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Information professionnelle sur Nexium Control®:Pfizer AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif: Esomeprazolum ut Magnesii esomeprazolum trihydricum.
Excipients: Excipiens pro compresso obducto.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 comprimé pelliculé gastro-résistant de Nexium Control contient 20 mg d'ésoméprazole, correspondant à 22,3 mg d'ésoméprazole magnésium trihydraté.

Indications/Possibilités d’emploi

Nexium Control est indiqué chez l'adulte pour le traitement de courte durée des symptômes du reflux gastro-œsophagien (p.ex. pyrosis et renvois acides).

Posologie/Mode d’emploi

Adultes:
La dose recommandée est de 1 comprimé pelliculé de Nexium Control (20 mg d'ésoméprazole) par jour.
Il peut s'avérer nécessaire de prendre les comprimés pelliculés pendant 2-3 jours consécutifs pour obtenir une amélioration des symptômes. La durée de traitement est de 2 semaines au maximum. Le traitement doit être arrêté dès que tous les symptômes ont disparu.
Le patient doit être informé de la nécessité de consulter un médecin si aucune amélioration des symptômes n'est obtenue après 2 semaines de traitement continu.
Groupes de patients particuliers
Patients atteints d'insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Les patients atteints d'insuffisance rénale sévère doivent demander l'avis d'un médecin avant de prendre Nexium Control, étant donné l'expérience limitée dont on dispose chez ces patients. (cf. «Mises en garde et précautions»).
Patients atteints d'insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. Les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère doivent cependant demander l'avis d'un médecin avant de prendre Nexium Control (cf. «Mises en garde et précautions» ainsi que «Interactions»).
Patients âgés (≥65 ans)
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés.
Enfants et adolescents
Nexium Control ne présente aucun bénéfice significatif chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans dans l'indication «traitement de courte durée des symptômes du reflux gastro-œsophagien (p.ex. pyrosis et renvois acides)».
Mode d'administration
Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec un peu de liquide. Les comprimés pelliculés ne doivent être ni mâchés ni écrasés.
Pour les patients ayant des difficultés de déglutition, le comprimé pelliculé peut être dissous dans de l'eau non gazeuse avant d'être pris. Dissoudre le comprimé pelliculé en remuant (la préparation est trouble). La préparation doit être prise immédiatement ou dans les 30 minutes. La remuer encore une fois juste avant la prise. Pour s'assurer de la prise complète du médicament, remplir à nouveau le verre à moitié d'eau et le boire, car le principe actif se trouve dans les particules solides (granulés). Les granulés ne doivent être ni mâchés ni écrasés.

Contre-indications

Hypersensibilité à l'ésoméprazole, aux benzimidazoles substitués ou à l'un des composants du médicament.

