CompositionPrincipes actifs: ombitasvir/paritaprévir/ritonavir.
Excipients: excipiens pro compresso.
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéComprimés pelliculés biconvexes, oblongs, roses, portant la mention «AV1» sur l'une des faces.
Chaque comprimé pelliculé contient 12,5 mg d'ombitasvir et 75 mg de paritaprévir en co-formulation avec 50 mg de ritonavir comme potentialisateur pharmacocinétique.
Indications/Possibilités d’emploiViekirax est indiqué en association avec Exviera ou avec Exviera et la ribavirine dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite C chronique (HCC) de génotype 1.
Viekirax est indiqué en association avec la ribavirine dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite C chronique (HCC) de génotype 4 (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
Concernant l'activité spécifique au génotype du virus de l'hépatite C (VHC), voir «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets».
Posologie/Mode d’emploiPosologie
La dose orale recommandée de Viekirax est de deux comprimés à 12,5 mg/75 mg/50 mg une fois par jour (le matin). Pour maximiser l'absorption, les comprimés de Viekirax doivent être pris avec un repas, la teneur de celui-ci en graisses et en calories étant sans importance (voir «Pharmacocinétique»).
Viekirax doit être utilisé en association avec d'autres médicaments (voir «Propriétés/Effets»). Se reporter aux informations professionnelles respectives des médicaments administrés en combinaison avec Viekirax. Le Tableau 1 montre les schémas thérapeutiques et la durée de traitement recommandés en fonction des groupes de patients.
Tableau 1. Régimes thérapeutiques et durée de traitement en fonction des groupes de patients
Groupe de patients
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Traitement
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Durée
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Génotype 1a, sans cirrhose ou avec cirrhose compensée
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Viekirax + Exviera + ribavirine*
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12 semaines**
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Génotype 1b, sans cirrhose ou avec cirrhose compensée
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Viekirax + Exviera
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12 semaines
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Génotype 4, sans cirrhose
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Viekirax + ribavirine***
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12 semaines
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Génotype 4, avec cirrhose compensée
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Viekirax + ribavirine
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12 semaines
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* Viekirax + Exviera sans ribavirine est une option thérapeutique envisageable chez les patients non prétraités infectés par un génotype 1a du VHC sans cirrhose et intolérants à la ribavirine ou pour qui un traitement par la ribavirine n'entre pas en ligne de compte (voir «Propriétés/Effets»). La décision thérapeutique doit être prise au cas par cas sur la base d'une évaluation du rapport bénéfice/risque.
** Chez les patients porteurs d'une infection par un génotype 1a du VHC avec cirrhose et qui n'ont pas répondu à un traitement préalable par interféron (IFN) et ribavirine (répondeurs nuls), on recommande un traitement combiné sur 24 semaines par Exviera + Viekirax + ribavirine (voir «Propriétés/Effets»).
*** Viekirax sans ribavirine est une option thérapeutique envisageable chez les patients non prétraités, infectés par le VHC de génotype 4 et sans cirrhose qui sont intolérants à la ribavirine ou pour qui un traitement par la ribavirine est hors de question (voir «Propriétés/Effets»). La décision thérapeutique doit être prise au cas par cas sur la base d'une évaluation du rapport bénéfice/risque, avec prise en compte des autres traitements disponibles.
La dose recommandée de ribavirine dans le cadre d'un traitement combiné par des comprimés de Viekirax et d'Exviera dépend du poids du patient (<75 kg = 1000 mg et ≥75 kg = 1200 mg) et doit être administrée en deux prises (matin et soir) avec les repas.
Pour l'utilisation simultanée avec d'autres virostatiques à action directe contre le VHC, voir «Mises en garde et précautions».
Viekirax doit être pris sans interruption et sans modification de la dose pendant toute la durée prescrite et conformément aux prescriptions. En cas de traitement combiné par Viekirax avec Exviera et/ou la ribavirine, Exviera et la ribavirine doivent être pris aussi longtemps que Viekirax.
Si un patient présente un effet indésirable grave éventuellement associé à la ribavirine, il convient d'adapter les doses de ribavirine ou, si nécessaire, d'interrompre cette dernière jusqu'à l'atténuation ou la disparition de l'effet indésirable. Le tableau 2 présente les recommandations relatives aux modifications des doses et à l'arrêt du traitement sur la base des taux d'hémoglobine et de l'état cardiaque du patient.
Tableau 2. Recommandations relatives aux modifications des doses de ribavirine dans le cadre du traitement combiné par Viekirax et Exviera
Examens de laboratoire
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Diminuer la dose de ribavirine à 600 mg/jour lorsque:
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Arrêter la ribavirine lorsque:
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Hémoglobine chez les patients sans cardiopathie
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<10 g/dl
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<8,5 g/dl
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Hémoglobine chez les patients avec cardiopathie stable à l'anamnèse
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Diminution des taux d'hémoglobine de ≥2 g/dl en 4 semaines pendant le traitement
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<12 g/dl, malgré 4 semaines de traitement avec la dose réduite
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Si l'administration de ribavirine a été interrompue en raison d'anomalies biologiques ou d'une manifestation clinique, on peut essayer de reprendre le traitement par 600 mg de ribavirine par jour, puis d'augmenter la dose à 800 mg par jour. Il n'est cependant pas conseillé d'augmenter à nouveau la ribavirine à la dose prescrite initialement (1'000 mg à 1'200 mg par jour).
Oubli d'une dose
Si la prise d'une dose de Viekirax a été oubliée, la dose prescrite peut encore être rattrapée dans les 12 heures suivant l'oubli de la prise. Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis l'heure habituelle de la prise de Viekirax, la dose oubliée NE DOIT PAS être rattrapée. Le patient doit au contraire prendre la dose suivante selon le schéma posologique habituel. Il convient d'informer le patient de ne pas prendre une double dose.
Recommandation posologique relatives aux comédications
Pour les recommandations posologiques relatives aux comédications, voir rubrique «Interactions».
Groupes de patients particuliers
Co-infection par le VHC et le VIH-1
Pour les patients infectés par le VHC de génotype 1, on se référera aux recommandations posologiques du tableau 1. Consulter les chapitres «Mises en garde et précautions» (traitement des patients co-infectés par le VIH) et «Interactions» pour les recommandations posologiques concernant les virostatiques anti-VIH. Voir «Mécanisme d'action/pharmacodynamique» pour de plus amples informations. On ne dispose des données de sécurité et d'efficacité sur Viekirax que pour les patients sous traitement antirétroviral stable contre le VIH-1 comprenant de l'atazanavir ou du raltégravir (voir «Propriétés/Effets»).
On ne dispose pas de données concernant les patients infectés par le VHC de génotype 4 avec co-infection par le VIH-1.
Patients greffés du foie
Un traitement de 24 semaines par Viekirax en association avec Exviera et la ribavirine est recommandé chez les patients greffés du foie qui sont infectés par le VHC de génotype 1 et présentent une fonction hépatique normale ou une fibrose de grade léger (score Metavir ≤2). Il est éventuellement indiqué d'utiliser une dose réduite de ribavirine au début du traitement. Dans l'étude auprès de patients à la suite d'une greffe du foie, les patients ont reçu une dose individualisée de ribavirine, généralement comprise entre 600 et 800 mg par jour (voir «Mécanisme d'action/pharmacodynamique»). Voir le chapitre «Interactions» pour les recommandations posologiques lors d'une co-administration d'inhibiteurs de la calcineurine.
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale légère ou modérée (voir «Pharmacocinétique»). Viekirax et Exviera n'ont pas été étudiés chez des patients souffrant d'une insuffisance rénale sévère et ne doivent donc pas être administrés à ce groupe de patients. Des instructions concrètes quant au dosage de la ribavirine, y compris les modifications des doses chez les patients atteints d'insuffisance rénale, figurent dans l'information professionnelle de la ribavirine.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A). Viekirax est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh B ou Child-Pugh C) (voir «Contre-indications», «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire chez les patients gériatriques (voir «Pharmacocinétique»).
Pédiatrie
La sécurité et l'efficacité de Viekirax n'ont pas été démontrées chez les enfants de moins de 18 ans. Aucune donnée n'est disponible.
Appartenance ethnique
L'exposition au paritaprévir était augmentée chez les sujets d'origine asiatique. En raison des données limitées disponibles sur la sécurité chez les patients asiatiques, aucune recommandation posologique ne peut être faite. Le traitement chez les patients asiatiques doit être administré avec prudence et une surveillance clinique étroite et le control des résultats d'analyse de laboratoire sont recommandé pendant le traitement.
Mode d'emploi
Les comprimés pelliculés sont destinés à une prise orale. Les patients doivent être informés de la nécessité d'avaler les comprimés entiers (autrement dit sans les mâcher, sans les casser et sans les dissoudre). Pour maximiser l'absorption, les comprimés de Viekirax doivent être pris avec un repas, la teneur de celui-ci en graisses et en calories étant sans importance (voir «Pharmacocinétique»).
Contre-indicationsHypersensibilité à l'un des principes actifs ou à l'un des excipients (voir «Composition»).
Lorsque Viekirax est administré en association avec Exviera et/ou la ribavirine, les contre-indications de ces médicaments s'appliquent également au schéma combiné. Se reporter aux informations professionnelles respectives des médicaments administrés en combinaison avec Viekirax.
L'utilisation de la ribavirine est contre-indiquée chez la femme enceinte, de même que chez les partenaires masculins des femmes enceintes (voir «Mises en garde et précautions» et «Grossesse/Allaitement»).
Viekirax est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh B ou C).
Les médicaments associés à des événements graves en cas de concentrations plasmatiques élevées et qui sont des substrats sensibles du CYP3A ne doivent pas être pris simultanément avec Viekirax (voir «Interactions»).
Les inhibiteurs puissants du CYP2C8 peuvent entraîner une augmentation significative des concentrations plasmatiques du dasabuvir et ne doivent pas être administrés en même temps que la combinaison Viekirax plus Exviera (voir «Interactions»).
Les inducteurs modérés ou puissants du CYP3A peuvent provoquer une diminution importante des concentrations plasmatiques de l'ombitasvir, du paritaprévir et du dasabuvir et ne doivent pas être administrés en même temps que Viekirax. Les inducteurs puissants du CYP2C8 peuvent entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques du dasabuvir et ne doivent pas être administrés en même temps que la combinaison Viekirax plus Exviera (voir «Interactions»).
Les principes actifs suivants sont contre-indiqués pendant un traitement par Viekirax et Exviera (voir «Interactions»):
·chlorhydrate d'alfuzosine
·astémizole, terfénadine
·atorvastatine, lovastatine, simvastatine
·carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital
·cisapride
·colchicine chez les patients atteints de trouble de la fonction rénale ou hépatique
·disopyramide (pas autorisé en Suisse)
·dronédarone
·éfavirenz
·ergotamine, dihydroergotamine, ergonovine, méthylergométrine
·préparations contenant de l'éthinylestradiol, comme la plupart des contraceptifs combinés (pilules, anneaux vaginaux ou patchs contraceptifs) (voir «Mises en garde et précautions»)
·évérolimus, sirolimus, tacrolimus
·acide fusidique
·gemfibrozil
·lurasidone
·midazolam oral, triazolam
·pimozide
·ranolazine
·rifampicine
·salmétérol
·sildénafil (dans l'indication de l'hypertension pulmonaire)
·millepertuis (Hypericum perforatum)
Mises en garde et précautionsViekirax doit être prescrit en combinaison avec d'autres médicaments pour le traitement d'une hépatite C. Se reporter aux informations professionnelles respectives des médicaments administrés en combinaison avec Viekirax.
Après la commercialisation, des cas de décompensation hépatique et d’insuffisance hépatique aiguë, y compris avec transplantation du foie et issue fatale, ont été rapportés chez des patients traités par Viekirax avec ou sans Exviera et avec ou sans ribavirine. La majorité des patients ayant subi ces conséquences sérieuses présentaient déjà des signes de cirrhose du foie avancée ou décompensée avant de commencer le traitement. Les cas rapportés se sont produits typiquement dans les 4 premières semaines de traitement et étaient caractérisées par une augmentation rapide des taux sériques de bilirubine directe sans augmentation simultanée des taux d’ALAT, en association avec les signes et symptômes cliniques d’une décompensation hépatique.
L’utilisation de Viekirax est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh B ou C) (voir «Contre-indications», «Effets indésirables» et «Pharmacocinétique»).
Chez les patients cirrhotiques (Child-Pugh A):
·Surveiller ces patients quant aux signes et symptômes d’une décompensation hépatique (p.ex. ascite, encéphalopathie hépatique, hémorragies provenant de varices).
·Les paramètres hépatiques, y compris le taux sérique de bilirubine directe, doivent être vérifiés au début du traitement, puis au cours des quatre premières semaines du traitement et lorsque cliniquement indiqué.
Le traitement doit être arrêté chez les patients développant des signes d’une décompensation hépatique.
Augmentation du taux sérique d’ALAT
Dans les études cliniques avec Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine, environ 1% (35 sur 3'039) des participants ont développé des augmentations passagères des concentrations sériques d’ALAT supérieures à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) (voir «Effets indésirables»). Ces augmentations de l’ALAT étaient asymptomatiques et sont en général survenues durant les 4 premières semaines de traitement, sans augmentation concomitante des taux sériques de bilirubine, et se sont normalisées en l’espace d’environ 2 semaines lors de la poursuite du traitement combiné par Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine.
Ces augmentations des taux d’ALAT étaient significativement plus fréquentes dans le sous-groupe des patientes ayant utilisé des préparations contenant de l’éthinylestradiol, telles que les contraceptifs combinés (pilules, anneaux vaginaux ou patchs contraceptifs) (6 patientes sur 23, voir «Contre-indications»). En revanche, chez les patientes prenant d’autres œstrogènes classiquement utilisés dans le traitement hormonal de substitution (p.ex. estradiol oral ou topique et œstrogènes conjugués), la fréquence des augmentations des taux d’ALAT était semblable à celle observée chez les patientes n’utilisant pas de médicaments contenant un œstrogène (1 patiente sur 89 versus 28 patientes sur 2'927), soit environ 1%. Le nombre de ces patientes n’était toutefois pas suffisant dans les études cliniques (89 patientes) pour exclure totalement une augmentation du taux d’ALAT en cas d’utilisation concomitante d’un traitement hormonal de substitution.
Les utilisatrices de préparations contenant de l’éthinylestradiol (autrement dit la majorité des contraceptifs oraux combinés et des anneaux vaginaux contraceptifs) doivent interrompre celles-ci environ 2 semaines avant de commencer un traitement par Viekirax et Exviera ou doivent passer à une autre méthode contraceptive (p.ex. préparations progestatives pures ou méthodes non hormonales) (voir «Contre-indications» et «Interactions»). Le traitement par des médicaments contenant de l'éthinylestradiol peut être repris environ 2 semaines après l'arrêt du traitement par Viekirax et Exviera.
Les utilisatrices d’autres œstrogènes habituellement utilisés dans le traitement hormonal de substitution (p.ex. estradiol oral et topique et œstrogènes conjugués) doivent suspendre leur utilisation pendant la durée du traitement par Viekirax et Exviera. Dans le cas contraire, ces patientes doivent être particulièrement surveillées et les enzymes hépatiques doivent être régulièrement contrôlées pendant le traitement. Bien que les augmentations des taux d’ALAT observées sous Viekirax plus Exviera aient été asymptomatiques, il convient par principe d’informer les patients d’être attentifs aux signes d’alerte précoces d’une hépatite, par exemple une fatigue, une sensation de faiblesse, une inappétence, des nausées et/ou des vomissements, ainsi qu’aux signes tardifs tels qu’un ictère et/ou une décoloration des selles, et de consulter immédiatement leur médecin en cas de survenue de tels symptômes. Il n’est pas nécessaire de pratiquer des contrôles de routine des enzymes hépatiques (sauf dans les cas susmentionnés).
Si les taux d’ALAT augmentent au-delà de leur valeur initiale, ils doivent être surveillés étroitement:
·L’utilisation de Viekirax et d’Exviera doit être arrêtée si l’augmentation du taux d’ALAT est associée aux signes ou symptômes d’une hépatite ou à une augmentation du taux de bilirubine conjuguée, du taux de phosphatase alcaline ou de l’INR.
Risque d’une réactivation du virus de l’hépatite B
Lors du traitement par des virostatiques VHC à action directe (ADD) chez les patients présentant une co-infection VHB/VHC, des cas de réactivation du virus de l’hépatite B (VHB) ont été rapportés dont certains ont entraîné une défaillance hépatique ou le décès. La réactivation du VHB est caractérisée par une réplication soudainement accrue du VHB qui s’exprime par une augmentation de la concentration sérique de l’ADN du VHB ou par la réapparition de l’AgHBs chez les patients qui étaient auparavant AgHBs négatifs et anti-Hbc positifs. Lors d’une réactivation du VHB, on observe souvent des tests de la fonction hépatique anormaux, c.-à-d. une augmentation du taux de l’aminotransférase et/ou de la bilirubine.
Chez tous les patients, un dépistage du VHB doit être effectué avant le traitement. Les patients avec une sérobiologie VHB positive doivent être mis en observation et traités, conformément aux directives actuelles sur la pratique clinique.
Grossesse et utilisation simultanée de ribavirine
La ribavirine peut entraîner des malformations congénitales ou le décès du fœtus à la suite d'une exposition (voir «Contre-indications»). En cas d'administration simultanée de Viekirax et de ribavirine, les patientes et les partenaires de patients masculins doivent absolument éviter la survenue d'une grossesse, car des effets tératogènes et embryocides ont été démontrés dans toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Ne pas instaurer un traitement par Viekirax en association avec la ribavirine sans qu'un test de grossesse négatif ait été obtenu immédiatement avant l'instauration de la thérapie. Les patientes en âge de procréer et leurs partenaires, de même que les patients masculins et leurs partenaires féminines doivent utiliser au moins deux méthodes contraceptives fiables pendant le traitement et pendant au moins 6 mois après la fin du traitement. Pour des informations de sécurité importantes complémentaires sur des contraceptifs hormonaux particuliers, voir les rubriques «Contre-indications», «Mises en garde et précautions – Augmentation du taux sérique d’ALAT» et «Interactions». Durant toute cette période, il convient d'effectuer des tests de grossesse de routine tous les mois (voir «Grossesse/Allaitement», ainsi que l'information professionnelle de la ribavirine).
Comédication
Compte tenu des possibilités d’interactions pharmacocinétique et pharmacodynamique complexes, les résultats des comédications examinées dans le cadre d’études ne peuvent pas être simplement transposés à d’autres comédications n’ayant pas fait l’objet d’études. S’il s’avère nécessaire d’administrer une comédication n’ayant pas été étudiée, ce traitement doit être administré avec prudence, sous contrôle clinique et contrôle des valeurs biologiques.
Utilisation en association avec les immunosuppresseurs tacrolimus, sirolimus et évérolimus
L’utilisation de Viekirax en association avec le tacrolimus, l’évérolimus ou le sirolimus est contre-indiquée. La co-administration systémique de tacrolimus, de sirolimus ou d’évérolimus avec Viekirax accroît significativement la concentration de l’immunosuppresseur par inhibition du CYP3A (voir «Interactions»). Des effets sérieux et/ou menaçant la vie, y compris un cas de décès, ont été observés lors de l’administration systémique de tacrolimus en association avec Viekirax. Des risques similaires sont à craindre avec le sirolimus ou l’évérolimus.
Comédication avec des statines
L’administration concomitante de Viekirax et d’Exviera avec des statines peut entraîner une augmentation significative de la concentration de la statine, ce qui est associé à un risque accru de myopathie et de rhabdomyolyse. L’administration concomitante avec des statines est déconseillée. Il convient d’arrêter tout traitement concomitant par des statines, sauf si la poursuite du traitement par statines est absolument indispensable (voir «Interactions»).
Utilisation avec la fluticasone (glucocorticoïde métabolisé par le CYP3A)
La prudence est de mise en cas d'administration simultanée de Viekirax avec la fluticasone ou d'autres glucocorticoïdes métabolisés par le CYP3A4. En cas d'utilisation simultanée de glucocorticoïdes inhalés métabolisés par le CYP3A, la concentration systémique des glucocorticoïdes peut augmenter et des cas de syndrome de Cushing avec suppression surrénalienne consécutive ont été rapportés dans le cadre de schémas comportant du ritonavir. L'utilisation simultanée de Viekirax et de glucocorticoïdes, surtout sur des périodes prolongées, doit être réservée aux situations où le bénéfice potentiel du traitement dépasse le risque d'effets systémiques des corticostéroïdes.
Utilisation avec la quétiapine
L'utilisation de Viekirax et d'Exviera en association avec la quétiapine n'est pas recommandée en raison d’une exposition accrue à la quétiapine. Si une telle association est nécessaire, il faut réduire la dose de quétiapine à 1/6 de la dose utilisée jusque-là et surveiller l'apparition d'effets indésirables liés à la quétiapine. Veuillez consulter l'information professionnelle de la quétiapine pour les recommandations concernant la surveillance des patients quant aux effets indésirables.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A). Viekirax est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh B ou C) (voir «Contre-indications» et «Pharmacocinétique»).
Traitement des patients infectés par les génotypes 2, 3, 5, 6 du VHC
La sécurité et l’efficacité de Viekirax ne sont pas démontrées chez les patients infectés par d’autres génotypes du VHC que les génotypes 1 et 4.
Utilisation concomitante avec d’autres virostatiques à action directe sur le VHC
La sécurité et l’efficacité de Viekirax combiné avec Exviera et/ou la ribavirine sont démontrées. L’utilisation simultanée de Viekirax avec d’autres virostatiques n’a pas été étudiée et ne peut donc pas être recommandée.
Insuffisance rénale
Lors de l'utilisation de Viekirax en combinaison avec la ribavirine chez des patients avec une clairance de la créatinine <50 ml/min., se reporter aussi à l'information professionnelle de la ribavirine.
Co-infection par le VHC et le VHB (virus de l'hépatite B)
La sécurité et l'efficacité de Viekirax ne sont pas démontrées chez les patients co-infectés par VHC/VHB.
Pédiatrie
La sécurité et l'efficacité de Viekirax n'ont pas été démontrées chez les enfants de moins de 18 ans. Aucune donnée n'est disponible.
InteractionsLes résultats de certaines études d'interaction in vivo ne s'expliquent pas entièrement par des connaissances in vitro. Les interactions observées dans ces études peuvent avoir été provoquées par une interaction complexe entre des systèmes enzymatiques et/ou des systèmes de transport, mais aussi par des mécanismes d'interactions encore inconnus. Compte tenu de ces possibilités d'interactions pharmacocinétiques complexes, les résultats des comédications ayant été examinées dans le cadre d'études ne peuvent pas être simplement transposés à d'autres comédications n'ayant pas fait l'objet d'études. S'il s'avère nécessaire d'administrer une comédication n'ayant pas été étudiée, le traitement doit être administré avec prudence, sous contrôle clinique et contrôle des valeurs biologiques.
