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Information professionnelle sur Ameluz®:Louis Widmer AG
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Propriétés/Effets

Code ATC
L01XD04
Mécanisme d'action
Après application topique d'acide 5-aminolévulinique, le principe actif est métabolisé en protoporphyrine IX, un composé photoactif qui s'accumule dans les espaces intracellulaires des lésions de kératose actinique et de carcinome basocellulaire traitées. La protoporphyrine IX est activée par illumination par la lumière rouge d'une longueur d'onde et d'une énergie adaptées. En présence d'oxygène, il se forme des espèces réactives de l'oxygène qui endommagent les composants cellulaires et finissent par détruire les cellules cibles.
Pharmacodynamique
Pas de données.
Efficacité clinique
Traitement de la kératose actinique (KA) et de champs de cancérisation
L'efficacité et la sécurité d'Ameluz dans le traitement de la kératose actinique ont été évaluées dans des études cliniques réalisées sur 746 patients. Durant la phase III, 486 patients ont été au total traités avec Ameluz. Tous les patients présentaient au moins quatre lésions de kératose actinique légères à modérées. La préparation des sites d'application et la durée d'incubation étaient conformes à la description figurant à la rubrique «Posologie/Mode d'emploi». Les lésions ou champs de cancérisation qui n'étaient pas complètement guéris 12 semaines après le traitement initial ont été traités une seconde fois de la même manière.
Le degré de sévérité des lésions de kératose actinique a été classé selon l'échelle décrite par Olsen:

Degré de sévérité

Description clinique du degré de sévérité

0

Aucune

Aucune lésion de KA présente, ni visible, ni palpable.

1

Léger

Tâches plates et roses, sans signes d'hyperkératose ni d'érythème, palpabilité légère, la KA étant mieux détectée au toucher qu'à la vue.

2

Modéré

Papules roses à rougeâtres et plaques érythémateuses à surface hyperkératosique, KA d'épaisseur modérée, facile à voir et à sentir au toucher.

3

Sévère

KA très épaisse et/ou évidente.

A) Traitement photodynamique avec lumière rouge pour la KA du visage et du cuir chevelu
Dans l'étude ALA-AK-CT002, une étude clinique randomisée, avec observateur en aveugle, menée sur 571 patients avec KA, et avec une période de suivi de 6 à 12 mois, la TPD avec Ameluz a été testée pour démontrer sa non-infériorité par rapport à une crème autorisée contenant de l'aminolévulinate de méthyle à 16% (MAL, méthyl-[5-amino-4-oxopentanoate]) et sa supériorité par rapport à un placebo. La source de lumière rouge était soit une lampe à spectre étroit (Aktilite CL 128 ou Omnilux PDT), soit une lampe à spectre lumineux plus large et continu (Waldmann PDT 1200 L ou Hydrosun Photodyn 505 ou 750). Le critère d'évaluation principal était la guérison complète de toutes les lésions du patient 12 semaines après la dernière TPD. Ameluz (78,2%) a été significativement plus efficace que le MAL (64,2%, [intervalle de confiance à 97,5%: 5,9; ∞]) et que le placebo (17,1%, [intervalle de confiance à 95%: 51,2; 71,0]). Les taux de disparition totale des lésions étaient plus élevés avec Ameluz (90,4%) qu'avec le MAL (83,2%) et le placebo (37,1%). Les taux de guérison et la tolérance dépendaient de la source de lumière utilisée. Le tableau ci-dessous présente l'efficacité et les effets indésirables «douleurs passagères» et «érythème» au site d'application pour le traitement de la KA par TPD avec différentes sources de lumière lors de l'étude ALA-AK-CT002:

Source de lumière

Médicament

Guérison complète des patients (%)

Érythème au site d'application (%)

Douleur au site d'application (%)

