CompositionPrincipes actifs
Acari allergeni extractum normatum (Dermatophagoides pteronyssinus, Dermatophagoides farinae).
Excipients
Gelatina (ex piscis), Mannitolum 12,7 mg, Natrii hydroxidum q.s. corresp. Natrium 0,14 mg
Indications/Possibilités d’emploiAcarizax peut être utilisé pour le traitement de la rhinite allergique modérée à sévère chez les patients adolescents et adultes (12 à 65 ans) remplissant cumulativement les trois conditions suivantes:
•Anamnèse indiquant que les symptômes sont déclenchés et entretenus par l’exposition aux acariens de poussière de maison.
•Présence de sensibilisation aux acariens de poussière de maison (prick-test et/ou IgE spécifiques).
•Symptômes ne pouvant pas être contrôlés malgré un traitement soulageant les symptômes.
Posologie/Mode d’emploiLe traitement par Acarizax doit être instauré par des médecins expérimentés dans le traitement des maladies de type allergique.
Il est recommandé de faire prendre la première dose sous surveillance médicale et de surveiller le patient 30 minutes après la prise de la dose, de sorte à pouvoir discuter des effets secondaires éventuels et définir leur traitement possible. Des réactions allergiques sévères peuvent se produire après la première prise, mais aussi au cours de la suite du traitement (cf. «Mises en garde et précautions»).
Un effet clinique peut être attendu 8 à 14 semaines après le début du traitement.
Des données portant sur l’efficacité sont disponibles pour une durée de traitement d’un an par Acarizax. Si aucune amélioration n´est observée après 14 semaines de prise du médicament, la poursuite du traitement n’est pas indiquée.
Posologie usuelle
La posologie recommandée chez l’adulte et l’adolescent (12-65 ans) est de 1 comprimé (12 SQ-HDM) une fois par jour.
Enfants
L’efficacité et la sécurité d’Acarizax chez les enfants de 0 à 11 ans ne sont pas connues à ce jour.
Mode d’administration
Acarizax est un comprimé lyophilisé. Le comprimé doit être retiré prudemment de la plaquette avec des doigts secs juste avant la prise et être placé sous la langue, où il se dissoudra. Il faut éviter d’avaler pendant une minute environ. Pendant les cinq minutes suivant la prise, il ne faut ni manger ni boire.
Contre-indications·Hypersensibilité à l’un des excipients (voir la liste complète des composants sous «Composition»).
·Maladies auto-immunes actives ou mal contrôlées, déficits immunitaires, immunodépression, immunosuppression ou maladies tumorales ayant valeur de maladie.
·Asthme sévère et/ou instable (avec un VEMS < 70 % de la valeur prédite (après une pharmacothérapie adéquate).
·Exacerbation sévère de l’asthme au cours des 3 derniers mois.
·Chez les patients asthmatiques atteints d’une infection respiratoire aiguë, le début du traitement par Acarizax doit être reportée jusqu’à ce que l’infection soit guérie.
·Inflammations aiguës sévères de la cavité buccale ou plaies dans la bouche.
Mises en garde et précautionsAsthme
Il est reconnu que l’asthme est un facteur de risque prédisposant à des réactions allergiques systémiques sévères. Dans les études d’homologation ont, des patients atteints d’asthme léger à modéré ont également été traités. Aucun signal de sécurité prohibitif n’ayant été observé dans ce cadre, les patients atteints de rhinopathie allergique peuvent être traités en respectant les précautions décrites ci-dessous, même s’ils sont atteints d’asthme léger à modéré. Si les patients avec asthme concomitant développent des symptômes et signes évocateurs d’une aggravation (exacerbation) de l’asthme, le traitement doit être arrêté et un médecin qui décidera de la poursuite du traitement doit être immédiatement consulté.
