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Information professionnelle sur NovoRapid®:Novo Nordisk Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif: Insulinum Aspartum (100 U/ml); analogue de l’insuline humaine (B28 Asp) produit par génie génétique dans Saccharomyces cerevisiae.
Excipients: Agents conservateurs: phénol 1,5 mg/ml, métacrésol 1,72 mg/ml.
Autres excipients: glycérol, zinc (chlorure), chlorure de sodium, phosphate de sodium, eau pour préparations injectables 1 ml.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Solution aqueuse neutre, stérile, limpide et incolore pour injections à 100 U/ml.
Une unité d’insuline aspart correspond à 6 nmol (0,035 mg) d’insuline aspart anhydre sans sel.

Indications/Possibilités d’emploi

Diabète sucré, à condition qu’un traitement insulinique soit nécessaire.

Posologie/Mode d’emploi

NovoRapid est un analogue de l’insuline à action rapide.
Posologie
La posologie de NovoRapid varie d’un individu à l’autre et doit être déterminée par le médecin en fonction des besoins du patient. En règle générale, on utilise NovoRapid en association avec une insuline à action intermédiaire ou prolongée, administrée au moins une fois par jour.
NovoRapid peut également être utilisé pour la perfusion sous-cutanée continue d'insuline (CSII) dans les systèmes de pompe.
Une surveillance de la glycémie et une adaptation de la dose d’insuline sont recommandées pour obtenir un réglage optimal de la glycémie.
Les besoins individuels d’insuline chez les adultes et les enfants dès 2 ans se situent généralement entre 0,5 et 1,0 U/kg/jour. En cas de schéma thérapeutique basal-bolus, 50 à 70% de ces besoins peuvent être couverts par NovoRapid et le restant par de l’insuline à action intermédiaire ou prolongée.
Lorsque NovoRapid est utilisé pour un traitement par pompe, il couvre le besoin bolus et basal d’insuline.
Lors de hausse de l’activité physique, d’une modification des habitudes alimentaires ou de maladies concomitantes, une adaptation de la dose peut également être nécessaire.
Passage d’autres produits insuliniques à NovoRapid
NovoRapid possède une entrée en action plus rapide et une durée d’action plus courte que l’insuline humaine soluble à courte durée d’action.
En cas d’injection sous-cutanée dans la paroi abdominale, l’effet se manifeste 10 à 20 minutes après l’injection. L’effet maximal est atteint en une à trois heures après l’injection. La durée d’action est de 3 à 5 heures.
En raison de l’entrée en action plus rapide, NovoRapid doit généralement être administré immédiatement avant un repas. Si nécessaire, NovoRapid peut également être injecté immédiatement après le repas. Indépendamment du site d’injection, l’entrée en action est plus rapide qu’après l’injection de l’insuline humaine soluble.
Lors du passage d’un autre produit insulinique, une adaptation de la dose de NovoRapid et de la dose de l’insuline basale peut être nécessaire.
Instructions spéciales pour le dosage
NovoRapid est injecté par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale, la cuisse, le haut du bras ou la région fessière. Le site d’injection doit être changé lors de chaque injection à l’intérieur de la même région du corps.
Comme pour d’autres insulines, la durée d’action de NovoRapid varie elle aussi en fonction de la dose, du site d’injection, du flux sanguin, de la température et de l’intensité de l’activité physique. Comme pour toutes les insulines, l’injection sous-cutanée dans le tissu adipeux sous-cutané du ventre entraîne une absorption plus rapide que lors de l’injection dans d’autres sites d’injection.
Administration intraveineuse
Si nécessaire, NovoRapid peut également être administré par voie intraveineuse (voir sous «Remarques concernant la manipulation»). L’administration intraveineuse ne peut toutefois être faite que par un professionnel de la santé. Le suivi médical doit être garanti, et afin d’éviter une hypoglycémie ou une hypokaliémie, les valeurs sanguines (taux de glucose et de potassium) doivent être surveillés étroitement.
Instructions posologiques particulières
Une insuffisance rénale ou hépatique peut réduire les besoins d’insuline du patient. Chez les patients âgés ainsi que chez les patients atteints de troubles fonctionnels des reins ou du foie, et comme c’est le cas pour toutes les insulines, le contrôle de la glycémie doit être intensifié et la posologie de NovoRapid doit être adaptée individuellement.
Emploi chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n’a été réalisée chez des enfants de moins de 2 ans. Dans cette tranche d’âge, NovoRapid ne doit être utilisé que sous surveillance médicale étroite.
Chez les enfants, NovoRapid peut être préféré à l’insuline humaine soluble si une entrée en action rapide pourrait être un avantage, par exemple lors d’une planification de l’intervalle entre l’injection et le repas.
Emploi d’une pompe à perfusion d’insuline
NovoRapid peut être administré par perfusion sous-cutanée continue d’insuline (PSCI) à l’aide d’une pompe à perfusion d’insuline qui convient à la perfusion d’insuline.
NovoRapid PumpCart est destiné exclusivement à l’emploi avec la pompe d‘insuline Accu-Chek Insight. NovoRapid PumpCart contient une notice d’emballage avec des instructions d’emploi détaillées, qui doivent être respectées.
La PSCI sera administrée dans la paroi abdominale. Les sites de perfusion doivent être changés à chaque emploi. En cas d’utilisation dans une pompe à perfusion d’insuline, NovoRapid ne doit jamais être mélangé à une autre insuline.
Lorsque NovoRapid est administré par PSCI, le patient doit disposer d’une autre source d’insuline qu’il utilisera en cas de panne de la pompe.
Les patients traités par PSCI recevront des instructions détaillées sur l’utilisation de la pompe et utiliseront le réservoir et le tube adaptés à la pompe. Le matériel de perfusion (tube et aiguille) doit être remplacé conformément aux instructions données dans la notice d’information jointe au matériel de perfusion.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients conformément à la composition.

