Effets indésirablesLes données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l'exposition à DARZALEX (16 mg/kg) chez 2066 patients atteints de myélome multiple, dont 1910 patients recevant DARZALEX en association avec un traitement de fond et 156 patients recevant DARZALEX en monothérapie.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥20%) ont été: neutropénie (44%), infection des voies respiratoires supérieures (41%), RLP (40%), constipation (33%), diarrhée (32%), neuropathie sensorielle périphérique (32%), thrombopénie (31%), anémie (27%), fatigue (26%), nausées (26%), œdèmes périphériques (26%), toux (25%), pyrexie (23%), dyspnée (21%) et asthénie (21%).
Les effets indésirables graves ont été: pneumonie (10%), septicémie (3%), pyrexie (3%), bronchite (2%), infection des voies respiratoires supérieures (2%), grippe (1%), déshydratation (1%), diarrhée (1%), fibrillation auriculaire (1%) et œdème pulmonaire (<1%).
Les effets indésirables observés chez les patients traités par DARZALEX au cours des études cliniques ou après la commercialisation sont résumés dans le paragraphe suivant. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10 000) et très rares (<1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés selon un degré de sévérité décroissant.
Infections et infestations
Très fréquents: infections des voies respiratoires supérieures (41%, grade 3-4: 3%), bronchite (17%, grade 3-4: 2%), pneumonie (16%, grade 3-4: 10%).
Fréquents: infections des voies urinaires, grippe, septicémie, infection à cytomégalovirus, COVID-19*.
Rares: réactivation du virus de l'hépatite B*.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquents: neutropénie (44%, grade 3-4: 39%), thrombopénie (31%, grade 3-4: 19%), anémie (27%, grade 3-4: 12%), lymphopénie (14%, grade 3-4: 11%), leucopénie (14%, grade 3-4, 11%).
Affections du système immunitaire
Fréquents: hypogammaglobulinémie.
Rares: réaction anaphylactique*.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquents: perte d'appétit (12%, grade 3-4: 1%).
Fréquents: hyperglycémie, hypocalcémie, déshydratation.
Affections du système nerveux
Très fréquents: neuropathie sensorielle périphérique (32%, grade 3-4: 3%), céphalées (12%, grade 3-4: <1%), paresthésie (11%, grade 3-4: <1%).
Fréquents: syncope.
Affections cardiaques
Fréquents: fibrillation auriculaire.
Affections vasculaires
Très fréquents: hypertension (10%, grade 3-4: 5%).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquents: toux (25%, grade 3: <1%), dyspnée (21%, grade 3-4: 3%).
Fréquents: œdème pulmonaire.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: constipation (33%, grade 3-4: 1%), diarrhée (32%, grade 3-4: 4%), nausées (26%, grade 3: 2%), vomissements (16%, grade 3-4: 1%).
Fréquents: pancréatite.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Très fréquents: dorsalgies (18%, grade 3-4: 2%), spasmes musculaires (14%, grade 3: <1%).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquents: fatigue (26%, grade 3-4: 4%), pyrexie (23%, grade 3-4: 2%), œdèmes périphériques (26%, grade 3-4: 1%), asthénie (21%, grade 3-4: 2%).
Fréquents: frissons.
Lésions, intoxications et complications d'interventions
Très fréquents: réactions liées à la perfusion (40%, grade 3: 4%), y compris les termes définis par les investigateurs comme reliés à la perfusion (voir ci-dessous).
* Effet indésirable rapporté après la commercialisation. La fréquence est indiquée sur la base du taux de déclarations spontanées.
Description de certains effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
Réactions liées à la perfusion
Dans des études cliniques (monothérapie et traitements combinés, n = 2066), l'incidence des réactions liées à la perfusion, tous degrés de sévérité confondus, s'est élevée à 37% pour la première perfusion de DARZALEX (16 mg/kg, semaine 1), à 2% pour la perfusion de la semaine 2 et cumulativement à 6% pour les perfusions suivantes. Moins de 1% des patients a présenté une réaction liée à la perfusion de grade 3/4 lors de la perfusion de la semaine 2 ou d'une perfusion ultérieure.
Le délai médian d'apparition d'une réaction a été de 1,5 heure (intervalle: de 0 à 72,8 heures). La fréquence des modifications de la perfusion en raison de réactions a été de 36%. Les durées médianes des perfusions de 16 mg/kg de la première perfusion, de la deuxième perfusion et des perfusions suivantes ont été respectivement de 7, 4 et 3 heures environ.