Influence potentielle de Viekirax et d'Exviera sur d'autres substances
Le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir sont des inhibiteurs de la P-gp in vitro. L'administration concomitante avec Viekirax et Exviera a entraîné une augmentation légère de l'exposition à la digoxine, un substrat sensible de la P-gp.
Le paritaprévir inhibe l'OATP1B1 et l'OATP1B3. Le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir inhibent la BCRP. L'ombitasvir, le paritaprévir et le dasabuvir inhibent l'UGT1A1 et le ritonavir est un inhibiteur du CYP3A4. De plus, le ritonavir induit plusieurs enzymes du CYP.
L'utilisation conjointe de Viekirax et d'Exviera avec des substances principalement métabolisées par le CYP3A et/ou l'UGT1A1 et/ou qui sont des substrats de la BCRP, de la P-gp, de l'OATP1B1 ou de l'OATP1B3 peut induire une augmentation des concentrations plasmatiques de ces substances. Une surveillance clinique de routine est recommandée pour les médicaments à marge thérapeutique étroite (par exemple la lévothyroxine).
L'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir n'ont pas d'effet inhibiteur in vivo sur le transporteur d'anions organiques OAT1, ni probablement aux concentrations cliniquement significatives, sur les transporteurs de cations organiques OCT1 et OCT2, le transporteur d'anions organiques OAT3 ou les protéines MATE1 et MATE2K (multidrug and toxin extrusion proteins).
Influence potentielle d'autres substances sur Viekirax et Exviera
L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec des inhibiteurs modérés ou puissants du CYP3A peut augmenter les concentrations du paritaprévir. L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec des inducteurs du CYP3A abaisse probablement les concentrations plasmatiques du dasabuvir, de l'ombitasvir, du paritaprévir et du ritonavir, diminuant donc vraisemblablement aussi l'efficacité thérapeutique de ces derniers. L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec des inhibiteurs puissants du CYP2C8 peut augmenter les concentrations plasmatiques du dasabuvir. Les inhibiteurs du CYP2C8 faibles à modérés n’ont pas d’influence significative sur l’exposition au dasabuvir. L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec des inducteurs du CYP2C8 réduit probablement les concentrations plasmatiques du dasabuvir, diminuant donc vraisemblablement aussi l'efficacité thérapeutique de ce dernier.
Une modification des taux d'exposition (Cmax et AUC) du paritaprévir, de l'ombitasvir et du dasabuvir d'un facteur de 0,5 à 2,0 n'est pas considérée comme cliniquement significative et ne requiert pas une adaptation des doses de Viekirax ou d'Exviera.
En revanche, l'administration conjointe d'inhibiteurs puissants du CYP2C8 ou d'inducteurs puissants du CYP2C8 avec Viekirax et Exviera n'est pas recommandée (voir «Contre-indications»). L'administration d'inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 avec Viekirax avec ou sans Exviera n'est pas recommandée (voir «Contre-indications»).
Le paritaprévir, le dasabuvir et le ritonavir sont des substrats de la P-gp. Le paritaprévir et le dasabuvir sont des substrats de la BCRP. L'ombitasvir est un substrat de la P-gp et/ou de la BCRP. Le paritaprévir est un substrat de l'OATP1B1 et de l'OATP1B3. Les effets d'une inhibition de la P-gp, de la BCRP, de l'OATP1B1 ou de l'OATP1B3 sur l'exposition à Viekirax ou Exviera ne sont pas prévisibles.
Patients traités par les antagonistes de la vitamine K
Etant donné que la fonction hépatique peut se modifier durant un traitement par Viekirax avec ou sans Exviera, une surveillance rigoureuse de l’INR (International Normalised Ratio) est recommandée.
Études d'interactions médicamenteuses
Un profil d'interactions de Viekirax et d'Exviera, avec toute une série de médicaments souvent prescrits simultanément, a été établi comme référence à l'intention des professionnels de santé (Tableau 3).
Lorsqu'un patient traité par Viekirax et Exviera utilise déjà des médicaments ou commence un traitement médicamenteux susceptible(s) de provoquer des interactions, il convient d'envisager une adaptation des doses de la comédication ou de procéder à une surveillance clinique adéquate.
Si on procède à une adaptation des doses de la comédication en raison de l'administration de Viekirax et d'Exviera, ces doses devront être réadaptées à l'arrêt du traitement par Viekirax et Exviera.
Le Tableau 3 présente le rapport des moyennes géométriques des moindres carrés des paramètres pharmacocinétiques lors de la prise avec/sans comédication avec des intervalles de confiance à 90% (IC).
Le sens de la flèche indique le sens de la modification de l'exposition (Cmax, AUC et Cmin) au paritaprévir, à l'ombitasvir, au dasabuvir et aux médicaments co-administrés (↑ = augmentation (de plus de 20%), ↓ = diminution (de plus de 20%), ↔ = pas de changement (ou changement inférieur à 20%)).
Aucun ajustement posologique de Viekirax ou d'Exviera n'est nécessaire lors de l'utilisation avec les comédications présentées dans le Tableau 3. Les médicaments dont l'association avec Exviera et Viekirax est contre-indiquée figurent dans la rubrique «Contre-indications».
Tableau 3. Interactions entre Viekirax plus Exviera et d'autres médicaments
Principe actif
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Effet
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Cmax
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AUC
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Ctrough
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Remarques cliniques/Mécanisme possible de l'interaction
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ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS À L'ANGIOTENSINE
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Valsartan† Losartan† Candesartan†
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↑ Antagonistes des récepteurs à l'angiotensine
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Une réduction de la dose de l'antagoniste des récepteurs à l'angiotensine a été recommandée, ainsi qu'une surveillance des patients. Mécanisme: inhibition du CYP3A4 et/ou de l'OATP1B par le paritaprévir.
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ANTIARYTHMIQUES
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Digoxine (dose unique de 0,5 mg)
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↔ Digoxine
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1,15 (1,04-1,27)
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1,16 (1,09-1,23)
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1,01 (0,97-1,05)
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Aucune adaptation des doses de digoxine n'est requise, mais une surveillance appropriée des concentrations sériques de la digoxine est malgré tout recommandée. Mécanisme: L'augmentation de l'exposition à la digoxine est éventuellement due à une inhibition de la P-gp par le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir.
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↔ Dasabuvir
|
0,99 (0,92-1,07)
|
0,97 (0,91-1,02)
|
0,99 (0,92-1,07)
|
↔ Paritaprévir
|
0,92 (0,80-1,06)
|
0,94 (0,81-1,08)
|
0,92 (0,82 -1,02)
|
↔ Ombitasvir
|
1,03 (0,97-1,10)
|
1,00 (0,98-1,03)
|
0,99 (0,96-1,02)
|
Digoxine (dose unique de 0,5 mg) en association avec Viekirax sans Exviera
|
↑ Digoxine
|
1,58 (1,43-1,73)
|
1,36 (1,21-1,54)
|
1,24 (1,07-1,43)
|
La dose de digoxine doit être réduite de 30 à 50%. La concentration sérique de digoxine doit être surveillée de façon appropriée.
|
↔ Ombitasvir
|
Le degré d’interaction était similaire à celui observé avec Viekirax + Exviera.
|
↔ Paritaprévir
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Amiodarone†, bépridil†, lidocaïne (systémique)†, quinidine†, propafénone†
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↑ antiarythmiques
|
|
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|
La prudence est de mise avec les antiarythmiques administrés en association avec Viekirax et Exviera; une surveillance des concentrations thérapeutiques (dans la mesure du possible) est recommandée.
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ANTIBIOTIQUES
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Sulfaméthoxazole, timéthoprim 80/160 mg deux fois par jour
|
↑ Sulfaméthoxazole
|
1,21 (1,15-1,28)
|
1,17 (1,14-1,20)
|
1,15 (1,10-1,20)
|
Un ajustement de la posologie n'est pas nécessaire. Mécanisme: augmentation du dasabuvir probablement via une inhibition du CYP2C8 par le triméthoprim.
|
↑ Trimethoprim
|
1,17 (1,12-1,22)
|
1,22 (1,18-1,26)
|
1,25 (1,19-1,31)
|
↔ Ombitasvir
|
0,88 (0,83-0,94)
|
0,85 (0,80-0,90)
|
NA
|
↓ Paritaprévir
|
0,78 (0,61-1,01)
|
0,87 (0,72-1,06)
|
NA
|
↑ Dasabuvir
|
1,15 (1,02-1,31)
|
1,33 (1,23-1,44)
|
NA
|
ANTIDIABÉTIQUES
|
Metformine 500 mg en une seule administration
|
↓ Metformine
|
0,77 (0,71-0,83)
|
0,90 (0,84-0,97)
|
NA
|
Selon toute probabilité, pas d'ajustement de la posologie nécessaire.
|
↔ Ombitasvir
|
0,92 (0,87-0,98)
|
1,01 (0,97-1,05)
|
1,01 (0,98-1,04)
|
↓ Paritaprévir
|
0,63 (0,44-0,91)
|
0,80 (0,61-1,03)
|
1,22 (1,13-1,31)
|
↔ Dasabuvir
|
0,83 (0,74-0,93)
|
0,86 (0,78-0,94)
|
0,95 (0,84-1,07)
|
ANTICOAGULANTS
|
Warfarine (dose unique de 5 mg) et autres antagonistes de la vitamine K
|
↔ R-warfarine
|
1,05 (0,95-1,17)
|
0,88 (0,81-0,95)
|
0,94 (0,84-1,05)
|
Bien qu’il ne faille pas s’attendre à une modification de la pharmacocinétique de la warfarine, une surveillance appropriée de l’INR est recommandée lors d’un traitement par tous les antagonistes de la vitamine K. La cause en est une modification de la fonction hépatique durant un traitement par Viekirax avec ou sans Exviera.
|
↔ S-warfarine
|
0,96 (0,85-1,08)
|
0,88 (0,81-0,96)
|
0,95 (0,88-1,02)
|
↔ Dasabuvir
|
0,97 (0,89-1,06)
|
0,98 (0,91-1,06)
|
1,03 (0,94-1,13)
|
↔ Paritaprévir
|
0,98 (0,82-1,18)
|
1,07 (0,89-1,27)
|
0,96 (0,85-1,09)
|
↔ Ombitasvir
|
0,94 (0,89-1,00)
|
0,96 (0,93-1,00)
|
0,98 (0,95-1,02)
|
ANTIÉPILEPTIQUES
|
Carbamazépine (200 mg une fois par jour suivi de 200 mg deux fois par jour)
|
↑ Carbamazépine
|
1,10 (1,07 -1,14)
|
1,17 (1,13-1,22)
|
1,35 (1,27-1,45)
|
L'administration conjointe d'inducteurs enzymatiques peut induire des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du paritaprévir, ritonavir et dasabuvir et est contre-indiquée (voir «Contre-indications»). Mécanisme: Induction du CYP3A4 par la carbamazépine.
|
↓ Carbamazépine-10,11-époxyde
|
0,84 (0,82-0,87)
|
0,75 (0,73-0,77)
|
0,57 (0,54-0,61)
|
↓ Dasabuvir
|
0,45 (0,41-0,50)
|
0,30 (0,27-0,33)
|
n.c.
|
↓ Paritaprévir
|
0,34 (0,25-0,48)
|
0,30 (0,23-0,38)
|
n.c.
|
↓ Ombitasvir
|
0,69 (0,61-0,78)
|
0,69 (0,64-0,74)
|
n.c.
|
ANTIDÉPRESSEURS
|
Escitalopram dose unique de 10 mg
|
↔ Escitalopram
|
1,00 (0,96-1,05)
|
0,87 (0,80-0,95)
|
n.c.
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire.
|
↑ S-desméthylcitalopram
|
1,15 (1,10-1,21)
|
1,36 (1,03-1,80)
|
n.c.
|
↔ Dasabuvir
|
1,10 (0,95-1,27)
|
1,01 (0,93-1,10)
|
0,89 (0,79-1,00)
|
↓ Paritaprévir
|
1,12 (0,88-1,43)
|
0,98 (0,85-1,14)
|
0,71 (0,56-0,89)
|
↔ Ombitasvir
|
1,09 (1,01-1,18)
|
1,02 (1,00-1,05)
|
0,97 (0,92-1,02)
|
Duloxétine dose unique 60 mg
|
↓ Duloxétine
|
0,79 (0,67-0,94)
|
0,75 (0,67-0,83)
|
n.c.
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire.
|
↔ Dasabuvir
|
0,94 (0,81-1,09)
|
0,92 (0,81-1,04)
|
0,88 (0,76-1,01)
|
↓ Paritaprévir
|
0,79 (0,53-1,16)
|
0,83 (0,62-1,10)
|
0,77 (0,65-0,91)
|
↔ Ombitasvir
|
0,98 (0,88-1,08)
|
1,00 (0,95-1,06)
|
1,01 (0,96-1,06)
|
ANTIFONGIQUES
|
Kétoconazole 400 mg une fois par jour
|
↑ Kétoconazole
|
1,15 (1,09-1,21)
|
2,17 (2,05-2,29)
|
n.c.
|
Des doses de kétoconazole supérieures à 200 mg/jour ne sont pas recommandées. Mécanisme: Inhibition du CYP3A4/P-gp par le kétoconazole et le ritonavir.
|
↑ Dasabuvir
|
1,16 (1,03-1,32)
|
1,42 (1,26-1,59)
|
n.c.
|
↑ Paritaprévir
|
1,37 (1,11-1,69)
|
1,98 (1,63-2,42)
|
n.c.
|
↔ Ombitasvir
|
0,98 (0,90-1,06)
|
1,17 (1,11-1,24)
|
n.c.
|
Voriconazole†
|
↓ Voriconazole
|
|
|
|
L'utilisation concomitante n'est pas recommandée, sauf si une évaluation des bénéfices et des risques justifie l'utilisation du voriconazole.
|
PRINCIPES ACTIFS CONTRE LA GOUTTE
|
Colchicine†
|
↑ Colchicine
|
|
|
|
Si un traitement simultané par Viekirax est nécessaire, il est recommandé chez les patients avec une fonction rénale ou hépatique normale de réduire la dose de colchicine ou d'interrompre le traitement par la colchicine. Voir également l'information professionnelle de la colchicine. Chez les patients avec des troubles de la fonction rénale ou hépatique, l'utilisation concomitante de la colchicine est contre-indiquée. Mécanisme: inhibition du CYP3A4 par le ritonavir.
|
HYPOLIPÉMIANTS
|
Gemfibrozil 600 mg deux fois par jour
|
↑ Dasabuvir
|
2,01 (1,71-2,38)
|
11,25 (9,05-13,99)
|
-
|
Une utilisation conjointe est contre-indiquée (voir «Contre-indications»). Mécanisme: Augmentation de l'exposition au dasabuvir due à l'inhibition du CYP2C8 par le gemfibrozil. Augmentation du paritaprévir probablement due à l'inhibition de l'OATP1B par le gemfibrozil.
|
↑ Paritaprévir
|
1,21 (0,94-1,57)
|
1,38 (1,18-1,61)
|
n.c.
|
Ombitasvir (pas de donnée de dosage)
|
-
|
-
|
n.c.
|
INHIBITEURS DES CANAUX CALCIQUES
|
Bésylate d'amlodipine dose unique de 5 mg
|
↑ Amlodipine
|
1,26 (1,11-1,44)
|
2,57 (2,31-2,86)
|
n.c.
|
Une réduction de 50% des doses d'amlodipine et une surveillance clinique des patients sont recommandées. Mécanisme: Inhibition du CYP3A4 par le ritonavir
|
↔ Dasabuvir
|
1,05 (0,97-1,14)
|
1,01 (0,96-1,06)
|
0,95 (0,89-1,01)
|
↓ Paritaprévir
|
0,77 (0,64-0,94)
|
0,78 (0,68-0,88)
|
0,88 (0,80-0,95)
|
↔ Ombitasvir
|
1,00 (0,95-1,06)
|
1,00 (0,97-1,04)
|
1,00 (0,97-1,04)
|
Nifédipine† Diltiazem† Vérapamil†
|
↑ Bloqueurs des canaux calcium
|
|
|
|
Une réduction de la dose des bloqueurs des canaux calcium est recommandée ainsi qu'une surveillance clinique des patients. Mécanisme: inhibition du CYP3A4/Pgp.
|
CONTRACEPTIFS
|
Ethinylestradiol/norgestimate 0,035/0,25 mg une fois par jour1
|
↔ Ethinylestradiol
|
1,16 (0,90-1,50)
|
1,06 (0,96-1,17)
|
1,12 (0,94-1,33)
|
L'utilisation conjointe est contre-indiquée (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»). La prise de préparations contenant de l'éthinylestradiol peut redémarrer 2 semaines après la fin de la thérapie par Viekirax et Exviera. Mécanisme: Peut-être dû à l'inhibition de l'UGT par le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir.
|
↑ Norgestrel
|
2,26 (1,91-2,67)
|
2,54 (2,09-3,09)
|
2,93 (2,39-3,57)
|
↑ Norelgestromine
|
2,01 (1,77-2,29)
|
2,60 (2,30-2,95)
|
3,11 (2,51-3,85)
|
↓ Dasabuvir
|
0,51 (0,22-1,18)
|
0,48 (0,23-1,02)
|
0,53 (0,30-0,95)
|
↓ Paritaprévir
|
0,70 (0,40-1,21)
|
0,66 (0,42-1,04)
|
0,87 (0,67-1,14)
|
↔ Ombitasvir
|
1,05 (0,81-1,35)
|
0,97 (0,81-1,15)
|
1,00 (0,88-1,12)
|
Noréthindrone (pilule «progestin only») (0,35 mg une fois par jour)
|
↔ Noréthindrone
|
0,83 (0,69-1,01)
|
0,91 (0,76-1,09)
|
0,85 (0,64-1,13)
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire.
|
↔ Dasabuvir
|
1,01 (0,90-1,14)
|
0,96 (0,85-1,09)
|
0,95 (0,80-1,13)
|
↑ Paritaprévir
|
1,24 (0,95-1,62)
|
1,23 (0,96-1,57)
|
1,43 (1,13-1,80)
|
↔ Ombitasvir
|
1,00 (0,93-1,08)
|
0,99 (0,94-1,04)
|
0,97 (0,90-1,03)
|
DIURÉTIQUES
|
Furosémide (dose unique de 20 mg)
|
↑ Furosémide
|
1,42 (1,17-1,72)
|
1,08 (1,00-1,17)
|
n.c.
|
Suivant la réponse clinique, on peut envisager une réduction des doses pouvant aller jusqu'à 50%. Une surveillance clinique des patients est recommandée. Mécanisme: Peut-être dû à l'inhibition de l'UGT1A1 par le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir.
|
↔ Dasabuvir
|
1,12 (0,96-1,31)
|
1,09 (0,96-1,23)
|
1,06 (0,98-1,14)
|
↑ Paritaprévir
|
0,93 (0,63-1,36)
|
0,92 (0,70-1,21)
|
1,26 (1,16-1,38)
|
↔ Ombitasvir
|
1,14 (1,03-1,26)
|
1,07 (1,01-1,12)
|
1,12 (1,08-1,16)
|
VIROSTATIQUES ANTI-VIH: INHIBITEURS DE LA PROTÉASE
|
Lopinavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour
|
↔ Lopinavir
|
0,87 (0,76-0,99)
|
0,94 (0,81-1,10)
|
1,15 (0,93-1,42)
|
Lopinavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour augmente les concentrations du paritaprévir. L'administration conjointe de lopinavir/ritonavir avec Viekirax et Exviera n'est pas recommandée. Mécanisme: L'augmentation de l'exposition au paritaprévir est éventuellement due à l'inhibition du CYP3A/des transporteurs d'efflux par la dose supplémentaire de ritonavir.
|
↓ Dasabuvir
|
0,99 (0,75-1,31)
|
0,93 (0,75-1,15)
|
0,68 (0,57-0,80)
|
↑ Paritaprévir
|
2,04 (1,30-3,20)
|
2,17 (1,63-2,89)
|
2,36 (1,00-5,55)
|
↑Ombitasvir
|
1,14 (1,01-1,28)
|
1,17 (1,07-1,28)
|
1,24 (1,14-1,34)
|
Lopinavir/ritonavir 800/200 mg une fois par jour le soir
|
↑ Lopinavir
|
0,86 (0,80-0,93)
|
0,94 (0,87-1,01)
|
3,18 (2,49-4,06)
|
Lopinavir/Ritonavir 800/200 mg une fois par jour (le soir) augmente les concentrations de paritaprévir. L'administration conjointe de lopinavir/ritonavir avec Viekirax + Exviera n'est pas recommandée. Mécanisme: L'augmentation de l'exposition au paritaprévir est éventuellement due à l'inhibition du CYP3A/des transporteurs d'efflux par la dose supplémentaire de ritonavir.
