ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Olmésartan Spirig HC®:Spirig HealthCare AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Propriétés/Effets

Code ATC
C09CA08 (antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, simples).
Mécanisme d’action
L'olmésartan médoxomil est un antagoniste sélectif puissant des récepteurs de l'angiotensine II (type AT1) actif par voie orale. On présume que tous les effets de l'angiotensine II faisant intervenir les récepteurs AT1, indépendamment de l'origine ou de la voie de synthèse de l'angiotensine II, sont bloqués. L'antagonisme sélectif des récepteurs de l'angiotensine II (AT1) entraîne une augmentation des taux plasmatiques de rénine et des concentrations d'angiotensine l et II, ainsi qu’une petite diminution de la concentration plasmatique d'aldostérone.
Pharmacodynamique
L'angiotensine II est la principale hormone vasoactive du système rénine-angiotensine-aldostérone. Elle joue un rôle important dans la physiopathologie de l'hypertension en agissant au niveau des récepteurs de type 1 (AT1).
En cas d’hypertension, l'olmésartan médoxomil provoque une diminution dose-dépendante et durable de la pression artérielle. Rien n’indique une hypotension après la première administration ni une tachyphylaxie lors d'administration prolongée, ni une hypertension de rebond lors de l'arrêt du traitement.
L'administration quotidienne d'olmésartan médoxomil à raison d'une prise entraîne une diminution progressive et efficace de la pression artérielle sur l’intervalle posologique de 24 heures. À dose journalière totale équivalente, l'administration en 1 ou 2 prises entraîne une diminution similaire de la pression artérielle.
Lors d'un traitement continu, la diminution maximale de la pression artérielle est obtenue 8 semaines après le début du traitement, avec une baisse significative de la pression artérielle visible déjà après 2 semaines de traitement. En association avec l'hydrochlorothiazide, un effet additif sur la diminution de la pression artérielle est observé, cette administration concomitante étant bien tolérée.
Les effets de l'olmésartan médoxomil sur la mortalité et la morbidité ne sont pas encore connus.
Efficacité clinique
L’étude ROADMAP (Randomised Olmesartan and Diabetes Microalbuminuria Prevention Study) réalisée chez 4'447 patients avec un diabète de type 2, normo-albuminurie et au moins un facteur de risque cardiovasculaire additionnel, a examiné si un traitement par olmésartan pourrait retarder le début de la microalbuminurie.
Durant la période médiane d’observation de 3.2 années, les patients recevaient soit olmésartan soit un placebo en plus d’autres antihypertenseurs, à l’exception des inhibiteurs de l’ECA ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II.
Pour le critère d’évaluation principal, l’étude a démontré une réduction du risque concernant le délai de survenue d’une microalbuminurie en faveur d’ olmésartan. Après ajustement des différences de la tension artérielle, cette diminution du risque n’était plus statistiquement significative. 8.2% (178 patients sur 2'160) des patients du groupe sous olmésartan et 9.8% (210 patients sur 2'139) des patients du groupe sous placebo ont développé une microalbuminurie.
Pour les critères d’évaluation secondaires, des incidents cardiovasculaires sont apparus chez 96 patients (4.3%) sous olmésartan et chez 94 patients (4.2%) sous placebo. L’incidence de la mortalité cardiovasculaire était plus élevée sous olmésartan que sous placebo (15 patients (0.7%) vs 3 patients (0.1%)), malgré les taux similaires pour les AVC non mortels (14 patients (0.6%) vs 8 patients (0.4%)), les infarctus du myocarde non mortels (17 patients (0.8%) vs 26 (1.2%)) et la mortalité non-cardiovasculaire (11 patients (0.5%) vs 12 patients (0.5%)). La mortalité globale sous olmésartan avait augmenté numériquement (26 patients (1.2%) vs 15 patients (0.7%)), ce qui s’explique principalement par un nombre élevé d’accidents cardiovasculaires mortels.
L’étude ORIENT (Olmesartan Reducing Incidence of End-stage Renal Disease in Diabetic Nephropathy Trial) a examiné les effets d’olmésartan sur les événements rénaux et cardiovasculaires chez 577 patients randomisés japonais et chinois diabétiques de type 2 avec une néphropathie avérée.
Durant un suivi médian de 3.1 années, les patients ont reçu soit olmésartan soit un placebo, en plus des autres antihypertenseurs incluant les inhibiteurs de l’ECA.
Le critère d’évaluation principal combiné (temps écoulé avant la survenue du premier événement de doublement de la créatinine sérique, insuffisance rénale terminale, décès toutes causes confondues) est survenu chez 116 patients du groupe sous olmésartan (41.1%) et chez 129 patients (45.4%) du groupe sous placebo (HR: 0.97 (IC à 95% 0.75 à 1.24); p = 0.791).
Le critère d’évaluation cardiovasculaire secondaire combiné est survenu chez 40 patients traités par olmésartan (14.2%) et 53 patients traités par placebo (18.7%). Ce critère d’évaluation cardiovasculaire combiné inclut les décès cardiovasculaires chez 10 patients (3.5%) sous olmésartan vs 3 patients (1.1%) sous placebo, mortalité globale 19 (6.7%) vs 20 (7.0%), AVC non mortels 8 (2.8%) vs 11 patients (3.9%) et infarctus du myocarde non mortels 3 patients (1.1%) vs 7 (2.5%).
Informations complémentaires
L’administration concomitante d’un inhibiteur de l’ECA et d’un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II a été analysée aux cours de deux études de grande envergure, randomisées, contrôlées («ONTARGET» [ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial] et «VA NEPHRON-D» [The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes]).
L’étude «ONTARGET» a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude «VA NEPHRON-D» a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
Par rapport à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables à d’autres inhibiteurs de l’ECA et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
C’est pourquoi les inhibiteurs de l’ECA et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne devraient pas être administrés simultanément chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude «ALTITUDE» (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout de l’aliskirène à un traitement standard par un inhibiteur de l’ECA ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique et/ou d’une pathologie cardiovasculaire. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe sous aliskirène que dans le groupe sous placebo; de même que les événements indésirables et certains événements indésirables graves (hyperkaliémie, hypotension, insuffisance rénale).

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home