Mises en garde et précautions

Généralités
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin avant de prendre Nexium Control dans les cas suivants:
·Les patients souffrant d'affections significatives pour lesquelles ils reçoivent d'autres médicaments. Les anticoagulants oraux, l'atazanavir, le nelfinavir et la phénytoïne ne doivent notamment pas être pris avec Nexium Control sans surveillance médicale.
·En cas de perte de poids significative et involontaire, de vomissements répétés ou sanguinolents, de troubles de la déglutition, de présence de sang dans les selles, ainsi que de suspicion ou de présence d'un ulcère gastrique, il convient d'exclure une tumeur maligne, car le traitement par l'ésoméprazole peut en atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
·En cas d'antécédents d'ulcères gastriques ou d'opérations gastro-intestinales.
·En cas de traitement symptomatique continu de troubles digestifs ou de pyrosis pendant 4 semaines ou plus.
·En cas d'ictère ou d'affection hépatique/rénale sévère.
·Patients âgés de plus de 55 ans présentant des symptômes de reflux d'apparition récente ou s'étant modifiés récemment.
Les patients présentant pendant une période prolongée des symptômes récidivants de troubles digestifs ou de pyrosis doivent consulter leur médecin à intervalles réguliers. En particulier, les patients âgés de plus de 55 ans et prenant quotidiennement des médicaments non soumis à prescription médicale en raison de troubles digestifs ou de pyrosis doivent en informer leur pharmacien ou leur médecin.
Les patients ne doivent pas prendre Nexium Control en traitement préventif à long terme.
Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) peut légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales, p.ex. à Salmonella et Campylobacter et éventuellement aussi à Clostridium difficile chez les patients hospitalisés (cf. «Propriétés/Effets»).
Les patients doivent consulter leur médecin avant de prendre ce médicament lorsqu'une endoscopie ou un test respiratoire à l'urée sont prévus.
Association avec d'autres médicaments
L'utilisation concomitante d'ésoméprazole et d'atazanavir n'est pas recommandée (cf. «Interactions»). Si l'association d'atazanavir et d'un IPP est considérée comme inévitable, une surveillance clinique étroite est recommandée, combinée à une augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir. La dose de 20 mg d'ésoméprazole ne doit pas être dépassée.
L'ésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début ou à la fin du traitement par l'ésoméprazole, il convient de tenir compte de la possibilité d'interactions avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19. Une interaction entre le clopidogrel et l'ésoméprazole a été observée. La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par mesure de précaution, l'utilisation concomitante d'ésoméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée (cf. «Interactions»).
Les patients ne doivent pas utiliser simultanément d'autres IPP ou anti-H2.
Saccharose
Ce médicament contient des granulés de sucre et d'amidon (saccharose et amidon de maïs). Les patients atteints de la rare intolérance héréditaire au fructose, d'une malabsorption du glucose et du galactose ou d'un déficit en saccharase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
Interférence avec les analyses de laboratoire
Des taux élevés de chromogranine A (CgA) peuvent interférer avec les analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par l'esoméprazole doit être temporairement arrêté au moins cinq jours avant les dosages de CgA.