|
↓ Dasabuvir
|
0,56 (0,47-0,66)
|
0,54 (0,46-0,65)
|
0,47 (0,39-0,58)
|
↑ Paritaprévir
|
0,99 (0,79-1,25)
|
1,87 (1,40-2,52)
|
8,23 (5,18-13,1)
|
↔ Ombitasvir
|
0,87 (0,83-0,92)
|
0,97 (0,94-1,02)
|
1,11 (1,06-1,16)
|
Darunavir 800 mg une fois par jour
|
↓ Darunavir
|
0,92 (0,87-0,98)
|
0,76 (0,71-0,82)
|
0,52 (0,47-0,58)
|
La dose de darunavir ne doit pas être prise avec le ritonavir en cas d'utilisation de Viekirax. Le ritonavir contenu dans Viekirax entraîne une potentialisation pharmacocinétique de la dose de darunavir. Mécanisme: Inconnu
|
↔ Dasabuvir
|
1,10 (0,88-1,37)
|
0,94 (0,78-1,14)
|
0,90 (0,76-1,06)
|
↑ Paritaprévir
|
1,54 (1,14-2,09)
|
1,29 (1,04-1,61)
|
1,30 (1,09-1,54)
|
↔ Ombitasvir
|
0,86 (0,77-0,95)
|
0,86 (0,79-0,94)
|
0,87 (0,82-0,92)
|
Darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour
|
↓ Darunavir
|
0,87 (0,79-0,96)
|
0,80 (0,74-0,86)
|
0,57 (0,48-0,67)
|
La dose de darunavir ne doit pas être prise avec le ritonavir en cas d'utilisation de Viekirax. Le ritonavir contenu dans Viekirax entraîne une potentialisation pharmacocinétique de la dose de darunavir. La dose de darunavir doit être prise avec le ritonavir en l'ABSENCE de prise simultanée de Viekirax. Mécanisme: Inconnu
|
↓ Dasabuvir
|
0,84 (0,67-1,05)
|
0,73 (0,62-0,86)
|
0,54 (0,49-0,61)
|
↓ Paritaprévir
|
0,70 (0,43-1,12)
|
0,59 (0,44-0,79)
|
0,83 (0,69-1,01)
|
↓ Ombitasvir
|
0,76 (0,65-0,88)
|
0,73 (0,66-0,80)
|
0,73 (0,64-0,83)
|
Darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour le soir
|
↑ ou ↓ Darunavir
|
0,79 (0,70-0,90)
|
1,34 (1,25-1,43)
|
0,54 (0,48-0,62)
|
La dose de darunavir doit être prise avec le ritonavir en l'ABSENCE de prise simultanée de Viekirax. Mécanisme: Inconnu
|
↓ Dasabuvir
|
0,75 (0,64-0,88)
|
0,72 (0,64-0,82)
|
0,65 (0,58-0,72)
|
↓ ou ↓ Paritaprévir
|
0,70 (0,50-0,99)
|
0,81 (0,60-1,09)
|
1,59 (1,23-2,05)
|
↔ Ombitasvir
|
0,87 (0,82-0,93)
|
0,87 (0,81-0,93)
|
0,87 (0,80-0,95)
|
Atazanavir 300 mg une fois par jour
|
↔ Atazanavir
|
0,91 (0,84-0,99)
|
1,01 (0,93-1,10)
|
0,90 (0,81-1,01)
|
L'atazanavir ne doit pas être pris avec le ritonavir en cas d'utilisation de Viekirax et d'Exviera. Le ritonavir contenu dans Viekirax permet la potentialisation pharmacocinétique de l'atazanavir. Mécanisme: L'augmentation de l'exposition au paritaprévir pourrait être due à l'inhibition de l'OATP1B par l'atazanavir.
|
↓ Dasabuvir
|
0,83 (0,71-0,96)
|
0,82 (0,71-0,94)
|
0,79 (0,66-0,94)
|
↑ Paritaprévir
|
1,46 (1,06-1,99)
|
1,94 (1,34-2,81)
|
3,26 (2,06-5,16)
|
↓ Ombitasvir
|
0,77 (0,70-0,85)
|
0,83 (0,74-0,94)
|
0,89 (0,78-1,02)
|
Atazanavir/ritonavir 300/100 mg une fois par jour le soir
|
↑ Atazanavir
|
1,02 (0,92-1,13)
|
1,19 (1,11-1,28)
|
1,68 (1,44-1,95)
|
La prise d'atazanavir + ritonavir en même temps que Viekirax + Exviera n'est pas recommandée. Mécanisme: L'augmentation de l'exposition au paritaprévir pourrait être due à l'inhibition du CYP3A/des transporteurs d'efflux par la dose supplémentaire de ritonavir le soir et à l'éventuelle inhibition de l'OATP1B par l'atazanavir.
|
↔ Dasabuvir
|
0,81 (0,73-0,91)
|
0,81 (0,71-0,92)
|
0,80 (0,65-0,98)
|
↑ Paritaprévir
|
2,19 (1,61-2,98)
|
3,16 (2,40-4,17)
|
11,95 (8,94-15,98)
|
↔ Ombitasvir
|
0,83 (0,72-0,96)
|
0,90 (0,78-1,02)
|
1,00 (0,89-1,13)
|
VIROSTATIQUES ANTI-VIH: INHIBITEURS NON-NUCLÉOSIDIQUES DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (INNTI)
|
Rilpivirine une fois par jour Le matin avec un repas
|
↑ Rilpivirine
|
2,55 (2,08-3,12)
|
3,25 (2,80-3,77)
|
3,62 (3,12-4,21)
|
L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec la rilpivirine une fois par jour n'est pas recommandée en raison du risque d'allongement de l'intervalle QT en cas d'exposition accrue à la rilpivirine.
|
↔ Dasabuvir
|
1,18 (1,02-1,37)
|
1,17 (0,99-1,38)
|
1,10 (0,89-1,37)
|
↑ Paritaprévir
|
1,30 (0,94-1,81)
|
1,23 (0,93-1,64)
|
0,95 (0,84-1,07)
|
↔ Ombitasvir
|
1,11 (1,02-1,20)
|
1,09 (1,04-1,14)
|
1,05 (1,01-1,08)
|
Rilpivirine 25 mg une fois par jour Le soir avec un repas
|
↑ Rilpivirine
|
2,16 (1,79-2,61)
|
2,50 (2,05-3,06)
|
2,87 (2,28-3,62)
|
L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec la rilpivirine une fois par jour n'est pas recommandée en raison du risque d'allongement de l'intervalle QT en cas d'exposition accrue à la rilpivirine. Mécanisme: Inhibition du CYP3A4 par le ritonavir
|
↔ Dasabuvir
|
1,06 (0,90-1,24)
|
1,07 (0,96-1,20)
|
1,04 (0,96-1,12)
|
↑ Paritaprévir
|
1,22 (0,96-1,55)
|
1,19 (0,92-1,53)
|
1,24 (0,90-1,71)
|
↔ Ombitasvir
|
1,06 (1,00-1,13)
|
1,05 (0,99-1,12)
|
1,06 (1,00-1,13)
|
Rilpivirine 25 mg une fois par jour Le soir sans repas
|
↑ Rilpivirine
|
3,00 (2,50-3,59)
|
3,43 (3,03-3,89)
|
3,73 (3,16-4,40)
|
L'utilisation simultanée de Viekirax et d'Exviera avec la rilpivirine une fois par jour n'est pas recommandée en raison du risque d'allongement de l'intervalle QT en cas d'exposition accrue à la rilpivirine. Mécanisme: Inhibition du CYP3A4 par le ritonavir
|
↔ Dasabuvir
|
0,96 (0,81-1,12)
|
0,97 (0,86-1,09)
|
0,94 (0,82-1,08)
|
↔ Paritaprévir
|
0,80 (0,58-1,09)
|
0,83 (0,63-1,10)
|
0,96 (0,68-1,35)
|
↔ Ombitasvir
|
0,96 (0,89-1,05)
|
0,94 (0,88-1,00)
|
0,96 (0,89-1,03)
|
Efavirenz emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil 600/200/300 mg une fois par jour
|
L'utilisation simultanée de traitements à base d'éfavirenz (inducteur du CYP3A4) avec paritaprévir/ritonavir + dasabuvir a induit des augmentations des taux d'ALAT et donc une interruption prématurée de l'étude.
|
L'utilisation simultanée de Viekirax et Exviera avec l'éfavirenz est contre-indiquée (voir «Contre-indications»). Mécanisme: Induction possible du CYP3A4 par l'éfavirenz.
|
VIROSTATIQUES ANTI-VIH: INHIBITEUR DU TRANSFERT DE BRINS DE L'INTÉGRASE
|
Dolutégravir
|
↑ Dolutegravir
|
1,22 (1,15-1,29)
|
1,38 (1,30-1,47)
|
1,36 (1,19-1,55)
|
Selon toute probabilité, la légère augmentation de l'exposition au dolutégravir ne nécessite pas d'justement de la dose. Mécanisme: éventuellement via l'inhibition de l'UGT1A1 par le paritaprévir, le dasabuvir et l'ombitasvir et l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir.
|
↔ Ombitasvir
|
0,96 (0,89-1,03)
|
0,95 (0,90-1,00)
|
0,92 (0,87-0,98)
|
↔ Paritaprévir
|
0,89 (0,69-1,14)
|
0,84 (0,67-1,04)
|
0,66 (0,59-0,75)
|
↔ Dasabuvir
|
1,01 (0,92-1,11)
|
0,98 (0,92-1,05)
|
0,92 (0,85-0,99)
|
Raltégravir 400 mg deux fois par jour
|
↑ Raltégravir
|
2,33 (1,66-3,27)
|
2,34 (1,70-3,24)
|
2,00 (1,17-3,42)
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire. Mécanisme: L'augmentation de l'exposition au raltégravir est éventuellement due à l'inhibition de l'UGT1A1 par le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir.
|
En cas d'utilisation conjointe, aucune modification cliniquement significative de l'exposition au dasabuvir, au paritaprévir et à l'ombitasvir n'a été observée (partant d'une comparaison avec des données historiques).
|
VIROSTATIQUES ANTI-VIH: INHIBITEURS NUCLÉOSIDIQUES
|
Abacavir/ Lamivudine 600/300 mg une fois par jour
|
↔ Abacavir
|
0,87 (0,78-0,98)
|
0,94 (0,90-0,99)
|
NA
|
Un ajustement de la dose n'est pas nécessaire.
|
↓ Lamivudine
|
0,78 (0,72-0,84)
|
0,88(0,82-0,93)
|
1,29 (1,05-1,58)
|
↔ Ombitasvir
|
0,82 (0,76-0,89)
|
0,91 (0,87-0,95)
|
0,92 (0,88-0,96)
|
↔ Paritaprévir
|
0,84 (0,69-1,02)
|
0,82 (0,70-0,97)
|
0,73 (0,63-0,85)
|
↔ Dasabuvir
|
0,94 (0,86-1,03)
|
0,91 (0,86-0,96)
|
0,95(0,88-1,02)
|
Emtricitabine 200 mg une fois par jour + fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg une fois par jour
|
↔ Emtricitabine
|
1,05 (1,00-1,12)
|
1,07 (1,00-1,14)
|
1,09 (1,01-1,17)
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire.
|
↔ Ténofovir
|
1,07 (0,93-1,24)
|
1,13 (1,07-1,20)
|
1,24 (1,13-1,36)
|
↔ Dasabuvir
|
0,85 (0,74-0,98)
|
0,85 (0,75-0,96)
|
0,85 (0,73-0,98)
|
↓ Paritaprévir
|
0,68 (0,42-1,11)
|
0,84 (0,59-1,17)
|
1,06 (0,83-1,35)
|
↔ Ombitasvir
|
0,89 (0,81-0,97)
|
0,99 (0,93-1,05)
|
0,97 (0,90-1,04)
|
INHIBITEUR DE L'HMG-CoA-REDUCTASE
|
Rosuvastatine 5 mg une fois par jour
|
↑ Rosuvastatine
|
7,13 (5,11-9,96)
|
2,59 (2,09-3,21)
|
0,59 (0,51-0,69)
|
Un traitement concomitant par la rosuvastatine doit être arrêté, sauf si la poursuite du traitement par statines est absolument indispensable. Dans ce cas, la dose de rosuvastatine ne devrait pas être supérieure à 10 mg/jour. Mécanisme: Inhibition de l'OATP1B par le paritaprévir et inhibition de la BCRP par le paritaprévir, le ritonavir ou le dasabuvir
|
↔ Dasabuvir
|
1,07 (0,92-1,24)
|
1,08 (0,92-1,26)
|
1,15 (1,05-1,25)
|
↑ Paritaprévir
|
1,59 (1,13-2,23)
|
1,52 (1,23-1,90)
|
1,43 (1,22-1,68)
|
↔ Ombitasvir
|
0,92 (0,82-1,04)
|
0,89 (0,83-0,95)
|
0,88 (0,83-0,94)
|
Pravastatine 10 mg une fois par jour
|
↑ Pravastatine
|
1,37 (1,11-1,69)
|
1,82 (1,60-2,08)
|
|
Un traitement concomitant par la pravastatine devrait être arrêté, sauf si la poursuite du traitement par la pravastatine est absolument indispensable. Dans ce cas, la dose de pravastatine ne devrait pas être supérieure à 40 mg/jour. Mécanisme: Inhibition de l'OATP1B par le paritaprévir.
|
↔ Dasabuvir
|
1,00 (0,87-1,14)
|
0,96 (0,85-1,09)
|
1,03 (0,91-1,15)
|
↔ Paritaprévir
|
0,96 (0,69-1,32)
|
1,13 (0,92-1,38)
|
1,39 (1,21-1,59)
|
↔ Ombitasvir
|
0,95 (0,89-1,02)
|
0,94 (0,89-0,99)
|
0,94 (0,89-0,99)
|
INHIBITEURS DE LA POLYMERASE DU VHC
|
Sofosbuvir 400 mg une fois par jour
|
↑ Sofosbuvir
|
1,61 (1,38-1,88)
|
2,12 (1,91-2,37)
|
NA
|
Un ajustement de la dose n'est pas nécessaire. Mécanisme: inhibition de la BCRP et de la Pgp par le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir
|
↑ GS-331007
|
1,02 (0,90-1,16)
|
1,27 (1,14-1,42)
|
NA
|
↔ Ombitasvir
|
0,93 (0,84-1,03)
|
0,93 (0,87-0,99)
|
0,92 (0,88-0,96)
|
↔ Paritaprévir
|
0,81 (0,65-1,01)
|
0,85 (0,71-1,01)
|
0,82 (0,67-1,01)
|
↔ Dasabuvir
|
1,09 (0,98-1,22)
|
1,02 (0,95-1,10)
|
0,85 (0,76-0,95)
|
IMMUNOSUPPRESSEURS
|
Ciclosporine 30 mg une fois par jour sous forme de dose unique2,3,4
|
↑ Ciclosporine
|
1,01 (0,85-1,20)
|
5,82 (4,73, 7,14)
|
15,8 (13,8-18,1)
|
Au début de la comédication avec Viekirax et d'Exviera, administrer un cinquième de la dose journalière totale de ciclosporine une fois par jour. Surveiller les concentrations de ciclosporine et adapter les doses ou la fréquence des doses selon besoin. Mécanisme: L'influence sur la ciclosporine est due à l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir, tandis que l'augmentation de l'exposition au paritaprévir est éventuellement due à l'inhibition de l'OATP1B/BCRP/P-gp par la ciclosporine.
|
↓ Dasabuvir
|
0,66 (0,58-0,75)
|
0,70 (0,65-0,76)
|
0,76 (0,71-0,82)
|
↑ Paritaprévir
|
1,44 (1,16-1,78)
|
1,72 (1,49-1,99)
|
1,85 (1,58-2,18)
|
↔ Ombitasvir
|
0,99 (0,92-1,07)
|
1,08 (1,05-1,11)
|
1,15 (1,08-1,23)
|
Évérolimus en dose unique de 0,75 mg3,5
|
↑ Évérolimus
|
4,74 (4,29-5,25)
|
27,12 (24,5-30,1)
|
16,10 (14,5-17,9)
|
La co-administration d’évérolimus avec Exviera et Viekirax est contre-indiquée (voir «Mises en garde et précautions»).
|
↔ Paritaprévir
|
1,22 (1,03-1,43)
|
1,26 (1,07-1,49)
|
1,06 (0,97-1,16)
|
↔ Ombitasvir
|
0,99 (0,95-1,03)
|
1,02 (0,99-1,05)
|
1,02 (0,99-1,06)
|
↔ Dasabuvir
|
1,03 (0,90-1,18)
|
1,08 (0,98-1,20)
|
1,14 (1,05-1,23)
|
Sirolimus en dose unique de 0,5 mg3,4
|
↑ Sirolimus
|
6,40 (5,34-7,68)
|
37,99 (31,5-45,8)
|
19,55 (16,7-22,9)
|
La co-administration de sirolimus avec Exviera et Viekirax est contre-indiquée (voir «Mises en garde et précautions»).
|
↔ Paritaprévir
|
1,18 (0,91-1,54)
|
1,19 (0,97-1,46)
|
1,16 (1,00-1,34)
|
↔ Ombitasvir
|
1,03 (0,93-1,15)
|
1,02 (0,96-1,09)
|
1,05 (0,98-1,12)
|
↔ Dasabuvir
|
1,04 (0,89-1,22)
|
1,07 (0,95-1,22)
|
1,13 (1,01-1,25)
|
Tacrolimus dose unique de 2 mg3
|
↑ Tacrolimus
|
3,99 (3,21-4,97)
|
57,1 (45,5-71,7)
|
16,6 (13,0-21,2)
|
La co-administration de sirolimus avec Exviera et Viekirax est contre-indiquée (voir «Mises en garde et précautions»). Mécanisme: Les effets sur le tacrolimus sont dus à l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir.
|
↔ Dasabuvir
|
0,85 (0,73-0,98)
|
0,90 (0,80-1,02)
|
1,01 (0,91-1,11)
|
↓ Paritaprévir
|
0,57 (0,42-0,78)
|
0,66 (0,54-0,81)
|
0,73 (0,66-0,80)
|
↔ Ombitasvir
|
0,93 (0,88-0,99)
|
0,94 (0,89-0,98)
|
0,94 (0,91-0,96)
|
RELAXANTS MUSCULAIRES
|
Carisoprodole 250 mg en une seule administration
|
↓ Carisoprodole
|
0,54 (0,47-0,63)
|
0,62 (0,55-0,70)
|
NA
|
Si cliniquement indiqué, une augmentation prudente de la dose de carisoprodole peut être tentée. Mécanisme: induction du CYP2C19 par le ritonavir.
|
↔ Mépobramat (métabolite du carisoprodole)
|
1,17 (1,10-1,25)
|
1,09 (1,03-1,16)
|
NA
|
↔ Ombitasvir
|
0,98 (0,92-1,04)
|
0,95 (0,92-0,97)
|
0,96 (0,92-0,99)
|
↔ Paritaprévir
|
0,88 (0,75-1,03)
|
0,96 (0,85-1,08)
|
1,14 (1,02-1,27)
|
↔ Dasabuvir
|
0,96 (0,91-1,01)
|
1,02 (0,97-1,07)
|
1,00 (0,92-1,10)
|
Cyclobenzaprine 5 mg en une seule administration
|
↓ Cyclobenazprine
|
0,68 (0,61-0,75)
|
0,60 (0,53-0,68)
|
NA
|
Si cliniquement indiqué, une augmentation prudente de la dose de cyclobenzaprine peut être tentée. Mécanisme: éventuellement induction du CYP1A2 par le ritonavir.
|
↓ Norocyclobenzaprine (métabolite de la cyclobenzaprine)
|
1,03 (0,87-1,23)
|
0,74 (0,64-0,85)
|
NA
|
↔ Ombitasvir
|
0,98 (0,92-1,04)
|
1,00 (0,97-1,03)
|
1,01 (0,98-1,04)
|
↔ Paritaprévir
|
1,14 (0,99-1,32)
|
1,13 (1,00-1,28)
|
1,13 (1,01-1,25)
|
↔ Dasabuvir
|
0,98 (0,90-1,07)
|
1,01 (0,96-1,06)
|
1,13 (1,07-1,18)
|
OPIOIDES
|
Méthadone 20-120 mg une fois par jour3
|
↔ R-méthadone
|
1,04 (0,98-1,11)
|
1,05 (0,98-1,11)
|
0,94 (0,87-1,01)
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire.
|
↔ S-méthadone
|
0,99 (0,91-1,08)
|
0,99 (0,89-1,09)
|
0,86 (0,76-0,96)
|
↔ Paritaprévir/Ombitasvir/Dasabuvir (sur la base d'une comparaison de plusieurs études)
|
Buprénorphine/naloxone 4-24 mg/1-6 mg une fois par jour
|
↑ Buprénorphine
|
2,18 (1,78-2,68)
|
2,07 (1,78-2,40)
|
3,12 (2,29-4,27)
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire. Les patients doivent cependant être cliniquement surveillés à la recherche de signes de sédation et d'effets cognitifs dus à l'augmentation de la buprénorphine. Mécanisme: L'augmentation de la buprénorphine est probablement due à l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir et celle de la norbuprénorphine à l'inhibition de l'UGT par le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir.
|
↑ Norbuprénorphine
|
2,07 (1,42-3,01)
|
1,84 (1,30-2,60)
|
2,10 (1,49-2,97)
|
↑ Naloxone
|
1,18 (0,81-1,73)
|
1,28 (0,92-1,79)
|
n.c.
|
↔ Paritaprévir/Ombitasvir/Dasabuvir (sur la base d'une comparaison de plusieurs études)
|
Hydrocodon/Acétaminophène 5/300 mg en une seule administration
|
↑ Hydrocodon
|
1,27 (1,14-1,40)
|
1,90 (1,72-2,10)
|
NA
|
Une réduction de la dose d'hydrocodone de 50% et/ou une surveillance clinique doit être envisagée en cas d'utilisation concomittante. En cas d'utilisation concomittante d'acétaminophène, pas d'ajustement de la dose nécessaire. Mécanisme: inhibition du CYP3A4 par le ritonavir.
|
↔ Acétaminophène
|
1,02 (0,89-1,18)
|
1,17 (1,09-1,26)
|
NA
|
↔ Ombitasvir
|
1,01 (0,93-1,10)
|
0,97 (0,93-1,02)
|
0,93 (0,90-0,97)
|
↔ Paritaprévir
|
1,01 (0,80-1,27)
|
1,03 (0,89-1,18)
|
1,10 (0,97-1,26)
|
↔ Dasabuvir
|
1,13 (1,01-1,26)
|
1,12 (1,05-1,19)
|
1,16 (1,08-1,25)
|
INHIBITEURS DE LA POMPE À PROTONS
|
Oméprazole 40 mg une fois par jour
|
↓ Oméprazole
|
0,62 (0,48-0,80)
|
0,62 (0,51-0,75)
|
n.c.
|
En cas d'indication clinique, augmenter les doses d'oméprazole. Mécanisme: La diminution des concentrations d'oméprazole est probablement due à l'induction du CYP2C19 par le ritonavir.
|
↔ Dasabuvir
|
1,13 (1,03-1,25)
|
1,08 (0,98-1,20)
|
1,05 (0,93-1,19)
|
↔ Paritaprévir
|
1,19 (1,04-1,36)
|
1,18 (1,03-1,37)
|
0,92 (0,76-1,12)
|
↔ Ombitasvir
|
1,02 (0,95-1,09)
|
1,05 (0,98-1,12)
|
1,04 (0,98-1,11)
|
SÉDATIFS/HYPNOTIQUES
|
Tartrate de zolpidem dose unique de 5 mg
|
↔ Zolpidem
|
0,94 (0,76-1,16)
|
0,95 (0,74-1,23)
|
n.c.
|
Aucune adaptation des doses n'est nécessaire.
|
↔ Dasabuvir
|
0,93 (0,84-1,03)
|
0,95 (0,84-1,08)
|
0,92 (0,83-1,01)
|
↓ ou ↑ Paritaprévir
|
0,63 (0,46-0,86)
|
0,68 (0,55-0,85)
|
1,23 (1,10-1,38)
|
↔ Ombitasvir
|
1,07 (1,00-1,15)
|
1,03 (1,00-1,07)
|
1,04 (1,00-1,08)
|
Alprazolam dose unique de 0,5 mg
|
↑ Alprazolam
|
1,09 (1,03-1,15)
|
1,34 (1,15-1,55)
|
n.c.
|
Une surveillance clinique des patients est recommandée. Suivant la réponse clinique, on peut envisager une réduction des doses d'alprazolam. Mécanisme: L'augmentation de l'alprazolam est probablement due à l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir.
|
↔ Dasabuvir
|
0,93 (0,83-1,04)
|
0,98 (0,87-1,11)
|
1,00 (0,87-1,15)
|
↔ Paritaprévir
|
0,91 (0,64-1,31)
|
0,96 (0,73-1,27)
|
1,12 (1,02-1,23)
|
↔ Ombitasvir
|
0,98 (0,93-1,04)
|
1,00 (0,96-1,04)
|
0,98 (0,93-1,04)
|
Diazépam 2 mg en une seule administration
|
↓ Diazépam
|
1,18 (1,07-1,30)
|
0,78 (0,73-0,82)
|
NA
|
Selon toute probabilité, un ajustement de la dose n'est pas nécessaire en raison de la faible réduction de l'AUC du diazépam; augmenter la dose si cliniquement indiqué. Mécanisme: induction du CYP2C19 par le ritonavir
|
↓ Nordiazépam (métabolite du diazépam)
|
1,10 (1,03-1,19)
|
0,56 (0,45-0,70)
|
NA
|
↔ Ombitasvir
|
1,00 (0,93-1,08)
|
0,98 (0,93-1,03)
|
0,93 (0,88-0,98)
|
↔ Paritaprévir
|
0,95 (0,77-1,18)
|
0,91 (0,78-1,07)
|
0,92 (0,82-1,03)
|
↔ Dasabuvir
|
1,05 (0,98-1,13)
|
1,01 (0,94-1,08)
|
1,05 (0,98-1,12)
|
HORMONES THYROIDIENNES
|
Lévothyroxine
|
Non étudié. L’inhibition de l’UGT1A1 par le paritaprévir, l’ombitasvir et le dasabuvir peut augmenter la lévothyroxine. En outre, des cas indiquant une interaction potentielle entre les médicaments contenant du ritonavir et la lévothyroxine ont été rapportés après la commercialisation.
|
Une surveillance clinique et un ajustement de dose peuvent être nécessaires pour la lévothyroxine.
|
Il convient de noter que bien que certains des médicaments cités dans le Tableau 3 ne soient plus courants ou disponibles en Suisse, ils servent toutefois d'exemples pour illustrer l'ampleur éventuelle d'une interaction.
n.c.: non communiqué
1 Dans cette étude d'interaction médicamenteuse, les résultats des schémas thérapeutiques ombitasvir/paritaprévir/ritonavir + dasabuvir (N=3) et ombitasvir/paritaprévir/ritonavir (N=6) ont été combinés à des fins d'analyse.
