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Information professionnelle sur Abasaglar® KwikPen:Eli Lilly (Suisse) SA
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Effets indésirables

Des erreurs de médication ou de confusion avec d'autres insulines ont été rapportées. En particulier des insulines à action rapide ont été administrées accidentellement à la place de l'insuline glargine.
En comparant Abasaglar et Lantus (insuline glargine, Sanofi-Aventis) pendant les essais cliniques de Phase 3, la fréquence d'apparition d'effets indésirables ainsi que leur gravité étaient similaires dans les deux groupes de traitement.
La fréquence des effets indésirables est indiquée comme suit: «très fréquents» (>10%), «fréquents» (>1%, <10%), «occasionnels» (>0,1%,<1%), «rares» (>0,01%, <0,1%) et «très rares» (<0,01%).
Effets indésirables après commercialisation
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent: Hypoglycémie.
Troubles généraux et accidents liées au site d'administration
Fréquents: Réactions au site d'injection.
Rare: Œdème.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Fréquent: Lipohypertrophie.
Occasionnels: Lipoatrophie.
Inconnu: Amylose cutanée.
Troubles du système immunitaire
Rare: Réactions allergiques.
Troubles oculaires
Rare: Altération de la vision.
Troubles du système nerveux
Très rare: Dysgueusie.
Troubles musculosquelettiques et du tissu connectif
Très rare: Myalgie.
Description de certains effets indésirables
Hypoglycémie
Une hypoglycémie, un effet indésirable fréquent ou très fréquent de toute insulinothérapie, peut survenir si les doses d'insuline sont supérieures aux besoins. Les épisodes d'hypoglycémies sévères, surtout s'ils sont répétés, peuvent entraîner des lésions neurologiques. Les épisodes d'hypoglycémie prolongée ou sévère peuvent engager le pronostic vital (voir «Mises en garde et précautions»).
Troubles généraux et accidents liées au site d'administration
Dans les études cliniques concernant des schémas de traitement comportant entre autres l'insuline glargine, de fréquentes réactions au site d'injection ont été observées. Ces réactions comprennent rougeur, douleur, prurit, urticaire, tuméfaction ou inflammation. La plupart des réactions mineures aux insulines disparaissent généralement en l'espace de quelques jours à quelques semaines.
Deux études cliniques comparant Abasaglar et Lantus® ont été menées sur des patients adultes.
Dans une étude ouverte sur des patients présentant un diabète de type 1, des réactions allergiques locales (2.6% Abasaglar vs 1.5% Lantus®) ainsi que des réactions sur le site d'injection (2.2% Abasaglar vs 0.7% Lantus®) ont été observées pendant la durée du traitement de 52 semaines.
Dans une étude en double aveugle sur des patients présentant un diabète de type 2, des réactions allergiques locales (2.1% Abasaglar vs 3.2% Lantus®) ainsi que des réactions sur le site d'injection (1.3% Abasaglar vs 1.1% Lantus®) ont été observées pendant la durée du traitement de 24 semaines.
Il n'y avait pas de différences statistiquement significatives entre les deux groupes de traitement.
Ces études n'ont pas été élaborées ni conduites pour répondre de façon concluante à cette dernière question.
L'insuline peut provoquer une rétention sodée et un oedème, en particulier si l'équilibre métabolique auparavant médiocre se trouve amélioré par une insulinothérapie intensive.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Comme avec toute insulinothérapie, une lipodystrophie et une amylose cutanée peuvent survenir au site d'injection, ce qui peut retarder la résorption locale de l'insuline. Dans les études cliniques concernant des schémas de traitement comportant entre autres l'insuline glargine, une lipohypertrophie a été observée chez 1 à 2% des patients, alors que la lipoatrophie a été rare. Une rotation continue des sites d'injection dans une zone donnée peut aider à diminuer ou à éviter ces réactions (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»).