Interactions

Des études d'interactions n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Effets de l'ésomeprazole sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Comme l'ésoméprazole est un énantiomère de l'oméprazole, il est utile d'indiquer les interactions rapportées avec l'oméprazole.
Inhibiteurs de protéases
Des interactions entre l'oméprazole et certains inhibiteurs de protéases ont été rapportées. L'importance clinique de ces interactions et les mécanismes à l'origine de celles-ci ne sont pas toujours connus. Une augmentation du pH gastrique pendant le traitement par l'oméprazole peut modifier la résorption de l'inhibiteur de protéases. D'autres mécanismes d'interactions possibles reposent sur l'inhibition du CYP2C19.
Une diminution des concentrations sériques d'atazanavir et de nelfinavir a été observée lors de l'utilisation concomitante d'oméprazole et cette association n'est pas recommandée. L'utilisation concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) et d'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a entraîné une nette diminution de l'exposition à l'atazanavir (diminution d'env. 75% de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas permis de compenser l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. L'administration concomitante d'oméprazole (20 mg une fois par jour) et d'atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a entraîné une diminution d'environ 30% de l'exposition à l'atazanavir par rapport à l'exposition observée avec 300 mg d'atazanavir/100 mg ritonavir une fois par jour sans administration concomitante de 20 mg d'oméprazole une fois par jour. L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) a réduit de 36-39% les valeurs moyennes de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin du nelfinavir et de 75-92% les valeurs moyennes de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin de son métabolite pharmacologiquement actif M8. Du fait de la similarité des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques de l'oméprazole et de l'ésoméprazole, l'administration concomitante d'ésoméprazole et d'atazanavir n'est pas recommandée.
Une augmentation des taux sériques (de 80-100%) de saquinavir (en association avec le ritonavir) a été observée pendant un traitement concomitant par l'oméprazole (40 mg une fois par jour). Un traitement par 20 mg d'oméprazole une fois par jour n'a pas eu d'influence sur l'exposition au darunavir (en association avec le ritonavir) et à l'amprénavir (en association avec le ritonavir).
Un traitement par 20 mg d'ésoméprazole une fois par jour n'a pas eu d'influence sur l'exposition à l'amprénavir (avec ou sans administration concomitante de ritonavir). Le traitement par 40 mg d'oméprazole une fois par jour n'a pas eu d'effet sur l'exposition au lopinavir (en association avec le ritonavir).
Méthotrexate
Chez certains patients, une augmentation des concentrations de méthotrexate a été rapportée lors de l'administration concomitante avec des IPP. Lorsque le méthotrexate est administré à fortes doses, un arrêt temporaire de l'ésoméprazole doit éventuellement être envisagé.
Tacrolimus
Une augmentation des concentrations sériques de tacrolimus a été rapportée lors de l'administration concomitante d'ésoméprazole et de tacrolimus. Les concentrations de tacrolimus et la fonction rénale (clairance de la créatinine) doivent faire l'objet d'une surveillance renforcée et la dose de tacrolimus doit éventuellement être adaptée.
Médicaments dont la résorption est dépendante du pH
La réduction de l'acidité gastrique au cours du traitement par l'ésoméprazole ou d'autres IPP peut diminuer ou augmenter la résorption de médicaments dont la résorption est dépendante du pH gastrique. Pendant le traitement par l'ésoméprazole, la résorption de médicaments tels que le kétoconazole, l'itraconazole et l'erlotinib peut diminuer et la résorption de la digoxine peut augmenter.
Lors d'un traitement concomitant par l'oméprazole (20 mg par jour) et la digoxine, la biodisponibilité de la digoxine a augmenté de 10% chez des sujets sains (jusqu'à 30% chez deux des dix sujets). Une toxicité de la digoxine a rarement été rapportée. La prudence est cependant recommandée lors de l'utilisation de fortes doses d'ésoméprazole chez des patients âgés. Les concentrations de digoxine doivent alors faire l'objet d'une surveillance thérapeutique renforcée.
Médicaments métabolisés par le CYP2C19
L'ésoméprazole inhibe le CYP2C19, la principale enzyme de métabolisation de l'ésoméprazole. De ce fait, lors d'une administration concomitante avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19, tels que la warfarine, la phénytoïne, le citalopram, l'imipramine, la clomipramine, le diazépam, etc., les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être augmentées et une réduction de la dose peut être nécessaire. Dans le cas du clopidogrel, prodrogue transformée en son métabolite actif par le CYP2C19, la concentration plasmatique du métabolite actif peut être diminuée.
