Données précliniquesBrinzolamide
Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité en administration répétée, la génotoxicité et le potentiel carcinogène n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Dans des études précliniques de toxicité sur la reproduction et le développement, des effets ont uniquement été observés à des expositions tellement supérieures à l'exposition maximale chez l'homme qu'elles suggèrent une significativité limitée pour l'utilisation dans la pratique clinique. Des études de toxicité embryofœtale réalisées chez le lapin à des doses orales de brinzolamide allant jusqu'à 6 mg/kg/jour (soit 125 fois la dose clinique journalière recommandée de 48 µg/kg/jour) n'ont pas révélé d'effet sur le développement fœtal, malgré une toxicité significative chez les mères. Lors d'études similaires réalisées chez le rat, des doses de 18 mg/kg/jour (soit 375 fois la dose clinique journalière recommandée) administrées aux mères ont donné lieu à une légère baisse de l'ossification du crâne et des sternèbres chez les fœtus, ce qui n'a pas été le cas avec des doses de 6 mg/kg/jour. Ces résultats ont été observés à des doses entraînant une acidose métabolique avec diminution du gain de poids corporel des mères et diminution des poids fœtaux. Des diminutions dose-dépendantes du poids corporel fœtal (5 à 14%) ont été observées chez les petits de mères ayant reçu du brinzolamide administré par voie orale (2 à 18 mg/kg/jour). Pendant la période d'allaitement, la dose seuil pour l'apparition d'une toxicité maternelle et d'une toxicité pour le développement était de 5 mg/kg/jour.
Après administration orale de 1 mg/kg de brinzolamide marqué au 14C (dose correspondant à 21 fois la dose clinique journalière maximale recommandée) à des rates en lactation, une radioactivité a été détectée dans le lait à des concentrations inférieures à la concentration retrouvée dans le sang et le plasma des rates.
Brimonidine
Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité en administration répétée, la toxicité pour la reproduction et le développement, la génotoxicité et le potentiel cancérogène n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Dans les études animales, la brimonidine est passée en quantité limitée dans le placenta et a pénétré dans la circulation sanguine du fœtus. Après administration orale de 0,25 mg/kg de bromidine marquée au 14C (dose correspondant à 26 fois la dose clinique journalière maximale recommandée) à des rates en lactation, une radioactivité a été détectée dans le lait à des concentrations similaires ou supérieures à la concentration retrouvée dans le plasma des rates.
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