Mises en garde et précautions

Chez le diabétique traité à l’insuline, il existe en principe un risque d’hypoglycémie légère ou sévère. Ces phénomènes se présentent en particulier au début du traitement, lors d’un changement de préparation, d’injections irrégulières, de repas irréguliers, ainsi que plus généralement lors du diabète mal ou non équilibré, pouvant causer de fortes fluctuations de la glycémie, par exemple une hypoglycémie. En outre, les patients ayant déjà été atteints d’hypoglycémie sévère présentent un risque accru de récidive. Afin que le patient soit en mesure de prévenir suffisamment tôt une hypoglycémie, il y a lieu de lui recommander de se munir constamment de sucre de raisin, de sucre en morceaux ou d’un autre aliment équivalent. Il doit aussi porter sur lui sa carte de diabétique.
L’omission d’un repas ou un exercice physique non prévu peuvent conduire à une hypoglycémie.
Une hypoglycémie peut apparaître lorsque la dose d’insuline est trop élevée par rapport au besoin d’insuline (voir sous «Effets indésirables»).
Lorsque des patients changent de type d’insuline, les symptômes annonciateurs précoces d’une hypoglycémie peuvent être différents ou moins marqués qu’avec l’insuline utilisée précédemment.
Une conséquence des propriétés pharmacodynamiques des analogues à action rapide de l’insuline est que les hypoglycémies peuvent apparaître plus rapidement après l’injection que cela n’est le cas avec l’insuline humaine.
Chez les patients présentant un état métabolique nettement amélioré (p.ex. en raison d’une insulinothérapie intensifée), certains ou tous les symptômes annonciateurs de l’hypoglycémie peuvent dans certaines circonstances rester silencieux. Ces patients doivent être prévenus de ce problème. Chez des patients présentant un diabète depuis longtemps, les symptômes d’alerte habituels pourraient disparaître.
Toutes les préparations d’insuline, y compris NovoRapid, provoquent un déplacement du potassium de l’espace extracellulaire vers l’espace intracellulaire, ce qui peut provoquer une hypokaliémie. Lorsqu’elle n’est pas traitée, l’hypokaliémie peut entraîner une paralysie respiratoire, une arythmie ventriculaire et le décès. La prudence est donc de mise chez les patients exposés à un possible risque d’hypokaliémie (p.ex. les patients traités à l’insuline par voie intraveineuse, les patients présentant un mauvais réglage de la glycémie et les patients recevant des médicaments qui provoquent une baisse du taux de potassium ou qui sont sensibles à la concentration sérique de potassium).
NovoRapid doit être administré directement en association avec un repas. Il faudra tenir compte du délai d’action court chez les patients atteints de maladies concomitantes ou prenant d’autres médicaments et chez lesquels l’absorption de nourriture est susceptible d’être retardée.
Les β-bloquants peuvent affaiblir ou masquer les symptômes habituels de l’hypoglycémie.
La consommation d’alcool peut renforcer le risque d’hypoglycémie (inhibition de la gluconéogenèse hépatique).
Une dose insuffisante ou l’interruption du traitement peuvent provoquer une hyperglycémie, en particulier lors de diabète de type 1. Les premiers symptômes d’une hyperglycémie se développent lentement, en quelques heures ou quelques jours. Ils comprennent des nausées, des vomissements, une somnolence, une peau sèche et rouge, une sécheresse buccale, des envies fréquentes d’uriner, une soif, une diminution de l’appétit ainsi qu’une confusion mentale et un coma. Une odeur d’acétone dans l’air expiré indique la présence d’une acidocétose diabétique, ce qui peut arriver surtout chez les diabétiques du type 1, mais également chez les diabétiques du type 2. Un coma hyperglycémique non traité, avec ou sans acidocétose, entraîne la mort.
Emploi non conforme de NovoRapid PumpCart
NovoRapid PumpCart ne doit être utilisé qu’avec la pompe d’insuline Accu-Chek Insight. Il ne doit pas être utilisé avec d’autres systèmes d’injection d’insuline qui n’ont pas été développés pour NovoRapid PumpCart (p. ex. d’autres pompes d’insuline ou systèmes de stylos d’injection), car cela peut entraîner des doses d’insuline erronées, susceptibles de provoquer une hyper- ou une hypoglycémie.
Le passage à une autre préparation d’insuline ne devrait avoir lieu que sous contrôle strict du médecin et selon ses instructions. En cas de changement de concentration, de type, de marque, d’espèce (origine animale, humaine, analogue de l’insuline humaine) et/ou de méthode de production, un ajustement de la posologie pourra être requis.
Chez les patients traités avec NovoRapid, il pourra être nécessaire d’augmenter le nombre d’injections quotidiennes ou de modifier la posologie observée avec leur insuline habituelle. Une éventuelle modification de la posologie pourra s’imposer lors de la première dose ou pendant les premières semaines ou les premiers mois.
La consommation de marijuana peut éventuellement provoquer une aggravation de la tolérance au glucose (d’autres substances illégales n’ont pas été testées, pour d’autres interactions, voir sous «Interactions»).
Les maladies concomitantes, en particulier les infections et les états fébriles, augmentent généralement les besoins d’insuline du patient.
Les troubles rénaux ou hépatiques peuvent réduire les besoins d’insuline du patient.
Aucune étude n’a été réalisée chez les enfants de moins de 2 ans.
Chez les enfants, NovoRapid ne devrait être préféré aux insulines humaines solubles que si une entrée en action rapide pourrait être un avantage, par exemple lors de la planification de l’intervalle entre l’injection et le repas.
Comme lors de toute insulinothérapie, des réactions peuvent apparaître au site d’injection, notamment des douleurs, des rougeurs, des démangeaisons, de l’urticaire, des gonflements et des inflammations. Le fait de changer à chaque fois le site d’injection à l’intérieur d’une certaine zone peut aider à réduire ou à éviter ces réactions. Ces réactions diminuent habituellement en l’espace de quelques jours ou semaines. Dans de rares cas, des réactions au site d’injection peuvent imposer l’arrêt de NovoRapid.
Association de NovoRapid et de pioglitazone
Il existe des rapports spontanés de cas d’insuffisance cardiaque apparus lorsque de la pioglitazone a été administrée en association avec de l’insuline, en particulier à des patients présentant des facteurs de risque de développement d’insuffisance cardiaque. Il faut en tenir compte lorsqu’un traitement avec l’association de pioglitazone et de NovoRapid est envisagé. Lorsque l’association est utilisée, les patients devraient être suivis quant à des signes et des symptômes d’insuffisance cardiaque, de prise de poids et d’oedèmes. La pioglitazone doit être arrêtée lors de chaque aggravation de symptômes cardiaques.
Suite à une hausse de la sensibilité à l’insuline, l’association à la pioglitazone peut entraîner une augmentation du risque d’hypoglycémie et imposer une réduction de la dose d’insuline.
Anticorps
L’administration d’insuline peut induire la formation d’anticorps. Dans de rares cas, la présence d’anticorps anti-insuline peut nécessiter un ajustement de la dose d’insuline afin de corriger une tendance à l’hyperglycémie ou à l’hypoglycémie.
NovoRapid contient du métacrésol, susceptible de provoquer des réactions allergiques dans de rares cas.
Avant que le patient ne se rende dans d’autres fuseaux horaires, il doit demander conseil à son médecin, car cela peut signifier qu’il doit prendre l’insuline et les repas à d’autres moments.

