Données précliniquesLes données précliniques basées sur des tests de réactivité tissulaire croisée, des études de pharmacologie de sécurité, des études de toxicité à doses répétées et des études de toxicité pour la reproduction réalisées avec le sécukinumab ou un anticorps murin anti-IL-17A de souris n'indiquent aucun risque particulier pour l'homme.
Comme le sécukinumab se lie à l'IL-17A des singes cynomolgus et des humains, sa sécurité a été étudiée chez les singes cynomolgus.
Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
Aucun effet indésirable n'a été observé après l'administration sous-cutanée de sécukinumab à des singes cynomolgus pendant une durée allant jusqu'à 13 semaines et après l'administration intraveineuse pendant une durée allant jusqu'à 26 semaines [y compris les évaluations de pharmacocinétique, de pharmacodynamique, d'immunogénicité et d'immunotoxicité (par exemple, réponse des anticorps dépendant des cellules T et activité des cellules NK)]. Les concentrations sériques moyennes observées chez les singes après 13 doses sous-cutanées hebdomadaires de 150 mg/kg sont 48 fois plus élevées que les concentrations sériques moyennes prédites attendues chez les patients atteints de psoriasis traités à la dose clinique la plus élevée. Le facteur d'augmentation de l'exposition est encore plus important si l'on tient compte de la concentration sérique moyenne de l'étude toxicologique intraveineuse de 26 semaines chez les singes cynomolgus. Les anticorps contre le sécukinumab n'ont été détectés que chez un animal sur 101. L'application du sécukinumab sur des tissus humains normaux n'a pas montré de réactivité croisée tissulaire non spécifique.
Mutagénicité et carcinogénicité
Aucune étude préclinique n'a été réalisée pour évaluer le potentiel mutagène ou carcinogène du sécukinumab.
Toxicité sur la reproduction
Administré pendant l'organogenèse et la fin de la gestation, le sécukinumab n'a pas montré de toxicité maternelle, d'embryotoxicité ni de tératogénicité dans une étude sur le développement embryofœtal chez des singes cynomolgus.
Aucun effet indésirable d'un anticorps murin anti-IL-17A de souris n'a été observé dans les études de fertilité et de développement embryonnaire précoce, pré- et postnatal chez la souris. La dose élevée utilisée dans ces études était supérieure à la dose maximale efficace en termes d'inhibition et d'activité de l'IL-17A.
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