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Information professionnelle sur ONIVYDE liposomal pégylé 4.3 mg/ml, Dispersion à diluer pour perfusion:Servier (Suisse) SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Myélosuppression/neutropénie
Une surveillance complète de l'hémogramme est recommandée pendant le traitement par ONIVYDE liposomal pégylé. Les patients doivent être avertis du risque de neutropénie, de fièvre neutropénique ou de septicémie, ainsi que de la signification d'un état fébrile.
Une neutropénie fébrile (température corporelle > 38 °C et numération des neutrophiles ≤1000 cellules/mm³) doit être traitée en urgence par des antibiotiques à large spectre administrés par voie intraveineuse en milieu hospitalier. Une septicémie associée à une fièvre neutropénique aboutissant à un choc septique d'issue fatale peut se produire chez des patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas métastatique sous traitement par ONIVYDE liposomal pégylé.
Chez les patients présentant des événements hématologiques sévères, il est recommandé de diminuer la dose ou d'interrompre le traitement (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les patients présentant une insuffisance médullaire sévère ne doivent pas être traités par ONIVYDE liposomal pégylé.
Des antécédents de radiothérapie abdominale augmentent le risque de neutropénie sévère et de neutropénie fébrile après un traitement par ONIVYDE liposomal pégylé. Une surveillance étroite de l'hémogramme est recommandée et l'administration de facteurs de croissance de la lignée myéloïde doit être envisagée chez les patients ayant des antécédents de radiothérapie abdominale. La prudence est de mise chez les patients recevant une radiothérapie pendant l'utilisation d'ONIVYDE liposomal pégylé.
Les patients souffrant d'un défaut de la glucuronidation de la bilirubine, comme ceux présentant un syndrome de Gilbert, pourraient présenter un risque plus élevé de myélosuppression lorsqu'ils reçoivent un traitement par ONIVYDE liposomal pégylé.
Populations spéciales
Patients asiatiques
En comparaison avec les patients caucasiens, les patients asiatiques ont un risque accru de neutropénie sévère et fébrile au cours d'un traitement par ONIVYDE liposomal pégylé + 5-FU/LV.
Patients homozygotes pour l'allèle UGT1A1*28
Les patients porteurs de la variante UGT1A1*28 (homozygotes pour l'allèle UGT1A1*28) présentent un risque élevé d'une neutropénie par l'irinotécan non-liposomal.
Chez ces personnes, une surveillance rapprochée de l'hémogramme et de la fonction hépatique doit être effectuée.
Diarrhée
La diarrhée est un effet indésirable très fréquent, qui entraîne: colite, iléus, gastroentérite, fatigue, déshydratation, perte de poids, toxicités rénales, hyponatrémie et hypokaliémie. Des troubles de la fonction rénale et une insuffisance rénale aiguë ont été observés, généralement chez des patients souffrant d'hypovolémie due à des vomissements sévères et/ou une diarrhée sévère. ONIVYDE liposomal pégylé peut provoquer une diarrhée sévère potentiellement mortelle. ONIVYDE liposomal pégylé ne doit pas être administré chez des patients présentant une occlusion intestinale ou une maladie inflammatoire chronique de l'intestin tant que celle-ci n'est pas résolue. Une diarrhée peut survenir précocement ou tardivement (> 24 heures après l'application d'ONIVYDE liposomal pégylé). Chez des patients présentant une diarrhée précoce ou des symptômes cholinergiques, il convient d'envisager un traitement prophylactique ou curatif par l'atropine, sauf contre-indication. Les patients doivent être avertis du risque de diarrhée tardive.
Dès la première selle liquide, le patient doit boire abondamment des boissons contenant des électrolytes. Les patients doivent pouvoir disposer facilement de lopéramide (ou équivalent) pour commencer un traitement contre les diarrhées tardives. Le lopéramide doit être débuté dès la première selle trop liquide ou mal formée ou dès que la fréquence des selles augmente (16 mg/jour au maximum). Le lopéramide doit être poursuivi pendant au moins 12 heures après la dernière diarrhée. Dans le but de prévenir une diarrhée sévère, il convient de renoncer à tout produit contenant du lactose et de veiller à un apport en liquides suffisant et à une alimentation pauvre en graisses. Si la diarrhée persiste alors que le patient est sous lopéramide depuis plus de 24 heures, il convient d'envisager l'ajout d'un traitement antibiotique par voie orale (comme des fluoroquinolones pendant 7 jours). Le lopéramide ne doit pas être administré pendant plus de 48 heures consécutives en raison du risque d'iléus paralytique. Si la diarrhée persiste plus de 48 heures, arrêter le lopéramide. Surveiller le niveau d'électrolyte, compenser les pertes hydro-électrolytiques et maintenir le traitement antibiotique jusqu'à la résolution de ces symptômes.