Les réactions sévères liées à la perfusion comprenaient: bronchospasme, dyspnée, œdème laryngé, œdème pulmonaire, infarctus du myocarde, effets oculaires indésirables (y compris effusion choroïdienne, myopie aiguë et glaucome à angle fermé), hypoxie et hypertension. D'autres réactions indésirables liées à la perfusion incluaient: congestion nasale, toux, frissons, irritation de la gorge, vomissements et nausées (voir «Mises en garde et précautions»).
Dans le cadre de l'étude MMY1001, les patients (n = 97) traités par une association à base de daratumumab ont reçu la première dose de 16 mg/kg de daratumumab à la semaine 1 répartie sur deux jours, c.-à-d. respectivement 8 mg/kg le jour 1 et 8 mg/kg le jour 2. L'incidence des réactions liées à la perfusion, tous degrés confondus, a été de 42%. Des réactions liées à la perfusion sont survenues chez 36% des patients le jour 1 de la semaine 1, chez 4% le jour 2 de la semaine 1 et chez 8% lors des perfusions ultérieures. Le délai médian d'apparition d'une réaction s'est élevé à 1,8 heure (intervalle: de 0,1 à 5,4 heures). L'incidence des interruptions de la perfusion en raison de réactions a été de 30%. Les durées médianes des perfusions ont été de 4,2 heures pour le jour 1 de la semaine 1, de 4,2 heures pour le jour 2 de la semaine 1 et de 3,4 heures pour les perfusions ultérieures.
Infection
Chez les patients ayant reçu DARZALEX en traitement combiné, des infections fatales principalement causées par des pneumonies et des septicémies ont été rapportées chez 2,3% des patients atteints de myélome multiple récidivant/réfractaire et chez 1% des patients n'ayant pas encore été traités.
Lors du traitement combiné par le daratumumab par voie intraveineuse, des infections de grade 3-4 ont été observées chez 21 à 36% des patients en rechute/réfractaires et chez 23 à 32% des patients n'ayant pas encore été traités, la pneumonie ayant été l'infection de grade 3-4 la plus fréquemment rapportée. Les arrêts du traitement en raison d'infections ont été observés chez 1 à 4% des patients; les infections fatales ont été observées chez 1 à 5% des patients en rechute/réfractaires et chez 1 à 2% des patients n'ayant pas encore été traités.
Hémolyse
Dans l'étude de phase 3 MMY3007, une hémolyse intravasculaire de grade 1-2, qui a disparu par la suite, a été constatée chez 2 des 346 patients du groupe sous DVMP et chez 1 des 345 patients du groupe sous VMP. Une surveillance continue de cet éventuel signe compromettant la sécurité sera effectuée dans les études cliniques et dans les données de sécurité post-commercialisation disponibles.
Populations particulières – Patients âgés
Parmi les 2459 patients ayant reçu DARZALEX à la posologie recommandée, 38% étaient âgés de 65 à 75 ans et 15% étaient âgés de 75 ans ou plus. L'incidence des effets indésirables graves était plus élevée chez les patients plus âgés que chez les patients plus jeunes (voir «Efficacité clinique»). Chez les patients présentant un myélome multiple récidivant et réfractaire (n = 1213), la pneumonie (14%) et la septicémie (5%) représentaient les effets indésirables graves les plus fréquents, survenant plus fréquemment chez les patients plus âgés (≥65 ans). Chez les patients présentant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et non éligibles à une autogreffe de cellules souches autologues (n = 710), la pneumonie (16%) était l'effet indésirable grave le plus fréquent, survenant plus fréquemment chez les patients plus âgés (≥75 ans).
Au cours de l'étude de phase 3 MMY3007, ayant comparé le traitement par DVMP au traitement par VMP chez des patients présentant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et non éligibles à une autogreffe de cellules souches autologues, le taux d'événements indésirables majeurs, graves ou à l'évolution fatale a augmenté avec l'âge des patients. Cette observation a été constatée dans une mesure similaire dans les deux bras de traitement, de telle sorte qu'aucune différence cliniquement significative en termes d'événements indésirables spécifiques à l'âge n'est apparue entre les patients traités par DVMP et ceux traités par VMP.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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