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Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Au total, plus de 20 000 patients atteints de différentes indications (psoriasis en plaques, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite axiale, hidrosadénite suppurée et autres maladies auto-immunes) ont été traités par Cosentyx dans le cadre d'études cliniques en aveugle et en ouvert, ce qui correspond à une exposition de 34 908 patients-années. Parmi ces patients, 14 000 ont été exposés à Cosentyx pendant au moins un an.
Quatre études de phase III contrôlées par placebo ont été regroupées pour évaluer la sécurité de Cosentyx chez des patients adultes atteints de psoriasis en plaques par rapport à un placebo, pendant une période allant jusqu'à 12 semaines après l'initiation du traitement. Au total, 2076 patients ont été évalués (692 patients ayant reçu des doses de 150 mg, 690 patients des doses de 300 mg et 694 patients ayant reçu un placebo).
L'évaluation de la sécurité de Cosentyx chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique repose sur cinq études contrôlées par placebo portant sur 2754 patients (1871 patients traités par Cosentyx et 883 patients traités par placebo), la phase contrôlée par placebo ayant duré au maximum 24 semaines, ceci pour une exposition totale des patients dans les études de 4478 patients-années. Le profil de sécurité chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique et traités par Cosentyx est le même que celui observé dans le psoriasis.
L'évaluation de la sécurité de Cosentyx chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante repose sur deux études contrôlées par placebo portant sur 590 patients (394 patients traités par Cosentyx et 196 patients traités par placebo), la phase contrôlée par placebo ayant duré au maximum 24 semaines, ceci pour une exposition totale des patients dans les études de 755 patients-années (durée moyenne d'exposition des patients qui ont reçu le sécukinumab: 469 jours dans l'étude AS1 et 460 jours dans l'étude AS2).
L'évaluation de la sécurité de Cosentyx chez les patients atteints de spondylarthrite axiale non radiologique (nr-axSpA) repose sur une étude contrôlée par placebo portant sur 555 patients (369 patients traités par Cosentyx et 186 patients traités par placebo). La période contrôlée par placebo a duré 52 semaines au maximum et l'exposition totale des patients dans l'étude est de 588 patients-années (durée moyenne d'exposition chez les patients traités par sécukinumab: 395 jours).
Le profil de sécurité chez les patients atteints de spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale non radiologique) traités par Cosentyx est identique à celui observé dans le psoriasis.
Effets indésirables en cas d'hidrosadénite suppurée
Cosentyx a été étudié dans deux études contrôlées par placebo chez 1084 patients atteints d'hidrosadénite suppurée (721 patients traités par Cosentyx et 363 patients traités par placebo), avec une exposition dans l'étude de 825 patients-années au total (durée médiane d'exposition chez les patients traités par le sécukinumab: 307 jours. La période contrôlée par placebo a duré 16 semaines au maximum. Le profil de sécurité observé chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée traités par Cosentyx pendant toute la période de traitement de 52 semaines au maximum correspond au profil de sécurité connu en cas de psoriasis.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient des infections des voies aériennes supérieures (le plus souvent des rhinopharyngites et des rhinites). La plupart de ces événements étaient de gravité légère ou modérée. Dans les phases contrôlées par placebo des études pivots de phase III, la proportion de patients ayant interrompu le traitement en raison d'événements indésirables était d'environ 1,5% dans le bras Cosentyx et de 2,4% dans le bras placebo.
Les effets indésirables observés dans les études cliniques sont présentés dans la liste ci-dessous par classes de systèmes d'organes selon la classification MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables médicamenteux sont classés par ordre de fréquence décroissante. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables médicamenteux sont indiqués par ordre de gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10); «fréquents» (< 1/10, ≥1/100); «occasionnels» (< 1/100, ≥1/1000); «rares» (< 1/1000, ≥1/10 000); «très rares» (< 1/10 000).
Infections et infestations
Très fréquent: infection des voies aériennes supérieures (17,1%)
Fréquents: herpès buccal.
Occasionnels: candidose orale, candidose de l'œsophage, infections des voies aériennes inférieures, pied d'athlète.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnels: neutropénie.
Affections du système nerveux
Fréquents: céphalées.
Affections oculaires
Occasionnels: conjonctivite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents: rhinorrhée.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: diarrhée, nausées.
Occasionnels: maladies inflammatoires de l'intestin (notamment maladie de Crohn et colite ulcéreuse).
Affections hépatobiliaires
Occasionnels: enzymes hépatiques augmentées, bilirubine augmentée.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: Urticaire.
Rares: dermite exfoliative (des cas ont été rapportés chez des patients chez qui un psoriasis avait été diagnostiqué), vascularite d'hypersensibilité, eczéma dyshidrosique.
Affections du système immunitaire
Rares: réactions anaphylactiques.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquents: fatigue.
Effets indésirables après commercialisation
Les effets indésirables suivants sont survenus après la mise sur le marché de Cosentyx et ont été décrits dans des rapports de cas spontanés et dans la littérature spécialisée. Comme il s'agit de données volontaires provenant d'une population de taille inconnue, il n'est pas possible de donner une estimation fiable de leur fréquence, c'est pourquoi elles sont classées dans la catégorie «fréquence inconnue». Les effets indésirables sont rangés par classe de systèmes d'organes de la classification MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sont classés par ordre de gravité décroissante.
Infections et infestations
Candidoses muqueuse et cutanée.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Pyoderma gangraenosum.