Léger

Modéré

Sévère

Légère

Modérée

Sévère

Spectre étroit

Ameluz

85

13

43

35

12

33

46

MAL

68

18

43

29

12

33

48

Spectre large

Ameluz

72

32

29

6

17

25

5

MAL

61

31

33

3

20

23

8

L'efficacité clinique a été réévaluée lors d'examens de suivi réalisés 6 et 12 mois après la dernière TPD. Les taux de récidive à 12 mois étaient légèrement meilleurs avec Ameluz (41,6%, [intervalle de confiance à 95%: 34,4; 49,1]) qu'avec le MAL (44,8%, [intervalle de confiance à 95%: 36,8; 53,0]) et dépendaient du spectre lumineux utilisé pour l'illumination, les résultats ayant été en faveur des lampes à spectre étroit. Avant de décider de réaliser une thérapie photodynamique, il faut tenir compte du fait que la probabilité de guérison de toutes les lésions d'un patient 12 mois après la dernière séance était, avec des lampes à spectre étroit ou avec tous types de lampes confondus, de 53,1% ou de 47,2% avec le traitement par Ameluz et de 40,8% ou de 36,3% avec le traitement par MAL. La probabilité de n'avoir besoin que d'une séance de traitement et de n'avoir plus aucune lésion 12 mois après la TPD était en moyenne, toutes lampes confondues, de 32,3% pour les patients du groupe Ameluz contre 22,4% pour les patients du groupe MAL.
Le résultat esthétique évalué 12 semaines après la dernière séance de TPD (en excluant les scores totaux de 0 à l'inclusion) a été jugé très bon ou bon pour 43,1% des patients du groupe Ameluz, 45,2% de ceux du groupe MAL et 36,4% de ceux du groupe placebo et peu satisfaisant ou insuffisant pour respectivement 7,9%, 8,1% et 18,2% des patients.
Ameluz a également été comparé à un traitement placebo dans l'étude ALA-AK CT003, une étude clinique randomisée, en double aveugle, incluant 122 patients avec KA. La source de lumière rouge délivrait soit un spectre étroit autour de 630 nm à une dose de lumière de 37 J/cm2 (Aktilite CL 128), soit un spectre plus large et continu entre 570 et 670 nm à une dose de lumière de 170 J/cm2 (Photodyn 750). Le critère d'évaluation principal était la guérison complète de toutes les lésions du patient 12 semaines après la dernière séance de thérapie photodynamique. La TPD avec Ameluz (66,3%) était significativement plus efficace qu'avec le placebo (12,5%, p<0,0001). Le taux de guérison des lésions était plus élevé avec Ameluz (81,1%) qu'avec le placebo (20,9%). Les taux de guérison et la tolérance dépendaient de la source d'illumination et étaient en faveur de la source de lumière à spectre étroit. L'efficacité clinique s'est maintenue pendant les périodes de suivi de 6 et 12 mois après la dernière séance de TPD. Avant de décider de réaliser une TPD, il faut tenir compte du fait que la probabilité de guérison de toutes les lésions d'un patient 12 mois après la dernière séance était, avec des lampes à spectre étroit ou avec tous types de lampes confondus, de 67,5% ou de 46,8% avec le traitement par Ameluz. La probabilité de n'avoir besoin que d'une séance de traitement par Ameluz et de rester sans aucune lésion 12 mois plus tard était en moyenne, toutes lampes confondues, de 34,5%.

Source de lumière

Médicament

Guérison complète des patients (%)

Érythème au site d'application (%)

Douleur au site d'application (%)

