association avec la dompéridone, les facteurs de risque doivent être évalués soigneusement chez chaque patient avant le début du traitement. Cela doit être fait avant le début du traitement et pendant le traitement. Les facteurs de risque importants comprennent les affections cardiaques sous-jacentes telles que l'insuffisance cardiaque congestive, l'insuffisance hépatique sévère ou les déséquilibres électrolytiques significatifs. De plus, un traitement ayant un effet possible sur l'équilibre électrolytique, le métabolisme par le CYP3A4 ou l'intervalle QT doit être évalué. La surveillance d'un effet sur l'intervalle QTc est recommandée. Un ECG doit être réalisé aux moments suivants:
·Avant le traitement par la dompéridone;
·Pendant la phase d'instauration du traitement;
·Lorsqu'il est cliniquement indiqué par la suite.
Le patient doit être informé qu'il doit signaler les symptômes cardiaques éventuels incluant palpitations, syncope ou présyncope. Ils doivent également signaler les modifications cliniques susceptibles d'entraîner une hypokaliémie telles que gastro-entérite ou instauration d'un traitement diurétique.
Lors de chaque consultation, les facteurs de risque doivent être réévalués.
Un syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) a été observé chez certains patients sous traitement par APO-go 50 mg/10 ml. Il s'agit d'un trouble de dépendance qui conduit à une consommation excessive de ce médicament ou d'autres médicaments dopaminergiques. Avant l'instauration du traitement, les patients et les soignants doivent être avertis du risque potentiel de développer un SDD (voir aussi «Effets indésirables»).
L'APO-go 50 mg/10 ml solution pour perfusion en seringue préremplie contient du disulfite de sodium (E 223) qui peut provoquer dans certains cas rares des réactions allergiques et des spasmes bronchiques graves.
L'APO-go 50 mg/10 ml solution pour perfusion en seringue préremplie contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 1 seringue préremplie à 10 ml de solution pour perfusion, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Les patients sélectionnés pour le traitement par l'apomorphine, prennent pratiquement avec certitude d'autres médicaments adjuvants pour traiter leur maladie de Parkinson. Aux stades initiaux de la thérapie par l'apomorphine, le patient doit faire l'objet d'une surveillance afin établir la survenue d'effets secondaires inhabituels ou de signes d'effets de potentialisation.
Les neuroleptiques peuvent avoir une action antagoniste lorsqu'ils sont utilisés avec l'apomorphine. Il existe une interaction potentielle entre la clozapine et l'apomorphine; toutefois, la clozapine peut être également utilisée afin de réduire les complications neuropsychiatriques. Si les patients atteints de la maladie de Parkinson traités également par des agonistes de la dopamine, doivent être traités par des neuroleptiques, une réduction progressive de la dose d'apomorphine peut être envisagée, si une perfusion est réalisée au moyen d'une mini-pompe et/ou d'une pompe d'injection (des symptômes d'un syndrome neuroleptique malin ont été rapportés lors de l'arrêt brutal d'une thérapie dopaminergique).
Antihypertenseurs et médicaments à effet cardiothérapeutique: Même lors de l'utilisation concomitante de dompéridone, l'apomorphine peut potentialiser l'effet antihypertenseur de tels médicaments (voir «Mises en garde et précautions»).
L'administration concomitante de médicaments pouvant entraîner un allongement de l'intervalle QT doit être évitée (voir «Mises en garde et précautions»).
Étant donné que des cas d'hypotension prononcée et de perte de conscience ont été rapportés dans le cadre d'une administration concomitante d'ondansétron et d'apomorphine, une administration en même temps que l'apomorphine est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).

Grossesse, allaitement

Grossesse
En raison de l'âge de la population des patients traités, une grossesse est improbable. On ne dispose pas d'expérience sur l'utilisation de l'apomorphine chez la femme enceinte. Les études de reproduction réalisées chez l'animal expérimental n'ont révélé aucun indice d'effets tératogènes. Chez le rat, les posologies toxiques pour les femelles mères ont cependant entraîné une détérioration du comportement de soin maternel et un arrêt respiratoire chez les nouveau-nés. Le risque potentiel pour l'homme est inconnu (voir «Données précliniques»).
APO-go 50 mg/10 ml ne doit pas être administrée pendant la grossesse, sauf nécessité absolue.
Allaitement
On ignore si l'apomorphine passe dans le lait maternel. Cependant, l'allaitement devrait être évité pendant la thérapie par l'apomorphine.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Les patients traités par l'apomorphine et chez lesquels de la somnolence et/ou des crises soudaines de sommeil surviennent, doivent être informés qu'ils doivent s'abstenir de conduire un véhicule ou de toute activité (p.ex. l'utilisation de machines) lors desquelles une baisse de vigilance pourrait les exposer ou exposer les autres au risque de graves blessures, voire la mort jusqu'à ce que cessent ces crises répétées et la somnolence (voir «Mises en garde et précautions»).