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les phases contrôlées par placebo des études cliniques sur le psoriasis en plaques (dans lesquelles un total de 1382 patients ont été traités par Cosentyx et 694 patients par placebo pendant une durée allant jusqu'à 12 semaines), des infections ont été rapportées chez 28,7% des patients traités par Cosentyx, contre 18,9% des patients traités par placebo. La plupart de ces infections étaient de gravité légère ou modérée. Des infections à Candida sont apparues chez 1,2% des patients traités par Cosentyx 300 mg, chez 0,4% des patients traités par Cosentyx 150 mg, et chez 0,3% des patients traités par placebo. Des infections graves sont survenues chez 0,14% des patients traités par Cosentyx et chez 0,3% des patients traités par placebo (voir «Mises en garde et précautions»).
Sur l'ensemble de la phase de traitement (3430 patients au total, dont la plupart ont été traités par Cosentyx pendant une durée allant jusqu'à 52 semaines), des infections ont été rapportées chez 47,5% des patients traités par Cosentyx (0,9 par patient-année de suivi). Des infections graves ont été rapportées chez 1,2% des patients traités par Cosentyx (0,015 par patient-année de suivi).
Les taux d'infection observés dans les études cliniques portant sur le rhumatisme psoriasique, la spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale non radiologique) étaient similaires à ceux observés dans les études sur le psoriasis.En raison de la nature des lésions cutanées, les patients atteints d'hidrosadénite suppurée sont plus vulnérables aux infections. Dans la phase contrôlée par placebo des études cliniques menées chez des patients atteints d'hidrosadénite suppurée (au total, 723 patients ont été traités par le sécukinumab et 363 patients par placebo, chacun pendant une période maximale de 16 semaines), le nombre d'infections était supérieur à celui des études portant sur le psoriasis (30,8% des patients traités par le sécukinumab contre 31,7% des patients traités par placebo). La plupart de ces infections étaient sans gravité, d'intensité légère ou modérée, et n'ont pas nécessité l'arrêt ou l'interruption du traitement. Sur l'ensemble de la phase de traitement (au total 1062 patients traités par Cosentyx pendant une durée maximale de 52 semaines), des infections ont été rapportées chez 45,7% des patients traités par Cosentyx (88,6 pour 100 patients-années). Des infections graves ont été rapportées chez 3,2% des patients traités par Cosentyx (4,2 pour 100 patients-années)
Enzymes hépatiques augmentées, bilirubine augmentée
Au cours de la phase contrôlée par placebo des études cliniques sur le psoriasis en plaques, 14,5% et 5% des patients sous Cosentyx, contre 11,6% et 2,5% sous placebo, ont développé des augmentations isolées et transitoires des transaminases hépatiques ou de la bilirubine pouvant atteindre 3 fois la limite supérieure de la normale. Les fréquences sous sécukinumab et étanercept étaient comparables.
Neutropénie
Une neutropénie a été observée plus fréquemment avec le sécukinumab qu'avec le placebo. La plupart des cas ont été légers, transitoires et réversibles. Une neutropénie < 1,0–0,5 × 109/l (CTCAE grade 3) a été rapportée chez 18 des 3430 (0,5%) patients sous sécukinumab, sans dépendance à la dose et sans lien temporel avec des infections dans 15 des 18 cas. Aucun cas de neutropénie plus grave n'a été signalé. Dans les 3 autres cas, des infections non graves ont été rapportées, qui ont répondu avec succès au traitement standard et n'ont pas nécessité l'arrêt du Cosentyx.
La fréquence de la neutropénie dans le rhumatisme psoriasique, la spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale non radiologique) et l'hidrosadénite suppurée a été similaire à celle observée dans le contexte d'un psoriasis.
Réactions d'hypersensibilité
Sur l'ensemble des études cliniques, de l'urticaire et de rares cas de réactions anaphylactiques ont été observés avec Cosentyx.
Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
Sur l'ensemble des études cliniques, quelques cas de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ont été observés sous sécukinumab chez des patients à risque (voir «Mises en garde et précautions»). Un lien de causalité avec le sécukinumab ne peut pas être exclu sur la base des données actuelles.
Immunogénicité
Dans les études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique et la spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale non radiologique) ainsi que l'hidrosadénite suppurée, moins de 1% des patients traités par Cosentyx ont développé des anticorps contre le sécukinumab pendant un traitement allant jusqu'à 52 semaines. Environ la moitié des anticorps dirigés contre le médicament apparus pendant le traitement étaient des anticorps neutralisants, mais cela n'a pas été associé à une perte d'efficacité ni à des variations des paramètres pharmacocinétiques.
Population pédiatrique
Psoriasis en plaques
La sécurité de Cosentyx a été évaluée dans deux études de phase III chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques. La première étude était une étude en double aveugle, contrôlée par placebo, portant sur 162 patients âgés de 6 à < 18 ans atteints de psoriasis en plaques sévère. La deuxième étude était une étude en ouvert, portant sur 84 patients âgés de 6 à < 18 ans atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. Le profil de sécurité issu de ces deux études portant sur un total de 287,4 patients-années correspondait au profil de sécurité rapporté chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques.
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite liée à l'enthésite (ERA) et rhumatisme psoriasique juvénile (RPJ)
La sécurité de Cosentyx a également été examinée dans une étude de phase III menée chez 86 patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans, atteints d'AJI des sous-types ERA et RPJ. Le profil de sécurité de cette étude concordait avec le profil de sécurité des patients adultes.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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