Mises en garde et précautionsAsthme
Il est reconnu que l’asthme est un facteur de risque prédisposant à des réactions allergiques systémiques sévères. Dans les études d’homologation ont, des patients atteints d’asthme léger à modéré ont également été traités. Aucun signal de sécurité prohibitif n’ayant été observé dans ce cadre, les patients atteints de rhinopathie allergique peuvent être traités en respectant les précautions décrites ci-dessous, même s’ils sont atteints d’asthme léger à modéré. Si les patients avec asthme concomitant développent des symptômes et signes évocateurs d’une aggravation (exacerbation) de l’asthme, le traitement doit être arrêté et un médecin qui décidera de la poursuite du traitement doit être immédiatement consulté.
Réactions allergiques systémiques sévères
Le traitement doit être interrompu et un médecin doit immédiatement être contacté dans les cas suivants: réactions allergiques systémiques sévères telles qu’urticaire, exacerbations sévères de l’asthme, angioœdème, difficultés de déglutition, difficultés respiratoires, modification de la voix, chute de tension ou sensation de constriction de la gorge. Les patients doivent être informés de ce risque et des traitements disponibles en cas de réactions allergiques sévères. Ce faisant, la remise et les instructions d’un set d’urgence (comprenant un auto-injecteur d’adrénaline) sera également envisagée. Les patients doivent être instruits qu’en cas d’apparition de réactions systémiques allergiques sévères, d’un angioœdème, de difficultés de déglutition, de difficultés respiratoires, d’une modification de la voix ou d’une sensation de boule dans la gorge, ils doivent non seulement utiliser le set d’urgence, mais aussi contacter immédiatement un médecin.
Les réactions anaphylactiques doivent être traitées en premier lieu à l’adrénaline. Différents médicaments peuvent interagir avec les effets de l’adrénaline, compliquer ainsi le traitement éventuel de l’anaphylaxie et accroître le risque de l’immunothérapie spécifique. Les patients traités par bêtabloquants n’atteignent éventuellement qu’une réponse insuffisante ou aucune réponse aux doses usuelles d’adrénaline.
Inversément, les effets de l’adrénaline peuvent être renforcés chez les patients traités par antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de monoamine oxydase (iMAO) et/ou inhibiteurs de la COMT, ce qui peut mettre en jeu le pronostic vital. Cet aspect doit être pris en compte au début d’une immunothérapie allergénique.
Les patients présentant une cardiopathie peuvent éventuellement être exposés à un risque accru lors de réactions allergiques systémiques. L’expérience clinique avec Acarizax chez les patients présentant une cardiopathie est limitée.
Chez les patients qui ont déjà développé une réaction allergique systémique à une immunothérapie par voie sous-cutanée aux acariens de poussière de maison, l’instauration d’un traitement par Acarizax doit être évaluée attentivement. Il faut disposer des mesures nécessaires pour traiter les réactions éventuelles. Ces recommandations reposent sur l‘expérience acquise post-commercialisation d’un produit sous forme d’un comprimé sublingual correspondant pour l’immunothérapie aux pollens de graminées. Elle montre que le risque de réaction allergique sévère peut être accru chez les patients qui ont déjà eu une réaction allergique systémique à une immunothérapie par voie sous-cutanée aux pollens de graminées.
Inflammations de la cavité buccale
Chez les patients atteints d’inflammations sévères de la cavité buccale (p. ex. lichen plan oral, ulcérations buccales ou candidose buccale), ayant des plaies dans la bouche ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale au niveau de la cavité buccale (y compris extraction ou perte d’une dent), l’instauration du traitement par Acarizax doit être reportée et un traitement en cours par Acarizax doit être interrompu transitoirement afin que la cavité buccale puisse cicatriser.
Réactions allergiques locales
Pendant le traitement par Acarizax, le patient est exposé à l’allergène auquel il est allergique. On doit donc s’attendre à des réactions allergiques locales au cours du traitement. Ces réactions sont normalement légères à modérées, mais des réactions oropharyngées plus sévères peuvent se produire. Si le patient souffre d’effets secondaires locaux considérables au cours du traitement, un traitement par anti-allergiques (p. ex. antihistaminiques) doit être envisagé.
Œsophagite à éosinophiles
Des cas d’œsophagite à éosinophiles ont été signalés en rapport avec le traitement par Acarizax. Chez les patients atteints de symptômes gastro-œsophagiens sévères ou persistants, tels que dysphagie ou dyspepsie, le traitement par Acarizax doit être arrêté et une évaluation médicale doit être réalisée.
Maladies auto-immunes en rémission
Les données concernant le traitement d’immunothérapie allergénique chez les patients présentant une maladie auto-immune en rémission sont limitées. Acarizax doit donc être prescrit avec prudence chez ce type de patients.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Acarizax contient du mannitol. Le mannitol peut avoir un effet laxatif léger.
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