Effets indésirablesRésumé du profil de sécurité
La population de sécurité de l'étude clinique de phase 3, randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a compris 720 patients atteints d'un myélome multiple récidivant et/ou réfractaire qui ont reçu soit NINLARO en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone (groupe NINLARO; N=361) soit un placebo en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone (groupe placebo; N=359).
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥20%) dans le groupe NINLARO ont été: diarrhée, thrombocytopénie, constipation, neuropathie périphérique, nausées, infection des voies respiratoires supérieures, œdèmes périphériques, douleurs dorsales, rash, vomissements et bronchite. Les effets indésirables sévères observés chez ≥2% des patients ont été: diarrhée (3%), thrombocytopénie (2%) et bronchite (2%).
Effets indésirables
Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classes de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10); «fréquents» (< 1/10, ≥1/100); «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000); «rares» (<1/1000, ≥1/10'000); «très rares» (<1/10'000); fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Effets indésirables observés chez les patients traités par NINLARO en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone (tous les grades, grade 3 et grade 4).
Infections et infestations
Très fréquents (tous les grades): infection des voies respiratoires supérieures (27%), bronchite (22%).
Fréquents (tous les grades): zona.
Fréquents (grade 3): infection des voies respiratoires supérieures, bronchite.
Occasionnels (grade 3): zona.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquents (tous les grades): thrombocytopénie* (37%).
Très fréquents (grade 3): thrombocytopénie* (13%).
Fréquents (grade 4): thrombocytopénie*.
Affections du système immunitaire
Rares (tous les grades): réaction anaphylactique†.
Très rares (grade 3): réaction anaphylactique†.
Très rares (grade 4): réaction anaphylactique†.
Affections du système nerveux
Très fréquents (tous les grades): neuropathies périphériques* (32%).
Fréquents (grade 3): neuropathies périphériques*.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents (tous les grades): diarrhée (52%), constipation (35%), nausées (32%), vomissements (26%).
Très fréquents (grade 3): diarrhée (10%).
Fréquents (grade 3): nausées, vomissements.
Occasionnels (grade 3): constipation
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquents (tous les grades): rash* (27%).
Fréquents (grade 3): rash*.
Rares (tous les grades): syndrome de Stevens-Johnson†, nécrolyse épidermique toxique†, angioœdème†.
Rares (grade 3): syndrome de Stevens-Johnson†, angioœdème†.
Rares (grade 4): nécrolyse épidermique toxique†.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Très fréquents (tous les grades): douleurs dorsales (27%).
Occasionnels (grade 3): douleurs dorsales.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquents (tous les grades): œdèmes périphériques (27%).
Fréquents (grade 3): œdèmes périphériques.
* Représente un résumé des termes préférentiels.
† Rapportés en dehors de l'étude de phase III.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Rash
Un rash est survenu chez 27% des patients du groupe NINLARO. La plupart des événements de type rash étaient de grade 1 ou 2. Un rash de grade 3 a été observé chez 3% des patients du groupe NINLARO. Aucun événement de grade 4 de type rash n'a été observé. Des réactions indésirables sévères de type rash ont été observées chez <1% des patients du groupe NINLARO. Les types de rash les plus fréquemment observés étaient des exanthèmes maculopapuleux et maculeux. Un rash a entraîné l'arrêt d'au moins un des trois médicaments chez <1% des patients.
En dehors de l'étude de phase 3, l'effet indésirable sévère observé dans de rares cas, pour lequel le lien de causalité n'est pas établi, a été le suivant: dermatose neutrophile fébrile aiguë (syndrome de Sweet). De rares cas de syndrome de Stevens-Johnson, dont un d'issue fatale, ont également été rapportés sous NINLARO.
Des réactions dermatologiques ont été observées sous lénalidomide et dexaméthasone.
Neuropathie périphérique
La plupart des réactions indésirables de neuropathie périphérique étaient de grade 1 (18% dans le groupe NINLARO et 16% dans le groupe placebo) et de grade 2 (11% dans le groupe NINLARO et 6% dans le groupe placebo). Des réactions indésirables de type neuropathie périphérique de grade 3 ont été observées chez 2% des patients des deux groupes; aucun événement de grade 4 ni aucun effet indésirable sévère ne sont survenus.