Interactions

Certains médicaments peuvent influencer le métabolisme du glucose.
1. Le besoin d’insuline peut diminuer en présence de substances qui améliorent l’effet de l’insuline (augmentent la sensibilité à l’insuline), augmentent la sécrétion d’insuline, inhibent la gluconéogenèse hépatique ou influencent l’absorption intestinale de glucose. Avec une quantité constante d’insuline, le risque d’hypoglycémie est par conséquent augmenté lors de la prise simultanée de:
Agents hypoglycémiants oraux (AHO); alcool; inhibiteurs de l’ECA (p.ex. captopril et énalapril); substances antiarythmiques comme le disopyramide; bêta-bloquants et clonidine; ISRS (en particulier la fenfluramine); inhibiteurs de la MAO; antidépresseurs tricycliques; salicylés et (dans de rares cas) d’autres AINS; fibrates; tétracyclines, pentamidine (hypoglycémie; occasionnellement suivie d’une hyperglycémie); antimalariens (quinine, chloroquine, méfloquine); sulfonamides (p.ex. cotrimoxazole); cimétidine et ranitidine.
2. Le besoin d’insuline peut augmenter lors de la prise/de l’application simultanée des substances ou des groupes de substances suivantes:
Contraceptifs oraux et autres préparations estrogéniques ou progestatives; les corticostéroïdes et l’ACTH; la GH (somatotropine); le danazol; les hormones thyroïdiennes, les sympathicomimétiques (surtout les β2-sympathicomimétiques comme la ritodrine, le salbutamol, la terbutaline, mais également des sympathicomimétiques α-sélectifs ainsi que non sélectifs comme l’épinéphrine); le diazoxide; l’acide nicotinique et ses dérivés; la chlorpromazine (surtout à des doses élevées) et d’autres dérivés de la phénothiazine; les diurétiques (p.ex. les diurétiques thiazidiques, l’indapamide et le furosémide); les substances anti-rétrovirales; les substances immunosuppressives (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus), antipsychotiques atypiques.
3. L’emploi des substances ci-après peut renforcer ou affaiblir, selon la dose, l’effet de l’insuline:
Dérivés de l’octréotide, du lanréotide, de l’acide salicylique, des sels de lithium (rare).
Les bêta-bloquants peuvent entraîner un renforcement de la résistance à l’insuline mais également, dans certains cas, une hypoglycémie. En outre, les symptômes d’alerte de l’hypoglycémie peuvent être affaiblis ou masqués.

