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Information professionnelle sur Buprenorphin-Mepha, comprimés sublinguaux:Mepha Pharma AG
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Mises en garde et précautions

Les comprimés sublinguaux de Buprenorphin-Mepha sont uniquement recommandés dans le traitement de la toxicomanie aux opioïdes.
Utilisation non conforme et abus
La buprénorphine peut, comme d'autres opioïdes légaux ou illégaux, être utilisée de façon abusive ou non conforme. Parmi les risques d'abus ou d'utilisation non conforme figurent le surdosage, la propagation d'infections hématogènes virales et d'infections locales ou systémiques, une dépression respiratoire et des lésions hépatiques.
Une utilisation abusive de la buprénorphine par des personnes auxquelles elle n'a pas été prescrite comporte de plus le risque que de nouvelles personnes, qui utiliseraient de manière abusive la buprénorphine comme drogue principale, deviennent toxicomanes, lorsque le médicament est directement mis en circulation pour une utilisation illégale par le patient en question ou lorsque le médicament n'est pas suffisamment protégé contre le vol.
Un traitement par buprénorphine insuffisamment optimal peut entraîner une utilisation abusive du médicament par le patient, ce qui peut conduire à un surdosage ou à l'interruption du traitement. Un patient qui reçoit une dose trop faible de buprénorphine pourrait, face à un syndrome de sevrage non contrôlé, réagir en continuant à consommer des opioïdes, de l'alcool ou d'autres sédatifs/hypnotiques, en particulier les benzodiazépines, en automédication.
Les cliniciens doivent, surtout au début du traitement, prendre en considération le risque d'abus et de mauvais usage (p.ex. administration iv).
Afin de minimiser le risque d'utilisation non conforme et d'abus, les médecins doivent prendre toutes les précautions appropriées lors de la prescription et de la distribution de buprénorphine. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas prescrire plusieurs doses en même temps lors de la phase précoce du traitement et qu'il faut fixer des rendez-vous pour le suivi clinique selon les besoins du patient.
Dépression respiratoire
Comme avec tous les opioïdes, il existe un risque de dépression respiratoire cliniquement significative liée à l'utilisation de la buprénorphine, notamment en cas d'utilisation concomitante de la buprénorphine avec les benzodiazépines (voir rubrique «Interactions») ou si la buprénorphine n'a pas été utilisée conformément à l'information professionnelle.
La dépression respiratoire, si elle n'est pas reconnue et traitée immédiatement, peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort.
Le traitement d'une dépression respiratoire comprend, selon l'état clinique du patient, une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes opioïdes. Une dépression respiratoire grave, potentiellement mortelle ou fatale, peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant maximal au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'asthme bronchique ou d'insuffisance respiratoire (telle qu'une maladie pulmonaire obstructive chronique, un cœur pulmonaire, une diminution de la réserve respiratoire, une hypoxie, une hypercapnie, une dépression respiratoire préexistante ou une cyphoscoliose (déformation de la colonne vertébrale pouvant entraîner une détresse respiratoire)).
Troubles respiratoires du sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie du sommeil. L'utilisation d'opioïdes s'accompagne d'une augmentation dose-dépendante du risque d'apnée centrale du sommeil. Chez les patients présentant une apnée centrale du sommeil, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Utilisation concomitante avec des substances à effet dépresseur central
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des benzodiazépines ou d'autres substances à effet dépresseur central peut entraîner une forte sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou autres médicaments à effet dépresseur central doivent uniquement être administrés de manière concomitante aux patients chez qui aucune autre option thérapeutique n'est envisageable. Si Buprenorphin-Mepha est prescrit en association avec des benzodiazépines ou d'autres médicaments à effet dépresseur central, il convient de choisir la dose efficace la plus faible et une durée minimale d'utilisation concomitante. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme de dépression respiratoire et de sédation (voir la rubrique «Interactions»).
Effet dépresseur sur le SNC
La buprénorphine peut provoquer un étourdissement, en particulier lorsqu'elle est prise avec de l'alcool ou des médicaments ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (benzodiazépines, tranquillisants, sédatifs ou hypnotiques) (voir «Interactions» et «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines»).
