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Information professionnelle sur Kyprolis®:Amgen Switzerland AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Si Kyprolis est associé à d'autres médicaments, se référer à leur information professionnelle respective pour connaître les mises en garde et précautions supplémentaires. Le lénalidomide pouvant être utilisé en association avec Kyprolis, il est impératif de respecter strictement les exigences relatives aux tests de grossesse et à la contraception, indiquées dans l'information professionnelle actuelle du lénalidomide (voir «Grossesse, Allaitement»).
Affections cardiaques
Des cas d'apparition ou d'aggravation d'une insuffisance cardiaque (p.ex. insuffisance cardiaque congestive, œdème pulmonaire, diminution de la fraction d'éjection), une ischémie myocardique et un infarctus du myocarde ont été observés après l'administration de Kyprolis. Un arrêt cardiaque mortel est survenu dans les 24 heures suivant l'administration de Kyprolis et des cas d'insuffisance cardiaque et d'infarctus du myocarde d'issue fatale ont été rapportés.
Bien qu'une hydratation adéquate soit nécessaire avant l'administration de la dose du cycle 1, tous les patients doivent être surveillés pour détecter des signes de surcharge hydrique, en particulier les patients présentant un risque d'insuffisance cardiaque. Le volume total de liquides peut être ajusté en cas d'indication clinique chez les patients présentant une insuffisance cardiaque préexistante ou un risque accru d'insuffisance cardiaque (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
En cas d'événements cardiaques de grade 3 ou 4, le traitement par Kyprolis doit être suspendu jusqu'au rétablissement. La reprise du traitement par Kyprolis à la dose réduite d'un palier ne sera envisagée qu'après une évaluation de la balance bénéfice/risque (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Le risque d'insuffisance cardiaque est majoré chez les patients âgés (≥75 ans), ainsi que chez les patients asiatiques.
Les patients présentant une insuffisance cardiaque de classe III ou IV (selon le classement de la New York Heart Association – NYHA), ayant des antécédents récents d'infarctus du myocarde, ou présentant des troubles de la conduction cardiaque non contrôlés par des médicaments, étaient exclus des études cliniques. Le risque de complications cardiaques peut être majoré chez ces patients. Les patients présentant des signes ou symptômes d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV de la NYHA, des antécédents récents d'infarctus du myocarde (au cours des 4 derniers mois), et les patients présentant une angine de poitrine ou des arythmies non contrôlées, doivent faire l'objet d'un examen médical complet avant le début du traitement par Kyprolis. Cet examen a pour objectif d'optimiser l'état du patient, avec notamment un contrôle de la tension artérielle et une attention particulière portée à la gestion de l'hydratation. Par la suite, les patients doivent être traités avec précaution et rester sous surveillance étroite.
Modifications de l'électrocardiogramme
Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés lors d'études cliniques et après la mise sur le marché. Chez les patients recevant Kyprolis, des cas de tachycardie ventriculaire ont été rapportés.
Toxicité pulmonaire
Des cas de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), d'insuffisance respiratoire aiguë et de pneumopathies infiltratives diffuses aiguës, telles que pneumopathie et syndrome interstitiel pulmonaire, ont été rapportés chez les patients recevant Kyprolis. Certains de ces cas ont été fatals. Ces évènements doivent être évalués et le traitement par Kyprolis doit être suspendu jusqu'à leur disparition. La reprise du traitement par Kyprolis peut être envisagée sur la base d'une évaluation de la balance bénéfice/risque (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Hypertension pulmonaire
Des cas d'hypertension pulmonaire ont été rapportés chez des patients traités par Kyprolis. Certains de ces cas ont été fatals. Il convient donc de procéder à une évaluation adaptée. En cas d'hypertension pulmonaire, Kyprolis doit être suspendu jusqu'à la disparition complète ou jusqu'au retour à l'état initial. La reprise du traitement par Kyprolis peut être envisagée sur la base d'une évaluation de la balance bénéfice/risque (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Dyspnée
Une dyspnée a été fréquemment rapportée chez les patients traités par Kyprolis. La dyspnée doit être évaluée afin d'exclure des pathologies cardiopulmonaires, telles qu'une insuffisance cardiaque et un syndrome pulmonaire. En cas de dyspnée de grade 3 et 4, Kyprolis doit être suspendu jusqu'à la disparition complète ou jusqu'au retour à l'état initial. La reprise du traitement par Kyprolis peut être envisagée sur la base d'une évaluation de la balance bénéfice/risque (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Effets indésirables»).