Réactions allergiques systémiques sévères
Le traitement doit être interrompu et un médecin doit immédiatement être contacté dans les cas suivants: réactions allergiques systémiques sévères telles qu’urticaire, exacerbations sévères de l’asthme, angioœdème, difficultés de déglutition, difficultés respiratoires, modification de la voix, chute de tension ou sensation de constriction de la gorge. Les patients doivent être informés de ce risque et des traitements disponibles en cas de réactions allergiques sévères. Ce faisant, la remise et les instructions d’un set d’urgence (comprenant un auto-injecteur d’adrénaline) sera également envisagée. Les patients doivent être instruits qu’en cas d’apparition de réactions systémiques allergiques sévères, d’un angioœdème, de difficultés de déglutition, de difficultés respiratoires, d’une modification de la voix ou d’une sensation de boule dans la gorge, ils doivent non seulement utiliser le set d’urgence, mais aussi contacter immédiatement un médecin.
Les réactions anaphylactiques doivent être traitées en premier lieu à l’adrénaline. Différents médicaments peuvent interagir avec les effets de l’adrénaline, compliquer ainsi le traitement éventuel de l’anaphylaxie et accroître le risque de l’immunothérapie spécifique. Les patients traités par bêtabloquants n’atteignent éventuellement qu’une réponse insuffisante ou aucune réponse aux doses usuelles d’adrénaline.
Inversément, les effets de l’adrénaline peuvent être renforcés chez les patients traités par antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de monoamine oxydase (iMAO) et/ou inhibiteurs de la COMT, ce qui peut mettre en jeu le pronostic vital. Cet aspect doit être pris en compte au début d’une immunothérapie allergénique.
Les patients présentant une cardiopathie peuvent éventuellement être exposés à un risque accru lors de réactions allergiques systémiques. L’expérience clinique avec Acarizax chez les patients présentant une cardiopathie est limitée.
Chez les patients qui ont déjà développé une réaction allergique systémique à une immunothérapie par voie sous-cutanée aux acariens de poussière de maison, l’instauration d’un traitement par Acarizax doit être évaluée attentivement. Il faut disposer des mesures nécessaires pour traiter les réactions éventuelles. Ces recommandations reposent sur l‘expérience acquise post-commercialisation d’un produit sous forme d’un comprimé sublingual correspondant pour l’immunothérapie aux pollens de graminées. Elle montre que le risque de réaction allergique sévère peut être accru chez les patients qui ont déjà eu une réaction allergique systémique à une immunothérapie par voie sous-cutanée aux pollens de graminées.
Inflammations de la cavité buccale
Chez les patients atteints d’inflammations sévères de la cavité buccale (p. ex. lichen plan oral, ulcérations buccales ou candidose buccale), ayant des plaies dans la bouche ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale au niveau de la cavité buccale (y compris extraction ou perte d’une dent), l’instauration du traitement par Acarizax doit être reportée et un traitement en cours par Acarizax doit être interrompu transitoirement afin que la cavité buccale puisse cicatriser.
Réactions allergiques locales
Pendant le traitement par Acarizax, le patient est exposé à l’allergène auquel il est allergique. On doit donc s’attendre à des réactions allergiques locales au cours du traitement. Ces réactions sont normalement légères à modérées, mais des réactions oropharyngées plus sévères peuvent se produire. Si le patient souffre d’effets secondaires locaux considérables au cours du traitement, un traitement par anti-allergiques (p. ex. antihistaminiques) doit être envisagé.
Œsophagite à éosinophiles
Des cas d’œsophagite à éosinophiles ont été signalés en rapport avec le traitement par Acarizax. Chez les patients atteints de symptômes gastro-œsophagiens sévères ou persistants, tels que dysphagie ou dyspepsie, le traitement par Acarizax doit être arrêté et une évaluation médicale doit être réalisée.
Maladies auto-immunes en rémission
Les données concernant le traitement d’immunothérapie allergénique chez les patients présentant une maladie auto-immune en rémission sont limitées. Acarizax doit donc être prescrit avec prudence chez ce type de patients.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Acarizax contient du mannitol. Le mannitol peut avoir un effet laxatif léger.
InteractionsAucune étude sur les interactions n’a été effectuée chez l’homme. Un traitement simultané par des anti-allergiques symptomatiques peut augmenter le seuil de tolérance chez le patient. Cet aspect doit être pris en considération lors de l’arrêt de tels médicaments.