Grossesse/Allaitement

NovoRapid (insuline aspart) peut être utilisé durant la grossesse. Les données issues de deux études cliniques contrôlées randomisées (322 et 27 grossesses exposées, dont 157 et 14 avaient reçu NovoRapid) ne laissent pas supposer que l’insuline aspart provoque des effets secondaires sur la grossesse ou la santé du foetus/du nouveau-né par comparaison avec l’insuline humaine (voir sous «Propriétés/Effets»).
Un contrôle intensif de la glycémie ainsi que des contrôles plus fréquents de la glycémie sont recommandés chez les femmes enceintes atteintes d’un diabète (diabète de type 1, diabète de type 2 ou diabète gestationnel) ainsi que chez les femmes diabétiques qui prévoient une grossesse.
Aussi bien l’hypoglycémie que l’hyperglycémie susceptibles d’apparaître lors d’un traitement du diabète insuffisamment contrôlé augmentent le risque de malformation et de mort foetale in utéro. C’est pourquoi les femmes atteintes de diabète et qui planifient une grossesse ou qui sont déjà enceintes doivent faire l’objet d’une surveillance plus intense.
Au cours du premier trimestre, le besoin d’insuline baisse habituellement, mais il augmente ensuite au cours du deuxième et du troisième trimestre.
Après l’accouchement, le besoin d’insuline revient rapidement aux valeurs d’avant la grossesse.
L’insulinothérapie de la mère qui allaite son nouveau-né ne comporte aucun risque pour ce dernier. Il peut toutefois être nécessaire d’adapter la posologie de NovoRapid, les habitudes alimentaires ou les deux.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Un épisode hypoglycémique peut modifier les facultés de concentration et de réaction du patient, pouvant constituer un risque potentiel dans des situations où ces facultés sont particulièrement importantes (par exemple lors de la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une machine).
Il sera conseillé aux patients de prendre les précautions nécessaires afin d’éviter toute hypoglycémie pendant la conduite d’un véhicule, en particulier chez les patients souffrant de fréquents épisodes hypoglycémiques ou peu ou pas du tout familiarisés avec les signes précurseurs de l’hypoglycémie. Dans de telles circonstances, la capacité à la conduite de véhicules ou à l’utilisation de machines doit être évaluée.