Réactions allergiques
Les réactions d'hypersensibilité immédiate à l'insuline sont rares. Ces réactions à l'insuline (y compris l'insuline glargine) ou à ses excipients peuvent s'accompagner, par exemple, de réactions cutanées généralisées, d'un oedème de Quincke, d'un bronchospasme, d'une hypotension et d'un choc et peuvent menacer le pronostic vital.
L'administration d'insuline peut provoquer la formation d'anticorps anti-insuline. Dans les études cliniques, la fréquence des anticorps provoquant une réaction croisée avec l'insuline humaine et l'insuline glargine a été identique dans les groupes traités par l'insuline NPH et par l'insuline glargine. Dans de rares cas, la présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre nécessaire l'ajustement de la dose d'insuline, de manière à corriger une tendance à l'hyperglycémie ou à l'hypoglycémie.
L'immunogénicité de Abasalgar et Lantus® ont été étudiées dans 2 essais cliniques sur des patients adultes:
Pendant un essai clinique de 52 semaines sur des patients présentant un diabète de type 1, l'incidence de la formation d'anticorps anti-insuline (c.-à-d. «TEAR: treatment-emergent antibody response») était statistiquement différente entre les deux bras de traitements à la semaine 52. A différents moments du traitement ainsi que sur sa totalité l'incidence de la formation d'anticorps anti-insuline (c.-à-d. «TEAR: treatment-emergent antibody response») n'était par contre pas statistiquement différente. L'incidence du «TEAR» à la semaine 52 était de 20.6% avec Abasaglar et de 12.7% avec Lantus®; sur la durée totale du traitement de 52 semaines, elle n'était statistiquement pas différente (30.9% avec Abasaglar et 25.8% avec Lantus®).
Pendant un essai clinique de 24 semaines sur des patients présentant un diabète de type 2, l'incidence du «TEAR» sur toute la période de l'étude était de 12.3% avec Abasaglar et de 9.3% avec Lantus®; à la semaine 24, elle était de 6.2% avec Abasaglar et de 5.2% avec Lantus®.
Le niveau de production d'anticorps n'a eu aucun impact sur la valeur HbA1c, la dose d'insuline, l'incidence et le taux d'hypoglycémie ou sur d'autres réactions allergiques. Ces études n'ont pas été élaborées ni conduites pour répondre de façon concluante à cette dernière question.
Altération de la vision
Un changement prononcé de l'équilibre glycémique peut entraîner une altération transitoire de la vision, due à une altération temporaire de la turgescence et de l'index de réfraction du cristallin. Une amélioration de l'équilibre glycémique à long terme diminue le risque de progression de la rétinopathie diabétique. Toutefois, une intensification de l'insulinothérapie induisant une normalisation brutale de l'équilibre glycémique peut provoquer une aggravation transitoire de la rétinopathie diabétique. Une hypoglycémie sévère risque de provoquer une amaurose transitoire chez les patients atteints de rétinopathie proliférante, en particulier si celle-ci n'a pas été traitée par photocoagulation.
Rétinopathie
Une intensification de l'insulinothérapie induisant une amélioration brutale de l'équilibre glycémique peut provoquer une aggravation transitoire de la rétinopathie diabétique. Une hypoglycémie sévère risque de provoquer une amaurose transitoire chez les patients atteints de rétinopathie proliférante, en particulier si celle-ci n'a pas été traitée par photocoagulation.
Population pédiatrique
D'une manière générale, le profil de tolérance est identique chez les enfants et adolescents ≤18 ans et chez les adultes.
Les rapports sur les effets indésirables reçus au cours de la surveillance post marketing ont montré une fréquence relativement plus importante des réactions au site d'injection (douleur au point d'injection, réaction au point d'injection) et des réactions cutanées (éruption, urticaire) chez les enfants et adolescents ≤18 ans que chez les adultes.
Chez les enfants âgés de moins de 2 ans, il n'y a pas de données de tolérance issues d'étude clinique. Le nombre d'enfants entre 2 et 4 ans traités par insuline glargine au cours des études cliniques est limité (n = 10).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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