Léger

Modéré

Sévère

Légère

Modérée

Sévère

Spectre étroit

Ameluz

87

26

67

7

30

35

16

Spectre large

Ameluz

53

47

19

0

35

14

0

Dans les deux études sur la KA (ALA-AK-CT002 et -CT003), les taux de guérison étaient plus élevés après une illumination par des sources de lumière à spectre étroit, mais l'incidence et l'intensité des réactions au site d'application (p.ex. douleurs passagères, érythème) étaient plus importantes chez les patients soumis à une illumination avec ces dispositifs (voir tableaux ci-dessus et rubrique «Effets indésirables»).
Le résultat esthétique a été évalué comme étant très bon à bon chez 47,6% des patients du groupe Ameluz, contre 25,0% des patients du groupe placebo. Le résultat esthétique a été jugé peu satisfaisant ou insuffisant chez 3,8% des patients du groupe Ameluz et chez 22,5% des patients du groupe placebo.
Dans l'étude ALA-AK-CT007, une troisième étude clinique randomisée, menée en double aveugle sur 87 patients, Ameluz (n=55) a été comparé à un placebo (n=32) lors d'une utilisation sur l'ensemble des champs de traitement (champs de cancérisation) comportant 4 à 8 lésions de KA sur une étendue maximale de 20 cm2. La source de lumière rouge délivrait un spectre étroit de 635 nm à une dose de lumière de 37 J/cm2 (BF-RhodoLED). Ameluz s'est révélé supérieur au placebo, tant par le taux de guérison complète de toutes les lésions d'un patient (90,9% pour Ameluz vs 21,9% pour le placebo, p<0,0001) que par le taux de disparition totale des lésions (94,3% vs 32,9%; p<0,0001) 12 semaines après la dernière séance de TPD.
Une guérison de toutes les lésions a été observée chez 96,9% des patients présentant une KA au niveau du visage et du front, et chez 81,8% des patients avec une KA au niveau du cuir chevelu. Le taux de guérison des lésions légères était de 99,1% (Ameluz) contre 49,2% (placebo), celui des lésions modérées de 91,7% (Ameluz) contre 24,1% (placebo). Après une seule séance de TPD, le taux de guérison complète de toutes les lésions du patient s'élevait à 61,8% sous Ameluz contre 9,4% sous placebo, tandis que le taux de disparition totale des lésions atteignait 84,2% contre 22,0% respectivement.
L'efficacité clinique s'est maintenue au-delà des périodes de suivi de 6 et 12 mois après la dernière séance de TPD. Consécutivement au traitement par Ameluz, 6,2% des lésions sont réapparues après 6 mois, puis 2,9% supplémentaires après 12 mois (placebo: 1,9% après 6 mois, puis 0% supplémentaire après 12 mois). Les taux de récidive rapportés aux patients étaient de 24,5% sous Ameluz contre 14,3% sous placebo après 6 mois, puis 12,2% supplémentaires contre 0% supplémentaire respectivement après 12 mois.
B) Thérapie photodynamique à la lumière rouge pour la KA au niveau du tronc, de la nuque et des extrémités
L'efficacité d'Ameluz dans le traitement de la KA au niveau des extrémités, du tronc et de la nuque a été comparée avec un traitement placebo dans le cadre de l'étude clinique ALA-AK-CT010, une étude de phase III intra-individuelle, randomisée, en double aveugle, menée auprès de 50 patients présentant 4 à 10 lésions de KA sur les faces opposées des extrémités et/ou au niveau du tronc/de la nuque. La source de lumière rouge délivrait un spectre étroit de 635 nm à une dose de lumière de 37 J/cm2 (BF-RhodoLED) (voir également «Posologie/Mode d'emploi»). Le critère d'évaluation principal était la disparition totale des lésions 12 semaines après la dernière séance de thérapie photodynamique. Ameluz s'est révélé supérieur au placebo, tant par les taux moyens de disparition totale des lésions (86,0% vs 32,9%) que par les taux de guérison complète de toutes les lésions d'un patient (67,3 % vs 12,2 % pour Ameluz et le placebo, respectivement) 12 semaines après la dernière séance de TPD. En revanche, le taux des lésions qui ont été confirmées comme complètement guéries à la fois par l'évaluation du médecin investigateur, mais aussi par l'examen histopathologique d'une biopsie, s'est révélé inférieur dans les deux groupes: 70,2% dans le groupe Ameluz et 19,1% dans le groupe placebo.