Effets indésirables

Les effets secondaires observés chez les patients utilisant NovoRapid sont principalement dose-dépendants et sont dus à l’action pharmacologique de l’insuline. Comme pour toutes les insulines, pour NovoRapid aussi, l’effet indésirable le plus fréquent est généralement l’hypoglycémie. Celle-ci peut se manifester lorsque la dose d’insuline est trop élevée par rapport au besoin d’insuline. Les hypoglycémies sévères peuvent provoquer une perte de conscience et/ou des crampes, avec des troubles passagers et durables des fonctions cérébrales, ou même le décès.
La fréquence (effet fréquent à très fréquent) observée au cours des études cliniques et lors des expériences après la mise sur le marché varie selon la population de patients et le schéma posologique.
Les taux totaux d’hypoglycémies observées au cours des études cliniques étaient similaires chez les patients traités à NovoRapid et chez les patients traités à l’insuline humaine.
Les fréquences des effets secondaires ont été définies de la manière suivante: très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), occasionnels (>1/1’000, <1/100), rares (>1/10’000, <1/1’000) et très rares (<1/10’000).
Troubles du système immunitaire
Urticaire, exanthème et éruptions cutanées – occasionnels.
Réactions anaphylactiques – très rares.
Les symptômes d’une réaction généralisée d’hypersensibilité sont une éruption cutanée généralisée, des démangeaisons, une transpiration, des troubles gastro-intestinaux, un oedème angioneurotique, des difficultés respiratoires, des palpitations cardiaques et une diminution de la pression artérielle. Des réactions généralisées d’hypersensibilité peuvent potentiellement mettre la vie en danger.
Troubles du métabolisme et de l’alimentation
Fluctuation de la glycémie: hypoglycémie/hyperglycémie.
Les symptômes d’une hypoglycémie sont:
Signes d’alarme neurovégétatifs: sueurs, sensation de faim, tremblements (symptômes d’alarme neurovégétatifs), pâleur, palpitations cardiaques, céphalées.
Signes neuroglycopéniques: troubles de la concentration, modifications du comportement (entre autres agitation, irritabilité, agressivité, état confusionnel), troubles de la conscience, de la coordination, de la vue et de la parole. Ceux-ci peuvent aller jusqu’à l’obnubilation, la somnolence et même le coma. L’hypoglycémie peut aussi provoquer des crises épileptiques ou des attaques cérébrales, accompagnées p.ex. d’hémiparésie, d’aphasie et d’un signe de Babinski positif.
Signes d’alarme atténués/modifiés
Les signes d’alarme de l’hypoglycémie peuvent être modifiés, et les symptômes neurovégétatifs l’accompagnant peuvent être perçus de façon atténuée ou retardée, en particulier lors d’un traitement visant des taux de glycémie basse, mais également lors de diabète ancien (éventuellement accompagné de polynévrite) ou lors d’un changement d’insuline. Veuillez donc informer le diabétique traité à l’insuline et son entourage que l’hypoglycémie peut se déclarer de manière soudaine et d’abord par des signes neuroglycopéniques tels que: troubles de la concentration, inquiétude, troubles du comportement et de la conscience, d’où le risque de négliger de prendre du sucre à temps.
Sont à considérer entre autres comme causes possibles d’une hypoglycémie: omission d’un repas, vomissements, diarrhée, effort physique inhabituel, surdosage d’insuline, maladies endocriniennes telles qu’insuffisance surrénale, hypothyroïdie, etc.
La consommation d’alcool peut renforcer une hypoglycémie (voir sous «Interactions» et «Mises en garde et précautions»).
Traitement de l’hypoglycémie: voir sous «Surdosage».
Après chaque hypoglycémie sévère, il convient de rééquilibrer le diabète. Par conséquent, il faut recommander au patient d’informer le médecin de chaque hypoglycémie sévère subie.
Il faut recommander au patient d’informer son entourage (amis, collègues de travail) de son diabète et de la conduite à tenir pour l’aider; entre autres, il devrait expliquer à certaines personnes de son entourage comment injecter du glucagon par voie sous-cutanée.
Troubles du système nerveux
Neuropathie périphérique – rare.
Une amélioration rapide du réglage glycémique peut être associée à une «neuropathie aiguë douloureuse», qui est toutefois généralement passagère.
Troubles oculaires
Anomalies de la réfraction – occasionnel.
Au début d’une insulinothérapie, des anomalies de la réfraction, qui sont toutefois généralement passagères, peuvent apparaître.
Rétinopathie diabétique – occasionnel.
Une amélioration à long terme du réglage glycémique diminue le risque de progression d’une rétinopathie diabétique. Toutefois, une intensification de l’insulinothérapie permettant une amélioration soudaine du réglage glycémique peut provoquer une aggravation passagère de la rétinopathie diabétique.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Lipodystrophie – occasionnel.
Si le patient omet de changer régulièrement de site d’injection à l’intérieur de la région d’injection, une lipodystrophie peut survenir au niveau du site d’injection.
Troubles généraux et réactions au site d’administration
Oedèmes – occasionnel.
Au début d’une insulinothérapie, des oedèmes peuvent apparaître. Ceux-ci sont toutefois généralement passagers.
Réactions d’hypersensibilité localisées – occasionnel.
Des réactions d’hypersensibilité localisées (douleurs, rougeurs, gonflements et démangeaisons au site d’injection) peuvent apparaître pendant l’insulinothérapie. Ces réactions sont généralement passagères et disparaissent au cours du traitement.

Surdosage

Un surdosage spécifique pour l’insuline ne peut pas être défini.
Une hypoglycémie peut toutefois se développer progressivement lorsque des doses d’insuline trop élevées par rapport aux besoins d’insuline sont administrées.
Les hypoglycémies modérées peuvent être traitées par l’administration par voie orale de glucose ou d’autres aliments contenant du sucre. On recommande aux diabétiques d’avoir toujours sur eux quelques morceaux de sucre ou d’autres aliments contenant du sucre (p.ex. des biscuits).
Lors d’épisodes hypoglycémiques sévères, entraînant la perte de connaissance du patient, 0,5 à 1 mg de glucagon peuvent être administrés par voie intramusculaire ou sous-cutanée par une personne expérimentée, ou du glucose peut être injecté par voie intraveineuse par un médecin. Si le patient ne réagit pas en l’espace des 10 à 15 minutes après l’administration de glucagon, il faut également administrer du glucose par voie intraveineuse.
Dès que le patient a repris connaissance, il est recommandé de lui administrer des hydrates de carbone, afin de prévenir une rechute.

Propriétés/Effets

Code ATC: A10AB05
L’effet hypoglycémiant de l’insuline repose sur la capacité de la molécule d’augmenter l’absorption de glucose en se fixant sur des récepteurs de l’insuline au niveau des cellules musculaires et adipeuses. En même temps, elle inhibe la libération de glucose par le foie.
NovoRapid contient l’insuline aspart, un analogue de l’insuline humaine, produite par génie génétique à partir de cellules de levures.
Par rapport à l’insuline humaine soluble, NovoRapid présente une entrée en action plus rapide et la glycémie mesurée quatre heures après un repas est plus faible. NovoRapid possède une durée d’action plus courte que l’insuline humaine soluble après injection par voie s.c.