Hypertension
Des cas d'hypertension, notamment des crises et des urgences hypertensives, ont été observés avec Kyprolis. Les cas d'hypertension sont apparus plus fréquemment chez les patients qui ont reçu Kyprolis en association avec le daratumumab dans l'étude 20160275. Certains de ces cas ont été fatals. Il est recommandé de contrôler une hypertension avant d'instaurer le traitement. Au cours du traitement par Kyprolis, tous les patients doivent faire l'objet d'une surveillance régulière de l'hypertension et d'un traitement si nécessaire. Si l'hypertension ne peut être maîtrisée, la dose de Kyprolis doit être réduite. En cas de crises hypertensives, Kyprolis doit être suspendu jusqu'à la disparition complète ou jusqu'au retour à l'état initial. La reprise du traitement par Kyprolis peut être envisagée sur la base d'une évaluation de la balance bénéfice/risque (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été observés chez des patients qui recevaient Kyprolis. Certains de ces cas ont été fatals. Une insuffisance rénale aiguë a été rapportée plus fréquemment chez les patients atteints d'un myélome multiple avancé en rechute ou réfractaire qui recevaient Kyprolis en monothérapie. L'incidence était accrue chez les patients ayant une clairance de la créatinine estimée faible (calculée selon la formule de Cockcroft-Gault) avant l'administration de Kyprolis. La fonction rénale doit être surveillée tous les mois en mesurant la créatininémie et/ou en évaluant la clairance de la créatinine. Si nécessaire, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Syndrome de lyse tumorale
Des cas de syndrome de lyse tumorale (SLT), dont certains d'issue fatale, ont été observés chez des patients qui recevaient Kyprolis. Les patients dont la charge tumorale est élevée présentent un plus grand risque de SLT. Il convient de s'assurer que les patients sont bien hydratés avant l'administration de Kyprolis pendant le cycle 1, ainsi que lors des cycles suivants si nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»). L'administration de médicaments hypo-uricémiants doit être envisagée chez les patients présentant un risque élevé de SLT. Les signes de SLT doivent être surveillés au cours du traitement, avec notamment des contrôles réguliers de l'ionogramme. Le cas échéant, des mesures thérapeutiques adéquates doivent être instaurées immédiatement. Le traitement par Kyprolis doit être interrompu jusqu'à la résolution du SLT (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion, dont certaines engageant le pronostic vital, ont été observées chez des patients qui recevaient Kyprolis. Les signes et symptômes possibles sont les suivants: fièvre, frissons, arthralgies, myalgies, rougeur faciale, œdème du visage, œdème laryngé, vomissements, sensation de faiblesse, essoufflement, hypotension, syncopes, bradycardie, oppression thoracique ou angor. Ces réactions peuvent survenir immédiatement ou jusqu'à 24 heures après l'administration de Kyprolis. Une prémédication par dexaméthasone doit être administrée avant la perfusion de Kyprolis pour réduire l'incidence et la sévérité des réactions (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Thrombose veineuse
Des cas d'événements thromboemboliques veineux, notamment de thromboses veineuses profondes et d'embolies pulmonaires d'issue fatale, ont été rapportés chez les patients traités par Kyprolis. Une thromboprophylaxie est recommandée sur la base d'une évaluation individuelle de la balance bénéfice/risque. Voir également le chapitre «Grossesse, Allaitement», contraception.
Hépatotoxicité
Des cas d'insuffisance hépatique, incluant des cas d'issue fatale, ont été rapportés. Kyprolis peut entraîner une élévation des transaminases sériques (voir «Effets indésirables»). Si nécessaire, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les enzymes hépatiques doivent être surveillées à l'instauration du traitement et tous les mois pendant le traitement par le carfilzomib, quelles que soient les valeurs initiales.
Microangiopathie thrombotique
Des cas de microangiopathie thrombotique, notamment de purpura thrombotique thrombocytopénique et de syndrome hémolytique et urémique (PTT/SHU) ont été rapportés chez des patients recevant Kyprolis. Certains de ces événements ont été fatals. Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes et symptômes de PTT/SHU. En cas de suspicion, Kyprolis doit être suspendu et les patients doivent être examinés afin de confirmer le diagnostic de PTT/SHU. Si le diagnostic de PTT/SHU est exclu, le traitement par Kyprolis peut être repris. L'innocuité de la reprise du traitement par Kyprolis chez les patients ayant présenté un PTT/SHU n'est pas connue.
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible
Des cas de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) ont été rapportés chez des patients recevant Kyprolis. Le SEPR, appelé antérieurement syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR), est une affection neurologique rare qui peut se manifester par des crises convulsives, des céphalées, une léthargie, de la confusion, une cécité, une altération de la conscience et d'autres troubles visuels et neurologiques, et peut s'accompagner d'une hypertension. Le diagnostic est confirmé par l'imagerie neuroradiologique. Le traitement par Kyprolis doit être interrompu en cas de suspicion de SEPR. L'innocuité de la reprise du traitement par Kyprolis chez les patients ayant présenté un SEPR n'est pas connue.
Hémorragie et thrombocytopénie
Des cas d'hémorragie (p.ex. hémorragie gastro-intestinale, pulmonaire et intracrânienne), souvent associés à une thrombocytopénie, ont été rapportés chez les patients traités par Kyprolis. Certains de ces évènements ont eu une évolution fatale (voir «Effets indésirables»).
