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Information professionnelle sur VizamylTM:GE Healthcare AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Possibilité de réactions d’hypersensibilité ou anaphylactiques
En cas de réaction d’hypersensibilité ou anaphylactique, l’administration du produit doit être immédiatement interrompue et un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afin de permettre une prise en charge rapide en cas d’urgence, il convient d’avoir à disposition immédiate les médicaments et le matériel nécessaires, notamment une sonde d’intubation trachéale et du matériel de ventilation.
Bénéfice individuel/justification du risque
Pour chaque patient, l’exposition aux rayonnements ionisants doit être justifiée par le bénéfice attendu. L’activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de rayonnements possible compatible avec l’obtention de l’information diagnostique recherchée.
Troubles de la fonction rénale/hépatique
Il convient d’évaluer attentivement le rapport bénéfice-risque chez ces patients, car une exposition accrue aux rayonnements est possible. Le flutémétamol(18F) est excrété essentiellement par le système hépatobiliaire et les patients présentant une insuffisance hépatique sont potentiellement plus exposés aux rayonnements. Voir la rubrique «Posologie/Mode d’emploi».
Enfants et adolescents
Pour plus d’informations sur l’utilisation chez les enfants et les adolescents, voir les rubriques «Posologie/Mode d’emploi» ou «Propriétés/Effets».
Interprétation des images obtenues avec VIZAMYL
Les images obtenues avec VIZAMYL ne doivent être interprétées que par des évaluateurs formés à l’interprétation d’images PET avec flutémétamol (18F). Un examen négatif indique une densité très faible à nulle de plaques ß-amyloïdes neuritiques corticales. Un examen positif indique une densité modérée à forte. Des erreurs d’interprétation des images de la densité des plaques ß--amyloïdes neuritiques du cerveau, incluant des faux négatifs et des faux positifs, ont été observées. L’interprétation des images doit être contrôlée indépendamment des données cliniques du patient. L’utilisation de données cliniques pour l’interprétation des images PET VIZAMYL n’a pas été évaluée.
Les images PET doivent être lues à l’aide d’une échelle de couleurs Sokoloff, Rainbow ou Spectrum. L’évaluateur doit comparer l’intensité du signal de la substance grise corticale par rapport à l’intensité maximale du signal de la substance blanche. Les images doivent être visualisées de manière systématique (Figure 1) en commençant au niveau du pont (p) et en défilant vers le haut:
·Lobes frontaux et cortex cingulaire antérieur (f, ac, analyse axiale)
·Cortex cingulaire postérieur et précunéus (pc, analyse sagittale)
·Aspects des zones temporo-pariétales incluant l’insula (in, analyse axiale et tp-in, analyse coronale)
·Lobes temporo- latéraux (lt, analyse axiale)
·Région striatale (s, analyse axiale)
L’interprétation des images se fait visuellement, en comparant l’activité dans la substance grise corticale et l’activité dans la substance blanche adjacente.
·Une région est considérée comme ayant une fixation négative (normale) si le signal du traceur est faible dans les régions corticales (intensité du signal nettement inférieure comparée à la substance blanche adjacente et similaire en intensité aux régions riches en substance grise du cervelet). Le signal ne sera pas complètement absent dans les régions de la substance grise, car la fixation de la substance blanche déborde sur les régions de substance grise du fait de l’effet de volume partiel lié à la résolution des caméras PET.
·Une région est considérée comme positive (anormale) si le signal du traceur dans les régions corticales semble élevé (d’une intensité environ égale ou supérieure à celle de la substance blanche adjacente et supérieure aux régions riches en substance grise du cervelet).
·Si l’une de ces régions est clairement positive (anormale), l’image doit alors être classée positive (anormale). Sinon, elle doit être classée négative (normale).
Une atrophie peut être présente dans de nombreuses zones du cerveau et peut compliquer l’interprétation des images car la perte de substance grise résultera en une fixation réduite du traceur rendant un examen positif plus difficile à détecter. Il est fortement recommandé de passer en revue les images IRM ou TDM si elles sont disponibles afin d’aider à l’interprétation de l’image VIZAMYL, en particulier si une atrophie est suspectée.
Figure 1
Cas de PET avec VIZAMYL montrant des exemples d’examens PET au flutémétamol (18F) négatifs (gauche) et positifs (droite). Les vues axiales (première ligne), sagittales (seconde ligne) et coronales (troisième ligne) sont représentées.

Figure 1. Vues axiales (a), sagittales (b) et coronales (c) d’images négatives et positives avec le flutémétamol (18F) (gauche et droite respectivement). Les images négatives montrent le motif sulcogyral de la substance blanche alors qu’il n’est pas discernable sur les images positives à droite. Noter l’intensité plus élevée (>60 % du maximum) dans la substance grise des images positives comparativement aux images négatives et l’extension radiale de l’intensité vers le bord convexe nettement défini des faces latérales. Les images négatives présentent une intensité dégressive vers la périphérie des tissus. Il faut noter également dans les régions médiales un plus haut niveau d’intensité dans la substance grise sur les images positives à droite.
Légende: Substance grise – f frontal et ac cingulaire antérieur, pc cingulaire postérieur et précunéus, lt temporo-latéral, tp temporo-pariétal, in insula et s striatum. Substance blanche – p pont et cc corps calleux.