Warfarine
Un essai clinique a montré lors de l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole chez des patients traités par la warfarine, que les temps de coagulation restent dans les limites recommandées. Depuis la commercialisation, quelques cas isolés d'élévation cliniquement significative de l'INR ont cependant été rapportés lors d'un traitement concomitant. Chez les patients prenant simultanément de la warfarine ou d'autres dérivés coumariniques, des contrôles appropriés sont recommandés au début et à la fin du traitement par l'ésoméprazole.
Clopidogrel
Les résultats des études réalisées chez des volontaires sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PC)/pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel (dose initiale de 300 mg/dose d'entretien de 75 mg par jour) et l'ésoméprazole (40 mg par jour par voie orale). L'exposition au métabolite actif du clopidogrel a diminué de 40% en moyenne et l'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire (induite par l'ADP) a diminué de 14% en moyenne.
Dans une étude menée auprès de volontaires sains, l'exposition au métabolite actif du clopidogrel a diminué de près de 40% lors de l'administration concomitante d'une association fixe de 20 mg d'ésoméprazole + 81 mg d'AAS avec du clopidogrel, en comparaison avec le clopidogel seul. L'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire (induite par l'ADP) chez ces sujets était toutefois identique dans les deux groupes.
Des données contradictoires sur la pertinence clinique de cette interaction PC/PD en termes d'événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans des études d'observation et des études cliniques. Par mesure de précaution, l'utilisation concomitante d'ésoméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
Phénytoïne
Des sujets épileptiques recevant simultanément de la phénytoïne et 40 mg d'ésoméprazole ont présenté une augmentation de la concentration plasmatique résiduelle de phénytoïne de 13%. C'est pourquoi il est recommandé de contrôler la concentration plasmatique de phénytoïne lors de l'instauration ou de l'arrêt du traitement par l'ésoméprazole.
Voriconazole
L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) et de voriconazole a augmenté la Cmax et l'AUCτ du voriconazole (un substrat du CYP2C19) respectivement de 15% et 41%.
Cilostazol
Comme l'oméprazole, l'ésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19-. Dans une étude en cross-over menée chez des volontaires sains, l'administration de doses de 40 mg d'oméprazole a augmenté la Cmax et l'AUC du cilostazol respectivement de 18% et 26% et les valeurs correspondantes de l'un de ses métabolites actifs respectivement de 29% et 69%.
Cisapride
Chez des volontaires sains, l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole a entraîné une augmentation de 32% de l'aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (AUC) et a prolongé de 31% la demi-vie d'élimination (t½) sans augmenter significativement la concentration plasmatique maximale du cisapride. Le léger allongement de l'intervalle QTc observé après l'administration du cisapride seul ne s'est pas accentué davantage lors de l'administration concomitante de cisapride et d'ésoméprazole.
Diazépam
L'administration concomitante de 30 mg d'ésoméprazole a entraîné une diminution de 45% de la clairance du diazépam, un substrat du CYP2C19.
Médicaments étudiés sans interactions cliniquement significatives
Amoxicilline et quinidine
Il a été démontré que l'ésoméprazole n'a pas d'influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique de l'amoxicilline ou de la quinidine.
Naproxène ou rofécoxib
Des études à court terme ayant évalué l'administration concomitante d'ésoméprazole et de naproxène ou de rofécoxib n'ont pas révélé d'interactions pharmacocinétiques cliniquement significatives.
Effets d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole
Médicaments inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
L'ésoméprazole est métabolisé par les enzymes CYP2C19 et CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine (500 mg deux fois par jour), un inhibiteur du CYP3A4, a multiplié par deux la biodisponibilité (AUC) de l'ésoméprazole.
L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 peut entraîner une augmentation de plus du double de la biodisponibilité de l'ésoméprazole. Le voriconazole, un inhibiteur du CYP2C19 et du CYP3A4, a augmenté l'AUCt de l'oméprazole de 280%.
