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Information professionnelle sur Seasonique, Comprimés pelliculés:Labatec Pharma SA
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Mises en garde et précautions

Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, en particulier des symptômes de TEV et de TEA, et des facteurs connus de risques vasculaires ainsi que des mesures à prendre en cas de suspicion de thrombose (cf. «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»).
Avant d'opter pour l'utilisation d'un CHC tel que Seasonique, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
Examen médical
Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Seasonique, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte des contre-indications et des mises en garde/précautions afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les facteurs de risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (y compris frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (par ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (par ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
Motifs imposant l'arrêt immédiat de la prise du médicament
La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition de l'une des contre-indications précitées ou de l'une des situations suivantes, il lui faut consulter au plus vite un médecin, qui décidera de la poursuite ou de l'arrêt de l'utilisation du CHC:
•première apparition ou exacerbation de maux de tête de type migraineux ou survenue plus fréquente de maux de tête d'une intensité inhabituelle;
•troubles visuels, auditifs ou de l'élocution ou autres troubles de la perception d'apparition soudaine;
•dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
•4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (par ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
•augmentation cliniquement pertinente de la pression artérielle (lors de mesures répétées);
•apparition d'ictère, d'hépatite, de prurit généralisé;
•fortes douleurs épigastriques ou hépatomégalie;
•états dépressifs graves;
•grossesse existante ou présumée.
Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les médicaments contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible.
La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
•Le risque de TEV associé à l'utilisation de Seasonique.
•Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque?
•Le risque plus élevé de développer une TEV pendant la première année d'utilisation (et en particulier pendant les 3 premiers mois).
•Les données disponibles indiquent que le risque de TEV est accru aussi bien lors de la première utilisation d'un CHC que lors de la réutilisation du même ou d'un autre CHC (après une interruption d'au moins 4 semaines ou plus).
•Seasonique est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer les médecins traitants qu'elle prend Seasonique.
Environ 2 femmes sur 10 000 n'utilisant pas de CHC et qui ne sont pas enceintes développeront une TEV au cours d'une année. Le risque peut toutefois être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque individuels (voir ci-dessous).
A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 5 à 7 femmes sur 10 000 utilisant un CHC conventionnel contenant du lévonorgestrel (c'est-à-dire en cycles de 28 jours comprenant une pause de 4 à 7 jours) développeront une TEV au cours d'une année.
Toutefois, on a relevé un taux d'incidence plus élevé avec d'autres CHC, selon le type de progestatif entrant dans la composition (jusqu'à 12 cas pour 10 000 années-femmes).
Des données limitées de la littérature laissent supposer que le risque d'événements thromboemboliques est faiblement augmenté lors de l'utilisation de CHC en cycle prolongé par rapport à l'utilisation en cycles conventionnels de 28 jours.
Sous CHC contenant du lévonorgestrel, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2% des cas.
Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose veineuse ont été signalés en dehors des membres (par ex. thromboses des veines sinusales ou thromboses des veines hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, surtout s'ils sont multiples (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique veineux en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Seasonique est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
Tableau: Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.
Il est particulièrement important d'en prendre compte si d'autres facteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation des comprimés (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le traitement que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée le cas échéant afin d'éviter une grossesse non désirée.
Un traitement antithrombotique devra être envisagé si Seasonique n'a pas été interrompu à l'avance.

Antécédents familiaux (chaque thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, par ex. avant 50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Seasonique.
Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de Seasonique est contre-indiquée.

Autres affections médicales associées à un risque accru de TEV

Lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse), drépanocytose, affections malignes

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Remarque: l'immobilisation temporaire, comme les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.
Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
Le risque accru de thromboembolie pendant la période puerpérale doit être pris en compte. Certaines données indiquent en effet que le risque peut être encore augmenté jusqu'à 12 semaines après l'accouchement.
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde des membres inférieurs et embolie pulmonaire)
La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Seasonique.
•Les symptômes de thrombose veineuse profonde des membres inférieurs peuvent inclure
ogonflement unilatéral d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe;
osensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n'est ressentie qu'en position debout ou en marchant;
osensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
•Les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent inclure
odifficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
otoux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
odouleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
oobnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
otachycardie ou arythmie.
Certains de ces symptômes (par ex. essoufflement ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, par ex.).
Risque de thromboembolie artérielle (TEA)
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de contraceptifs hormonaux et l'augmentation du risque de thromboembolie artérielle (comme infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire ou accident ischémique transitoire). Avant de décider de prescrire Seasonique, la patiente doit être informée de ce risque et, surtout, du fait que des facteurs de risque individuels préexistants sont susceptibles d'aggraver ce risque.
De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés chez les utilisatrices de CHC.
Facteurs de risque de TEA
Le risque d'accident cérébrovasculaire ou d'autres complications thromboemboliques artérielles augmente chez les utilisatrices de CHC avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique artériel en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Seasonique est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
Tableau: Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC comme Seasonique. Une méthode de contraception alternative doit être fortement conseillée aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer.