Fig. I. Evolution de la glycémie chez des patients diabétiques de type 1 après injection unique d’une dose de a) NovoRapid immédiatement avant un repas (courbe pleine) ou b) d’insuline humaine soluble 30 minutes avant un repas (courbe en pointillés).
NovoRapid commence à agir dans les 10–20 minutes qui suivent une injection sous-cutanée. L’effet est maximal 1 à 3 heures après l’injection. La durée d’action est de 3 à 5 heures.
Adultes: chez des patients diabétiques de type 1, les essais cliniques ont montré que la glycémie postprandiale était inférieure à celle obtenue avec l’insuline humaine soluble (Fig. I). Chez ces mêmes patients, les résultats de deux essais à long terme réalisés en ouvert (1’070 et 884 patients respectivement) ont montré que NovoRapid diminue les concentrations d’hémoglobine glycosylée de 0,12% [95% I.C. 0,03; 0,22] et de 0,15% [95% I.C. 0,05; 0,26] par rapport à l’insuline humaine; on ignore si ces résultats ont une signification clinique.
Patients âgés: une étude randomisée, menée en double-aveugle, de type croisé, sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamique, ayant comparé l’insuline aspart à l’insuline humaine soluble, a été réalisée chez des patients âgés (19 patients âgés entre 65 et 83 ans, moyenne d’âge 70 ans) atteints de diabète de type 2. La différence relative au niveau des propriétés pharmacodynamiques (taux maximal de perfusion du glucose [GIRmax], AUCGIR, 0–120 min) entre l’insuline aspart et l’insuline humaine chez des patients âgés était similaire à celle chez des personnes saines et des patients diabétiques jeunes.
Enfants et adolescents: le diabète chez les enfants est une maladie similaire à celle dont sont atteints les adultes, et les résultats d’études plus petites, ayant fait appel à des enfants, confirment les résultats généraux des études plus vastes avec des adultes. L’administration prandiale de NovoRapid et l’administration pré-prandiale d’insuline humaine soluble ont été comparées chez des enfants en bas âge (2 à 6 ans, n= 30), et leur efficacité s’est avérée équivalente en ce qui concerne le contrôle glycémique, mesuré sur la base du HbA1c.
Une étude clinique de 12 semaines ayant inclus des enfants en bas âge (20 patients âgés entre 2 et 6 ans, dont 4 avaient moins de quatre ans) a comparé l’administration préprandiale d’insuline humaine soluble et l’administration postprandiale de NovoRapid, et une étude de pharmacocinétique/pharmacodynamique avec une dose unique a été réalisée chez des enfants (6 à 12 ans) et des adolescents (13 à 17 ans). Le profil pharmacodynamique de l’insuline aspart était similaire chez les enfants et chez les adultes.
Grossesse: une étude clinique, ayant comparé la sécurité et l’efficacité de l’insuline aspart à celles de l’insuline humaine pour le traitement de femmes enceintes atteintes de diabète de type 1 (322 grossesses exposées; insuline aspart: 157; insuline humaine 165) n’a pas permis de conclure que l’insuline aspart a des effets secondaires sur la grossesse ou sur la santé du foetus ou du nouveau-né.
En outre, les données d’une étude clinique ayant fait appel à 27 femmes atteintes d’un diabète gestationnel, attribuées par randomisation à un traitement à l’insuline aspart ou à un traitement à l’insuline humaine (insuline aspart: 14; insuline humaine: 13) ont présenté des profils de sécurité similaires sous les deux traitements.
Chez les patients diabétiques de type 1, les essais cliniques ont montré que le risque relatif d’hypoglycémie nocturne (entre 24:00 h et 06:00 h) était moins important avec l’insuline aspart qu’avec l’insuline humaine soluble. Le risque d’hypoglycémie diurne n’augmente pas de façon significative.
En termes molaires, l’insuline aspart est aussi efficace que l’insuline humaine soluble.
Une augmentation des anticorps à réaction croisée, réagissant aussi bien avec l’insuline humaine soluble qu’avec l’insuline aspart, a été observée chez des patients traités à l’insuline aspart. Cette augmentation est observée chez plus de patients traités à l’insuline aspart qu’à l’insuline humaine soluble. Les données issues d’une étude contrôlée, de 12 mois, ayant fait appel à des diabétiques du type 1, laissent supposer que la hausse de ces anticorps est passagère. La différence en termes de taux d’anticorps observée après 3 mois et après 6 mois n’était plus évidente après 12 mois chez les patients traités à l’insuline humaine soluble et chez les patients traités à l’insuline aspart.
Enfants et adolescents: une analyse rétrospective a examiné l’immunogénicité potentielle de NovoRapid (n= 42) par rapport à l’insuline humaine soluble (n= 30) chez des enfants âgés entre 2 et 16 ans sur une période de 18 à 30 mois. Bien que le taux d’anticorps à réaction croisée ait nettement augmenté surtout durant les 6 à 9 premiers mois, un contrôle glycémique stable a pu être maintenu. Aucune corrélation entre les anticorps et le taux d’HbA1c ou entre les anticorps et la dose relative d’insuline n’a été montrée. Par contre, un rapport entre les anticorps anti-insuline humaine (y compris à réaction croisée) et la dose totale d’insuline a été démontré.