2 30 mg de ciclosporine ont été administrés en même temps que Viekirax et Exviera et 100 mg dans le bras de comparaison sans Viekirax ni Exviera
3 Des paramètres normalisés par rapport à la dose ont été rapportés pour la ciclosporine, l’éverolimus, le sirolimus, le tacrolimus, la méthadone, la buprénorphine et la naloxone.
4 C24: concentration 24 h après l’administration d’une dose unique de ciclosporine, de sirolimus ou de tacrolimus.
5 C12: concentration 12 h après l’administration d’une dose unique d’évérolimus.
Dose d'ombitasvir, de paritaprévir, de ritonavir: 25 mg, 150 mg et 100 mg; dose de dasabuvir: 250 mg
L'ombitasvir, le paritaprévir et le ritonavir ont été administrés une fois par jour et le dasabuvir deux fois par jour dans les études susmentionnées, sauf dans les études menées avec le gemfibrozil, le kétoconazole et la carbamazépine dans lesquelles des doses uniques ont été administrées.
† non étudié
Pédiatrie
Des études d'interactions n'ont été menées que chez des adultes.
Grossesse/AllaitementFemmes en âge de procréer/contraception chez les femmes et les hommes
Les patientes et les partenaires féminines des patients doivent impérativement veiller à éviter une grossesse au cours de la prise de Viekirax associé à la ribavirine. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été rapportés chez toutes les espèces animales ayant reçu de la ribavirine. La ribavirine est par conséquent contre-indiquée chez les femmes enceintes et chez les hommes dont la partenaire est enceinte (voir «Contre-indications»). Les femmes en âge de procréer et leurs partenaires masculins ne doivent pas être traités par la ribavirine, à moins qu'ils/elles utilisent deux méthodes contraceptives fiables pendant le traitement par la ribavirine et durant les 6 mois qui suivent son arrêt.
Des informations complémentaires sur des contraceptifs hormonaux particuliers figurent dans la rubrique «Mises en garde et précautions».
Grossesse
On ne dispose à ce jour que de données limitées concernant l'emploi de Viekirax chez la femme enceinte. Les expérimentations animales n'ont révélé aucune toxicité de reproduction directe ou indirecte et aucun effet sur le développement fœtal n'a été observé aux doses maximales testées (voir «Données précliniques»). Par mesure de prudence, l'utilisation de Viekirax doit être évitée pendant la grossesse.
Les contre-indications à l'utilisation de la ribavirine pendant la grossesse s'appliquent aussi au traitement combiné par la ribavirine avec Viekirax (voir l'information professionnelle de la ribavirine).
Allaitement
On ignore si le paritaprévir/ritonavir ou l'ombitasvir et leurs métabolites passent dans le lait maternel de la femme. Les données pharmacocinétiques disponibles chez l'animal ont montré que les principes actifs et les métabolites passent dans le lait maternel (voir «Données précliniques»). Compte tenu de la possibilité d'effets indésirables du médicament chez les nouveau-nés/nourrissons allaités, il convient de décider, en fonction de l'importance du traitement pour la mère, s'il faut arrêter l'allaitement ou interrompre le traitement par Viekirax. Chez les patients traités simultanément par la ribavirine, se reporter à l'information professionnelle de cette dernière.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude correspondante n'a été effectuée. Il convient d'informer les patients sur le fait qu'une fatigue, une sensation de vertiges, des troubles de la mémoire, une inquiétude ont été rapportés sous traitement combiné par Viekirax plus Exviera et ribavirine (voir «Effets indésirables»).
Effets indésirablesLa liste ci-dessous décrit les effets indésirables rapportés sous le traitement combiné par Viekirax et Exviera ou par Viekirax et Exviera plus ribavirine. Se reporter aussi à l'information professionnelle des médicaments utilisés en association avec Viekirax.
Résumé du profil de sécurité
Patients infectés par le VHC de génotype 1
Le résumé du profil de sécurité repose sur les données cumulées d'études cliniques de phase 2 et 3 chez plus de 2'600 patients ayant reçu Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine.
Dans le cadre d'une étude clinique, Pearl III, des taux d'hémoglobine avec levée de l'aveugle ont été signalés chez certains patients. Il n'est pas exclu que, dans les deux bras de l'étude, l'aveugle n'ait pas pu être garanti au cours de l'étude. Ainsi, les résultats de sécurité de cette étude n'ont pas été regroupés avec ceux des autres études dans le résumé du profil de sécurité et ont été présentés séparément.
Viekirax et Exviera plus ribavirine chez les patients atteints d'une infection au virus de l'hépatite C de génotype 1 (y compris des patients avec cirrhose)
La fatigue et les nausées ont été les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (chez plus de 20% des patients) au cours du traitement par Viekirax et Exviera plus ribavirine. La proportion de patients ayant définitivement arrêté le traitement pour cause d'effets indésirables a été de 1,2% (25/2'044). Chez 1,3% (27/2'044) des patients, des événements indésirables ont entraîné une interruption du traitement. Chez 7,7% (158/2'044) des patients, la dose de ribavirine a été réduite en raison d'événements indésirables.
Le profil de sécurité de la combinaison de Viekirax et d'Exviera avec la ribavirine chez des patients atteints de cirrhose était comparable à celui documenté chez des patients sans cirrhose.
Viekirax et Exviera sans ribavirine chez les patients atteints d'une infection au virus de l'hépatite C de génotype 1
La proportion de patients ayant définitivement arrêté le traitement pour cause d'événements indésirables a été de 0,3% (2/588). Chez 0,5% (3/588) des patients, des événements indésirables ont entraîné une interruption du traitement.
Tableau résumant les effets indésirables
Le Tableau 4 liste les effets indésirables survenus sous Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine, ou sous placebo. Les effets indésirables ci-dessous sont répertoriés par classes de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1'000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1'000) ou très rares (<1/10'000).
Tableau 4. Effets indésirables identifiés sous traitement combiné Viekirax plus Exviera avec ou sans ribavirine
Classe de systèmes d'organes selon la terminologie MedDRA
|
Exviera et Viekirax + ribavirine* N=1834 N (%)
|
Placebo N=255 N (%)
|
Exviera et Viekirax* N=379 N (%)
|
Pearl III Exviera et Viekirax + ribavirine N=210 N (%)
|
Pearl III Exviera et Viekirax N=209 N (%)
|
Infections
|
Fréquents
|
Infections urinaires
|
49 (2,7)
|
2 (0,8)
|
13 (3,4)
|
1 (0,5)
|
3 (1,4)
|
Rhinopharyngite
|
126 (6,9)
|
15 (5,9)
|
17 (4,5)
|
3 (1,4)
|
10 (4,8)
|
Affections hématologiques et du système lymphatique
|
Fréquents
|
Anémie
|
125 (6,8)
|
0
|
1 (0,3)
|
14 (6,7)
|
1 (0,5)
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition
|
Fréquents
|
Baisse de l'appétit
|
124 (6,8)
|
7 (2,7)
|
14 (3,7)
|
7 (3,3)
|
7 (3,3)
|
Affections psychiatriques
|
Très fréquents
|
Insomnie**
|
276 (15,0)
|
19 (7,5)
|
25 (6,6)
|
19 (9,0)
|
7 (3,3)
|
Fréquents
|
Agitation
|
20 (1,1)
|
1 (0,4)
|
1 (0,3)
|
1 (0,5)
|
0
|
Troubles du sommeil
|
71 (3,9)
|
5 (2,0)
|
3 (0,8)
|
1 (0,5)
|
1 (0,5)
|
Anxiété
|
104 (5,7)
|
9 (3,5)
|
14 (3,7)
|
8 (3,8)
|
6 (2,9)
|
Labilité émotionnelle
|
18 (1,0)
|
0
|
2 (0,5)
|
1 (0,5)
|
1 (0,5)
|
Affections du système nerveux
|
Très fréquents
|
Céphalées
|
540 (29,4)
|
76 (29,8)
|
95 (25,1)
|
51 (24,3)
|
49 (23,4)
|
Troubles de l'attention
|
52 (2,8)
|
4 (1,6)
|
5 (1,3)
|
2 (1,0)
|
2 (1,0)
|
Fréquents
|
Obnubilation
|
128 (7,0)
|
11 (4,3)
|
20 (5,3)
|
9 (4,3)
|
9 (4,3)
|
Dépression
|
72 (3,9)
|
6 (2,4)
|
14 (3,7)
|
4 (1,9)
|
5 (2,4)
|
Affections de l'oreille et du labyrinthe
|
Fréquents
|
Vertiges
|
28 (1,5)
|
3 (1,2)
|
5 (1,3)
|
2 (1,0)
|
0
|
Affections vasculaires
|
Fréquents
|
Hypertension
|
35 (1,9)
|
2 (0,8)
|
6 (1,6)
|
5 (2,4)
|
2 (1,0)
|
Bouffées vasomotrices
|
21 (1,1)
|
0
|
3 (0,8)
|
1 (0,5)
|
0
|
Affections respiratoires
|
Fréquents
|
Dyspnée
|
163 (8,9)
|
14 (5,5)
|
9 (2,4)
|
7 (3,3)
|
3 (1,4)
|
Toux
|
162 (8,8)
|
13 (5,1)
|
21 (5,5)
|
19 (9,0)
|
5 (2,4)
|
Dyspnée d'effort
|
99 (5,4)
|
8 (3,1)
|
2 (0,5)
|
2 (1,0)
|
0
|
Affections gastro-intestinales
|
Très fréquents
|
Diarrhée
|
243 (13,2)
|
23 (9,0)
|
58 (15,3)
|
9 (4,3)
|
13 (6,2)
|
Nausée**
|
379 (20,7)
|
38 (14,9)
|
45 (11,9)
|
23 (11,0)
|
9 (4,3)
|
Fréquents
|
Vomissement
|
95 (5,2)
|
6 (2,4)
|
9 (2,4)
|
4 (1,9)
|
3 (1,4)
|
Dyspepsie
|
98 (5,3)
|
10 (3,9)
|
10 (2,6)
|
14 (6,7)
|
9 (4,3)
|
Douleur abdominale
|
64 (3,5)
|
7 (2,7)
|
10 (2,6)
|
4 (1,9)
|
8 (3,8)
|
Douleur épigastrique
|
95 (5,2)
|
11 (4,3)
|
8 (2,1)
|
11 (5,2)
|
6 (2,9)
|
Troubles gastro-intestinaux
|
35 (1,9)
|
2 (0,8)
|
6 (1,6)
|
3 (1,4)
|
2 (1,0)
|
Affections hépato-biliaires
|
Fréquents
|
Ictère
|
41 (2,2)
|
0
|
0
|
7 (3,3)
|
1 (0,5)
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
|
Très fréquents
|
Prurit**
|
267 (14,6)
|
11 (4,3)
|
23 (6,1)
|
25 (11,9)
|
11 (5,3)
|
Éruption cutanée
|
187 (10,2)
|
15 (5,9)
|
17 (4,5)
|
12 (5,7)
|
8 (3,8)
|
Fréquents
|
Sécheresse cutanée
|
109 (5,9)
|
4 (1,6)
|
7 (1,8)
|
6 (2,9)
|
5 (2,4)
|
Alopécie
|
43 (2,3)
|
5 (2,0)
|
5 (1,3)
|
3 (1,4)
|
4 (1,9)
|
Eczéma
|
18 (1,0)
|
0
|
2 (0,5)
|
0
|
0
|
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
|
Fréquents
|
Spasmes musculaires
|
76 (4,1)
|
5 (2,0)
|
6 (1,6)
|
4 (1,9)
|
2 (1,0)
|
Douleurs musculosquelettiques
|
28 (1,5)
|
1 (0,4)
|
3 (0,8)
|
1 (0,5)
|
0
|
Troubles généraux et anomalies liés au site d'administration
|
Très fréquents
|
Fatigue**
|
615 (33,5)
|
67 (26,3)
|
103 (27,2)
|
45 (21,4)
|
48 (23,0)
|
Asthénie**
|
213 (11,6)
|
17 (6,7)
|
14 (3,7)
|
22 (10,5)
|
11 (5,3)
|
Fréquents
|
Frissons
|
41 (2,2)
|
2 (0,8)
|
4 (1,1)
|
1 (0,5)
|
2 (1,0)
|
Investigations
|
Fréquents
|
Diminution du taux d'hémoglobine
|
47 (2,6)
|
0
|
1 (0,3)
|
4 (1,9)
|
0
|
* Le set de données contient tous les patients infectés par le génotype 1 issus des études de phase II et III, y compris les patients cirrhotiques (sauf les données d’étude Pearl III).
** Effets indésirables pour lesquels un rapport de causalité éventuel avec l’administration de Viekirax et Exviera et ribavirine est suspecté, compte tenu d’une fréquence >5% par rapport au placebo (SAPPHIRE I et II).
L'intensité de la plupart des effets indésirables mentionnés dans le Tableau 4 a correspondu au degré de sévérité 1 pour les traitements par Viekirax et Exviera. Le profil de sécurité de Viekirax et Exviera plus ribavirine a été corrélé avec le profil de sécurité connu de la ribavirine.
Anomalies des examens de laboratoire
Le Tableau 5 présente les modifications observées pour certains paramètres de laboratoire. Pour simplifier la présentation, les valeurs ont été placées côte à côte. Aucune comparaison directe ne doit être faite entre les études, dont les designs sont différents.
Tableau 5. Anomalies d'examens de laboratoire sélectionnées, observées sous traitement
Paramètres de laboratoire
|
SAPPHIRE I et II
|
PEARL II, III et IV
|
TURQUOISE II (patients cirrhotiques)
|
Viekirax et Exviera + RBV 12 sem N=770 n (%)
|
Placebo 12 sem N=255 n (%)
|
Viekirax et Exviera + RBV 12 sem N=401 n (%)
|
Viekirax et Exviera 12 sem N=509 n (%)
|
Viekirax et Exviera + RBV 12 ou 24 sem N=380 n (%)
|
ALAT
|
>5-20× LSN* (grade 3)
|
6/765 (0,8%)
|
10/254 (3,9%)
|
3/401 (0,7%)
|
1/509 (0,2%)
|
4/380 (1,1%)
|
>20× LSN (grade 4)
|
3/765 (0,4%)
|
0
|
0
|
0
|
2/380 (0,5%)
|
Hémoglobine
|
<10-8 g/dl (grade 2)
|
41/765 (5,4%)
|
0
|
23/401 (5,7%)
|
0
|
30/380 (7,9%)
|
<8-6,5 g/dl (grade 3)
|
1/765 (0,1%)
|
0
|
2/401 (0,5%)
|
0
|
3/380 (0,8%)
|
<6,5 g/dl (grade 4)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1/380 (0,3%)
|
Bilirubine totale**
|
>3-10× LSN (grade 3)
|
19/765 (2,5%)
|
0
|
23/401 (5,7%)
|
2/509 (0,4%)
|
37/380 (9,7%)
|
>10× LSN (grade 4)
|
1/765 (0,1%)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
* LSN: limite supérieure de la normale dans le laboratoire d’analyse.
** Voir paragraphe «Augmentation des taux sériques de la bilirubine».
Augmentation des taux sériques d'ALAT
Dans les études cliniques menées avec Viekirax et Exviera avec et sans ribavirine, moins de 1% des patients ne recevant pas simultanément de préparations contenant de l'éthinylestradiol ont présenté à la suite de l'instauration du traitement des augmentations passagères de plus de 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) des taux sériques d'ALAT (voir «Contre-indications»). Ces augmentations ont été asymptomatiques et sont survenues en règle générale pendant les 4 premières semaines de traitement, après quoi les valeurs se sont à nouveau normalisées lors de la poursuite du traitement. Les augmentations des taux d'ALAT ne se sont généralement pas accompagnées d'une augmentation des taux de bilirubine. La cirrhose ne constituait pas un facteur de risque d'augmentation des taux d'ALAT (voir «Mises en garde et précautions»).
Augmentation des taux sériques de la bilirubine
Des augmentations passagères du taux sérique de bilirubine (principalement de la bilirubine indirecte, autrement dit non conjuguée) ont été rapportées sous Viekirax et Exviera avec la ribavirine, ce qui était en rapport avec l'inhibition du transporteur de la bilirubine OATP1B1/1B3 par le paritaprévir et avec l'hémolyse induite par la ribavirine. L'augmentation des taux de bilirubine est survenue après le début du traitement et a atteint son maximum durant la 1ère semaine de l'étude, les taux se normalisant en général lors de la poursuite du traitement. Les augmentations des taux de bilirubine n'étaient pas associées à une augmentation de l'amino-transférase. Chez les patients n'ayant pas reçu de ribavirine, la fréquence des augmentations de la bilirubine indirecte était plus basse.
Patients infectés par le VHC de génotype 4
Viekirax a été évalué dans deux études en ouvert. Une étude (PEARL-I) a inclus 135 patients infectés par le VHC de génotype 4 sans cirrhose, dont 91 ont été traités 12 semaines une fois par jour par 25 mg d'ombitasvir, 150 mg de paritaprévir et 100 mg de ritonavir (sous forme d'un comprimé de 25 mg d'ombitasvir, de trois comprimés de 50 mg de paritaprévir et d'une capsule de 100 mg de ritonavir) en association avec de la ribavirine, tandis que 44 ont été traités pendant 12 semaines une fois par jour par 25 mg d'ombitasvir, 150 mg de paritaprévir et 100 mg de ritonavir sans ribavirine. La deuxième étude (AGATE-I) a inclus 60 patients présentant une cirrhose compensée qui ont été traités 12 semaines une fois par jour par 25 mg d'ombitasvir, 150 mg de paritaprévir et 100 mg de ritonavir.
Le profil de sécurité de Viekirax en association avec la ribavirine chez les patients infectés par le VHC de génotype 4 était en accord avec le profil de sécurité observé sous Viekirax en association avec Exviera et la ribavirine dans les études cliniques de phase III chez les patients infectés par le VHC de génotype 1. Dans l'étude AGATE-I, un patient avec une cirrhose compensée a subi une hépatotoxicité qui a régressé après l'arrêt du traitement et a été évaluée par le médecin investigateur comme étant éventuellement en rapport avec la prise de virostatiques anti-VHC à action directe.
Co-infection par le VHC et le VIH-1
Le profil de sécurité des patients présentant une co-infection par le VHC de génotype 1 et le VIH-1 était globalement similaire à celui des patients infectés uniquement par le VHC de génotype 1. Des augmentations transitoires du taux de bilirubine totale à >3× la LSN (augmentations dues surtout à la bilirubine indirecte) ont été observées chez 17 patients (27,0%), dont 15 recevaient de l'atazanavir. Aucun des ces patients hyperbilirubinémiques n'a présenté une augmentation simultanée des taux d'aminotransaminases.
Viekirax avec Exviera sans ribavirine chez les patients infectés par le VHC de GT1b avec cirrhose compensée
Le traitement par Viekirax avec Exviera sans ribavirine a été évalué chez 60 patients infectés par le VHC de génotype 1b et présentant une cirrhose compensée. Ces patients ont été traités pendant 12 semaines (étude TURQUOISE-III) (voir «Efficacité clinique et sécurité»). Les effets indésirables les plus fréquemment décrits (chez 20% des patients ou plus) étaient la fatigue et les diarrhées. Un patient (2%) a présenté après le début de l'étude une diminution de grade 2 du taux d’hémoglobine et 12 patients (20%) ont présenté une augmentation de grade 2 du taux de bilirubine totale. Aucun patient n’a présenté après le début de l’étude une diminution du taux d’hémoglobine ou une augmentation du taux de bilirubine totale de grade 3 ou supérieur. Un patient (2%) a présenté une augmentation de grade 3 du taux d’ALAT.
Un patient (2%) a présenté des effets indésirables graves (hypotension et syncope). Le traitement a été interrompu en raison d’un effet indésirable chez un patient (2%). Aucun patient n’a arrêté le traitement en raison d’effets indésirables.
Effets indésirables post-commercialisation
Les effets indésirables suivants ont été observés dans le cadre du traitement par Viekirax avec ou sans Exviera, après la commercialisation du médicament.
Affections du système immunitaire: des réactions anaphylactiques et d’autres reactions d'hypersensibilité (y compris gonflement de la langue et des lèvres) ont été observées.