Les patients auxquels on administre de la buprénorphine en même temps que d'autres analgésiques opioïdes, des anesthésiques généraux, des antihistaminiques, des benzodiazépines, des phénothiazines ou d'autres tranquillisants, des sédatifs/hypnotiques ou d'autres dépresseurs du SNC (y compris l'alcool) peuvent présenter une dépression accrue du SNC. Si une telle association thérapeutique est envisagée, il est extrêmement important que la dose de l'un ou des deux substances soit réduite à la dose efficace la plus faible.
Exposition accidentelle
Les patients et le personnel soignant doivent être informés que Buprenorphin-Mepha contient une quantité de substance active qui peut être mortelle, en particulier pour les enfants. Les patients et le personnel soignant doivent être informés de la nécessité de conserver toutes les doses hors de la portée des enfants et d'éliminer correctement les doses entamées ou non utilisées.
Dépendance aux médicaments et potentiel d'abus
Buprenorphin-Mepha est destiné au traitement de substitution de la dépendance aux opioïdes. L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychique. Une dépendance iatrogène peut apparaître après l'utilisation d'opioïdes. La buprénorphine, comme d'autres opioïdes, peut faire l'objet d'un abus et tous les patients recevant des opioïdes doivent être surveillés afin de détecter tout signe d'abus ou de dépendance. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent néanmoins être traités de manière appropriée par des opioïdes, mais ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance supplémentaire afin de détecter tout signe de mésusage, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée de Buprenorphin-Mepha peut entraîner un trouble de l'usage des opioïdes. L'abus ou le mésusage intentionnel de la buprénorphine peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes est plus élevé chez les patients ayant des antécédents de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris un trouble lié à l'utilisation d'alcool), personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs), chez les fumeurs ou chez les patients ayant des antécédents d'autres maladies psychiatriques (p.ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe de comportement addictif (drug-seeking behavior) qui s'intensifie (p.ex. demande trop précoce d'ordonnances de renouvellement). Cela inclut le contrôle de l'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Chez les patients présentant des signes et des symptômes de troubles liés à l'utilisation d'opioïdes qui s'aggravent, il convient d'envisager de consulter un spécialiste des addictions.
Syndrome de sevrage
La buprénorphine est un agoniste partiel des récepteurs opioïdes µ. Un traitement sur le long terme entraîne une dépendance de type opioïde, mais d'un niveau plus faible que les agonistes entiers des récepteurs μ (p.ex. la morphine). Le syndrome de sevrage est plus léger qu'avec les agonistes entiers et peut survenir de façon retardée.
L'interruption soudaine du traitement n'est pas recommandée car elle peut entraîner un syndrome de sevrage qui peut éventuellement survenir de façon retardée.
Syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes
L'utilisation prolongée de Buprenorphin-Mepha pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes, potentiellement mortel s'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit être effectué selon des protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, veuillez informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et assurez-vous que le traitement approprié est disponible, le cas échéant.
Insuffisance surrénale
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible, qui nécessite une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénale peuvent notamment inclure: nausées, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, vertiges ou hypotension.
Diminution du taux des hormones sexuelles et augmentation du taux de prolactine
L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une baisse du taux d'hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, l'impuissance ou l'aménorrhée.
Hépatite et événements hépatiques
Dans les études cliniques et les rapports d'événements indésirables après l'introduction sur le marché, des cas de lésions hépatiques aiguës ont été décrits chez les personnes dépendantes aux opioïdes.
Le spectre des modifications anormales comprend des élévations passagères asymptomatiques des transaminases hépatiques jusqu'à des cas documentés d'hépatite cytolytique, d'insuffisance hépatique, de nécrose hépatique, de syndrome hépato-rénal ainsi que d'encéphalopathie hépatique et de décès. Dans de nombreux cas, la présence en amont d'une dysfonction mitochondriale (maladie génétique), de divergences au niveau des valeurs des enzymes hépatiques, d'infections par le virus de l'hépatite B ou C, d'abus d'alcool, d'anorexie, d'une utilisation concomitante d'autres médicaments potentiellement hépatotoxiques ou du maintien de l'abus de drogues par voie intraveineuse peuvent contribuer à ces modifications ou en être la cause.