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés ci-dessous en fonction des classes d'organes et de la fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1000), très rare (<1/10'000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnellement: Anémie hémolytique et des tests de Coombs positifs (tous les deux chez les patients traités simultanément à la lévodopa et à l'apomorphine).
Rare: Eosinophilie.
Affections du système immunitaire
Rare: Des réactions induites par une hypersensibilité (incluant l'anaphylaxie et les spasmes bronchiques) en raison de la teneur en disulfite de sodium.
Affections psychiatriques
Très fréquent: Des hallucinations.
Occasionnellement: Des troubles neuropsychiatriques (incluant des états de confusion légers et des hallucinations optiques).
Fréquence indéterminée: Syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD). Le syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) est un trouble de dépendance qui a été observé chez certains patients traités avec APO-go 50 mg/10 ml. Les patients affectés font un usage abusif compulsif de médicaments dopaminergiques en utilisant des doses plus élevées que nécessaire pour contrôler de façon adéquate les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson. Dans certains cas, cela peut entraîner une dyskinésie grave (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
Affections du système nerveux
Fréquemment: Somnolence.
Occasionnellement: Des dyskinésies pendant les périodes ON qui peuvent entraîner une interruption de la thérapie.
Fréquence inconnue: Il a été rapporté que des patients ayant utilisé des agonistes de la dopamine, dont l'apomorphine, pour le traitement de la maladie de Parkinson notamment à hautes doses, présentaient des symptômes d'addiction pathologique au jeu, une augmentation de la libido et une hyperactivité sexuelle, des dépenses ou des achats compulsifs, se nourrir en se gavant et des repas compulsifs, lesquels ont diminué d'une manière générale avec la réduction des doses ou l'arrêt du traitement. Syncope.
Affections vasculaires
Occasionnellement: Hypotension orthostatique (normalement temporaire).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnellement: Des difficultés respiratoires.
Affections gastro-intestinales
Fréquemment: Nausées et vomissements (surtout au début du traitement); une sédation temporaire (indépendant du dosage, surtout au début de la thérapie).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnellement: Erythèmes locaux et généralisés.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquemment: Des indurations et des nodules sous-cutanés au point d'injection (normalement asymptomatiques, à hauts dosages conduisant à des rougeurs et à une sensibilité).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Les expériences de surdosage d'apomorphine dans ce type d'utilisation sont rares. Les symptômes de surdosage peuvent être traités empiriquement comme suit:
Vomissements excessifs par la dompéridone.
Dépression respiratoire par la naloxone.
Bradycardie par l'atropine.
Hypotension: Des mesures appropriées doivent être prises en remontant p.ex. le lit à l'extrémité des pieds.

Propriétés/Effets

Code ATC
N04BC07
Mécanisme d'action
L'apomorphine est un agoniste direct des récepteurs D1 et D2 dopaminergiques sans interférence avec le transport ou la métabolisation de la lévodopa. L'utilisation d'apomorphine inhibe chez les animaux de laboratoire sains le taux d'activité des cellules nigro-striatales et provoque à faibles doses une réduction de l'activité locomotrice. On suppose que cette action est attribuable à une inhibition présynaptique de la production endogène de dopamine. Toutefois, son action dans l'atteinte motrice des patients atteints de la maladie de Parkinson est probablement attribuable aux récepteurs postsynaptiques. Ce principe d'action biphasique s'observe également chez l'homme.
Pharmacodynamique
Voir Mécanisme d'action.
Efficacité clinique
Non pertinent.

Pharmacocinétique

Absorption
Après une injection sous-cutanée d'apomorphine, sa distribution et sa dégradation peuvent être décrites selon un modèle à deux compartiments. La demi-vie de distribution est de 5 (± 1,1) minutes et la demi-vie d'élimination 33 (± 3,9) minutes. L'effet clinique est en parfaite corrélation avec la concentration d'apomorphine dans la liqueur. L'apomorphine se résorbe rapidement et intégralement du tissu sous-cutané, ce qui est en corrélation avec l'installation rapide de l'effet clinique (4–12 minutes).
Distribution
Voir Absorption.
Métabolisme
Le métabolisme de l'apomorphine s'effectue par glucuronidation et sulfonisation d'au moins 10% de la quantité totale; d'autres mécanismes de dégradation n'ont pas été décrits.
Élimination
La courte durée de l'effet clinique du principe actif (env. 1 heure) s'explique par son élimination rapide.

Données précliniques

Des études de toxicité en administration sous-cutanée répétée n'ont mis en évidence aucun risque particulier pour une utilisation clinique chez l'homme.
Des études de génotoxicité in vitro ont démontré des effets mutagènes et clastogènes imputables selon toute vraisemblance à des produits de l'oxydation de l'apomorphine. L'apomorphine était cependant non génotoxique dans les études in-vivo.
L'effet de l'apomorphine sur la reproduction a été étudié chez le rat et le lapin. L'apomorphine s'est révélée non tératogène chez les deux espèces. Chez le rat, il a cependant été constaté dans une étude portant sur le développement prénatal et postnatal que des posologies toxiques pour les femelles mères peuvent causer une détérioration du comportement de soin maternel et un arrêt respiratoire chez les nouveau-nés. Il n'y avait aucun indice d'une influence sur la fertilité.
Des études de carcinogénicité n'ont pas été effectuées.

Remarques particulières

Incompatibilités
Etant donné que des études d'incompatibilité n'ont pas été effectuées, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Stabilité après ouverture
La seringue préremplie doit être utilisée immédiatement après l'ouverture. Les seringues préremplies non ou partiellement utilisées doivent être éliminées.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à la température ambiante (15–25°C), à l'abri de la lumière, dans l'emballage d'origine et hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
La seringue préremplie ne doit pas être utilisée si la solution est de couleur verte, trouble ou présente des particules visibles.

Numéro d’autorisation

63176 (Swissmedic).

Présentation

APO-go 50 mg/10 ml seringues préremplies avec solution pour perfusion: 5 [B] APO-go 50 mg/10 ml seringues préremplies avec solution pour perfusion: 2 x 5 seringues préremplies (emballage multiple). [B]

Titulaire de l’autorisation

Spirig HealthCare SA, 4622 Egerkingen.

Mise à jour de l’information

Octobre 2020.

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