Affections hépatobiliaires: décompensation hépatique et insuffisance hépatique aiguë, y compris avec transplantation du foie et issue fatale (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané: érythème polymorphe a été observé.
Risque d’une réactivation du virus de l’hépatite B
Après l’introduction sur le marché, des cas de réplication accrue des virus de l’hépatite B (VHB) pendant ou après un traitement par virostatiques VHC à action directe (AAD) ont été rapportés. Lors d’une réactivation du VHB, des tests de la fonction hépatique anormaux peuvent être observés, c.-àd. une augmentation du taux d’aminotransférase et, dans les cas sévères, du taux de bilirubine, une défaillance hépatique ou un décès (voir «Mises en garde et précautions»).
SurdosageLes doses unitaires maximales administrées à des sujets volontaires sains étaient de 400 mg de paritaprévir (avec 100 mg de ritonavir), 200 mg de ritonavir (avec 100 mg de paritaprévir) et de 350 mg d'ombitasvir. En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller les patients à la recherche de signes et de symptômes de réactions et d'effets indésirables et, le cas échéant, d'instaurer immédiatement un traitement symptomatique approprié.
Propriétés/EffetsCode ATC: J05AP53
Mécanisme d'action/pharmacodynamique
Viekirax avec Exviera (dasabuvir) constitue une combinaison de trois virostatiques à action directe, dont chacun a un mécanisme d'action propre et dont les profils de résistance ne se recouvrent pas. Le but du traitement combiné est de cibler le VHC à différents stades de son cycle de vie. Les informations relatives aux propriétés pharmacologiques d'Exviera se trouvent dans l'information professionnelle de ce dernier.
Le ritonavir n'est pas efficace contre le VHC. Le ritonavir est un potentialisateur pharmacocinétique, qui augmente les concentrations plasmatiques maximales et minimales du paritaprévir et l'exposition totale (autrement dit l'AUC ou «area under the curve») à la substance.
Ombitasvir
L'ombitasvir inhibe le NS5A du VHC, un facteur essentiel à la réplication virale. Dans des tests sur cultures cellulaires de réplicons, l'ombitasvir a eu des valeurs de CE50 de 14,1 et 5,0 pM contre les génotypes 1a et 1b du VHC.
Paritaprévir
Le paritaprévir est un inhibiteur de la protéase NS3/4A du VHC, nécessaire à la protéolyse de la polyprotéine codée par le VHC (dans les formes matures des protéines NS3, NS4A, NS4B, NS5A et NS5B) et essentielle à la réplication virale. Dans un test biochimique, le paritaprévir a inhibé l'activité protéolytique des enzymes protéasiques recombinantes NS3/4A des génotypes 1a et 1b du VHC avec des valeurs de CI50 de 0,18 et 0,43 nM.
Dasabuvir
Le dasabuvir est un inhibiteur non nucléosidique de l'ARN-polymérase ARN-dépendante du VHC, codée par le gène NS5B et nécessaire à la réplication du génome viral. Dans un test biochimique, le dasabuvir a inhibé l'activité de la polymérase des enzymes NS5B recombinantes des génotypes 1a et 1b du VHC avec des valeurs de CI50 de 2,8 et 10,7 nM.
Activité en culture cellulaire et/ou dans les études biochimiques
Ombitasvir
La CE50 de l'ombitasvir contre la souche H77 du génotype 1a et contre la souche Con1 du génotype 1b dans des tests sur cultures cellulaires de réplicons du VHC était de 14,1 et 5 pM. En présence de 40% de plasma humain, l'activité de l'ombitasvir était 11 à 13 fois plus faible. La CE50 moyenne de l'ombitasvir contre les réplicons contenant NS5A d'un panel d'isolats non traités des génotypes 1a et 1b dans le test sur cultures cellulaires de réplicons du VHC était de 0,66 pM (intervalle: 0,35 à 0,88 pM; n=11) resp. 1,03 pM (intervalle: 0,74 à 1,5 pM; n=11). Les taux de CE50 de l'ombitasvir contre les lignées cellulaires de réplicons construites par NS5A à partir d'isolats individuels des génotypes 2a, 2b, 3a, 4a, 5a et 6a ont été de 12; 4,3; 19; 1,7; 3,2 et 366 pM.
Paritaprévir
La CE50 du paritaprévir contre la souche H77 du génotype 1a et contre la souche Con1 du génotype 1b dans le test sur cultures cellulaires de réplicons du VHC était de 1,0 et 0,21 nM. En présence de 40% de plasma humain, l'activité du paritaprévir était 24 à 27 fois plus faible. La CE50 moyenne du paritaprévir contre les réplicons contenant NS3 dans un panel d'isolats non traités des génotypes 1a et 1b dans le test sur cultures cellulaires de réplicons du VHC était de 0,86 nM (intervalle de 0,43 à 1,87 nM; n=11) et 0,06 nM (intervalle de 0,03 à 0,09 nM; n=9). Le paritaprévir présentait une CE50 de 5,3 nM contre la lignée cellulaire de réplicons 2a-JFH-1 et des CE50 de 19; 0,09 et 0,68 nM contre les lignées cellulaires de réplicons contenant NS3 dans des isolats individuels des génotypes 3a, 4a et 6a. Dans un test biochimique, le paritaprévir a inhibé l'activité des enzymes NS3/4A d'isolats individuels des génotypes 2a, 2b, 3a et 4a avec des valeurs de CE50 de 2,4; 6,3; 14,5 et 0,16 nM. Le ritonavir n'a pas eu d'effet virostatique direct sur la réplication de réplicons subgénomiques du VHC et la présence du ritonavir n'a pas eu d'influence sur l'activité virostatique du paritaprévir in vitro.
Dasabuvir
La CE50 du dasabuvir contre la souche H77 du génotype 1a et contre la souche Con1 du génotype 1b constatée dans des tests sur cultures cellulaires de réplicons du VHC était de 7,7 et 1,8 nM. En présence de 40% de plasma humain, l'activité du dasabuvir sur les réplicons était 12 à 13 fois plus faible. La CE50 moyenne du dasabuvir contre les réplicons contenant NS5B du panel des isolats non traités des génotypes 1a et 1b dans le test sur cultures cellulaires de réplicons du VHC était de 0,77 nM (intervalle de 0,4 à 2,1 nM; n=11) et de 0,46 nM (intervalle de 0,2 à 2 nM; n=10). Dans des tests biochimiques, le dasabuvir a inhibé un panel de polymérases des génotypes1a et 1b avec une valeur moyenne de la CI50 de 4,2 nM (intervalle de 2,2 à 10,7 nM; n=7).
Action combinée in vitro
Toutes les combinaisons de deux substances impliquant le paritaprévir, l'ombitasvir, le dasabuvir et la ribavirine ont induit une inhibition additive à synergique du réplicon du génotype 1 du VHC à la plupart des concentrations testées dans les tests sur cultures cellulaires de brève durée. Des études de survie de longue durée des réplicons ont testé la capacité de cellules résistantes au principe actif à former des colonies en présence d'un seul principe actif ou d'une combinaison de principes actifs. Lors de l'utilisation de paires de substances impliquant le paritaprévir, l'ombitasvir, le dasabuvir à des concentrations 10 fois supérieures à leurs CE50 respectives, le nombre de colonies était réduit de plus de 100 fois par rapport à l'utilisation du principe actif seul respectif. Lorsque les trois substances sont combinées à des concentrations 5 fois supérieures à leurs CE50 respectives, aucune colonie résistante au principe actif n'a survécu.
Résistances
En culture cellulaire
Génotype 1
On a procédé à une caractérisation phénotypique des résistances au paritaprévir, à l'ombitasvir et au dasabuvir transmises par des variantes de NS3, de NS5A ou de NS5B, sélectionnées dans des cultures cellulaires ou identifiées lors d'essais cliniques de phases 2b et 3, dans des réplicons des génotypes 1a et 1b (Tableaux 6-8).
Dans le génotype 1a, les substitutions F43L, R155K, A156T et D168A/H/V/Y dans le NS3 du VHC ont réduit la sensibilité au paritaprévir. Les substitutions V36A/M, V55I, Y56H, Q80K ou E357K dans le génotype 1a n'ont pas eu d'effets significatifs (diminution au maximum de trois fois) sur l'activité du paritaprévir. Les variantes doubles, y compris les combinaisons de V36M, Y56H ou E357K avec R155K ou d'une substitution sur D168, ont réduit l'activité du paritaprévir d'un facteur supplémentaire de 2 à 3 par rapport à la substitution isolée R155K ou à une substitution sur D168. Dans le génotype 1b, les substitutions R155Q, D168H, D168V et Y56H en combinaison avec D168V dans le NS3 du VHC ont induit une réduction de la sensibilité au paritaprévir.
Tableau 6. Résistance au paritaprévir dans NS3
Acides aminés dans NS3 (variante)
|
Génotype 1a
|
Génotype 1b
|
Résistance au paritaprévir multipliée par
|
Pouvoir de réplication§
|
Résistance au paritaprévir multipliée par
|
Pouvoir de réplication*
|
36
|
(V36A)
|
3
|
130%
|
-
|
-
|
|
(V36M)
|
2
|
81%
|
-
|
-
|
43
|
(F43L)
|
20
|
17%
|
-
|
-
|
55
|
(V55I)
|
1
|
81%
|
-
|
-
|
56
|
(Y56H)
|
3
|
3.5%
|
-
|
<0.5%
|
80
|
(Q80K)
|
3
|
91%
|
-
|
-
|
155
|
(R155K)
|
37
|
31%
|
-
|
-
|
|
(R155Q)#
|
-
|
-
|
-
|
<0.5%
|
156
|
(A156T)†
|
17
|
5.2%
|
-
|
-
|
168
|
(D168A)
|
50
|
35%
|
-
|
-
|
|
(D168H)#
|
62
|
24%
|
76
|
108%
|
|
(D168V)
|
96
|
1.5%
|
159
|
157%
|
|
(D168Y)
|
219
|
3.5%
|
-
|
-
|
357
|
(E357K)
|
2
|
131%
|
-
|
-
|
|
(V36M+R155K)
|
79
|
29%
|
-
|
-
|
|
(Y56H+D168A)
|
352
|
46%
|
-
|
-
|
|
(Y56H+D168V)
|
561
|
15%
|
2472
|
22%
|
|
(Y56H+D168Y)
|
451
|
1.1%
|
-
|
-
|
|
(D168V+E357K)
|
411
|
24%
|
-
|
-
|
|
(D168Y+E357K)
|
349
|
8.2%
|
-
|
-
|
§ Par rapport au réplicon 1a-H77 type sauvage.
* Par rapport au réplicon 1b-Con1 type sauvage.
† Sélectionné en culture cellulaire dans le génotype 1a, mais non lié au traitement.
# Sélectionné en culture cellulaire dans le génotype 1b, mais non lié au traitement.
Dans le génotype 1a, les substitutions M28T/V, Q30R, H58D, Y93C/H/N et M28V + Q30R dans le NS5A du VHC ont réduit la sensibilité à l'ombitasvir. Dans le génotype 1b, la substitution L31F/V ainsi que Y93H seule ou combinée avec la substitution L28M, R30Q, L31F/M/V ou P58S dans le NS5A du VHC ont induit une réduction de la sensibilité à l'ombitasvir.
Tableau 7. Résistance à l'ombitasvir dans NS5A
Position d'acides aminés dans NS5A (variante)
|
Génotype 1a
|
Génotype 1b
|
Résistance à l'ombitasvir multipliée par
|
Pouvoir de réplication§
|
Résistance à l'ombitasvir multipliée par
|
Pouvoir de réplication*
|
28
|
(M28T)
|
8965
|
100%
|
-
|
-
|
|
(M28V)
|
58
|
87%
|
-
|
-
|
30
|
(Q30R)
|
800
|
60%
|
-
|
-
|
31
|
(L31F)#
|
-
|
-
|
10
|
127%
|
|
(L31V)#
|
-
|
-
|
8
|
86%
|
58
|
(H58D)
|
243
|
66%
|
-
|
-
|
93
|
(Y93C)†
|
1675
|
24%
|
-
|
-
|
|
(Y93H)†
|
41383
|
18%
|
77
|
73%
|
|
(Y93N)
|
66740
|
25%
|
-
|
-
|
|
(M28V+Q30R)
|
42802
|
17%
|
-
|
-
|
|
(L28M+Y93H)#
|
-
|
-
|
415
|
104%
|
|
(R30Q+Y93H)#
|
-
|
-
|
284
|
60%
|
|
(L31F+Y93H)#
|
-
|
-
|
10272
|
35%
|
|
(L31M+Y93H)#
|
-
|
-
|
142
|
11%
|
|
(L31V+Y93H)#
|
-
|
-
|
12328
|
24%
|
|
(P58S+Y93H)#
|
-
|
-
|
1401
|
34%
|
§ Par rapport au réplicon 1a-H77 type sauvage.
* Par rapport au réplicon 1b-Con1 type sauvage.
† Sélectionné en culture cellulaire dans le génotype 1a, mais non lié au traitement.
# Sélectionné en culture cellulaire dans le génotype 1b, mais non lié au traitement.
Les substitutions C316Y, M414T, Y448H, A553T, G554S, S556G/R et Y561H dans le NS5B du génotype 1a du VHC ont réduit la sensibilité au dasabuvir. Les substitutions C316N, C316Y, M414T, Y448H et S556G dans le NS5B du génotype 1b du VHC ont provoqué un affaiblissement de la sensibilité au dasabuvir. L'activité du dasabuvir contre les réplicons est restée entièrement préservée lors de substitutions S282T sur le site de liaison des nucléosides, M423T dans le domaine inférieur du «pouce» et P495A/S, P496S ou V499A dans le domaine supérieur du «pouce».
Tableau 8. Résistance au dasabuvir dans NS5B
Position d'acides aminés dans NS5B (variante)
|
Génotype 1a
|
Génotype 1b
|
Résistance au dasabuvir multipliée par
|
Pouvoir de réplication§
|
Résistance au dasabuvir multipliée par
|
Pouvoir de réplication*
|
316
|
(C316Y)
|
1472
|
82%
|
1569
|
96%
|
|
(C316N)
|
-
|
-
|
5
|
154%
|
414
|
(M414T) #
|
32
|
110%
|
47
|
31%
|
448
|
(Y448H)†,#
|
975
|
41%
|
46
|
58%
|
553
|
(A553T)
|
152
|
66%
|
-
|
-
|
554
|
(G554S)
|
198
|
22%
|
-
|
-
|
556
|
(S556G)
|
30
|
59%
|
11
|
62%
|
|
(S556R)
|
261
|
74%
|
-
|
-
|
558
|
(G558R)
|
-
|
<0.5%
|
-
|
-
|
559
|
(D559G)
|
-
|
<0.5%
|
-
|
-
|
|
(D559N)
|
-
|
<0.5%
|
-
|
-
|
561
|
(Y561H)
|
21
|
31%
|
-
|
-
|
§ Par rapport au réplicon 1a-H77 type sauvage.
* Par rapport au réplicon 1b-Con1 type sauvage.
† Sélectionné en culture cellulaire dans le génotype 1a, mais non lié au traitement.
# Sélectionné en culture cellulaire dans le génotype 1b, mais non lié au traitement.
Génotype 4
Une caractérisation phénotypique des résistances au paritaprévir ou à l'ombitasvir transmises par des variantes de NS3 ou de NS5A sélectionnées dans des cultures cellulaires a été réalisée pour le génotype 4a. Les substitutions R155C, A156T/V et D168H/V dans le NS3 du VHC ont réduit la sensibilité au paritaprévir d'un facteur 40 à 323. Les substitutions L28V dans le NS5A du VHC ont réduit la sensibilité à l'ombitasvir d'un facteur 21.
Effets des polymorphismes/substitutions du VHC présents au début de l'étude sur le résultat thérapeutique
Une analyse cumulée des patients infectés par un VHC de génotype 1 inclus dans des essais cliniques de phase 2b et 3 et traités par le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir avec ou sans ribavirine (RBV) a examiné l'association entre des substitutions/polymorphismes de NS3/4A, NS5A ou NS5B présents au début de l'étude et le résultat thérapeutique de ces traitements recommandés.
Les variantes les plus souvent associées à une résistance lors de l'analyse de plus de 500 échantillons initiaux du génotype 1a étaient M28V (7,4%) dans NS5A et S556G (2,9%) dans NS5B. Q80K est certes un polymorphisme de forte prévalence dans NS3 (41,2% des échantillons), mais il n'induit qu'une résistance minimale au paritaprévir. Les variantes associées à des résistances sur les positions d'acides aminés R155 et D168 dans NS3 ont été rarement observées au début de l'étude (moins de 1%). Les variantes les plus souvent associées à une résistance lors de l'analyse des plus de 200 échantillons initiaux du génotype 1b étaient Y93H (7,5%) dans NS5A et C316N (17%) et S556G (15%) dans NS5B. Compte tenu des faibles taux d'échecs virologiques sous les schémas thérapeutiques recommandés chez les patients infectés par les génotypes 1a et 1b du VHC, la présence initiale des variantes semble peu influencer la probabilité d'obtenir une réponse virologique soutenue (RVS) (Sustained Virologic Response, SVR).
Dans les études cliniques
Des 2'510 patients infectés par le VHC de génotype 1, inclus dans les essais cliniques des phases 2b et 3 et traités par le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir avec ou sans ribavirine (durant 8, 12 ou 24 semaines), 74 patients au total (3%) ont présenté un échec virologique (essentiellement des récidives survenues après la fin du traitement). Le Tableau 9 présente les variantes associées au traitement et leur prévalence dans les groupes de patients avec échec virologique. Des 67 patients infectés par le génotype 1a, 50 avaient des variantes de NS3, 46 des variantes de NS5A, 37 des variantes de NS5B et 30 des variantes associées au traitement des trois cibles thérapeutiques. Parmi les 7 patients infectés par le génotype 1b, des variantes de NS3 associées au traitement ont été détectées chez 4 patients, des variantes de NS5A chez 2 patients et des variantes NS3 et de NS5A chez respectivement 1 patient. Aucun des patients infectés par le génotype 1b ne présentait des variantes associées au traitement des trois cibles thérapeutiques.
Tableau 9. Substitutions d'acides aminés associées au traitement dans l'analyse cumulée de schémas thérapeutiques comportant Viekirax et Exviera avec ou sans RBV dans les essais cliniques de phases 2b et 3 (N=2510)
Objectif
|
Substitutions d'acides aminés associées au traitementa
|
Génotype 1a N=67b % (n)
|
Génotype 1b N=7 % (n)
|
NS3
|
V55Ic
|
6 (4)
|
|
Y56Hc
|
9 (6)
|
42,9 (3)d
|
I132Vc
|
6 (4)
|
|
R155K
|
13,4 (9)
|
|
D168A
|
6 (4)
|
|
D168V
|
50,7 (34)
|
42,9 (3)d
|
D168Y
|
7,5 (5)
|
|
V36Ac, V36Mc, F43Lc, D168H, E357Kc
|
≤5%
|
|
NS5A
|
M28T
|
20,9 (14)
|
|
M28Ve
|
9 (6)
|
|
Q30Re
|
40,3 (27)
|
|
Y93H
|
|
28,6 (2)
|
H58D, H58P, Y93N
|
≤5%
|
|
NS5B
|
A553T
|
6,1 (4)
|
|
S556G
|
33,3 (22)
|
|
C316Y, M414T, G554S, S556R, G558R, D559G, D559N, Y561H
|
≤5%
|
|
a Observé chez au moins 2 patients porteurs du même sous-type.
b N=66 pour la cible NS5B.
c Des substitutions ont été constatées en combinaison avec d'autres substitutions associées au traitement en position R155 de NS3 ou D168.
d Observé en combinaison chez les patients infectés par le génotype 1b.
e Observé en combinaison chez 6% (4/67) des patients.
Remarque: Les variantes suivantes ont été sélectionnées en culture cellulaire, mais n'étaient pas associées au traitement: variantes A156T de NS3 dans le génotype 1a et R155Q et D168H dans le génotype 1b; variantes Y93C/H de NS5A dans le génotype 1a et L31F/V ou Y93H en combinaison avec L28M, L31F/V ou P58S dans le génotype 1b; et variantes Y448H de NS5B dans le génotype 1a et M414T et Y448H dans le génotype 1b.
Persistance des substitutions associées à une résistance
Dans les études de phase 2b, la persistance de substitutions d'acides aminés en NS3, NS5A et NS5B associées à une résistance contre le paritaprévir, l'ombitasvir et le dasabuvir a été évaluée chez des patients infectés par le génotype 1a du VHC. Chez 47 patients, les variantes V36A/M, R155K ou D168V de NS3 ont été détectées en rapport avec le traitement par le paritaprévir. Chez 32 patients, les variantes M28T, M28V ou Q30R de NS5A ont été détectées en rapport avec le traitement par l'ombitasvir. Chez 34 patients, les variantes M414T, G554S, S556G, G558R ou D559G/N de NS5B ont été détectées en rapport avec le traitement par le dasabuvir.
Les variantes V36A/M et R155K de NS3 et les variantes M414T et S556G de NS5B étaient encore détectables à la 48e semaine après le traitement, ce qui n'était pas le cas pour la variante D168V de NS3 ni pour toutes les autres variantes de NS5B. Toutes les variantes de NS5A associées au traitement étaient encore détectables à la 48e semaine après le traitement. Compte tenu des taux élevés de RVS dans le génotype 1b, on n'a pas pu déceler de tendance particulière en termes de persistance des variantes associées au traitement dans ce génotype.
Le fait qu'il n'y avait pas de virus détectable avec substitution associée à une résistance ne signifie pas obligatoirement l'absence de virus résistants à des concentrations cliniquement significatives. L'influence clinique à long terme de la survenue ou de la persistance d'un virus avec des substitutions associées à une résistance à Viekirax et Exviera n'est pas connue.
Résistances croisées
Il faut s'attendre à des résistances croisées de type effet de classe pour les inhibiteurs du NS5A, les inhibiteurs de la protéase NS3/4A et les inhibiteurs non-nucléosidiques du NS5B. L'effet d'un traitement préalable par l'ombitasvir, le paritaprévir ou le dasabuvir sur l'efficacité d'autres inhibiteurs du NS5A, d'autres inhibiteurs de la protéase NS3/4A ou d'autres inhibiteurs du NS5B n'a pas été étudié.