Un nouveau cycle de traitement ne doit débuter qu'après la stabilisation de la diarrhée au grade ≤1 (2 à 3 selles/jour de plus que la fréquence précédant le début du traitement) (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Syndrome cholinergique
L'apparition précoce de diarrhée peut s'accompagner de symptômes cholinergiques tels qu'une rhinite, une hypersialorrhée, des bouffées de chaleur, une diaphorèse, une bradycardie, un myosis et un hyperpéristaltisme. En cas de symptômes cholinergiques, il convient d'envisager un traitement prophylactique ou curatif par l'atropine, sauf contre-indication.
Effets immunosuppresseurs et vaccins
L'administration de vaccins vivants ou vivants atténués chez des patients immunodéprimés après la prise de chimiothérapies cytotoxiques, dont ONIVYDE liposomal pégylé, peut entraîner des infections graves ou fatales. Il faut donc éviter la vaccination par des vaccins vivants. Des vaccins inactivés ou tués peuvent être administrés. La réponse à de tels vaccins peut toutefois être diminuée.
Réactions d'hypersensibilité, y compris réactions aigües liées à la perfusion
Des réactions aiguës pendant la perfusion, se caractérisant principalement par un rash, de l'urticaire, un œdème périorbitaire ou un prurit, ont été rapportées chez des patients recevant un traitement par ONIVYDE liposomal pégylé. De nouveaux événements (tous de grade 1 ou 2) se sont produits en général précocement pendant le traitement par ONIVYDE liposomal pégylé. Seulement 2 patients sur 10 ont présenté des effets indésirables après la cinquième dose d'ONIVYDE liposomal pégylé. Des réactions d'hypersensibilité, dont une réaction aiguë pendant la perfusion, une réaction anaphylactique / anaphylactoïde et un angio-oedème peuvent survenir. ONIVYDE liposomal pégylé doit être interrompu en cas de réactions d'hypersensibilité sévères (voir rubrique «Posologie / Mode d'emploi»).
Antécédent d'opération de Whipple
Les patients ayant un antécédent d'opération de Whipple ont un risque accru d'infections graves lors d'un traitement par ONIVYDE liposomal pégylé en association avec le 5-FU et la leucovorine (voir «Effets indésirables»). Il faut surveiller les signes d'infections chez ces patients.
Toxicité pulmonaire
Des cas à type de pneumopathie interstitielle diffuse d'issue fatale sont survenus chez des patients recevant de l'irinotécan non liposomal. Les facteurs de risque incluent entre autres une pathologie pulmonaire préexistante, l'utilisation de médicaments pneumotoxiques, de facteurs de stimulation de colonies ou un antécédent de radiothérapie. Chez les patients présentant des facteurs de risques, la survenue de symptômes respiratoires devra être étroitement surveillée avant et pendant le traitement par ONIVYDE liposomal pégylé. L'apparition nouvelle ou progressive d'une dyspnée, d'une toux et d'une fièvre doivent entraîner l'interruption rapide du traitement par ONIVYDE liposomal pégylé, et l'évaluation diagnostique doit être attendue (voir rubrique «Posologie / Mode d'emploi»).
Bilirubine et aminotransférases
Des patients avec une hyperbilirubinémie ont aussi des concentrations de SN-38 plus élevées et présentent donc un risque accru de développement de neutropénie. Une surveillance régulière de l'hémogramme doit être effectuée chez les patients ayant une bilirubine totale entre 1,0 et 2,0 mg/dl.
Des patients présentant une bilirubine > 2 fois supérieure à la limite supérieure normale (LSN) n'ont pas été étudiés.
Patients en insuffisance pondérale (indice de masse corporelle < 18,5 kg/m2)
Il convient d'être prudent lorsqu'ONIVYDE liposomal pégylé est utilisé chez des patients ayant un IMC < 18,5 kg/m2.
Excipients
Chaque ml d'ONIVYDE liposomal pégylé contient 0,144 mmol (3,31 mg) de sodium. Cela doit être pris en compte pour les patients qui suivent un régime hyposodé (pauvre en sel) contrôlé.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par volume de dosage, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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