La réaction la plus fréquemment rapportée a été une neuropathie sensitive périphérique (24% dans le groupe NINLARO et 17% dans le groupe placebo). Des neuropathies motrices périphériques ont été observées occasionnellement dans les deux groupes (<1%). Des neuropathies périphériques ont entraîné l'arrêt d'un ou de plusieurs des trois médicaments chez 4% des patients du groupe NINLARO et <1% des patients du groupe placebo.
Thrombocytopénie
Deux pour cent des patients du groupe NINLARO comme du groupe placebo ont présenté un nombre de thrombocytes ≤10 000/mm3 pendant le traitement. Moins de 1% des patients sous les deux traitements ont présenté un nombre de thrombocytes ≤5000/mm3 pendant le traitement. La thrombocytopénie a entraîné l'arrêt d'un ou de plusieurs des trois médicaments chez 2% des patients du groupe NINLARO et 3% des patients du groupe placebo.
Toxicité gastro-intestinale
La diarrhée a entraîné l'arrêt d'un ou de plusieurs des trois médicaments chez 3% des patients du groupe NINLARO et 2% des patients du groupe placebo.
Œdèmes périphériques
Des œdèmes périphériques ont été rapportés chez 27% des patients du groupe NINLARO et 21% des patients du groupe placebo. La plupart des réactions indésirables sous forme d'œdèmes périphériques étaient de grade 1 (17% dans le groupe NINLARO et 14% dans le groupe placebo) et de grade 2 (7% dans le groupe NINLARO et 6% dans le groupe placebo).
Des œdèmes périphériques de grade 3 ont été rapportés chez 2% des patients du groupe NINLARO et 1% des patients du groupe placebo. Aucun œdème périphérique de grade 4 n'a été rapporté. Des œdèmes périphériques ont entraîné l'arrêt d'un ou de plusieurs des trois médicaments chez <1% des patients des deux groupes.
Autres effets indésirables
En dehors de l'étude de phase 3, les événements indésirables sévères observés dans de rares cas, pour lesquels un lien de causalité n'est pas établi, ont été les suivants: myélite transverse, syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible, syndrome de lyse tumorale et purpura thrombocytopénique thrombotique.
Effets indésirables après commercialisation
Les effets indésirables cliniquement notables sont cités ici s'ils ne sont pas décrits plus haut.
Microangiopathie thrombotique
Des cas de microangiopathie thrombotique (MAT), y compris de purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT), ont été signalés chez des patients ayant reçu de l'ixazomib. Certains de ces cas ont connu une issue fatale. Il convient de surveiller la survenue des signes et symptômes d'une MAT. Si ce diagnostic est suspecté, arrêter l'ixazomib et examiner les patients afin de déceler une éventuelle MAT. Si l'examen exclut une MAT, l'administration d'ixazomib peut reprendre. L'innocuité de la reprise d'un traitement par l'ixazomib chez les patients qui ont déjà eu une MAT est inconnue.
Hépatotoxicité
Des lésions hépatiques d'origine médicamenteuse, des lésions hépatocellulaires, une stéatose hépatique, une hépatite cholestatique et une hépatotoxicité ont été signalées occasionnellement chez des patients traités par l'ixazomib (voir rubrique «Effets indésirables»). Les valeurs des enzymes hépatiques doivent faire l'objet d'une surveillance régulière et la dose doit être adaptée en cas de survenue de symptômes de degré 3 ou 4 (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR)
Un syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) est survenu chez des patients traités par l'ixazomib. Le SEPR est un trouble neurologique rare et réversible qui peut se manifester par des crises d'épilepsie, une hypertension artérielle, des céphalées, des modifications de l'état de conscience et des troubles visuels. Une tomographie cérébrale, de préférence par résonance magnétique, sert à confirmer le diagnostic. Le traitement par l'ixazomib doit être arrêté si le patient développe un SEPR.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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