C) Thérapie photodynamique à la lumière du jour pour la KA dans le visage ou sur le cuir chevelu
L'efficacité d'Ameluz, associé à une thérapie photodynamique à la lumière du jour, a été examinée dans une étude clinique de phase III (ALA-AK-CT009) intra-individuelle, randomisée, avec observateur en aveugle, menée sur 52 patients présentant chacun 3 à 9 lésions de KA sur les deux côtés du visage et/ou du cuir chevelu. La non-infériorité d'Ameluz par rapport à une crème contenant 16% d'aminolévulinate de méthyle (MAL, méthyl-[5-amino-4-oxopentanoate]) et autorisée pour la thérapie photodynamique à la lumière du jour, a été testée. Les deux côtés du visage/du cuir chevelu ont été traités chacun avec l'un des deux médicaments. La thérapie photodynamique à la lumière du jour a été pratiquée en extérieur pendant 2 heures consécutives d'exposition à la pleine lumière du jour. Pendant les journées ensoleillées, les patients qui ne se sentaient pas bien à la lumière directe du soleil ont pu se mettre à l'ombre. En cas de pluie ou si le patient devait se retirer un moment dans un bâtiment, la durée de l'exposition en extérieur était prolongée d'autant. Pendant les mois d'hiver, la lumière du jour dans certaines régions d'Europe n'est pas suffisante pour permettre un traitement à la lumière du jour avec Ameluz. La thérapie photodynamique à la lumière du jour avec Ameluz est possible toute l'année dans le sud de l'Europe, de février à octobre en Europe centrale et de mars à octobre dans le nord de l'Europe.
Le taux de disparition totale des lésions obtenu avec Ameluz, utilisé en parallèle à une thérapie photodynamique à la lumière du jour unique, était de 79,8%, contre 76,5% pour la préparation de référence à base de MAL. L'étude a démontré la non-infériorité d'Ameluz par rapport à la crème à base de MAL (borne inférieure de l'intervalle de confiance à 97,5% 0,0). Les effets indésirables et la tolérance étaient comparables pour les deux traitements. L'efficacité clinique a été réévaluée lors d'examens de suivi réalisés 6 et 12 mois après la dernière thérapie photodynamique (TPD à la lumière du jour). Les taux moyens de récidive rapportés aux lésions à 12 mois étaient numériquement inférieurs avec Ameluz (19,5%) par rapport au MAL (31,2%).
Traitement du carcinome basocellulaire (CBC)
L'efficacité et la sécurité d'Ameluz dans le traitement du carcinome basocellulaire (CBC) d'une épaisseur <2 mm ont été évaluées sur 281 patients lors d'une étude clinique de phase III (ALA-BCC-CT008). En tout, 138 patients ont été traités avec Ameluz au cours de cette étude. Tous les patients présentaient 1 à 3 lésions résultant d'un CBC sur le visage/front, sur des zones glabres du cuir chevelu, aux extrémités et/ou sur la nuque/le tronc. Lors de cette étude, la thérapie photodynamique (TPD) avec Ameluz a été testée pour démontrer sa non-infériorité par rapport à une crème contenant de l'aminolévulinate de méthyle à 16% (MAL, méthyl-[5-amino-4-oxopentanoate]). La source de lumière rouge délivrait un spectre étroit d'environ 635 nm à une dose de lumière de 37 J/cm2 (BF-RhodoLED). Le critère d'évaluation principal était le taux de guérison complète des patients 12 semaines après la dernière séance de TPD.
Le taux de guérison totale des patients s'élevait à 93,4% avec Ameluz contre 91,8% avec le MAL. L'étude a démontré la non-infériorité d'Ameluz par rapport à la crème à base de MAL (intervalle de confiance à 97,5% -6,5). Le taux de disparition des lésions du CBC était de 94,6% avec Ameluz contre 92,9% avec le MAL. Le taux de disparition des lésions dans le cas d'un CBC nodulaire était de 89,3% avec Ameluz contre 78,6% avec le MAL.
L'efficacité clinique a été réévaluée lors des visites de suivi réalisées 6 et 12 mois après la dernière séance de TPD.
Les taux de récidive rapportés aux lésions à 6 et 12 mois étaient respectivement de 2,9% et de 6,7% avec Ameluz et de 4,3% et de 8,2% avec le MAL.

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