Modifications de l'électrocardiogramme
L'effet d'une combinaison d'ombitasvir, de paritaprévir, de ritonavir et de dasabuvir sur l'intervalle QTc a fait l'objet d'une étude du QT, randomisée en double aveugle, contrôlée par placebo et substance active (400 mg de moxifloxacine), en quadruple crossover chez 60 volontaires sains après prise de paritaprévir, de ritonavir, d'ombitasvir et de dasabuvir. Dans cette étude, des doses suprathérapeutiques de 50 mg d'ombitasvir, de 350 mg de paritaprévir, de 150 mg de ritonavir et de 500 mg de dasabuvir n'ont pas induit d'allongement cliniquement significatif du QT. Ces doses conduisent à des concentrations correspondant approximativement à 6, 1,8 et 2 fois les concentrations thérapeutiques de paritaprévir, d'ombitasvir et de dasabuvir.
Efficacité clinique et sécurité
Études cliniques chez des patients infectés par le virus de l'hépatite C de génotype 1
L'efficacité et la sécurité de Viekirax associé à Exviera avec ou sans ribavirine ont été évaluées dans sept essais cliniques randomisés de phase 3 (dont deux études uniquement chez des patients avec cirrhose de degré de sévérité Child-Pugh A) chez plus de 2'300 patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 1 (aperçu dans le tableau 10).
Tableau 10. Études de phase 3 multicentriques, globales, randomisées sur Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine (RBV)
Étude1
|
Nombre de patients traités2
|
Génotype du VHC (GT)
|
APERÇU DU DESIGN DE L’ÉTUDE3
|
Non prétraités4, sans cirrhose
|
SAPPHIRE-I
|
631
|
GT1
|
Groupe A: Viekirax et Exviera + RBV Groupe B: placebo
|
PEARL-III
|
419
|
GT1b
|
Groupe A: Viekirax et Exviera+ RBV Groupe B: Viekirax et Exviera
|
PEARL-IV
|
305
|
GT1a
|
Groupe A: Viekirax et Exviera+ RBV Groupe B: Viekirax et Exviera
|
Prétraités5, sans cirrhose
|
SAPPHIRE-II
|
394
|
GT1
|
Groupe A: Viekirax et Exviera + RBV Groupe B: placebo
|
PEARL-II (ouverte)
|
179
|
GT1b
|
Groupe A: Viekirax et Exviera+ RBV Groupe B: Viekirax et Exviera
|
Non prétraités et prétraités, avec cirrhose
|
TURQUOISE-II (ouverte)
|
380
|
GT1
|
Groupe A: Viekirax et Exviera + RBV (12 semaines) Groupe B: Viekirax et Exviera + RBV (24 semaines)
|
TURQUOISE-III (ouverte)
|
60
|
GT1b
|
Viekirax et Exviera (12 semaines)
|
1 Double aveugle, sauf autre indication
2 Le terme «traité» désigne les patients qui ont reçu au minimum une dose de Viekirax et d'Exviera après la randomisation.
3 La durée du traitement était de 12 semaines dans tous les groupes, sauf dans TURQUOISE-II, qui comprenait un groupe traité durant 24 mois.
4 Le terme «non prétraité» désigne les patients non prétraités contre l'infection à VHC.
5 Les patients prétraités étaient définis de la manière suivante: les patients ayant précédemment souffert d'une récidive (patients chez qui on ne détectait certes plus d'ARN-VHC à la fin d'un traitement par pegIFN/RBV d'au moins 36 semaines ou immédiatement après son arrêt, mais chez qui le virus était réapparu dans les 52 semaines après la fin de la thérapie) ou les patients avec réponse antérieure seulement partielle (traitement par pegIFN/RBV d'au moins 20 semaines et réduction de l'ARN-VHC à la semaine 12 d'au moins 2 log10 UI/ml, mais sans réduction de l'ARN-VHC au-dessous de la limite de détection jusqu'à la fin de la période de traitement) ou encore les patients précédemment répondeurs nuls (traitement par pegIFN/RBV d'au moins 12 semaines sans réduction de l'ARN-VHC de 2 log10 UI/ml à la semaine 12 ou traitement par pegIFN/RBV d'au moins 4 semaines et réduction de l'ARN-VHC de <1 log10 UI/ml à la semaine 4. L’étude TURQUOISE-III incluait aussi des patients ayant présenté un échec moins bien caractérisé d’un traitement par pegIFN/RBV.
Dans les sept études, Viekirax a été donné à la dose de 25 mg/150 mg/100 mg une fois par jour et Exviera à la dose de 250 mg deux fois par jour. Les patients traités par la ribavirine ont reçu une dose journalière de 1000 mg de ribavirine lorsqu'ils pesaient moins de 75 kg et de 1200 mg pour un poids corporel égal ou supérieur à 75 kg.
La réponse virologique soutenue (RVS) était le principal critère d'évaluation dans les études de phase 3 pour déterminer le taux de guérison du VHC et était définie par la présence d'un ARN-VHC non quantifiable ou non détectable 12 semaines après la fin du traitement (RVS12). La durée du traitement était fixée dans chaque étude et ne dépendait pas des concentrations d'ARN-VHC chez les patients (algorithme indépendant de la réponse). Pour la mesure des concentrations plasmatiques de l'ARN-VHC au cours des essais cliniques, on a eu recours au test de VHC COBAS TaqMan (version 2.0) avec le High Pure System. Le test avait une limite de quantification inférieure (Lower Limit Of Quantification, LLOQ) de 25 UI par ml.
Études cliniques chez les adultes non prétraités
SAPPHIRE-I – Patients infectés par le génotype 1 du VHC et non prétraités
SAPPHIRE-I était une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo menée chez 631 patients adultes infectés par le virus de l'hépatite C de génotype 1, sans cirrhose et non prétraités. Les patients ont reçu Viekirax et Exviera en combinaison avec la ribavirine durant 12 semaines. Les patients randomisés dans le groupe placebo ont reçu le placebo durant 12 semaines, puis un traitement ouvert par Viekirax et Exviera combinés à la ribavirine durant 12 semaines.
L'âge médian des patients traités (N=631) était de 52 ans (intervalle: 18 à 70); 54,5% étaient des hommes; 5,4% étaient de race noire; 16,2% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2; 15,2% souffraient d'une dépression ou d'un trouble bipolaire à l'anamnèse; 69,3% avaient un génotype IL28B-non-CC; 79,1% avaient eu en début d'étude une concentration d'ARN-VHC d'au moins 800'000 UI/ml; 15,4% avaient une fibrose portale (F2) et 8,7% une fibrose en pont (F3); 67,7% étaient infectés par le VHC de génotype 1a; 32,3% étaient infectés par le VHC de génotype 1b.
Le Tableau 11 montre les taux de RVS12 chez les patients non prétraités, infectés par le VHC de génotype 1 au cours du traitement par Viekirax et Exviera combinés avec la ribavirine durant 12 semaines dans l'étude SAPPHIRE-I.
Tableau 11. RVS12 chez les patients infectés par VHC de génotype 1 et non prétraités dans SAPPHIRE-I
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera avec RBV durant 12 semaines
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
RVS12 totale
|
456/473
|
96,4
|
94,7; 98,1
|
VHC de génotype 1a
|
308/322
|
95,7
|
93,4; 97,9
|
VHC de génotype 1b
|
148/151
|
98,0
|
95,8; 100,0
|
Résultats chez les patients sans RVS12
|
EV pendant le traitementa
|
1/473
|
0,2
|
|
Récidiveb
|
7/463
|
1,5
|
|
Autresc
|
9/473
|
1,9
|
|
IC = intervalle de confiance, EV = échec virologique (Virologic Failure)
a L'EV au cours du traitement était défini par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après ARN-VHC <25 UI/ml pendant le traitement, par une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml versus valeur minimale ou par un ARN-VHC constamment ≥25 UI/ml sous un traitement d'au moins 6 semaines.
b La récidive était définie par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après le traitement, avant ou pendant la fenêtre de RVS12 chez les patients avec ARN-VHC <25 UI/ml lors de la dernière mesure au cours d'un traitement d'au moins 11 semaines.
c «Autres» désigne les patients sans RVS12, mais sans EV pendant le traitement ou récidive (p.ex. absence de valeurs d'ARN-VHC durant la fenêtre RVS12).
Un échec virologique n'a été observé chez aucun des patients infectés par le génotype 1b du VHC; un patient infecté par le génotype 1b du VHC a développé une récidive.
On n'a par ailleurs pas constaté de taux de RVS12 plus faibles chez les patients dont les doses de ribavirine ont été modifiées.
Le nombre de patients chez qui les valeurs d'ALAT s'étaient normalisées à la fin de l'étude était plus élevé (352/363 = 97%) dans le groupe traité par Viekirax et Exviera que dans le groupe placebo (18/114=15,8%).
Dans l'analyse primaire d'efficacité, Viekirax et Exviera plus ribavirine se sont avérés supérieurs au contrôle historique (sur la base des taux de RVS sous télaprévir plus interféron pégylé et ribavirine (pegIFN/RBV)) chez les patients non prétraités, infectés par le génotype 1 du VHC et sans cirrhose.
Dans une analyse similaire, les facteurs initiaux suivants n'ont été associés à des taux de RVS12 plus faibles dans aucun des groupes partiels (limite inférieure de l'intervalle de confiance à 95% supérieure à 70%). Les groupes partiels étaient définis de la manière suivante:
·Facteurs viraux: sous-type de génotype 1, charge virale au début de l'étude.
·Facteurs de l'hôte: Sexe, appartenance ethnique, âge, allèle de l'IL28B, dépression ou trouble bipolaire à l'anamnèse, stade de fibrose.
Les patients avec un IMC initial ≥30 kg/m2 ont en revanche atteint un taux de RVS12 de 91,5% (IC à 95%: 85,1, 98,0) contre un taux de RVS12 de 98,0% (IC à 95%: 95,4, 98,7) chez les patients avec un IMC ≤30 kg/m2.
PEARL-III – Patients infectés par le génotype 1b du VHC et non prétraités
PEARL-III était une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée, menée chez 419 patients adultes non prétraités atteints d'une hépatite C chronique de génotype 1b, sans cirrhose. Les patients ont été répartis par randomisation dans un rapport de 1:1 dans des groupes traités par Viekirax et Exviera soit avec, soit sans ribavirine durant 12 semaines.
L'âge médian des patients traités (N=419) était de 50 ans (intervalle: 19 à 70); 45,8% étaient des hommes; 4,8% étaient de race noire; 16,5% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2; 9,3% souffraient d'une dépression ou d'un trouble bipolaire à l'anamnèse; 79,0% étaient porteurs d'un génotype IL28B-non-CC; 73,3% avaient une concentration d'ARN-VHC au début de l'étude d'au moins 800'000 UI/ml; 20,3% avaient une fibrose portale (F2) et 10,0% une fibrose en pont (F3).
Le Tableau 12 montre les taux de RVS12 chez des patients infectés par le génotype 1b du VHC, non prétraités, sous traitement par Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine durant 12 semaines dans l'étude PEARL-III. Cette étude a trouvé des taux de RVS12 sous l'association Viekirax et Exviera sans ribavirine semblables (100,0%) à ceux sous Viekirax et Exviera plus ribavirine (99,5%).
Tableau 12. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1b du VHC et non prétraités dans PEARL-III
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera pendant 12 semaines
|
Avec RBV
|
Sans RBV
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
RVS12 totale
|
209/210
|
99,5
|
98,6; 100,0
|
209/209
|
100,0
|
98,2; 100,0
|
Résultats chez les patients sans RVS
|
EV pendant le traitementa
|
1/210
|
0,5
|
|
0/209
|
0
|
|
Récidiveb
|
0/210
|
0
|
|
0/209
|
0
|
|
Autresc
|
0/210
|
0
|
|
0/209
|
0
|
|
IC = intervalle de confiance, EV = échec virologique (Virologic Failure)
a L'EV au cours du traitement était défini par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après ARN-VHC <25 UI/ml pendant le traitement, une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml versus valeur minimale ou par un ARN-VHC constamment ≥25 UI/ml sous un traitement d'au moins 6 semaines.
b La récidive était définie par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après le traitement, avant ou pendant la fenêtre de RVS12 chez les patients avec ARN-VHC <25 UI/ml lors de la dernière mesure au cours d'un traitement d'au moins 11 semaines.
c «Autres» désigne les patients sans RVS12, mais sans EV pendant le traitement ou récidive (p.ex. absence de valeurs d'ARN-VHC durant la fenêtre RVS12).
Dans l'analyse primaire d'efficacité, Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine se sont avérés supérieurs au contrôle historique (sur la base des taux de RVS sous télaprévir plus pegIFN/RBV) chez les patients non prétraités, infectés par le génotype 1b du VHC et sans cirrhose. On n'a par ailleurs pas constaté de taux de RVS12 plus faibles chez les patients dont les doses de ribavirine ont été modifiées.
Dans une analyse similaire, les facteurs initiaux suivants n'ont été associés à des taux de RVS12 plus faibles dans aucun des groupes partiels (limite inférieure de l'intervalle de confiance à 95% supérieure à 73%). Les groupes partiels étaient définis de la manière suivante:
·Facteurs viraux: Charge virale au début de l'étude.
·Facteurs de l'hôte: Sexe, appartenance ethnique, âge, allèle de l'IL28B, indice de masse corporelle au début de l'étude, dépression ou trouble bipolaire à l'anamnèse, stade de fibrose.
PEARL-IV – Patients infectés par le génotype 1a du VHC et non prétraités
PEARL-IV était une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée, menée chez 305 patients adultes non prétraités atteints d'une hépatite C chronique de génotype 1a, sans cirrhose. Les patients ont été randomisés dans un rapport de 1:2 dans des groupes traités par Viekirax et Exviera soit avec, soit sans ribavirine durant 12 semaines.
L'âge médian des patients traités (N=305) était de 54 ans (intervalle: 19 à 70); 65,2% étaient des hommes; 11,8% étaient de race noire; 19,7% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2; 20,7% souffraient d'une dépression ou d'un trouble bipolaire à l'anamnèse; 69,2% étaient porteurs d'un génotype IL28B-non-CC; 86,6% avaient une concentration d'ARN-VHC au début de l'étude d'au moins 800'000 UI/ml; 18,4% avaient une fibrose portale (F2) et 17,7% une fibrose en pont (F3).
Le Tableau 13 montre les taux de RVS12 chez des patients infectés par le génotype 1a du VHC, non prétraités, sous traitement par Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine durant 12 semaines dans l'étude PEARL-IV.
Tableau 13. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1a du VHC et non prétraités dans PEARL-IV
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera pendant 12 semaines
|
Avec RBV
|
Sans RBV
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
RVS 12 totale
|
97/100
|
97,0
|
93,7; 100,0
|
185/205
|
90,2
|
86,2; 94,3
|
Résultats chez les patients sans RVS12
|
EV pendant le traitementa
|
1/100
|
1,0
|
|
6/205
|
2,9
|
|
Récidiveb
|
1/98
|
1,0
|
|
10/194
|
5,2
|
|
Autresc
|
1/100
|
1,0
|
|
4/205
|
2,0
|
|
IC = intervalle de confiance, EV = échec virologique (Virologic Failure)
a L'EV au cours du traitement était défini par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après ARN-VHC <25 UI/ml pendant le traitement, par une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml versus valeur minimale ou par un ARN-VHC constamment ≥25 UI/ml sous un traitement d'au moins 6 semaines.
b La récidive était définie par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après le traitement, avant ou pendant la fenêtre de RVS12 chez les patients avec ARN-VHC <25 UI/ml lors de la dernière mesure au cours d'un traitement d'au moins 11 semaines.
c «Autres» désigne les patients sans RVS12, mais sans EV pendant le traitement ou récidive (p.ex. absence de valeurs d'ARN-VHC durant la fenêtre RVS12).
Dans l'analyse primaire d'efficacité, Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine se sont avérés supérieurs au contrôle historique (sur la base des taux de RVS sous télaprévir plus pegIFN/RBV) chez les patients non prétraités, infectés par le génotype 1a du VHC et sans cirrhose. On n'a par ailleurs pas constaté de taux de RVS12 plus faibles chez les patients dont les doses de ribavirine ont été modifiées.
Concernant le taux de RVS12, l'analyse d'efficacité secondaire n'a pas permis de mettre en évidence la non-infériorité (non-inferiority) de Viekirax et d'Exviera sans ribavirine par rapport à Viekirax et Exviera avec ribavirine.
Un pourcentage numériquement plus élevé de patients du groupe Viekirax et Exviera sans ribavirine que de patients du groupe Viekirax et Exviera avec ribavirine a présenté un échec virologique et une récidive.
Dans une analyse similaire, les facteurs initiaux suivants n'ont été associés à des taux de RVS12 plus faibles dans aucun des groupes partiels (limite inférieure de l'intervalle de confiance à 95% supérieure à 65%). Les groupes partiels étaient définis de la manière suivante:
·Facteurs viraux: Charge virale au début de l'étude.
·Facteurs de l'hôte: Sexe, appartenance ethnique, âge, indice de masse corporelle au début de l'étude, dépression ou trouble bipolaire à l'anamnèse.
Dans le groupe Viekirax et Exviera sans ribavirine, un taux de RVS12 statistiquement inférieur a été enregistré chez les patients avec un génotype non CC de l'IL28B par rapport aux patients avec un génotype CC de l'IL28B. Dans ce groupe, un taux plus faible de RVS12 a également été mis en évidence chez des patients avec un stade de fibrose F2 ou supérieur.
Études cliniques chez les adultes prétraités
SAPPHIRE-II – Patients infectés par le génotype 1 du VHC et prétraités
SAPPHIRE-II était une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo menée chez 394 patients adultes infectés par le virus de l'hépatite C chronique de génotype 1, sans cirrhose et n'ayant pas atteint une RVS ou qui ont présenté une récidive après atteinte d'une RVS lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV. Le traitement par la combinaison Viekirax plus Exviera avec ribavirine a été administré durant 12 semaines. Les patients randomisés dans le groupe placebo ont reçu le placebo durant 12 semaines, puis un traitement par Viekirax et Exviera combinés à la ribavirine durant 12 semaines.
L'âge médian des patients traités (N=394) était de 54 ans (intervalle: 19 à 71); 49,0% des patients étaient des répondeurs nuls au traitement antérieur par pegIFN/RBV; 21,8% étaient des répondeurs partiels au traitement antérieur par pegIFN/RBV et 29,2% avaient développé une récidive après le traitement antérieur par pegIFN/RBV; 57,6% étaient des hommes; 8,1% étaient de race noire; 19,8% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2; 20,6% souffraient d'une dépression ou d'un trouble bipolaire à l'anamnèse; 89,6% avaient un génotype IL28B-non-CC; 87,1% avaient eu en début d'étude une concentration d'ARN-VHC d'au moins 800'000 UI/ml; 17,8% avaient une fibrose portale (F2) et 14,5% une fibrose en pont (F3); 58,4% étaient infectés par le VHC de génotype 1a; 41,4% étaient infectés par le VHC de génotype 1b.
Le Tableau 14 montre les taux de RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1 du VHC, prétraités sous Viekirax et Exviera combinés avec la ribavirine durant 12 semaines dans l'étude SAPPHIRE-II.
Tableau 14. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1 du VHC et prétraités dans SAPPHIRE-II
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera avec RBV durant 12 semaines
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
RVS12 totale
|
286/297
|
96,3
|
94,1; 98,4
|
VHC de génotype 1a
|
166/173
|
96,0
|
93,0; 98,9
|
Répondeurs nuls lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
83/87
|
95,4
|
91,0; 99,8
|
Répondeurs partiels à un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
36/36
|
100
|
100,0; 100,0
|
Avec récidive après un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
47/50
|
94,0
|
87,4; 100,0
|
VHC de génotype 1b
|
119/123
|
96,7
|
93,6; 99,9
|
Répondeurs nuls lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
56/59
|
94,9
|
89,3; 100,0
|
Répondeurs partiels à un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
28/28
|
100
|
100,0; 100,0
|
Avec récidive après un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
35/36
|
97,2
|
91,9; 100,0
|
Résultats chez les patients sans RVS12
|
EV pendant le traitementa
|
0/297
|
0
|
|
Récidiveb
|
7/293
|
2,4
|
|
Autresc
|
4/297
|
1,3
|
|
IC = intervalle de confiance, EV = échec virologique (Virologic Failure)
a L'EV au cours du traitement était défini par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après ARN-VHC <25 UI/ml pendant le traitement, par une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml versus valeur minimale ou par un ARN-VHC constamment ≥25 UI/ml sous un traitement d'au moins 6 semaines.
b La récidive était définie par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après le traitement, avant ou pendant la fenêtre de RVS12 chez les patients avec ARN-VHC <25 UI/ml lors de la dernière mesure au cours d'un traitement d'au moins 11 semaines.
c «Autres» désigne les patients sans RVS12, mais sans EV pendant le traitement ou récidive (p.ex. absence de valeurs d'ARN-VHC durant la fenêtre RVS12).
Un échec virologique n'a été observé chez aucun des patients infectés par le VHC de génotype 1b; 2 patients infectés par le VHC de génotype 1b ont développé une récidive. Le nombre de patients chez qui les valeurs d'ALAT s'étaient normalisées à la fin de l'étude était plus élevé (217/224 = 96,9%) dans le groupe traité par Viekirax et Exviera plus ribavirine que dans le groupe placebo (10/78=12,8%). On n'a par ailleurs pas constaté de taux de RVS12 plus faibles chez les patients dont les doses de ribavirine ont été modifiées.
Dans l'analyse primaire d'efficacité, Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine se sont avérés supérieurs au contrôle historique (sur la base des taux de RVS sous télaprévir plus pegIFN/RBV) chez des patients prétraités, infectés par le génotype 1 du VHC et sans cirrhose.
Dans une analyse similaire, les facteurs initiaux suivants n'ont été associés à des taux de RVS12 plus faibles dans aucun des groupes partiels (limite inférieure de l'intervalle de confiance à 95% supérieure à 60%). Les groupes partiels étaient définis de la manière suivante:
·Facteurs viraux: Sous-type de génotype 1.
·Facteurs de l'hôte: Réponse au traitement antérieur par pegIFN/RBV, sexe, appartenance ethnique, âge, allèle de l'IL28B, indice de masse corporelle au début de l'étude, dépression ou trouble bipolaire à l'anamnèse, stade de fibrose.
PEARL-II – Patients infectés par le génotype 1b du VHC et prétraités
PEARL-II était une étude multicentrique, randomisée, ouverte, menée chez 179 patients adultes infectés par le virus de l'hépatite C chronique de génotype 1b, sans cirrhose et n'ayant pas atteint une RVS lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV. Les patients ont été répartis par randomisation dans un rapport de 1:1 dans des groupes traités par Viekirax et Exviera soit avec, soit sans ribavirine durant 12 semaines.