Hypertension artérielle

Diabète

L'utilisation de CHC est contre-indiquée chez les femmes diabétiques qui présentent déjà des complications vasculaires.

Dyslipoprotéinémie

Valvulopathie cardiaque

Fibrillation auriculaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque.
Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans).

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Seasonique.
Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de Seasonique est contre-indiquée.

Migraine

L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation de Seasonique (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA

Hyperhomocystéinémie, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes

Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elles utilisent Seasonique.
•Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure
operte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant notamment une moitié du corps;
oconfusion soudaine;
oélocution incompréhensible ou difficulté de compréhension;
otroubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
otroubles subits de la marche;
overtiges;
otroubles de l'équilibre ou de la coordination;
océphalées soudaines et sévères, ou de durée inhabituelle, de cause inconnue;
operte de connaissance ou évanouissement avec ou sans épisode convulsif.
•Les symptômes de l'infarctus du myocarde peuvent inclure
odouleurs, malaise, sensation de pression, sensation de pesanteur, sensation de serrement ou de tension dans la poitrine, le bras ou derrière le sternum;
odouleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
osensation de réplétion, troubles gastriques ou réflexe nauséeux;
osueurs, nausées, vomissements ou vertiges;
osensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
otachycardie ou arythmies.
•L'occlusion d'un vaisseau peut engendrer d'autres symptômes
odouleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
oabdomen aigu.
Suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques
En cas de suspicion de prédisposition héréditaire ou acquise aux complications thromboemboliques, un examen de la coagulation sanguine doit être effectué par un spécialiste, qui peut le cas échéant demander une analyse de certains paramètres hémostatiques.
Maladies tumorales
Un risque augmenté de cancer du col de l'utérus a été rapporté lors d'une utilisation au long cours des CHC (>5 ans) dans quelques études épidémiologiques. Néanmoins, ceci est toujours en discussion de façon controversée dans la mesure où ce résultat est influencé par d'autres facteurs, comme une infection par des papillomavirus humains (HPV) (facteur de risque le plus prononcé), par la fréquence de la participation au screening du col de l'utérus ou par le comportement sexuel.
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que le risque relatif (RR) de diagnostiquer un carcinome mammaire chez les femmes utilisant un CHC était faiblement augmenté (RR = 1,24). Ce risque diminue de manière continue après arrêt du CHC et n'est plus décelable après 10 ans. Le cancer du sein étant rare avant l'âge de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui utilisent, ou ont utilisé jusqu'à récemment, un CHC est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucun indice sur une éventuelle causalité. La hausse observée du risque peut être attribuée soit à un diagnostic plus précoce chez les utilisatrices de CHC, soit aux effets biologiques des CHC, soit à la combinaison de ces deux facteurs. Les cancers du sein avaient tendance à être moins avancés au moment du diagnostic chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez celles qui n'avaient jamais utilisé de CHC.
Dans de rares cas, on a observé, suite à l'utilisation d'hormones sexuelles telles que celles contenues dans Seasonique, des modifications hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications pourraient être à l'origine d'hémorragies intra-abdominales mettant la vie en danger. Si des douleurs épigastriques intenses, une hépatomégalie ou les signes d'une hémorragie intra-abdominale aiguë apparaissent, il faudra inclure l'éventualité d'un hépatome dans le diagnostic différentiel.
Troubles dépressifs
Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. Une dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes possibles de troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser immédiatement à un médecin si elle remarque des fluctuations d'humeur ou d'autres symptômes de dépression lorsqu'elle utilise un contraceptif. Les utilisatrices ayant des antécédents de dépression sévère doivent être surveillées attentivement. En cas de réapparition d'états dépressifs graves au cours de l'utilisation de Seasonique, le traitement doit être interrompu.
Contrôle réduit du cycle
Le schéma posologique de 91 jours permet de retarder les règles. Ceci entraîne chez quelques utilisatrices la survenue plus fréquente de spotting ou de saignements intermenstruels, surtout pendant les premiers mois d'utilisation. Il n'est pas possible de prévoir la survenue de ce type de saignements. Seule l'hémorragie de privation de nature hormonale, devant se produire pendant resp. juste après la prise des comprimés pelliculés blancs à base d'éthinylestradiol, peut être programmée.