Grossesse, AllaitementGrossesse
On ne dispose pas de données cliniques concernant l’emploi d’Acarizax chez la femme enceinte. Les études expérimentales animales n’ont pas révélé de risque accru pour le fœtus. Le traitement par Acarizax ne doit pas être commencé pendant la grossesse. Si une grossesse est constatée au cours du traitement, celui-ci peut être poursuivi après évaluation de l’état général de la patiente (incluant la fonction pulmonaire) et des réactions aux administrations antérieures d’Acarizax. Chez les patientes souffrant d’asthme préexistant, une surveillance étroite est recommandée pendant la grossesse.
Allaitement
On ne dispose pas de données cliniques concernant l’utilisation d’Acarizax pendant l’allaitement.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude correspondante n’a été effectuée.
Effets indésirablesRésumé du profil de sécurité
Les patients prenant Acarizax doivent surtout s’attendre à des réactions allergiques locales légères à modérées, survenant au cours des premiers jours et régressant au cours du traitement (1 à 3 mois). Pour la majorité des manifestations, on peut s’attendre à ce que les réactions apparaissent dans les 5 minutes suivant la prise d’Acarizax avant de se dissiper quelques minutes ou quelques heures plus tard. Des réactions allergiques oropharyngées sévères peuvent se produire (voir «Mises en garde et précautions»).
Des cas isolés d’aggravation aiguë sévère des symptômes d’asthme ont été rapportés. Les patients présentant des facteurs de risque connus ne doivent pas commencer un traitement par Acarizax (voir la rubrique «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
Liste des effets secondaires
La liste suivante des effets secondaires repose sur les données d’études cliniques contrôlées sur Acarizax auprès de patients adultes et adolescents (12 à 65 ans) souffrant de rhinite allergique due aux acariens de poussière de maison et/ou d’asthme allergique, ainsi que sur les données communiquées suite à la mise sur le marché.
Les effets secondaires sont classés conformément à la convention MedDRA avec les catégories de fréquence suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1000), très rares (<1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Très fréquents: rhinopharyngite (20%)
Fréquents: bronchite, pharyngite, rhinite, sinusite
Occasionnels: laryngite
Affections du système immunitaire
Occasionnels: réactions anaphylactiques
Affections du système nerveux
Fréquents: dysgueusie
Occasionnels: vertiges
Affections oculaires
Fréquents: démangeaisons oculaires
Occasionnels: conjonctivite allergique
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Très fréquents: démangeaisons auriculaires (23%)
Occasionnels: troubles auriculaires
Affections cardiaques
Occasionnels: palpitations
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquents: irritations de la gorge (33%)
Fréquents: asthme, dysphonie, dyspnée, douleurs oropharyngées, œdème du pharynx
Occasionnels: congestion nasale, gêne nasale, rhinorrhée, éternuements, sensation de serrement de la gorge
Rares: œdème du larynx
Fréquence inconnue: toux
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: œdème des lèvres (10%), œdème buccal (12%), démangeaisons dans la bouche (34%)
Fréquents: douleurs abdominales, diarrhée, dysphagie, dyspepsie, reflux gastro-œsophagien, glossodynie, glossite, prurit des lèvres, ulcérations buccales, démangeaisons de la langue, nausées, gêne buccale, rougeur de la muqueuse buccale, paresthésie orale, stomatite, œdème de la langue, vomissements
Occasionnels: sécheresse buccale, irritation de l’œsophage, vésicules sur la muqueuse buccale
Rares: œsophagite à éosinophiles
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: prurit, urticaire
Occasionnels: érythème
Rares: angio-œdème
Troubles généraux
Fréquents: gêne thoracique, fatigue
Occasionnels: malaise, sensation de corps étranger
Description des effets secondaires spécifiques
Si le patient développe des effets secondaires significatifs pendant le traitement, on envisagera un traitement par anti-allergiques.
Des cas de réactions allergiques systémiques graves, y compris d’anaphylaxie, ont été rapportés depuis la commercialisation. La surveillance médicale lors de la première prise du lyophilisat oral est donc une précaution importante (voir Posologie/Mode d’emploi). Dans quelques cas, une réaction allergique systémique grave n’est apparue qu’après une prise ultérieure et non lors de la première prise.
