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Information professionnelle sur Odefsey®:Gilead Sciences Switzerland Sàrl
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Mises en garde et précautions

Transmission du VIH
Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise substantiellement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.
Échec virologique et développement d'une résistance
On ne dispose pas de données suffisantes pour recommander un emploi chez les patients ayant connu un précédent échec d'un traitement comportant un INNTI. L'emploi d'Odefsey doit être accompagné d'un test de résistance et/ou d'une consultation des antécédents de résistance (voir «Propriétés/Effets»).
Dans les analyses d'efficacité groupées de deux études cliniques de phase 3 chez des adultes (C209 [ECHO] et C215 [THRIVE]) pendant 96 semaines, il y avait chez les patients qui avaient été traités avec emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (F/TDF) + rilpivirine et qui présentaient initialement une charge virale > 100 000 copies d'ARN de VIH-1 par ml, un plus grand risque d'un échec virologique (17,6% pour la rilpivirine versus 7,6% pour l'éfavirenz) que chez les patients présentant initialement une charge virale ≤100 000 copies d'ARN de VIH-1 par ml (5,9% pour la rilpivirine versus 2,4% pour l'éfavirenz). Le taux de l'échec virologique chez les patients traités avec F/TDF + rilpivirine était de 9,5% à la semaine 48 et de 11,5% à la semaine 96 ainsi que de 4,2% et respectivement 5,1% dans le bras F/TDF + éfavirenz. Entre le bras rilpivirine et le bras éfavirenz, la différence de taux de nouvel échec virologique entre les résultats à la semaine 48 et à la semaine 96 n'était pas statistiquement significative. Le taux de la résistance d'origine thérapeutique à la classe des INNTI était plus élevé chez les patients présentant une charge virale initiale > 100 000 copies d'ARN de VIH-1 par ml, chez lesquels était survenu un échec virologique. Plus de patients présentant un échec virologique ont développé une résistance associée à la lamivudine/emtricitabine sous rilpivirine qu'avec un échec virologique sous éfavirenz, indépendamment de la charge virale initiale (voir «Propriétés/Effets»).
Système cardiovasculaire
À des doses suprathérapeutiques (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour) la rilpivirine était associée dans l'électrocardiogramme (ECG) à un allongement de l'intervalle QTc (voir «Interactions» et «Surdosage»). La prise de rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas liée à un effet clinique pertinent sur l'intervalle QTc. L'emploi simultané d'Odefsey avec des médicaments présentant un risque connu de tachycardie à torsades de pointes doit se faire avec précaution.
Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C
Les patients atteints d'une hépatite B ou C chronique et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.
La sécurité et l'efficacité d'Odefsey ne sont pas établies chez les patients co-infectés par le VIH-1 et par le virus de l'hépatite C (VHC).
Le ténofovir alafénamide est actif contre le virus de l'hépatite B (VHB).
L'arrêt du traitement par Odefsey chez les patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B, arrêtant le traitement par Odefsey doivent être étroitement surveillés sur les plans clinique et biologique pendant plusieurs mois après l'arrêt du traitement par Odefsey.
Maladie hépatique
La sécurité et l'efficacité d'Odefsey n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles préexistants significatifs de la fonction hépatique (voir «Instructions posologiques particulières», «Patients présentant des troubles de la fonction hépatique» et «Pharmacocinétique»).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, y compris une hépatite chronique active, ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux (ART), une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas de signes d'aggravation de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt définitif du traitement doit être envisagé.
Néphrotoxicité
Des cas d'insuffisance rénale, y compris de défaillance rénale aiguë, de tubulopathie rénale proximale et de syndrome de Fanconi (tubulopathie rénale avec hypophosphatémie sévère), ont été rapportés après commercialisation avec des produits contenant du ténofovir alafénamide. Un risque potentiel de néphrotoxicité résultant d'une exposition chronique à de faibles doses de ténofovir dans le cadre du traitement par le ténofovir alafénamide ne peut être exclu.
Dans des études cliniques menées avec E/C/F/TAF chez des patients naïfs de tout traitement et chez des patients virologiquement contrôlés, passés à un traitement par E/C/F/TAF et présentant un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) > 50 ml/min, moins de 1% des patients traités par E/C/F/TAF ont eu des événements indésirables rénaux graves ou ont dû interrompre le traitement en raison d'événements indésirables rénaux. Dans une étude avec des patients virologiquement contrôlés, qui présentaient à l'inclusion un DFGe compris entre 30 et 69 ml/min et qui ont été traités avec E/C/F/TAF pendant une durée médiane de 144 semaines, le traitement E/C/F/TAF a été arrêté durablement chez cinq des 80 patients (6%) présentant à l'inclusion un DFGe compris entre 30 et 50 ml/min en raison d'une détérioration de la fonction rénale (voir «Effets indésirables»). Odefsey n'est pas recommandé chez les patients dont la CrCl estimée est ≥15 ml/min et < 30 ml/min ou chez les patients dont la CrCl estimée est < 15 ml/min, non placés sous hémodialyse chronique car la sécurité d'Odefsey n'est pas établie pour ces populations (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Pharmacocinétique», «Effets indésirables»).
Les patients qui prennent des promédicaments du ténofovir et qui présentent une insuffisance rénale, ainsi que les patients qui sont traités avec des agents néphrotoxiques, y compris des anti-inflammatoires non stéroïdiens, présentent un risque accru de développer des effets indésirables rénaux.