L'âge médian des patients traités (N=179) était de 57 ans (intervalle: 26 à 70); 35,2% étaient des répondeurs nuls au traitement antérieur par pegIFN/RBV; 28,5% étaient des répondeurs partiels au traitement antérieur par pegIFN/RBV et 36,3% avaient développé une récidive après le traitement antérieur par pegIFN/RBV; 54,2% étaient des hommes; 3,9% étaient de race noire; 21,8% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2; 12,8% souffraient d'une dépression ou d'un trouble bipolaire à l'anamnèse; 90,5% avaient un génotype IL28B-non-CC; 87,7% avaient eu en début d'étude une concentration d'ARN-VHC d'au moins 800'000 UI/ml; 17,9% avaient une fibrose portale (F2) et 14,0% une fibrose en pont (F3).
Le Tableau 15 montre les taux de RVS12 chez des patients prétraités, infectés par le génotype 1b du VHC, sous traitement par Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine durant 12 semaines dans l'étude PEARL-II. Viekirax et Exviera sans ribavirine n'était pas inférieur à Viekirax et Exviera avec ribavirine.
Tableau 15. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1b du VHC et prétraités dans PEARL-II
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera pendant 12 semaines
|
Avec RBV
|
Sans RBV
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
n/N
|
%
|
IC à 95%
|
RVS12 totale
|
86/88
|
97,7
|
94,6; 100
|
91/91
|
100
|
95,9; 100,0
|
Répondeurs nuls lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
30/31
|
96,8
|
90,6; 100
|
32/32
|
100
|
89,3; 100,0
|
Répondeurs partiels à un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
24/25
|
96,0
|
88,3; 100,0
|
26/26
|
100
|
87,1; 100,0
|
Avec récidive après un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
32/32
|
100
|
89,3; 100,0
|
33/33
|
100
|
89,6; 100,0
|
Résultats chez les patients sans RVS12
|
EV pendant le traitementa
|
0/88
|
0
|
|
0/91
|
0
|
|
Récidiveb
|
0/88
|
0
|
|
0/91
|
0
|
|
Autresc
|
2/88
|
2,3
|
|
0/91
|
0
|
|
IC = intervalle de confiance, EV = échec virologique (Virologic Failure)
a L'EV au cours du traitement était défini par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après ARN-VHC <25 UI/ml pendant le traitement, par une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml versus valeur minimale ou par un ARN-VHC constamment ≥25 UI/ml sous un traitement d'au moins 6 semaines.
b La récidive était définie par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après le traitement, avant ou pendant la fenêtre de RVS12 chez les patients avec ARN-VHC <25 UI/ml lors de la dernière mesure au cours d'un traitement d'au moins 11 semaines.
c «Autres» désigne les patients sans RVS12, mais sans EV pendant le traitement ou récidive (p.ex. absence de valeurs d'ARN-VHC durant la fenêtre RVS12).
Dans l'analyse primaire d'efficacité, Viekirax et Exviera avec ou sans ribavirine se sont avérés supérieurs au contrôle historique (sur la base des taux de RVS sous télaprévir plus pegIFN/RBV) chez les patients prétraités avec infection par le génotype 1b du VHC et sans cirrhose. On n'a par ailleurs pas constaté de taux de RVS12 plus faibles chez les patients dont les doses de ribavirine ont été modifiées.
Dans une analyse similaire, les facteurs initiaux suivants n'ont été associés à des taux de RVS12 plus faibles dans aucun des groupes partiels (limite inférieure de l'intervalle de confiance à 95% supérieure à 64%). Les groupes partiels étaient définis de la manière suivante:
·Facteurs viraux: Charge virale au début de l'étude.
·Facteurs de l'hôte: Réponse au traitement antérieur par pegIFN/RBV, sexe, appartenance ethnique, âge, allèle de l'IL28B, indice de masse corporelle au début de l'étude, dépression ou trouble bipolaire à l'anamnèse, stade de fibrose.
Études cliniques chez des patients avec cirrhose
TURQUOISE-II – Patients prétraités ou non prétraités, infectés par le génotype 1 du VHC et avec cirrhose
TURQUOISE-II était une étude multicentrique, randomisée, ouverte, ayant inclus exclusivement 380 patients infectés par le génotype 1 du VHC, avec cirrhose (Child-Pugh A) sans traitement antérieur ou sans RVS après un traitement antérieur par pegIFN/RBV. Le traitement par la combinaison Viekirax plus Exviera avec ribavirine a été administré durant 12 ou 24 semaines.
L'âge médian des patients traités (N=380) était de 58 ans (intervalle: 21 à 71); 42,1% n'avaient pas reçu de traitement antérieur; 36,1% étaient des répondeurs nuls au traitement antérieur par pegIFN/RBV; 8,2% étaient des répondeurs partiels au traitement antérieur par pegIFN/RBV et 13,7% avaient développé une récidive après le traitement antérieur par pegIFN/RBV; 70,3% étaient des hommes; 3,2% étaient de race noire; 28,4% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2; 14,7% avaient une numération plaquettaire inférieure à 90× 109/l; 49,7% avaient une albuminémie inférieure à 40 g/l; 86,1% avaient eu en début d'étude une concentration d'ARN-VHC d'au moins 800'000 UI/ml; 81,8% avaient un génotype IL28Bnon-CC; 24,7% souffraient d'une dépression ou d'un trouble bipolaire à l'anamnèse; 68,7% étaient infectés par le VHC de génotype 1a et 31,3% étaient infectés par le VHC de génotype 1b.
Le Tableau 16 montre les taux de RVC12 chez les patients infectés par le génotype 1 du VHC avec cirrhose sans traitement antérieur ou avec traitement antérieur par pegIFN/RBV.
Tableau 16. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1 avec cirrhose sans traitement antérieur ou avec traitement antérieur par pegIFN/RBV
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera avec RBV
|
12 semaines
|
24 semaines
|
n/N
|
%
|
ICa
|
n/N
|
%
|
ICa
|
RVS12 totale
|
191/208
|
91,8
|
87,6; 96,1
|
166/172
|
96,5
|
93,4; 99,6
|
VHC de génotype 1a
|
124/140
|
88,6
|
83,3; 93,8
|
115/121
|
95,0
|
91,2; 98,9
|
Non prétraités
|
59/64
|
92,2
|
|
53/56
|
94,6
|
|
Répondeurs nuls lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
40/50
|
80,0
|
|
39/42
|
92,9
|
|
Répondeurs partiels à un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
11/11
|
100
|
|
10/10
|
100
|
|
Avec récidive après un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
14/15
|
93,3
|
|
13/13
|
100
|
|
VHC de génotype 1b
|
67/68
|
98,5
|
95,7; 100
|
51/51
|
100
|
93,0; 100
|
Non prétraités
|
22/22
|
100
|
|
18/18
|
100
|
|
Répondeurs nuls lors d'un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
25/25
|
100
|
|
20/20
|
100
|
|
Répondeurs partiels à un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
6/7
|
85,7
|
|
3/3
|
100
|
|
Avec récidive après un traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
14/14
|
100
|
|
10/10
|
100
|
|
Résultats chez les patients sans RVS12
|
EV pendant le traitementb
|
1/208
|
0,5
|
|
3/172
|
1,7
|
|
Récidivec
|
12/203
|
5,9
|
|
1/164
|
0,6
|
|
Autresd
|
4/208
|
1,9
|
|
2/172
|
1,2
|
|
IC = intervalle de confiance, EV = échec virologique (Virologic Failure)
a Des intervalles de confiance à 97,5% sont utilisés pour les critères d'efficacité principaux (taux global de RVS12); les intervalles de confiance à 95% sont utilisés pour les critères d'évaluation supplémentaires (taux de RVS12 chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a et 1b).
b L'EV au cours du traitement était défini par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après ARN-VHC <25 UI/ml pendant le traitement, par une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml versus valeur minimale ou par un ARN-VHC constamment ≥25 UI/ml sous un traitement d'au moins 6 semaines.
c La récidive était définie par des concentrations confirmées d'ARN-VHC ≥25 UI/ml après le traitement avant ou pendant la fenêtre de RVS12 chez les patients avec ARN-VHC <25 UI/ml lors de la dernière mesure au cours d'un traitement d'au moins 11 ou 22 semaines (correspondant à l'attribution d'un traitement sur 12 ou 24 semaines).
d «Autres» désigne les patients sans RVS12, mais sans EV pendant le traitement ou récidive (p.ex. absence de valeurs d'ARN-VHC durant la fenêtre RVS12).
Dans l'analyse primaire d'efficacité, le traitement par Viekirax et Exviera plus ribavirine durant 12 ou 24 semaines s'est avéré supérieur au contrôle historique (basé sur les taux de RVS sous télaprévir plus pegIFN/RBV) chez les patients infectés par le VHC de génotype 1, avec cirrhose et non prétraités ou traités antérieurement par pegIFN/RBV. On n'a par ailleurs pas constaté de taux de RVS12 plus faibles chez les patients dont les doses de ribavirine ont été modifiées.
Chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a et qui n'ont pas répondu à un traitement antérieur par pegIFN/RBV, le taux de RVS12 après 12 semaines de traitement était nettement plus faible qu’après 24 semaines de traitement (80% contre 92,9%).
Dans une analyse similaire, les facteurs initiaux suivants n'ont été associés à des taux de RVS12 plus faibles dans aucun des groupes partiels (limite inférieure de l'intervalle de confiance à 95% supérieure à 43%). Les groupes partiels étaient définis de la manière suivante:
·Facteurs viraux: charge virale au début de l'étude.
·Facteurs de l'hôte: sexe, âge, allèle de l'IL28B, indice de masse corporelle au début de l'étude, dépression ou trouble bipolaire à l'anamnèse, numération des plaquettes au début de l'étude, albuminémie au début de l'étude.
TURQUOISE-III – Patients infectés par le génotype 1b du VHC, avec cirrhose compensée, traités sans ribavirine
L'étude TURQUOISE-III est une étude multicentrique, en ouvert, à un bras, de phase 3b, évaluant l'efficacité et la sécurité d'un traitement de 12 semaines par Viekirax et Exviera chez des patients adultes infectés par le VHC de GT1b et présentant une cirrhose compensée. Les patients étaient naïfs de traitement ou avaient déjà reçu un traitement par pegIFN/RBV. Les patients traités dans le cadre de l'étude (N = 60) avaient un âge médian de 60,5 ans (26 à 78 ans). 45% étaient naïfs de traitement et 55% avaient déjà été traités par pegIFN/RBV (y compris 12 non-répondeurs ou répondeurs partiels, 3 patients ayant subi une récidive et 18 patients ayant présenté un échec moins bien décrit du pegIFN/RBV). Autres caractéristiques: 25,0% avaient ≥65 ans, 61,7% étaient de sexe masculin, 11,7% étaient noirs et 5,0% d'origine hispanique ou latino-américaine, 28% avaient un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2, 21,7% avaient un taux plaquettaire inférieur à 90× 109 par litre, 16,7% présentaient un taux d'albumine inférieur à 35 g/l, 91,7% avaient des valeurs initiales d'ARN du VHC d'au moins 800'000 UI par millilitre et 83,3% présentaient un génotype d'IL28B non-CC.
Le tableau 17 indique les taux de RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1b avec cirrhose compensée, naïfs de traitement ou prétraités par pegIFN/RBV.
Tableau 17. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 1b avec cirrhose compensée, naïfs de traitement ou prétraités par pegIFN/RBV
Résultat du traitement
|
Viekirax et Exviera sans RBV 12 semaines
|
% (n/N)
|
SVR12 au total
|
100% (60/60)
|
Naïfs de traitement
|
100% (27/27)
|
sous traitement antérieur par pegIFN/RBV
|
100% (33/33)
|
Résultat chez les patients sans RVS12
|
|
EV au cours du traitementa
|
0
|
Récidiveb
|
0
|
Autresc
|
0
|
EV = échec virologique
a L'EV au cours du traitement était défini comme des concentrations confirmées ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après ARN-VHC <25 UI/ml au cours du traitement, une augmentation confirmée de l'ARN-VHC de 1 log10 UI/ml par rapport au nadir, ou des concentrations de l’ARN-VHC ≥25 UI/ml persistant sous un traitement d'au moins 6 semaines.
b Une récidive était définie comme des concentrations confirmées ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après le traitement – avant ou pendant la fenêtre de RVS12 – chez les patients ayant atteint <25 UI d'ARN du VHC par ml lors de la dernière observation pendant au moins 11 semaines de traitement.
c «Autres» désigne les patients n'ayant pas atteint de RVS12, mais n'ayant subi ni EV au cours du traitement, ni récidive (p.ex. taux manquants d'ARN du VHC dans la fenêtre de RVS12).
Étude clinique auprès de patients co-infectés par le VHC de génotype 1 et le VIH-1
Une étude clinique en ouvert (l'étude TURQUOISE-I) a évalué la sécurité et l'efficacité du traitement de 12 ou de 24 semaines par Viekirax, le dasabuvir et la ribavirine chez 63 patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 1 avec co-infection par le VIH-1. Voir «Posologie/Mode d'emploi» pour les recommandations posologiques concernant les patients co-infectés par le VHC et le VIH-1.
Les patients recevaient un traitement antirétroviral (ART) continu contre le VIH-1, comprenant le raltégravir ou l'atazanavir boosté par le ritonavir en association avec le ténofovir plus emtricitabine ou lamivudine, et présentaient une suppression virale stable (<50 copies d'ARN du VIH-1 par ml).
L'âge médian des patients traités (n = 63) était de 51 ans (entre 31 et 69 ans); 24% des patients étaient noirs; 81% des patients présentaient un génotype d'IL28B non-CC; 19% des patients avaient une cirrhose compensée; 67% des patients étaient naïfs de traitement anti-VHC; 33% des patients avaient subi un échec thérapeutique sous pegIFN/RBV; 89% des patients étaient co-infectés par le VHC de génotype 1a.
Le tableau 18 indique les taux de RVS12 chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 avec co-infection par le VIH-1 dans l'étude TURQUOISE-I.
Tableau 18. RVS12 chez les patients co-infectés par le VIH-1 dans l'étude TURQUOISE-I
Critère
|
Groupe A 12 semaines n = 31
|
Groupe B 24 semaines n = 32
|
RVS12, n/N (%) [IC à 95%]
|
29/31 (93,5) [79,3, 98,2]
|
29/32 (90,6) [75,8, 96,8]
|
Résultat chez les patients n'ayant pas atteint une RVS12
|
Échec virologique au cours du traitementa
|
0
|
1b
|
Récidive après le traitementc
|
1d
|
2e
|
Autresf
|
1
|
0
|
a L'échec virologique au cours du traitement était défini comme une charge virale confirmée ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après l'obtention précédente d'une charge virale <25 UI/ml au cours du traitement, une augmentation confirmée de 1 log10 UI/ml de la charge en ARN du VHC au nadir, ou une charge en ARN du VHC ≥25 UI/ml persistant sur au moins 6 semaines de traitement.
b Patient infecté par le génotype 1a et présentant une cirrhose compensée, non-répondeur à un traitement précédent par l'interféron (IFN) et la ribavirine (répondeur nul)
c Une récidive était définie comme une charge virale confirmée ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après le traitement – avant ou pendant la fenêtre de RVS12 – chez les patients ayant atteint <25 UI d'ARN du VHC par ml lors de la dernière observation pendant au moins 11 semaines de traitement.
d Patient infecté par le génotype 1a et présentant une cirrhose compensée, en récidive après un traitement précédent par l'interféron (IFN) et la ribavirine (rechute)
e D'après les analyses d'échantillons faites au début de l'étude et après l'échec virologique, il semble que ces cas d'échec virologique étaient dus à une réinfection.
f «Autres» inclut les patients n'ayant pas atteint une RVS12, mais chez lesquels il ne s'agissait ni d'un échec virologique au cours du traitement, ni d'une récidive (par exemple taux d'ARN du VHC manquants dans la fenêtre de RVS12).
Dans l'étude TURQUOISE-I, les taux de RVS12 chez les patients co-infectés par le VHC et le VIH-1 étaient en accord avec les taux de RVS12 observés dans les études de phase III chez les patients infectés uniquement par le VHC. 7 sur 7 patients infectés par le génotype 1b et 51 sur 56 patients infectés par le génotype 1a ont atteint une RVS12. Dans chacun des groupes de l'étude, 5 sur 6 patients présentant une cirrhose compensée ont atteint une RVS12.
Étude clinique auprès de patients greffés du foie et infectés par le VHC de génotype 1
L'étude CORAL-I a évalué la sécurité et l'efficacité de Viekirax en association avec Exviera et la ribavirine sur 24 semaines chez 34 patients infectés par le VHC de génotype 1 qui avaient reçu une greffe du foie au moins 12 mois avant l'inclusion à l'étude et étaient naïfs de traitement. La dose initiale de ribavirine était choisie par le médecin investigateur; la plupart des patients ont commencé par une dose comprise entre 600 et 800 mg par jour et la plupart des patients recevaient encore une dose de 600 à 800 mg à la fin du traitement.
34 patients (29 infectés par le VHC de génotype 1a et 5 infectés par le VHC de génotype 1b) ont été inclus à l'étude. Ces patients greffés n'avaient pas encore reçu de traitement contre l'infection par VHC et leur score de fibrose METAVIR était de F2 ou inférieur. 33 des 34 patients (97,1%) ont atteint une RV12 (96,6% [28/29] des patients infectés par le génotype 1a et 100% [5/5] des patients infectés par le génotype 1b). Un des patients infectés par le VHC de génotype 1a a subi une récidive après le traitement.
Étude clinique auprès de patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 4
L'efficacité et la sécurité de Viekirax sans Exviera, avec ou sans ajout de ribavirine, ont été évaluées dans deux études cliniques auprès de patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 4 (GT4). Dans les deux études l'ombitasvir/le paritaprévir/le ritonavir ont été utilisés sur 12 semaines aux doses de 25 mg/150 mg/100 mg une fois par jour avec un repas, avec et sans ajout d'une dose de ribavirine définie en fonction du poids du patient. La dose de ribavirine était de 1000 mg par jour chez les patients pesant moins de 75 kg et de 1200 mg par jour chez les patients pesant au moins 75 kg.
Dans les deux études, le critère primaire était la réponse virologique soutenue (RVS), définie comme une concentration d'ARN du VHC inférieure au seuil inférieur de quantification (<Lower Limit Of Quantification [LLOQ]) 12 semaines après la fin du traitement (RVS12). Les concentrations d'ARN du VHC ont été déterminées avec un seuil (LLOQ) de 25 UI/ml à l'aide du COBAS TaqMan HCV-test (version 2.0) avec le High Pure System. Les patients traités auparavant par des virostatiques anti-VHC à action directe étaient exclus.
Étude PEARL-I – génotype 4, patients naïfs de traitement ou traités auparavant par peginterféron + ribavirine, sans cirrhose
PEARL-I était une étude multicentrique internationale, randomisée, en ouvert, auprès de 135 adultes atteints d'hépatite C chronique de génotype 4 sans cirrhose, naïfs de traitement ou n'ayant pas atteint de RVS sous un traitement précédent par pegIFN/RBV. Les patients naïfs de traitement ont été randomisés en proportions de 1:1 pour recevoir un traitement de 12 semaines par l'ombitasvir, le paritaprévir et le ritonavir avec ou sans ajout de ribavirine. Les patients prétraités par PegIFN/RBV ont reçu l'ombitasvir, le paritaprévir et le ritonavir avec ajout de ribavirine pendant 12 semaines.
Les patients traités (n = 135) avaient un âge médian de 51 ans (spectre de 19 à 70 ans); 63,7% étaient naïfs de traitement, 17,0% étaient des répondeurs nuls à un traitement précédent par pegIFN/RBV, 6,7% étaient des répondeurs partiels à un traitement précédent par pegIFN/RBV, 12,6% avaient subi une récidive après un traitement précédent par pegIFN/RBV; 65,2% étaient de sexe masculin; 8,9% étaient noirs, 14,1% avaient un IMC d'au moins 30 kg/m2; 69,6% avaient des valeurs initiales d'ARN du VHC d'au moins 800'000 UI/ml; 78,5% avaient un IL28B de génotype non-CC; 6,7% avaient une fibrose septale (F3).
Le tableau 19 indique les taux de RVS12 chez les patients infectés par le génotype 4 – naïfs de traitement ou prétraités par pegIFN/RBV – qui ont été traités 12 semaines dans l'étude PEARL-I par l'ombitasvir, le paritaprévir et le ritonavir avec ou sans ajout de ribavirine.
Tableau 19. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 4 – naïfs de traitement ou prétraités par pegIFN/RBV – traités dans l'étude PEARL-I.
Résultat thérapeutique
|
Ombitasvir + paritaprévir + ritonavir* pendant 12 semaines
|
Naïfs de traitement Avec RBV
|
Naïfs de traitement Sans RBV
|
Prétraités par pegIFN + RBV Avec RBV
|
n/N
|
%
|
n/N
|
%
|
n/N
|
%
|
SVR12 au total
|
42/42
|
100%
|
40/44
|
90,9%
|
49/49
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100%
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Résultats chez les patients sans RVS12
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·EV au cours du traitementa
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0/42
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0
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1/44
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2,3%
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0/49
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0
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·Récidiveb
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0/42
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0
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2/44
|
4,5%
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0/49
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0
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·Autresc
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0/42
|
0
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1/44
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2,3%
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0/49
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0
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EV = échec virologique
a L'échec virologique au cours du traitement était défini comme une charge virale confirmée ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après l'obtention précédente d'une charge virale <25 UI/ml au cours du traitement, une augmentation confirmée de 1 log10 UI/ml de la charge en ARN du VHC au nadir, ou une charge en ARN du VHC ≥25 UI/ml persistant sur au moins 6 semaines de traitement.
b Une récidive était définie comme une charge virale confirmée ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après le traitement – avant ou pendant la fenêtre de RVS12 – chez les patients ayant atteint <25 UI d'ARN du VHC par ml lors de la dernière observation pendant au moins 11 semaines de traitement.
c «Autres» inclut les patients n'ayant pas atteint une RVS12, mais chez lesquels il ne s'agissait ni d'un échec virologique au cours du traitement, ni d'une récidive (par exemple taux d'ARN du VHC manquants dans la fenêtre de RVS12).
* Les comprimés d'ombitasvir, les comprimés de paritaprévir et les capsules de ritonavir étaient administrés séparément.
Les données concernant la réponse virologique 24 semaines après le traitement étaient disponibles pour 129 des 131 patients ayant atteint une RVS12 de leur hépatite C chronique de génotype 4 dans l'étude PEARL-I. Ces données montrent que la réponse s'est maintenue chez 129/129 patients (100%) jusqu'à la semaine 24 après le traitement (RVS24).
Voir également la discussion sur les données de sécurité de l'étude PEARL-I dans le chapitre «Effets indésirables».
AGATE-I – génotype 4, patients naïfs de traitement ou prétraités par peginterféron + ribavirine, avec cirrhose compensée
AGATE-I était une étude multicentrique internationale, randomisée, en ouvert, auprès de patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 4 avec cirrhose compensée, naïfs de traitement ou n'ayant pas atteint de RVS sous un traitement précédent par pegIFN/RBV.