Un médecin doit immédiatement être contacté lors d’une détérioration aiguë des symptômes d’asthme ou de réactions allergiques systémiques sévères, d’angioœdème, de difficultés de déglutition, de difficultés respiratoires, d’altérations de la voix, d’une chute de tension ou d’une sensation de constriction de la gorge. Dans de tels cas, le traitement doit être interrompu à long terme ou jusqu’à la consultation du médecin.
Enfants et adolescents
L’utilisation d’Acarizax n’est pas autorisée chez les enfants âgés de moins de 12 ans (voir la rubrique Posologie/Mode d’emploi).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageDans les études de phase I, des patients adultes atteints d’allergie aux acariens de poussière de maison ont reçu des doses allant jusqu’à 32 SQ-HDM. Chez les adolescents, on ne dispose pas de données sur l’utilisation de doses supérieures aux doses journalières recommandées de 12 SQ-HDM.
Signes et symptômes
L’administration de doses supérieures à la dose journalière recommandée de 12 SQ-HDM peut augmenter le risque d’effets secondaires, y compris le risque de réactions allergiques systémiques ou de réactions allergiques locales sévères. En cas de réaction sévère, d’angioœdème, de difficultés de déglutition, de difficultés respiratoires, d’une modification de la voix, d’une chute de tension ou d’une sensation de constriction de la gorge, un médecin doit être consulté immédiatement.
Traitement
Ces réactions doivent être traitées par des médicaments symptomatiques correspondants.
Propriétés/EffetsCode ATC
V01AA03
Mécanisme d’action/Pharmacodynamique
L’immunothérapie allergénique consiste en l’administration répétée d’allergènes aux personnes allergiques, dans le but de modifier leur réponse immunitaire à l’allergène pour atteindre une protection sous-jacente durable lors d’une exposition ultérieure aux allergènes.
L’activité pharmacodynamique de l’immunothérapie allergénique cible le système immunitaire. Le mécanisme d’action à l’origine de l’effet clinique n’est pas encore entièrement éclairci. Sous le traitement par Acarizax, il a été constaté que les IgG4 et IgE spécifiques aux acariens de poussière de maison augmentent. Cet effet était déjà observé dès 4 semaines après le début du traitement.
L’effet d’Acarizax conduit à un soulagement des symptômes et à une réduction du le recours à d’autres médicaments.
Efficacité clinique
Efficacité clinique chez l’adulte
L’efficacité d’Acarizax 12 SQ-HDM dans le traitement des affections respiratoires allergiques déclenchées par les acariens de poussière de maison a été évaluée dans deux études randomisées, en double aveugle et contrôlées versus placebo; toutefois, seulement une de ces études portait sur l’indication approuvée «rhinite allergique».
Rhinite allergique
Étude MERIT (MT-06)
·L’étude MERIT a inclus 992 adultes présentant une rhinite allergique modérée à sévère due aux acariens de poussière de maison, persistant malgré une pharmacothérapie en cours. La sévérité de la maladie a été objectivée par évaluation des points suivants: 1) score quotidien total des symptômes de rhinite atteignant au moins 6, ou score d’au moins 5 avec manifestation d’un symptôme considéré comme sévère pendant au moins 8 des 15 jours de la période initiale, 2) au moins 8 jours d’utilisation d’une médication symptomatique pour le traitement de la rhinite allergique due aux acariens de poussière de maison au cours de la période initiale de 15 jours et 3) la présence d’au moins un ou plusieurs des paramètres suivants de la qualité de vie, définis par le groupe de travail Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma (ARIA), qui ont éte déclenchés par une rhinite allergique aux acariens de poussière de maison, au cours de la période initiale : troubles du sommeil, restriction des activités ou restrictions à l’école ou au travail. Les participants à l’étude ont été randomisés dans un rapport de 1:1:1 et traités pendant environ plus d’un an par l’administration quotidienne de 12 SQ-HDM, de 6 SQ-HDM ou d’un placebo. Les participants avaient librement accès à la pharmacothérapie standardisée contre la rhinite allergique et avaient reçu les instructions nécessaires à cet effet. Les sujets ont été examinés environ tous les deux mois par un médecin spécialiste pendant toute la durée de l’étude.
·Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen de rhinite (TCRS) durant les 8 dernières semaines de traitement.
oLe TCRS était la somme du score des symptômes de rhinite et du score médicamenteux de la rhinite. Le score des symptômes de rhinite évalue quotidiennement 4 symptômes nasaux (rhinorrhée, congestion nasale, prurit nasal, éternuements) sur une échelle de 0 à 3 (symptômes absents, légers, modérés, sévères), ce qui correspond à un domaine de 0 à 12. Le score médicamenteux de la rhinite était la somme du score pour l’administration d’un corticostéroïde nasal (2 points par bouffée, maximum 4 bouffées par jour) et d’un antihistaminique oral (4 points par comprimé, maximum 1 comprimé par jour), ce qui correspond à un domaine de 0 à 12. Ainsi, le domaine TCRS est de de 0 à 24. Les deux composantes du TCRS, c.-à-d. le score des symptômes de rhinite et le score médicamenteux étaient des critères secondaires prédéfinis.
·Les critères secondaires prédéfinis supplémentaires incluaient le score combiné de rhinoconjonctivite (total) et la qualité de vie liée à la rhinoconjonctivite (RQLQ).
oDeux symptômes oculaires (sensation de corps étranger dans l’œil et larmoiement) ont été ajoutés au score total combiné de rhinoconjonctivite ainsi que les valeurs médicamenteuses de la conjonctivite pour la prise d’un antihistaminique oral (2 points par comprimé, maximum 1 comprimé par jour) ainsi qu’’un collyre anti-allergique (1,5 point par goutte, maximum 2 gouttes par œil et par jour) ont été ajoutés au valeur médicamenteux, si bien qu’un domaine total de 0 à 38 en résulte.
oLe RQLQ(S) comprend 28 questions concernant 7 domaines (restriction de l’activité, troubles du sommeil, symptômes nasaux, symptômes oculaires, troubles généraux, problèmes pratiques et bien-être) et il y a été répondu sur une base hebdomadaire sur une échelle de 0 à 6 (absence de problème jusqu’à des problèmes sévères). Le score RQLQ(S) total est la moyenne de toutes les réponses, ce qui correspond à un domaine de 0 à 6. Dans cette étude, la différence constatée entre 12 SQ-HDM et le placebo est principalement due aux différences dans les trois domaines troubles du sommeil, problèmes pratiques et symptômes nasaux.
Résultats de MERIT
|
12 SQ-HDM
|
Placebo
|
Effet du traitement
|
|
Critères primaires
|
N
|
Score
|
N
|
Score
|
Différence absoluec
|
Différence relatived
|
Valeur p
|
Score combiné de rhinite (total)
|
FAS-MI a (moyenne ajustée)
|
318
|
5,71
|
338
|
6,81
|
1,09 [0,35; 1,84]
|
-
|
0,004
|
FAS b (moyenne ajustée)
|
284
|
5,53
|
298
|
6,76
|
1,22 [0,49; 1,96]
|
18 %
|
0,001
|
FAS b (médiane)
|
284
|
5,88
|
298
|
7,54
|
1,66
|
22 %
|
-
|
Principal critère secondaire prédéfini
|
N
|
Score
|
N
|
Score
|
Différence absoluec
|
Différence relatived
|
Valeur p
|
Score des symptômes de rhinite
|
FAS b (moyenne ajustée)
|
284
|
2,76
|
298
|
3,30
|
0,54 [0,18; 0,89]
|
16 %
|
0,003
|
FAS b (médiane)
|
284
|
2,98
|
298
|
3,98
|
1,00
|
25 %
|
-
|
Score médicamenteux de la rhinite
|
FAS b (moyenne ajustée)
|
284
|
2,22
|
298
|
2,83
|
0,60 [0,08; 1,13]
|
21 %
|
0,024
|
FAS b (médiane)
|
284
|
2,83
|
298
|
4,00
|
1,17
|
29 %
|
-
|
Score combiné de rhinoconjonctivite (total)
|
FAS b (moyenne ajustée)
|
241
|
7,91
|
257
|
9,12
|
1,21 [0,13; 2,28]
|
13 %
|
0,029
|
FAS b (médiane)
|
241
|
8,38
|
257
|
10,05
|
1,67
|
17 %
|
-
|
Questionnaire de qualité de vie relatif à la rhinoconjonctivite, RQLQ(S) Score
|
FAS b (moyenne ajustée)
|
229
|
1,38
|
240
|
1,58
|
0,19 [0,02; 0,37]
|
12 %
|
0,031
|
FAS b (médiane)
|
229
|
1,25
|
240
|
1,46
|
0,21
|
14 %
|
-
|
N: Nombre de sujets dans le groupe de traitement dont les données étaient utilisables pour l’analyse. a FAS-MI: analyse complète (full analysis set) avec imputations multiples. L’analyse traite les sujets ayant abandonné l’étude avant l’analyse d’efficacité comme appartenant au groupe placebo. Pour l’analyse primaire (FAS-MI) seule la différence absolue était préspécifiée. b FAS: analyse complète. Toutes les données disponibles ont été évaluées, c.-à-d. les sujets qui ont fourni leurs données au cours de l’évaluation de l’efficacité.. c Différence absolue: placebo moins 12 SQ-HDM, dans les limites de l’intervalle de confiance à 95 %. d Différence relative par rapport au placebo: placebo moins 12 SQ-HDM divisé par le placebo.