Un ajustement posologique de l'ésoméprazole n'est habituellement pas nécessaire dans les cas susmentionnés. Un ajustement posologique doit cependant être envisagé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère et lorsqu'un traitement au long cours est indiqué.
Médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Les médicaments connus pour induire le CYP2C19 ou le CYP3A4 ou les deux (comme la rifampicine et le millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent diminuer la concentration sérique d'ésoméprazole par augmentation du taux de métabolisation de l'ésoméprazole.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Un nombre modéré de données concernant l'emploi chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) ne montre pas de risque de malformations ou de toxicité fœtale/néonatale de l'ésoméprazole. Les expérimentations animales n'ont pas mis en évidence d'effets toxiques directs ou indirects sur la reproduction (cf. «Données précliniques»). Par mesure de précaution, il convient d'éviter dans la mesure du possible d'utiliser Nexium Control pendant la grossesse.
Allaitement
On ignore si l'ésoméprazole/les métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les informations disponibles sur les effets de l'ésoméprazole chez les nouveau-nés/nourrissons sont insuffisantes. L'ésoméprazole ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Les expérimentations animales réalisées avec le mélange racémique d'oméprazole administré par voie orale ne montrent pas d'effet sur la fertilité.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L'ésoméprazole a une légère influence sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Des effets indésirables tels que vertiges et troubles visuels surviennent occasionnellement (cf. «Effets indésirables»). Les patients qui sont concernés ne doivent pas conduire ou utiliser de machines.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Les céphalées, les douleurs abdominales, la diarrhée et les vomissements font partie des effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors des études cliniques (et également après la commercialisation). Le profil de sécurité est du reste similaire pour les différentes formes galéniques et indications ainsi que pour les différents groupes d'âge et de patients. Aucun effet indésirable dose-dépendant n'a été observé.
Tableau synoptique des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été constatés ou suspectés au cours des études cliniques portant sur l'ésoméprazole et depuis sa commercialisation. Les indications de fréquence sont définies comme suit: très fréquents ≥1/10; fréquents ≥1/100, <1/10; occasionnels ≥1/1000, <1/100; rares ≥1/10'000, <1/1000; très rares <1/10'000; fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
Rares: leucopénie, thrombocytopénie.
Très rares: agranulocytose, pancytopénie.
Troubles du système immunitaire
Rares: réactions d'hypersensibilité, p.ex. fièvre, œdème angioneurotique et réactions/choc anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: œdèmes périphériques.
Rares: hyponatrémie.
Fréquence inconnue: hypomagnésémie; une hypomagnésémie sévère peut s'accompagner d'une hypocalcémie; une hypomagnésémie peut provoquer une hypokaliémie.
Troubles psychiques
Occasionnels: insomnie.
Rares: excitation, états confusionnels, dépression.
Très rares: agression, hallucinations.
Troubles du système nerveux
Fréquents: céphalées.
Occasionnels: vertiges, paresthésie, fatigue.
Rares: modifications du goût.
Troubles oculaires
Rares: vision floue.
Troubles de l'oreille et du conduit auditif
Occasionnels: vertiges.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Rares: bronchospasme.
Troubles gastro intestinaux
Fréquents: douleurs abdominales, constipation, diarrhée, ballonnements, nausées/vomissements.
Occasionnels: sécheresse buccale.
Rares: inflammation de la muqueuse buccale, candidose gastro-intestinale.
Fréquence inconnue: colite microscopique.
Troubles hépatobiliaires
Occasionnels: augmentation des enzymes hépatiques.
Rares: hépatite avec ou sans ictère.
Très rares: défaillance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une maladie hépatique préexistante.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Occasionnels: dermatite, prurit, éruption cutanée, urticaire.
Rares: chute de cheveux, photosensibilité.
Très rares: érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (NET).
Troubles fonctionnels de l'appareil locomoteur, du tissu conjonctif et des os
Rares: arthralgies, myalgies.
Très rares: faiblesse musculaire.
Troubles rénaux et urinaires
Très rares: néphrite interstitielle.
Troubles des seins
Très rares: gynécomastie.
Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
Rares: malaise, sudation accrue.