L’évaluation quantitative de l’intensité du signal radioactif cortical par un logiciel validé et certifié CE peut être utilisée pour aider à l’interprétation visuelle de la distribution du signal radioactif. Un tel logiciel permet le calcul de la quantité totale d’amyloïde dans le cerveau en divisant l’intensité moyenne de l’image dans les régions corticales associées à des dépôts d’amyloïde (augmentée chez des patients atteints de MA), par l’intensité moyenne de l’image dans une région de référence telle que le pont. Cette valeur est appelée rapport de valeurs de fixation normalisée (Standard Uptake Value Ratio [SUVR]). Des évaluations visuelles dichotomiques d’examens réalisés avec le flutémétamol (18F) ont été validées vis-à-vis de la limite entre une densité faible et modérée de plaques neuritiques. Il a été déterminé que des valeurs seuils de SUVR de 0,59 à 0,61, obtenues avec un logiciel certifié CE utilisant le pont comme région de référence, présentaient une très grande concordance avec l’interprétation visuelle (voir la rubrique «Propriétés/Effets») et étaient utilisées en complément à l’interprétation visuelle des images.
Les utilisateurs doivent être formés à l’utilisation du logiciel certifié CE par le fabricant et doivent avoir suivi une formation sur l’évaluation de l’interprétation visuelle des images avec Vizamyl.
En cas de discordance entre les résultats de la quantification et ceux de l’interprétation visuelle, il convient d’envisager de suivre les étapes suivantes pour obtenir une interprétation finale.
L’image doit tout d’abord être interprétée visuellement.
Puis la quantification doit être réalisée selon les instructions du fabricant, en incluant le contrôle de qualité du processus de quantification. Le résultat de la quantification doit être comparé avec l’interprétation visuelle, en prenant garde aux plages de variation attendues pour un examen négatif ou positif. Si les taux de quantification ne concordent pas avec ceux de l’interprétation visuelle, l’évaluateur doit:
1. Vérifier la délimitation des régions d’intérêt (Regions of interest / ROIs) sur l’image. Les ROIs doivent se situer dans la substance grise du cerveau, de manière à ne pas inclure le liquide cérébrospinal ou des régions significatives de substance blanche.
2. Vérifier le positionnement de la/des ROIs de référence pour s’assurer que celles-ci sont toutes ajustées à la région de référence. En outre, il convient d’examiner l’aspect de la région de référence à la recherche d’anomalies structurelles ou de zones de moindre vascularisation.
3. Spécificités en cas de différence entre les résultats visuels et quantitatifs:
i) En cas d’évaluation visuelle positive et de résultat de quantification négatif ou limite, les régions positives à l’examen visuel doivent être comparées avec les régions équivalentes étudiées par une ROI. En cas de fixation du traceur très focalisée, il se peut que la ROI échantillonne une plus grande surface et que la moyenne de la ROI donne ainsi un résultat négatif pour l’amyloïde. De plus, des zones d’atrophie pourraient être exclues lors d’une interprétation visuelle, mais être incluses lors d’une quantification.
ii) En cas d’évaluation visuelle négative pour l’amyloïde et de résultat de quantification positif, il convient d’inspecter la région de référence. En cas de doute sur l’exactitude de la délimitation des ROIs ou en cas de réduction manifeste de la fixation, il convient d’utiliser une région alternative (le logiciel peut accepter un certain nombre de régions de référence). De plus, le positionnement des ROIs corticales doit être vérifié; si elles contiennent de la substance blanche, cela pourrait augmenter les valeurs de quantification.
4. Faire une interprétation finale de l’examen sur la base de l’interprétation visuelle après avoir réalisé les étapes 1 à 3 ci-dessus.
Limites d’utilisation
Un examen positif ne permet pas d’établir isolément un diagnostic de MA ou d’autres déficiences cognitives puisque des plaques neuritiques peuvent être présentes dans la substance grise de patients âgés asymptomatiques et de patients atteints d’autres démences neurodégénératives (Maladie d’Alzheimer, mais aussi démence à corps de Lewy et maladie de Parkinson). L’efficacité du flutémétamol (18F) pour évaluer la réponse à un traitement n’a pas été établie (voir la rubrique «Propriétés/Effets»).
Certains examens peuvent être difficiles à interpréter en raison du bruit de fond sur l’image, d’une atrophie avec amincissement cortical, ou d’une image floue pouvant entraîner des erreurs d’interprétation. Dans les cas pour lesquels il y a incertitude quant à l’emplacement de la substance grise et de la limite substance grise/blanche sur l’examen PET, si une image TDM ou IRM couplée récente est disponible, l’évaluateur devra examiner l’image fusionnée PET-TDM ou PET-IRM pour clarifier la relation entre l’activité PET et l’anatomie de la substance grise.
Après l’examen
Tout contact étroit avec les jeunes enfants et les femmes enceintes doit être restreint dans les 24 heures suivant l’administration.
Mises en garde spécifiques
Ce médicament contient de l’éthanol (alcool) 7 % vol, autrement dit jusqu’à 552 mg (environ 0,7 ml) par dose, ce qui équivaut à 14 ml de bière ou 6 ml de vin par dose. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’a aucun effet perceptible.
Ce médicament contient 41 mg de sodium par dose, ce qui équivaut à 2 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Pour les précautions liées aux risques environnementaux, voir la rubrique «Remarques particulières».

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