Kyprolis provoque une thrombocytopénie, les nadirs plaquettaires survenant au jour 8 ou au jour 15 de chaque cycle de 28 jours, avec retour à la valeur initiale au début du cycle suivant (voir «Effets indésirables»). La numération plaquettaire doit être surveillée régulièrement au cours du traitement par Kyprolis. Si nécessaire, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Réactivation d'une infection par le virus de l'hépatite B (VHB)
Des cas de réactivation d'une infection par le virus de l'hépatite B (VHB) ont été signalés chez des patients ayant reçu Kyprolis.
Avant de commencer le traitement, les patients doivent passer un test de dépistage de l'infection par le VHB. Une prophylaxie antivirale doit être envisagée chez les patients porteurs du VHB. Les porteurs du VHB nécessitant un traitement avec Kyprolis doivent être surveillés de très près pendant et après le traitement afin de détecter les signes et les symptômes d'une infection active par le VHB. Les patients dont le test de dépistage de l'infection par le VHB est positif avant ou pendant le traitement doivent consulter un spécialiste.
La sécurité quant à la reprise du traitement par Kyprolis après avoir obtenu un contrôle adéquat de la réactivation du VHB n'a pas encore été évaluée.
Leucoencéphalopathie multifocale progressive
Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont été signalés chez des patients traités par Kyprolis ayant reçu un traitement immunosuppresseur auparavant ou simultanément. La relation de cause à effet avec Kyprolis n'a pas encore été prouvée à ce jour.
La LEMP est une infection virale opportuniste du cerveau causée par le virus de John Cunningham (VJC) pouvant entraîner une invalidité grave, voire la mort. Les symptômes associés à la LEMP sont de nature variable et évoluent sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Ils prennent par exemple la forme d'une faiblesse progressive d'un côté du corps ou d'une sensation de lourdeur au niveau des membres, de troubles de la vision et d'altérations de la capacité de réflexion, de pertes de mémoire et de troubles de l'orientation, pouvant entraîner une confusion et des changements de personnalité. Au premier signe ou symptôme qui suggère une LEMP, une clarification diagnostique appropriée doit être effectuée.
Dans le cadre du diagnostic différentiel des troubles du SNC, les patients doivent être suivis pour détecter tout signe et symptôme neurologique, cognitif et comportemental émergent ou s'aggravant d'une éventuelle LEMP, tels que les troubles de la parole et de la marche.
Lors de la recherche d'anticorps anti-VJC, il convient de noter que l'influence d'une lymphopénie sur la pertinence du test de détection des anticorps anti-VJC n'a pas été étudiée chez les patients traités par Kyprolis. Il convient également de noter qu'un test de détection des anticorps anti-VJC négatif (à des niveaux lymphocytaires normaux) n'exclut pas la possibilité d'une infection ultérieure par le VJC.
En cas de suspicion d'une LEMP, l'utilisation de Kyprolis doit être suspendue; les patients doivent être immédiatement adressés à un spécialiste et des tests de diagnostic appropriés doivent être effectués. Si le diagnostic de la LEMP est confirmé, le traitement par Kyprolis doit être arrêté.
Incidence accrue d'effets indésirables fatals et sévères en association avec le melphalan et la prednisone en cas de myélome multiple nouvellement diagnostiqué chez des patients non transplantés
Kyprolis en association avec le melphalan et la prednisone n'est pas indiqué chez les patients présentant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et non éligibles à une transplantation, et ne doit pas être administré aux patients dans ces conditions cliniques. Dans une étude clinique randomisée, menée chez 955 patients atteints de myélome multiple nouvellement diagnostiqué qui ne pouvaient pas être transplantés et étaient traités soit par Kyprolis, melphalan et prednisone (KMP) soit par bortézomib, melphalan et prednisone (VMP), une incidence accrue d'effets indésirables fatals (6,5% versus 4,3%) et sévères (49,6% versus 42,1%) a été observée chez les patients du bras KMP.
Teneur en sodium
Ce médicament contient 37 mg, 109 mg et 216 mg de sodium par flacon de respectivement 10 mg, 30 mg et 60 mg. Cela équivaut à respectivement 1,9%, 5,5% et 11% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Teneur en cyclodextrine
Ce médicament contient 500 mg, 1500 mg et 3000 mg de cyclodextrine(s) (bétadex sulfobutyl éther de sodium) par flacon de respectivement 10 mg, 30 mg et 60 mg équivalent à 100 mg par ml de solution reconstituée.
Il n'existe pas suffisamment d'informations sur les effets des CD chez les enfants de moins de 2 ans. Par conséquent, le rapport bénéfice/risque pour le patient doit être évalué au cas par cas. D'après les études sur les animaux et les expériences chez les humains, les effets nocifs des CD ne sont pas observables à des doses inférieures à 20 mg/kg/jour.

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