La CrCl estimée ainsi que la glucosurie et la protéinurie doivent, en fonction de la situation clinique, être déterminées chez tous les patients avant ou au début du traitement par Odefsey et surveillées régulièrement pendant le traitement. La fonction rénale des patients présentant un dysfunctionnement rénal doit être surveillée plus fréquemment (CrCl, phosphate sérique, glucosurie et protéinurie).
Odefsey doit être arrêté lorsque la CrCl chute en deçà de 30 ml/min ou en cas de syndrome de Fanconi.
Dans une étude clinique portant sur le traitement par E/C/F/TAF de patients infectés par le VIH-1 et présentant une insuffisance rénale légère à modérée (DFGe selon la formule de Cockcroft-Gault [DFGeCG]: 30-69 ml/min), il y a eu une augmentation plus fréquente des paramètres biologiques ASAT, GGT et amylase/lipase chez les patients présentant un DFGe < 50 ml/min que chez les patients présentant un DFGe > 50 ml/min (voir «Effets indésirables»).
Effets osseux
Dans le cadre d'études de la toxicité chez l'animal et dans le cadre d'études cliniques chez l'homme, un lien a été établi entre le ténofovir alafénamide et le ténofovir d'une part et une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) et une augmentation des marqueurs biochimiques du métabolisme osseux d'autre part, suggérant une intensification du remodelage osseux. Une diminution significative de la DMO a été observée chez 15% des patients traités par E/C/F/TAF dans le cadre d'études cliniques chez des adultes infectés par le VIH-1 et naïfs de tout traitement (voir «Effets indésirables»). L'effet clinique à long terme de ces modifications n'est pas connu. Une évaluation de la DMO doit être envisagée pour les patients traités par Odefsey et présentant un antécédent de fractures osseuses pathologiques ou d'autres facteurs de risque d'ostéoporose. L'administration de préparations de calcium et de vitamine D peut être utile pour tous les patients. Toute suspicion de lésions osseuses doit pousser à consulter un spécialiste.
Ostéonécrose
L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par ART au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des gênes articulaires, des douleurs articulaires, une raideur articulaire ou des difficultés à se mouvoir.
Poids et paramètres métaboliques
Une prise de poids et une élévation des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. Ces altérations peuvent en partie être liées à l'état de santé amélioré et au mode de vie. Dans certains cas un effet du traitement sur les taux de lipides sanguins a été constaté, tandis que pour la prise de poids il n'existe aucune preuve nette de l'existence d'une relation avec un traitement déterminé. Pour la surveillance des taux de lipides et de glucose sanguins on se référera aux directives thérapeutiques reconnues pour la prise en charge du VIH. Le traitement des troubles lipidiques devrait être dispensé en fonction de l'évaluation clinique.
Faiblesse motrice généralisée
Une faiblesse motrice généralisée a été observée très rarement chez des patients qui recevaient un traitement par association d'antirétroviraux avec des analogues nucléosidiques. Cette affection a été observée le plus souvent, mais pas toujours, dans le cadre d'une acidose lactique. Cette faiblesse motrice peut cliniquement ressembler à un syndrome de Guillain-Barré, y compris paralysie respiratoire. Les symptômes peuvent le cas échéant persister après la fin du traitement, voire s'aggraver (voir aussi «Effets indésirables»).
Exposition in utero: dysfonctionnement mitochondrial
Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques peuvent altérer à un degré variable la fonction mitochondriale. Cet effet est le plus marqué sous stavudine, didanosine et zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques. Ces rapports concernaient majoritairement des traitements par des thérapies comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables étaient généralement transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertension, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en considération chez tout enfant ayant été exposé in utero à des analogues nucléosidiques ou nucléotidiques et présentant de sérieux signes cliniques, notamment neurologiques, d'étiologie inconnue. Tout enfant exposé in utero à des analogues nucléosidiques ou nucléotidiques, y compris les enfants séronégatifs pour le VIH, devra faire l'objet d'un suivi clinique et biologique ainsi que d'un bilan approfondi à la recherche d'un éventuel dysfonctionnement mitochondrial en présence de tout signe ou symptôme évocateur. Ces données ne modifient pas les recommandations nationales actuelles quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission verticale du VIH.
Syndrome de restauration immunitaire
Chez des patients infectés par le VIH présentant un déficit immunitaire sévère, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire au moment de l'instauration d'un traitement par association d'antirétroviraux (ART) et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois suivant l'instauration du traitement par ART. Des exemples pertinents incluent les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes disséminées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.
Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune par exemple) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.
Infections opportunistes
L'apparition d'infections opportunistes et d'autres complications liées à l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous Odefsey ou tout autre traitement antirétroviral. En conséquence, une surveillance clinique étroite continue par un médecin expérimenté dans le traitement de l'infection par le VIH et des maladies associées reste indispensable.
Coadministration avec d'autres médicaments
Certains médicaments ne doivent pas être utilisés en même temps qu'Odefsey (voir «Contre-indications» et «Interactions»).
Odefsey ne doit pas être utilisé en même temps que d'autres médicaments antirétroviraux (voir «Interactions»).
Odefsey ne doit pas être utilisé en même temps que d'autres médicaments qui comportent de l'emtricitabine, de la rilpivirine, des promédicaments du ténofovir, de la lamivudine ou de l'adéfovir dipivoxil (voir «Interactions»).
Excipients
Odefsey contient 190 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Odefsey contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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