Les patients traités avaient un âge médian de 56 ans (spectre de 21 à 71 ans); 51% étaient naïfs de traitement; 29% étaient des répondeurs nuls à un traitement précédent par pegIFN/RBV; 8% étaient des répondeurs partiels à un traitement précédent par pegIFN/RBV; 12% avaient subi une récidive après un traitement précédent par pegIFN/RBV; 76% étaient de sexe masculin; 17% étaient noirs; 29% avaient un IMC d'au moins 30 kg/m2; 76% avaient des valeurs initiales d'ARN du VHC d'au moins 800'000 UI/ml; 86% avaient un IL28B de génotype non-CC; 12% avaient un taux plaquettaire inférieur à 90× 109/l; 5% avaient un taux d'albumine inférieur à 3,5 g/dl.
Le tableau 20 indique les taux de RVS12 chez les patients infectés par le génotype 4 avec cirrhose compensée.
Tableau 20. RVS12 chez les patients infectés par le génotype 4 avec cirrhose compensée
Résultat thérapeutique
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Viekirax avec RBV sur 12 semaines
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n/N
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%
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SVR12 au total
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57/59
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97%
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Résultats chez les patients sans RVS12
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·EV au cours du traitementa
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1/59
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2
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·Récidiveb
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0/57
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0
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·Autresc
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1/59
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2
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EV = échec virologique
a L'EV au cours du traitement était défini comme une charge virale confirmée ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après l'obtention précédente d'une charge virale <25 UI/ml au cours du traitement, une augmentation confirmée de 1 log10 UI/ml de la charge en ARN du VHC versus valeur minimale, ou une charge en ARN du VHC ≥25 UI/ml persistant sur au moins 6 semaines de traitement.
b Une récidive était définie comme une charge virale confirmée ≥25 UI d'ARN du VHC par ml après le traitement – avant ou pendant la fenêtre de RVS12 – chez les patients ayant atteint <25 UI d'ARN du VHC par ml lors de la dernière observation au cours d'un traitement d'au moins 11 semaines.
c «Autres» inclut les patients n'ayant pas atteint une RVS12, mais chez lesquels il ne s'agissait ni d'un EV au cours du traitement, ni d'une récidive (par exemple patients perdus de vue au cours du suivi).
Analyses cumulées d'études cliniques effectuées chez des patients infectés par le VHC de génotype 1
Durée de la réponse
Au total, ce sont les données de 660 patients qui ont été disponibles sur l'ARN-VHC pour les temps RVS12 et RVS24 dans les essais cliniques de phase 2 et 3. La valeur prédictive positive de RVS12 et de RVS24 était de 99,8% chez ces patients.
Analyse d'efficacité cumulée
1088 patients infectés par le VHC de génotype 1 (dont 194 patients avec cirrhose) ont reçu dans le cadre d'études de phase 3 la thérapie recommandée pour leur sous-type de génotype 1 du VHC, leur statut cirrhotique et leur réponse à un traitement antérieur. Le Tableau 21 montre les taux de RVS de ces patients.
97% des patients ayant reçu la thérapie recommandée correspondante ont présenté une RVS (95% des 202 patients avec cirrhose ont atteint une RVS), tandis qu'un échec virologique est survenu chez 0,6% des patients et que 1,5% d'entre eux ont développé une récidive après le traitement.
Tableau 21. Taux de RVS12 sous les traitements recommandés en fonction des groupes de patients
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VHC de génotype 1b
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VHC de génotype 1a
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Sans cirrhose Viekirax et Exviera
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Avec cirrhose Viekirax et Exviera
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Sans cirrhose Viekirax et Exviera avec RBV
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Avec cirrhose Viekirax et Exviera avec RBV
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12 semaines
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12 semaines
|
12 semaines
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12 semaines*
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Non prétraités
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100% (210/210)
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100% (27/27)
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96% (403/420)
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92% (61/66)
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Prétraités
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100% (91/91)
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100% (33/33)
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96% (166/173)
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94% (64/68)*
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Récidive après traitement antérieur
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100% (33/33)
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100% (3/3)
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94% (47/50)
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93% (14/15)
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Réponse partielle à un traitement antérieur
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100% (26/26)
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100% (5/5)
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100% (36/36)
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100% (11/11)
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Réponse nulle à un traitement antérieur
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100% (32/32)
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100% (7/7)
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95% (83/87)
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93% (39/42) (24 semaines)
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Autres échecs du traitement antérieur
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0
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100% (18/18)†
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0
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0
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TOTAL
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100% (301/301)
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100% (60/60)
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96% (569/593)
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93% (125/134)*
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* Tous les patients ont reçu un traitement de 12 semaines; seuls les patients infectés par le génotype 1a du VHC, avec cirrhose et n'ayant pas répondu à un traitement antérieur ont été traités durant 24 semaines.
† Les autres échecs du traitement antérieur comprennent une non-réponse moins bien documentée, une récidive/un rebond virologique ou une autre forme d'échec.
Influence de l'adaptation de la dose de ribavirine sur la probabilité de RVS
Chez 91,5% des patients infectés par le VHC de génotype 1 qui étaient inclus dans les essais cliniques de phase 3, aucune adaptation des doses de ribavirine n'a été nécessaire. Chez les 8,5% de patients dont la dose de ribavirine a été changée pendant le traitement, le taux de RVS (98,5%) a été comparable à celui des patients dont la dose initiale de ribavirine a été maintenue pendant toute la durée du traitement.
PharmacocinétiqueLes propriétés pharmacocinétiques de la combinaison de Viekirax et d'Exviera ont été étudiées chez des adultes sains et des patients atteints d'hépatite C chronique. Le Tableau 22 montre les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC après des doses multiples de 25 mg/150 mg/100 mg de Viekirax une fois par jour et de 250 mg d'Exviera deux fois par jour, administrées pendant les repas à des volontaires sains.
Tableau 22. Moyenne géométrique (CV%) de la Cmax et de l'AUC après des doses multiples de Viekirax 25 mg/150 mg/100 mg une fois par jour avec 250 mg d'Exviera deux fois par jour, administrées pendant les repas à des volontaires sains
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Cmax (ng/ml) (CV%)
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AUC (ng*h/ml) (CV%)
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Ombitasvir
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127 (31)
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1420 (36)
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Paritaprévir
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1470 (87)
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6990 (96)
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Dasabuvir
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1030 (31)
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6840 (32)
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Ritonavir
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1600 (40)
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9470 (41)
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Valeurs d'AUC24 pour l'ombitasvir, le paritaprévir et le ritonavir, valeur d'AUC12 pour le dasabuvir
Absorption
L'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir ont été absorbés avec un Tmax moyen d'environ 4 à 5 heures après prise orale. Alors que les expositions de l'ombitasvir et du dasabuvir ont augmenté de manière dose-proportionnelle, l'augmentation de l'exposition au paritaprévir et au ritonavir était surproportionnelle à la dose. L'état d'équilibre pharmacocinétique (steady state) de la combinaison est atteint après un traitement d'environ 12 jours. L'accumulation de l'ombitasvir et du dasabuvir à l'état d'équilibre est minime et elle est environ 1,5 à 2 fois pour le ritonavir et le paritaprévir.
La biodisponibilité absolue de l’ombitasvir et du paritaprévir était de 48%, resp. 53% lors de l’administration avec du ritonavir.
Influence de l'alimentation
L'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir doivent être pris avec les repas. Dans toutes les études cliniques, l'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir ont été pris pendant les repas.
L'alimentation a augmenté l'exposition (AUC) de l'ombitasvir, du paritaprévir, du ritonavir et du dasabuvir respectivement jusqu'à 82%, 211%, 49% et 30% par rapport à des prises à jeun. L'augmentation de l'exposition ne dépendait pas du type d'aliments (par exemple teneur élevée ou moyenne en graisse) ni de la teneur en calories (env. 600 kcal vs. env. 1000 kcal). Pour maximiser l'absorption, les comprimés de Viekirax doivent être pris avec un repas, la teneur de celui-ci en graisses et en calories étant sans importance.
Distribution
L'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir sont fortement liés aux protéines plasmatiques. La liaison aux protéines plasmatiques ne change pas significativement chez les patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique. Chez l'homme, le rapport entre les concentrations sanguines et plasmatiques était de 0,49, 0,7, 0,6 et 0,7 pour l'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir, c'est-à-dire que ces principes actifs sont préférentiellement distribués dans le compartiment plasmatique du sang complet. Dans l'intervalle de concentrations de 0,09 à 9 µg/ml, l'ombitasvir était lié à environ 99,9% aux protéines plasmatiques chez l'homme. Dans l'intervalle de concentrations de 0,08 à 8 µg/ml, le paritaprévir était lié à environ 97 à 98,6% aux protéines plasmatiques chez l'homme. Dans l'intervalle de concentrations de 0,15 à 5 µg/ml, le dasabuvir était lié à plus de 99,5% aux protéines plasmatiques chez l'homme. Dans l'intervalle de concentrations de 0,007 à 22 µg/ml, le ritonavir était lié à plus de 99% aux protéines plasmatiques chez l'homme.
Chez l'animal, les concentrations du paritaprévir sont significativement plus élevées dans le foie que dans le plasma (p.ex. rapport des concentrations foie-plasma supérieur à 300:1 chez la souris). Selon les données in vitro, le paritaprévir est un substrat des transporteurs hépatiques d'influx humains OATP1B1 et OATP1B3.
Métabolisme
Ombitasvir
L'ombitasvir est métabolisé par hydrolyse des amides puis par oxydation. Chez l'homme, après administration d'une dose unique de 25 mg de 14C-ombitasvir, 8,9% de la radioactivité totale a été retrouvée dans le plasma sous forme de substance mère inchangée; 13 métabolites ont été isolés au total dans le plasma humain. Ces métabolites n'exercent probablement aucune activité antivirale, ni aucune activité pharmacologique contre d'autres cibles.
Paritaprévir
Le paritaprévir est principalement métabolisé par le CYP3A4 et dans une moindre mesure par le CYP3A5. Chez l'homme, après administration orale d'une dose unique de 200 mg/100 mg de 14C-paritaprévir/ritonavir, la substance mère était la principale composante et représentait environ 90% de la radioactivité mesurée dans le plasma. Au moins 5 métabolites plus petits du paritaprévir ont été isolés dans le sang; ils représentaient environ 10% de la radioactivité mesurée dans le plasma. Ces métabolites n'exercent probablement pas d'activité antivirale.
Dasabuvir
Le dasabuvir est principalement métabolisé par le CYP2C8 et dans une moindre mesure par le CYP3A. Après l'administration d'une dose de 400 mg de 14C-dasabuvir chez l'homme, le dasabuvir inchangé était la principale composante (env. 60%) de la radioactivité due à la substance mesurée dans le plasma. Sept métabolites ont été isolés dans le plasma. Le principal métabolite plasmatique était le M1, qui représentait 21% de la radioactivité due à la substance (AUC) dans le sang et dont l'activité in vitro contre le génotype 1 est comparable à celle de la substance mère (après correction pour la liaison aux protéines plasmatiques).
Ritonavir
Le ritonavir est principalement métabolisé par le CYP3A et dans une moindre mesure par le CYP2D6. Chez l'homme, après administration d'une dose unique de 600 mg de 14C-ritonavir sous forme de solution orale, près de la totalité de la radioactivité plasmatique relevait du ritonavir inchangé.
Élimination
Ombitasvir
Après la prise d'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, la demi-vie moyenne plasmatique de l'ombitasvir était d'environ 21 à 25 heures. Après administration d'une dose de 25 mg de 14C-ombitasvir, environ 90,2% de la radioactivité a été retrouvée dans les fèces, tandis que la radioactivité était limitée dans l'urine (env. 1,91%). L’ombitasvir inchangé a représenté 87,8% de la dose dans les fèces et 0,03% de la dose dans les urines. Plusieurs petits métabolites inconnus ont été les principaux composants dans les urines, chacun d’entre eux ayant représenté moins de 1% de la dose.
Paritaprévir
Après la prise d'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, la demi-vie moyenne plasmatique du paritaprévir était d'environ 5,5 heures.
Après administration d'une dose de 200 mg de 14C-paritaprévir avec 100 mg de ritonavir, environ 88% de la radioactivité a été retrouvée dans les fèces, tandis que la radioactivité était limitée dans l'urine (env. 8,8%). Le paritaprévir inchangé a représenté 1,1% de la dose dans les fèces, et le paritaprévir inchangé a représenté 0,05% de la dose dans les urines. Au total, 87,8% de la radioactivité totale mesurée dans les selles étaient à attribuer à la substance mère inchangée et à son produit d’hydrolyse M29. Ceci indique que l’élimination de la substance mère par la bile constitue une importante voie d’élimination du paripratévir. Le métabolite M13 du paritaprévir a été le composant le plus fréquent dans les urines, avec 8,6% de la dose.
Dasabuvir
Après la prise de dasabuvir avec ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, la demi-vie moyenne plasmatique du dasabuvir était d'environ 5,5 à 6 heures.
Après administration d'une dose de 400 mg de 14C-dasabuvir, environ 94,4% de la radioactivité a été retrouvée dans les fèces, tandis que la radioactivité était limitée dans l'urine (env. 2%). Le dasabuvir a représenté 26,2% et le M1 31,5% de la dose dans les fèces, et le dasabuvir inchangé a représenté 0,03% de la dose dans les urines. Le M1 est le composant le plus fréquent dans les urines, avec 0,9% de la dose.
Ritonavir
Après la prise d'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, la demi-vie moyenne plasmatique du ritonavir était d'environ 4 heures.
Chez l'homme, après administration d'une dose de 600 mg de 14C-ritonavir sous forme de solution orale, 86,4% de la radioactivité a été retrouvée dans les fèces, tandis que 11,3% de la dose était éliminée dans l'urine. Le ritonavir inchangé et le métabolite M2 ont été les principaux composants dans les fèces et dans les urines, avec respectivement 33,8% et 24,0% de la dose dans les fèces et respectivement 3,5% et 6,4% de la dose dans les urines.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire chez les patients gériatriques. Dans les essais cliniques de phase 3, 8,5% (174/2053) des patients infectés par le génotype 1 du VHC étaient âgés d'au moins 65 ans. Aucune différence, en termes de sécurité et d'efficacité, n'a été observée entre ces patients et une population de sujets plus jeunes. Les expériences cliniques rapportées par ailleurs ne font apparaître aucune différence en termes de réponse thérapeutique entre les patients âgés et les plus jeunes (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Sexe et poids corporel
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire en fonction du sexe ni du poids corporel.
Appartenance ethnique
Aucune adaptation de la dose de Viekirax n'est nécessaire en fonction de l'appartenance ethnique. L'exposition au paritaprévir était augmentée chez les sujets d'origine asiatique. En raison des données limitées disponibles sur la sécurité chez les patients asiatiques, aucune recommandation posologique ne peut être faite. Le traitement chez les patients asiatiques doit être administré avec prudence et une surveillance clinique étroite et le control des résultats d'analyse de laboratoire sont recommandé pendant le traitement.
Insuffisance rénale
Les modifications de l'exposition à l'ombitasvir, au paritaprévir, au dasabuvir et au ritonavir chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale légère et modérée sont considérées comme cliniquement non significatives. Aucune adaptation des doses de Viekirax et d'Exviera n'est recommandée chez les patients infectés par le VHC et souffrant d'une insuffisance rénale légère et modérée (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Viekirax et Exviera n'ont pas été étudiés chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale sévère et ils ne doivent par conséquent pas être utilisés dans ce groupe de patients. Aucune étude n'a été conduite sur l'utilisation de Viekirax chez des patients infectés par le VHC et dialysés.
La pharmacocinétique de la combinaison de 25 mg d'ombitasvir, de 150 mg de paritaprévir et de 100 mg de ritonavir avec ou sans 400 mg de dasabuvir a été étudiée chez des patients souffrant d'une insuffisance légère (ClCr: 60 à 89 ml/min.), modérée (ClCr: 30 à 59 ml/min.) et sévère (ClCr: 15 à 29 ml/min.).
Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale légère, les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC de l'ombitasvir et du paritaprévir étaient comparables aux valeurs correspondantes observées chez des patients ayant une fonction rénale normale (jusqu'à 7% inférieures et jusqu'à 19% supérieures), tandis que les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC du ritonavir étaient supérieures de 26% à 42% et que les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC du dasabuvir étaient supérieures de 5% à 21%.
Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale modérée, les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC de l'ombitasvir et la valeur moyenne de la Cmax du paritaprévir étaient comparables aux valeurs correspondantes observées chez des patients ayant une fonction rénale normale (jusqu'à 12% inférieures et jusqu'à 1% supérieures), tandis que la valeur moyenne de l'AUC du paritaprévir était supérieure de 33%, que les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC du ritonavir étaient supérieures de 48% à 80% et que celles de la Cmax et de l'AUC du dasabuvir étaient supérieures de 9% à 37%.
Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale sévère, les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC de l'ombitasvir et la valeur moyenne de la Cmax du paritaprévir étaient comparables aux valeurs correspondantes observées chez des patients ayant une fonction rénale normale (jusqu'à 15% inférieures et jusqu'à moins de 1% supérieures), tandis que la valeur moyenne de l'AUC du paritaprévir était supérieure de 45%, que les valeurs moyennes de la Cmax et de l'AUC du ritonavir étaient supérieures de 66% à 114% et que celles de la Cmax et de l'AUC du dasabuvir étaient supérieures de 12% à 50%.
Insuffisance hépatique
Les modifications de l'exposition à l'ombitasvir, au paritaprévir, au dasabuvir et au ritonavir chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A) sont considérées comme cliniquement non significatives. Aucune adaptation de la dose de Viekirax ou d'Exviera n'est recommandée chez les patients infectés par le VHC et souffrant d'une insuffisance hépatique légère (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Viekirax est contre-indiqué chez les patients infectés par le VHC qui présentent une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh B ou C) (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
La pharmacocinétique de la combinaison de 25 mg d'ombitasvir, de 200 mg de paritaprévir et de 100 mg de ritonavir avec 400 mg de dasabuvir a été étudiée chez des patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A), modérée (Child-Pugh A) et sévère (Child-Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).
Pédiatrie
La pharmacocinétique de Viekirax n'est pas connue chez les patients pédiatriques (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Données précliniquesOmbitasvir
L'ombitasvir et ses principaux métabolites inactifs chez l'homme (M29, M36) n'ont pas eu d'effet génotoxique dans de nombreux essais in vitro et in vivo, par exemple dans le cadre d'études de mutagénicité bactérienne, des tests d'aberrations chromosomiques sur des lymphocytes de sang périphérique humain et des tests du micronoyau in vivo chez la souris.
Dans une étude sur 6 mois chez des souris transgéniques, l'ombitasvir n'a pas eu d'effet carcinogène jusqu'à la dose maximale testée (150 mg/kg/jour; cette dose correspondait à une exposition 26 fois plus élevée (AUC) que celle observée chez l'homme après la dose recommandée en clinique de 25 mg). De même, dans une étude de 2 ans chez le rat, l'ombitasvir à la plus forte dose testée (30 mg/kg/jour) n'a pas eu d’effet carcinogène. Les expositions à l'ombitasvir étaient environ 16 fois supérieures à celles obtenues chez l'homme après l'administration d'une dose de 25 mg.
L'ombitasvir n'a eu aucun effet chez la souris sur la survie embryofœtale ni sur la fertilité et il n'a pas eu d'effet tératogène chez la souris et le lapin. Dans ces études, les valeurs de l'AUC de l'ombitasvir ont été 25 à 28 fois (souris) et 4 fois (lapin) plus élevées que celles observées après la dose recommandée en clinique chez l'homme. Les principaux métabolites inactifs de l'ombitasvir chez l'homme n'ont pas eu non plus d'effet tératogène après une exposition environ 26 fois plus élevée que celle observée après la dose recommandée en clinique chez l'homme.
On a principalement trouvé de l'ombitasvir inchangé dans le lait des rates allaitant, sans avoir pu mettre en évidence d'effet sur les petits allaités. Chez les rates gravides, on a constaté un passage transplacentaire minime de produits du métabolisme de l'ombitasvir.
Paritaprévir/ritonavir
À des expositions au paritaprévir largement supérieures aux expositions cliniques correspondantes, la vésicule biliaire a constitué un organe cible chez la souris et chez le chien.
Le paritaprévir a présenté des résultats positifs dans un test d'aberrations chromosomiques in vitro chez l'homme. Le paritaprévir a présenté des résultats négatifs dans un test de mutation bactérienne et dans deux essais de toxicologie génétique in vivo (test du micro-noyau sur moelle osseuse de rat et tests des comètes sur foie de rat).
Dans une étude sur 6 mois chez des souris transgéniques, le paritaprévir/ritonavir n'ont pas eu d'effet carcinogène jusqu'à la dose maximale testée (300 mg/30 mg/kg/jour; cette dose correspondait à une exposition au paritaprévir 38 fois plus élevée (AUC) que celle observée chez l'homme après la dose recommandée de 150 mg). Dans une étude sur 2 ans chez des rats, le paritaprévir/ritonavir n'a pas non plus eu d'effet carcinogène jusqu'à la dose maximale testée (300 mg/30 mg/kg/jour; cette dose correspondait à une exposition au paritaprévir 8 fois plus élevée (AUC) que celle observée chez l'homme après la dose de 150 mg).
Le paritaprévir/ritonavir n'ont eu aucun effet chez le rat sur la survie embryofœtale ni sur la fertilité et n'ont pas eu d'effet tératogène chez le rat et la souris. Dans ces études, les valeurs de l'AUC du paritaprévir étaient 2 à 8 fois (rat) et 98 fois (souris) plus élevées que celles observées après la dose recommandée en clinique chez l'homme.
On a principalement trouvé du paritaprévir inchangé et son produit d'hydrolyse M13 dans le lait des rates allaitant, sans avoir pu mettre en évidence d'effet sur les petits allaités. Chez les rates gravides, on a constaté un passage transplacentaire minime de produits du métabolisme du paritaprévir.
Remarques particulièresStabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques concernant le stockage
Conserver hors de la portée des enfants.
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
Numéro d’autorisation65301 (Swissmedic).
PrésentationViekirax, 56 comprimés pelliculés (A).
Les comprimés pelliculés de Viekirax sont disponibles sous plaquettes thermoformées journalières de PVC/PE/PCTFE-aluminium contenant chacune deux comprimés pelliculés. Des boîtes contenant des unités hebdomadaires de 14 comprimés pelliculés dans des emballages mensuels de 56 comprimés pelliculés (4× 14 comprimés) sont disponibles.
Titulaire de l’autorisationAbbVie AG, 6341 Baar.
Mise à jour de l’informationDécembre 2018.
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