À l'inverse, il convient d'informer l'utilisatrice de la survenue possible d'une aménorrhée durant l'utilisation de Seasonique (voir plus bas).
Avec tous les CHC, des saignements irréguliers (spottings ou saignements intermenstruels) peuvent survenir, en particulier pendant les premiers mois d'utilisation. C'est pourquoi un bilan diagnostique visant à rechercher la cause de saignements irréguliers ne se justifie qu'après une période d'adaptation de 3 mois environ.
Si ces irrégularités se poursuivent ou si des saignements irréguliers apparaissent pour la première fois après plusieurs cycles de saignements réguliers, il faudra également prendre en considération des causes non hormonales. Il est recommandé de recourir à des méthodes diagnostiques appropriées en vue d'exclure la possibilité d'une grossesse ou d'une affection maligne. Ces méthodes peuvent inclure un curetage.
Dans les essais cliniques de Seasonique, les hémorragies de privation ont été relativement constantes avec le temps, durant en moyenne 3 jours par cycle de 91 jours. Les saignements intermédiaires (y compris spotting) ont été observés surtout pendant le premier cycle d'utilisation de 91 jours et leur fréquence a diminué lors des cycles suivants (voir aussi «Propriétés/Effets»).
Chez quelques utilisatrices, l'hémorragie de privation peut ne pas apparaître durant la prise des comprimés pelliculés blancs à base d'éthinylestradiol. Une grossesse est peu probable si le CHC a été pris conformément aux recommandations de la rubrique «Posologie/Mode d'emploi». Il convient d'exclure une éventuelle grossesse avant de continuer le traitement si le CHC n'a pas été pris conformément aux recommandations avant la première absence d'une hémorragie de privation ou en cas d'absence de deux hémorragies de privation.
Autres précautions
Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermédiaires et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, l'utilisation de CHC peut augmenter le risque de pancréatite.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous CHC mais les cas cliniquement pertinents sont rares. Si l'utilisation du CHC conduit à une augmentation cliniquement pertinente de la tension artérielle (confirmée par des mesures répétées), l'utilisation du CHC devra être arrêtée. Dans les cas où l'indication semble justifiée, on pourra envisager la réutilisation d'un CHC, pour autant que la tension artérielle se soit normalisée (sous traitement).
L'utilisation de CHC peut entraîner une diminution de la tolérance au glucose. Les femmes diabétiques et celles ayant une tolérance au glucose réduite doivent donc toutes être attentivement surveillées lors de l'utilisation d'un CHC. Il n'existe en général aucune raison d'adapter le traitement antidiabétique.
Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent imposer un arrêt du CHC, jusqu'à ce que les valeurs hépatiques se soient normalisées.
En cas de prise concomitante de médicaments contenant du glécaprévir/pibrentasvir, du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir, ou de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, du dasabuvir (avec ou sans ribavirine), le risque d'augmentation des transaminases (en particulier d'augmentation de l'ALT) peut être accru (voir «Interactions»). Par conséquent, Seasonique doit être arrêté avant un traitement par l'un de ces médicaments et une autre méthode de contraception doit être choisie (p.ex. préparation progestative monocomposée ou méthode contraceptive non hormonale) (voir «Contre-indications»). L'utilisation de Seasonique peut être reprise au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de la prise de ces médicaments.
La récidive d'un ictère cholestatique apparu pour la première fois pendant une grossesse ou lors d'une prise antérieure d'hormones stéroïdiennes sexuelles, doit faire arrêter la prise du CHC.
Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque accru d'affections de la vésicule biliaire (p.ex. cholélithiase, cholécystite; y compris la nécessité d'une cholécystectomie) lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés.
Chez les femmes atteintes d'un angio-oedème héréditaire et/ou acquis, des estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes.
Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de CHC peut occasionnellement provoquer un chloasma, qui est encore renforcé par une exposition intense aux rayons solaires. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient donc pas s'exposer à des rayonnements UV importants.
Il faut informer la patiente que le CHC ne protège pas des infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
Les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament. Les comprimés pelliculés roses contiennent le colorant rouge allura, qui peut provoquer des réactions allergiques. Par conséquent, les patientes présentant une hypersensibilité aux colorants azoïques, à l'acide acétylsalicylique ainsi qu'à d'autres inhibiteurs des prostaglandines doivent utiliser Seasonique avec précautions.

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