Pharmacocinétique

Dans NovoRapid, l’acide aminé proline à la position B28 a été remplacé par l’acide aspartique, ce qui réduit la tendance à la formation d’hexamères telle qu’elle est observée sous l’insuline humaine soluble. C’est pourquoi NovoRapid est absorbé plus rapidement que l’insuline humaine soluble à partir de la couche sous-cutanée.
En cas d’injection sous-cutanée, la substance commence à agir dans les 10 à 20 minutes qui suivent l’injection. L’effet maximum apparaît 1 à 3 heures après l’injection. La durée d’action est de 3 à 5 heures.
En moyenne, la concentration maximale de principe actif apparaît deux fois plus vite qu’avec l’insuline humaine soluble. Selon les études, cette durée varie de 40 à 50 minutes (tmax) pour l’insuline aspart contre 80 à 120 minutes pour l’insuline humaine soluble. La variabilité intra-individuelle du temps d’apparition de la concentration maximale est significativement moins marquée pour NovoRapid que dans le cas de l’insuline humaine soluble.
En moyenne, la concentration maximale de principe actif (Cmax) pour NovoRapid est égale au double de celle pour l’insuline humaine soluble. Chez des patients atteints de diabète de type 1, une concentration plasmatique maximale moyenne de 492 pmol ± 256 pmol/l a été observée 40 minutes (écart interquartile: 30–40) après injection sous-cutanée d’une dose de 0,15 U/kg de poids corporel. Le retour aux concentrations d’insuline de départ se fait en 4 à 6 heures environ après l’injection.
Une vitesse d’absorption légèrement plus lente a été observée chez les patients atteints de diabète de type 2, se traduisant par une Cmax inférieure (352 ± 240 pmol/l) et un tmax retardé à 60 minutes (écart interquartile: 50–90).
La variabilité intra-individuelle du temps d’apparition de la concentration maximale est significativement moins importante pour NovoRapid que pour l’insuline humaine soluble; par contre, la variabilité intra-individuelle de la Cmax est plus importante avec NovoRapid.
Cinétique pour certains groupes de patients
Enfants et adolescents: les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de NovoRapid ont été étudiées chez des enfants de 6 à 12 ans et des adolescents de 13 à 17 ans atteints de diabète de type 1. NovoRapid a été absorbé rapidement dans les deux groupes, avec un tmax équivalent à celui de l’adulte. Cependant, une variation de la Cmax a été observée en fonction de l’âge, ce qui souligne l’importance du dosage individuel de NovoRapid.
Patients âgés: la différence relative au niveau des propriétés pharmacocinétiques entre l’insuline aspart et l’insuline humaine chez des patients âgés (65 à 83 ans, moyenne d’âge 70 ans) atteints de diabète de type 2 était similaire à celle constatée chez des personnes saines et des patients diabétiques plus jeunes.
Un taux d’absorption diminué a été observé chez des patients âgés, ce qui a entraîné un tmax (82 minutes, fourchette interquartiles 60 à 120 minutes) plus tardif. La Cmax était similaire à celle chez les patients jeunes atteints de diabète de type 2, mais légèrement inférieure à la Cmax de diabétiques de type 1.
Insuffisance hépatique: une étude sur la pharmacocinétique avec des doses uniques d’insuline aspart a été réalisée chez 24 patients présentant une fonction hépatique normale à fortement diminuée. Chez les patients présentant une fonction hépatique diminuée, le taux d’absorption était plus faible et variait plus fortement, ce qui a résulté en un tmax plus tardif (environ 50 minutes chez des patients présentant une fonction hépatique normale, contre 85 minutes chez des patients atteints d’une fonction hépatique fortement diminuée). L’AUC, la Cmax et la CL/F chez des patients atteints d’insuffisance hépatique étaient similaires à celles constatées chez les patients présentant une fonction hépatique normale.
Insuffisance rénale: une étude sur la pharmacocinétique avec des doses uniques d’insuline aspart a été réalisée chez 18 patients présentant une fonction rénale normale à fortement diminuée. Aucun effet visible de la clearance de la créatinine sur l’AUC, la Cmax, la CL/F et le tmax de l’insuline aspart n’a été constaté. Seules des données limitées pour les patients atteints d’insuffisance rénale modérée ou sévère sont disponibles. Aucun patient dialysé n’a été examiné.

Données précliniques

Des essais in-vitro sur la cinétique de la liaison aux récepteurs de l’insuline et de l’IGF-1 et sur les effets sur la croissance cellulaire ont montré que le comportement de l’insuline aspart ne présente pas de différence significative par rapport à celui de l’insuline humaine native.
La dissociation de l’insuline aspart des récepteurs de l’insuline correspondait à celle de l’insuline humaine.
Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la sécurité pharmacologique, la toxicité chronique, la génotoxicité, le potentiel cancérigène et la toxicité de reproduction n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les études sur la reproduction animale n’ont mis en évidence aucune différence entre NovoRapid et l’insuline humaine en termes d’embryotoxicité ou d’effets tératogènes.