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Efficacité clinique chez les enfants et les adolescents
Rhinite allergique:
Enfants âgés de 5-11 ans
Aucune expérience clinique n’est disponible sur le traitement de la rhinite allergique chez des enfants de moins de 12 ans.
Adolescents âgés de 12-17 ans
L’efficacité du traitement par Acarizax 12 SQ-HDM de la rhinite allergique déclenchée par des acariens de poussière de maison a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (TO-203-3-2).
·L’étude a inclus 278 adolescents (parmi un total de 851 sujets randomisés) avec rhinite allergique modérée à sévère due aux acariens de poussière de maison. Les sujets ont reçu un traitement quotidien sur un an environ et étaient randomisés avec 12 SQ-HDM, 6 SQ-HDM ou placebo et ils avaient librement accès à la pharmacothérapie standardisée contre la rhinite.
Le critère d’évaluation principal était le score TCRS moyen quotidien déterminé au cours des 8 dernières semaines de traitement.
À la fin de l’étude, après un an de traitement par 12 SQ-HDM, une différence absolue moyenne de 1,0 (intervalle de confiance à 95% [0,1; 1,9], p = 0,037) a été constatée dans le groupe des adolescents et une différence relative de 20% par comparaison avec le placebo.
Sous-groupe des adolescents
|
12 SQ-HDM
|
Placebo
|
Effet du traitement
|
|
Critère d’évaluation principal: TCRS
|
N
|
Score
|
N
|
Score
|
Différence absolue
|
Différence relatived
|
Valeur p
|
TO-203-3-2
|
FAS (moyenne ajustée)
|
99
|
4,1
|
92
|
5,1
|
1,0 c [0.1;1.9]
|
20%
|
0,037
|
FAS (médiane)
|
99
|
4,2
|
92
|
5,2
|
1,0
|
19%
|
-
|
TCRS: total combined rhinitis score c: Modèle linéaire Mixed Effekt (analyse primaire) d: Différence relative par rapport au placebo: placebo moins 12 SQ-HDM divisé par le placebo.
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PharmacocinétiqueAbsorption / Distribution / Métabolisme / Élimination
Aucune étude clinique n’a été réalisée pour évaluer la pharmacocinétique et la métabolisation d’Acarizax. L’effet de l’immunothérapie allergénique est médié par des mécanismes immunologiques et les informations disponibles sur les propriétés pharmacocinétiques sont limitées.
Les molécules actives de l’extrait allergénique sont surtout composées de protéines.
Données précliniquesNi les études de génotoxicité in vitro et in vivo, ni une étude de toxicité après administration répétée, ni de toxicité sur le développement chez la souris n’ont révélé un potentiel de risque particulier pour l’homme. Aucune étude n’a été réalisée sur la pharmacologie de sécurité, la carcinogénicité, la fertilité et la toxicité prénatale/postnatale.
Remarques particulièresStabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 25°C. Conserver dans l’emballage d’origine.
Conserver hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation65823 (Swissmedic)
PrésentationEmballages de 30 et de 90 doses [A]
Titulaire de l’autorisationALK-Abelló AG, 8304 Wallisellen
Mise à jour de l’informationJanvier 2022
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