Les patients qui ont été testés positifs à l'hépatite virale, qui prennent simultanément d'autres médicaments (voir «Interactions») et/ou qui présentent un dysfonctionnement hépatique préexistant ont un risque plus élevé de lésion hépatique. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de buprénorphine ainsi que durant le traitement (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Une évaluation biologique et étiologique plus approfondie est nécessaire en cas de suspicion d'événement hépatique. Sur la base des résultats, le médicament peut être interrompu avec précaution afin de prévenir des symptômes de sevrage et un nouvel abus illégal de drogues. En cas de poursuite du traitement, la fonction hépatique doit être étroitement surveillée.
Sevrage accéléré
En commençant un traitement par Buprenorphin-Mepha, le médecin doit être clairement conscient du profil d'action partiellement agoniste de la buprénorphine. La buprénorphine administrée par voie sublinguale peut déclencher des symptômes de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes si elle est administrée avant que les effets agonistes déclenchés par l'utilisation ou l'abus récent d'opioïdes ne se soient dissipés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Afin d'éviter un sevrage accéléré aux opioïdes à courte ou longue durée d'action, l'initiation du traitement par buprénorphine doit être effectuée lorsque des signes et symptômes objectifs de léger sevrage se manifestent; un nombre de points supérieur à 12 sur l'échelle clinique de sevrage des opioïdes (Clinical Opioid Withdrawal Scale [COWS]) peut par exemple être utilisé comme valeur indicative (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Lors de la phase de transition de la méthadone à la buprénorphine, les patients doivent être étroitement surveillés car des symptômes de sevrage ont été rapportés.
Les symptômes de sevrage peuvent également être associés à une posologie insuffisamment optimale.
Troubles de la fonction hépatique
Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, la métabolisation de la buprénorphine par le foie peut être réduite et entraîner une augmentation des taux plasmatiques de buprénorphine. C'est pourquoi Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec précaution et une réduction de la dose de buprénorphine peut s'avérer nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Buprenorphin-Mepha est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère.
Troubles de la fonction rénale
L'excrétion rénale peut être retardée car 30% de la dose administrée est éliminée par voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients ayant une insuffisance rénale. La prudence est de mise lors de l'administration à des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Mises en garde générales en ce qui concerne l'utilisation d'opioïdes
·La buprénorphine peut provoquer une hypotension orthostatique chez les patients traités en ambulatoire.
·La buprénorphine peut entraîner une élévation de la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut provoquer des convulsions. Les opioïdes sont donc à utiliser avec précaution chez les patients présentant des antécédents de blessures à la tête, de lésions intracrâniennes, d'autres états avec une élévation potentielle de la pression du liquide céphalo-rachidien ou de convulsions.
·Un myosis ainsi que des altérations de l'état de conscience et de la perception de la douleur causés par des opioïdes en tant que symptômes d'une maladie peuvent porter atteinte à l'évaluation du patient et masquer le diagnostic ou l'évolution clinique d'une maladie concomitante.
·La buprénorphine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant un myxœdème, une hypothyroïdie ou une insuffisance rénale (par ex. maladie d'Addison).
·La prudence est de mise lorsque la buprénorphine est utilisée chez les patients présentant une hypotension, une hypertrophie de la prostate ou une sténose urétrale.
·Il a été démontré que la buprénorphine augmente la pression dans le canal biliaire et qu'elle doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une dysfonction des voies biliaires.
·La prudence est de mise lors de l'administration de buprénorphine à des patients âgés ou affaiblis.
·La buprénorphine doit être utilisée avec précaution en cas de psychose toxique.
Syndrome sérotoninergique
L'administration concomitante de Buprenorphin-Mepha et d'autres agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir «Interactions»).
Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Buprenorphin-Mepha 2 mg et 8 mg contient le colorant azoïque jaune orangé S (E110).
Chez les patients hypersensibles aux colorants azoïques, à l'acide acétylsalicylique et d'autres inhibiteurs des prostaglandines, Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec prudence.

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