Surdosage

À ce jour, l'expérience relative à un surdosage volontaire est très limitée. Les symptômes décrits en relation avec la prise de 280 mg d'ésoméprazole ont été des symptômes gastro-intestinaux et une faiblesse. Aucun effet indésirable n'a été observé avec des doses uniques de 80 mg d'ésoméprazole. Il n'existe pas d'antidote spécifique connu. L'ésoméprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques et n'est donc pas aisément dialysable. Un traitement symptomatique doit être instauré, en association avec des mesures de soutien générales.

Propriétés/Effets

Groupe pharmacothérapeutique
Médicaments pour les troubles liés à l'acidité, inhibiteurs de la pompe à protons
Code ATC: A02BC05
Pharmacodynamique
L'ésoméprazole est l'isomère S de l'oméprazole et diminue la sécrétion d'acide gastrique par un mécanisme d'action ciblé spécifique. C'est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons au niveau de la cellule pariétale. Les deux isomères R et S de l'oméprazole ont une activité pharmacodynamique similaire.
Lieu et mécanisme d'action
L'ésoméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en forme active dans l'environnement hautement acide des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale, où il inhibe l'enzyme H+K+-ATPase (la pompe à protons) et diminue non seulement la sécrétion acide basale, mais aussi la sécrétion acide stimulée.
Après administration orale de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, l'effet survient dans un délai d'une heure. Après administration répétée de 20 mg d'ésoméprazole une fois par jour pendant 5 jours, le pic moyen de production d'acide obtenu après stimulation par la pentagastrine diminue de 90% au 5e jour, 6-7 heures après la prise.
Après une prise orale de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole pendant 5 jours, le pH intragastrique est resté supérieur à 4 pendant une durée moyenne respective de 13 et 17 heures sur 24 heures chez les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien (RGO) symptomatique. Les pourcentages de patients dont le pH intragastrique est resté supérieur à 4 pendant au moins 8, 12 et 16 heures après une prise de 20 mg d'ésoméprazole ont été respectivement de 76%, 54% et 24%. Avec la dose d'ésoméprazole de 40 mg, les pourcentages correspondants ont été de 97%, 92% et 56%.
En utilisant l'AUC comme paramètre de substitution reflétant la concentration plasmatique, une relation entre l'inhibition de la sécrétion acide et la dose a été démontrée.
Au cours du traitement par des antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réponse à la réduction de la sécrétion acide. La CgA augmente également en raison de la diminution de l'acidité gastrique.
Une augmentation du nombre de cellules ECL, éventuellement liée à l'élévation des concentrations sériques de gastrine, a été observée chez certains patients traités au long cours par l'ésoméprazole.
Une diminution de l'acidité gastrique, quelle qu'en soit la cause, y compris induite par des inhibiteurs de la pompe à protons, augmente dans l'estomac le nombre de bactéries qui colonisent normalement le tube digestif. Un traitement par IPP peut légèrement accroître le risque d'infections gastro-intestinales, p.ex. à Salmonella et Campylobacter et éventuellement aussi à Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.
Efficacité clinique
Il a été démontré que l'administration de 20 mg d'ésoméprazole une fois par 24 heures pendant 2 semaines traite efficacement un pyrosis fréquent.
Dans deux études pivots multicentriques, randomisées, menées en double aveugle et contrôlées contre placebo, 234 participants ayant des antécédents récents de pyrosis fréquent ont été traités par 20 mg d'ésoméprazole pendant 4 semaines. Les symptômes associés au reflux acide (tels que pyrosis et renvois acides) ont été évalués rétrospectivement sur une période de 24 heures. Dans les deux études, l'ésoméprazole à la dose de 20 mg a été significativement plus efficace que le placebo sur le principal critère d'évaluation, la disparition complète du pyrosis définie comme l'absence de pyrosis au cours des 7 jours précédant la visite finale (33,9-41,6% vs placebo 11,9-13,7%, p<0,001). Le critère d'évaluation secondaire de la disparition complète du pyrosis, définie comme l'absence de pyrosis consignée dans le journal du patient pendant 7 jours consécutifs, a été statistiquement significatif aussi bien à la semaine 1 (10,0-15,2% vs placebo 0,9-2,4%, p=0,014, p<0,001) qu'à la semaine 2 (25,2-35,7% vs placebo 3,4-9,0%, p<0,001).
Les autres critères d'évaluation secondaires étaient concordants avec le critère principal, y compris le soulagement du pyrosis aux semaines 1 et 2, le pourcentage de journées de 24 heures sans pyrosis aux semaines 1 et 2, la sévérité moyenne du pyrosis aux semaines 1 et 2 et le temps d'obtention de la première disparition et de la disparition durable du pyrosis sur une période de 24 heures et pendant la nuit, en comparaison avec le placebo. Env. 78% des sujets du bras traité par 20 mg d'ésoméprazole ont rapporté une première disparition du pyrosis pendant la première semaine de traitement, contre 52-58% des sujets sous placebo. Le temps d'obtention de la disparition durable du pyrosis, défini comme le temps écoulé jusqu'à la première consignation de 7 jours consécutifs sans pyrosis a été significativement plus court dans le groupe traité par 20 mg d'ésoméprazole (39,7-48,7% jusqu'au jour 14 vs placebo 11,0-20,2%).
Le temps moyen d'obtention de la première disparition du pyrosis nocturne a été de 1 jour. Cette valeur a été statistiquement significative par rapport au placebo dans une étude (p=0,048) et presque significative dans une autre étude (p=0,069). Environ 80% des nuits étaient sans pyrosis pendant toutes les périodes et 90% des nuits étaient sans pyrosis dans la semaine 2 de toutes les études, contre 72,4-78,3% pour le placebo. L'évaluation de la disparition du pyrosis par les médecins investigateurs a concordé avec celle des participants; elle a montré des différences statistiquement significatives entre l'ésoméprazole (34,7-41,8%) et le placebo (8,0-11,4%). En outre, pendant la période d'évaluation de 2 semaines, l'ésoméprazole a été jugé significativement plus efficace contre les renvois acides que le placebo (58,5-63,6% vs placebo 28,3-37,4%).
D'après l'évaluation globale (Overall Treatment Evaluation, OTE) des patients à la semaine 2, 78,0-80,7% des patients du groupe traité par 20 mg d'ésoméprazole ont déclaré que leur symptômes s'étaient améliorés (versus 72,4-78,3% pour le placebo). La majorité de ces patients ont estimé que ce changement était important à extrêmement important pour l'accomplissement de leurs activités de la vie quotidienne (79-86% à la semaine 2).