Remarques particulières

Incompatibilités
Les substances ajoutées à l’insuline peuvent causer une dégradation de l’insuline, par exemple si elles contiennent des thiols ou des sulfites.
Comme décrit dans le paragraphe «Posologie/Mode d’emploi», NovoRapid PumpCart ne doit jamais être mélangé à d’autres insulines.
Stabilité
Avant la première ouverture: 30 mois. Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques concernant le stockage
Avant la première ouverture: Conserver au réfrigérateur (à une température située entre 2 et 8 °C). Ne pas conserver à proximité d’éléments réfrigérants. Ne pas congeler. Conserver dans l’emballage d’origine, afin de protéger le contenu contre la lumière.
Les flacons perforables, les cartouches Penfill, les stylos préremplis FlexPen/FlexTouch de NovoRapid:
Avant la première ouverture ou gardé sur soi en réserve: Ne pas conserver au réfrigérateur. Conserver au-dessous de 30 °C et utiliser dans les 4 semaines.
NovoRapid PumpCart
En cas d’utilisation en substitution: peut être conservé jusqu’à 2 semaines à une température en dessous de 30 °C. Ne pas conserver au réfrigérateur et ne pas congeler.
En cours d’utilisation dans la pompe: conserver au-dessous de 37 °C et utiliser dans les 7 jours.
Remarques concernant la manipulation
Les solutions de perfusion qui contiennent 0,9% de chlorure de sodium, 5% de dextrose ou 10% de dextrose et 40 mmol/l de chlorure de potassium dans des récipients de perfusion en polypropylène, destinés à l’administration intraveineuse de NovoRapid 100 U/ml à des concentrations situées entre 0,05 U/ml et 1,0 U/ml restent stables durant 24 heures à température ambiante.
Bien qu’elle reste stable, une certaine fraction d’insuline est absorbée par le matériel du récipient de perfusion au début de la perfusion. La glycémie doit être mesurée durant une perfusion d’insuline.
NovoRapid ne peut être utilisé que s’il est clair et limpide.
Chaque NovoRapid Penfill, NovoRapid FlexPen et NovoRapid FlexTouch ne doivent être utilisés que par une seule personne. Le récipient ne doit pas être rempli une deuxième fois.
Emploi des flacons perforables
Les flacons perforables de NovoRapid sont destinés à être utilisés avec les seringues d’insuline comportant l’échelle des doses correspondante.
Emploi de Penfill (cartouches)
Les cartouches NovoRapid Penfill ont été conçues pour être utilisées avec les appareils à injection de Novo Nordisk et les aiguilles NovoFine. NovoRapid Penfill ne doit être utilisé qu’en association avec des produits compatibles, qui garantissent un fonctionnement impeccable et sûr du Penfill.
Emploi de FlexPen et FlexTouch (stylos préremplis)
Lors de l’utilisation de FlexPen et FlexTouch, observer scrupuleusement le mode d’emploi. Les aiguilles NovoFine S et NovoTwist sont conçues pour être utilisées avec NovoRapid FlexPen et NovoRapid FlexTouch.
Pour protéger le NovoRapid FlexPen et NovoRapid FlexTouch contre la lumière, laissez le capuchon de NovoRapid FlexPen et NovoRapid FlexTouch lorsque le médicament n’est pas utilisé.
Emploi dans des pompes d’insuline
NovoRapid peut être utilisé dans une pompe à perfusion (PSCI) comme décrit dans la section «Posologie/Mode d’emploi».
Les aiguilles, le matériel de perfusion et NovoRapid PumpCart ne doivent pas être partagés.
NovoRapid PumpCart est une cartouche préremplie prête à l’emploi, à utiliser directement dans la pompe à perfusion d’insuline.
NovoRapid PumpCart doit être utilisé uniquement avec la pompe à insuline Accu-Chek Insight, comme décrit dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
La cartouche ne doit pas être reremplie. Pour les instructions d’utilisation détaillées, consulter la notice.
Pour garantir l’administration de la dose correcte d’insuline, NovoRapid PumpCart ne doit pas être utilisé dans un stylo injecteur d’insuline.
Les tubulures dont le revêtement interne est en polyéthylène ou polyoléfine ont été évaluées et sont compatibles avec l’utilisation d’une pompe.
En cas d’urgence survenant chez un utilisateur de NovoRapid (hospitalisation ou dysfonctionnement de la pompe à insuline), NovoRapid peut être prélevé de NovoRapid PumpCart à l’aide d’une seringue à insuline de 100 U.

Numéro d’autorisation

55045, 55046, 55712, 62260, 65630 (Swissmedic).

Présentation

NovoRapid
Emballages unitaires avec flacons perforables à 10 ml (100 U/ml): 1 (B)
NovoRapid Penfill
Cartouches à 3 ml (100 U/ml; 300 U par Penfill) destinées à l'emploi dans des appareils d'injection Novo Nordisk: 5 (B)
NovoRapid FlexPen stylos préremplis
Stylos préremplis à 3 ml (100 U/ml; 300 U par FlexPen): 5 (B)
NovoRapid FlexTouch
Stylos préremplis à 3 ml (100 U/ml; 300 U par FlexPen): 5 (B)
NovoRapid PumpCart
Cartouches à 1.6 ml (100 U/ml; 160 U par PumpCart): 5 (B)

Titulaire de l’autorisation

Novo Nordisk Pharma SA, 8700 Küsnacht/ZH

Mise à jour de l’information

Juillet 2015.

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