Pharmacocinétique

Résorption
L'ésoméprazole est instable en milieu acide et est administré par voie orale sous forme de granulés gastro-résistants. In-vivo, la conversion en isomère R est négligeable. La résorption de l'ésoméprazole est rapide, la concentration plasmatique maximale étant atteinte environ 1 à 2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue est de 64% après administration d'une dose unique de 40 mg et augmente à 89% après administration quotidienne répétée d'une dose unique. Les valeurs correspondantes pour 20 mg d'ésoméprazole sont respectivement de 50% et 68%. La prise d'aliments retarde et diminue la résorption d'ésoméprazole, bien que cela n'ait pas d'influence significative sur l'effet de l'ésoméprazole sur l'acidité gastrique.
Distribution
Le volume apparent de distribution à l'état d'équilibre est d'env. 0,22 l/kg de poids corporel chez le sujet sain. La liaison de l'ésoméprazole aux protéines plasmatiques est de 97%.
Métabolisme
L'ésoméprazole est totalement métabolisé par le système du cytochrome P450 (CYP). Une grande partie de la métabolisation de l'ésoméprazole est dépendante de l'enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxylés et déméthylés de l'ésoméprazole. La partie restante est dépendante d'une autre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfone ésoméprazole, le principal métabolite plasmatique.
Élimination
Les paramètres figurant ci-dessous reflètent principalement la pharmacocinétique chez les personnes ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle, dites «métaboliseurs rapides» (extensive metabolizer).
La clairance plasmatique totale est d'env. 17 l/h après une dose unique et d'env. 9 l/h après une administration répétée. La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 1,3 heure après administration quotidienne répétée d'une dose unique. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma entre deux administrations et n'a pas tendance à s'accumuler lors d'une prise une fois par jour. Les principaux métabolites de l'ésoméprazole n'ont pas d'effet sur la sécrétion d'acide gastrique. Près de 80% d'une dose d'ésoméprazole administrée par voie orale sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines, le reste l'étant dans les fèces. Moins de 1% de la substance mère est retrouvé dans les urines.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de l'ésoméprazole a été étudiée à des doses allant jusqu'à 40 mg deux fois par jour. L'AUC augmente avec des administrations répétées d'ésoméprazole. Cette augmentation est dose-dépendante et conduit à une élévation de l'AUC plus que proportionnelle à la dose après administration répétée. Cet effet temps-dépendant et dose-dépendant est dû à un faible métabolisme de premier passage et à une diminution de la clairance systémique probablement causée par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone.
Groupes de patients particuliers
Métaboliseurs lents
Environ 2,9±1,5% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont donc appelés «métaboliseurs lents» (poor metabolizer). Chez ces personnes, le métabolisme de l'ésoméprazole est probablement catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration répétée de 40 mg d'ésoméprazole une fois par jour, l'AUC moyenne chez les métaboliseurs lents était environ 100% supérieure à celle observée chez les personnes ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les concentrations plasmatiques maximales moyennes étaient 60% supérieures.
Ces résultats n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.
Sexe
Après une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, l'AUC moyenne chez la femme est supérieure d'environ 30% à celle observée chez l'homme. Aucune différence liée au sexe n'a été observée après administration répétée une fois par jour. Ces résultats n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.
Insuffisance hépatique
Le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. Le taux de métabolisation est diminué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, ce qui provoque un doublement de l'AUC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser la dose maximale de 20 mg chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
Insuffisance rénale
Aucune étude n'a été réalisée chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Comme seuls les métabolites de l'ésoméprazole, mais non la substance mère, sont éliminés par voie rénale, le métabolisme de l'ésoméprazole ne devrait pas être modifié chez les patients atteints d'insuffisance rénale.
Patients âgés (≥65 ans)
Le métabolisme de l'ésoméprazole n'est pas significativement modifié chez les patients âgés (71-80 ans).

Données précliniques

Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité après administration répétée, de génotoxicité et de toxicité sur la reproduction et le développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'être humain.
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés dans des études cliniques, mais sont survenus chez l'animal après une exposition semblable à celle utilisée en thérapeutique chez l'être humain et pourraient être pertinents pour l'utilisation clinique:
Des études de carcinogénicité chez le rat avec le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces effets gastriques constatés chez le rat sont le résultat d'une hypergastrinémie prolongée et importante résultant de la réduction de la production d'acide gastrique et sont observés chez le rat après un traitement au long cours par des inhibiteurs de la sécrétion gastrique acide.

Remarques particulières

Incompatibilités
Non pertinent.
Stabilité
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver dans l'emballage d'origine pour protéger le contenu de l'humidité.
Nexium Control ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Tenir hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

65473 (Swissmedic).

Présentation

Nexium Control: emballages de 7 et 14 comprimés pelliculés gastro-résistants. [C]

Titulaire de l’autorisation

Pfizer AG, Divison Consumer Healthcare, Zürich.

Mise à jour de l’information

Octobre 2014.

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