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Propriétés/Effets

Code ATC
L01XX52
Mécanisme d'action
Le vénétoclax est un puissant inhibiteur sélectif de la protéine anti-apoptotique BCL-2 (B-cell lymphoma 2). Une surexpression de BCL-2 a été mise en évidence dans les cellules de la LLC et de la LMA, où elle agit en tant que médiateur de la survie tumorale et a été associée à la résistance à la chimiothérapie. Le vénétoclax se lie directement au sillon de liaison du domaine BH3 de BCL-2, en déplaçant les protéines pro-apoptotiques contenant le motif BH3 telles que BIM. Il en résulte une perméabilisation de la membrane mitochondriale externe (MOMP, mitochondrial outer membrane permeabilization), une activation des caspases et une initiation de l'apoptose. Dans les études précliniques, le vénétoclax a montré une activité cytotoxique sur les cellules tumorales surexprimant BCL-2.
Pharmacodynamique
Électrophysiologie cardiaque
L'effet de Venclyxto à des doses multiples allant jusqu'à 1'200 mg une fois par jour sur l'intervalle QTc a été évalué au cours d'une étude à bras unique menée en ouvert auprès de 176 patients. Venclyxto n'a eu aucun effet sur l'intervalle QTc et aucune relation n'a été établie entre l'exposition au vénétoclax et une modification de l'intervalle QTc.
Efficacité clinique
Leucémie lymphoïde chronique
Étude CLL14
La sécurité et l'efficacité du vénétoclax associé à l'obinutuzumab, en comparaison avec l'obinutuzumab associé au chlorambucil, chez des patients atteints de LLC non précédemment traitée et présentant des comorbidités (score total CIRS [Cumulative Illness Rating Scale] >6 ou clairance de la créatinine [CrCl] <70 ml/min) ont été évaluées dans une étude de phase III randomisée (1:1), multicentrique et ouverte. Avant l'utilisation de l'obinutuzumab, le risque de SLT des patients dans l'étude a été évalué et ils ont reçu une prophylaxie appropriée avant l'initiation du traitement par l'obinutuzumab. Tous les patients ont reçu 100 mg d'obinutuzumab au jour 1 du cycle 1, puis 900 mg pouvant être administrés au jour 1 ou 2, enfin des doses de 1 000 mg aux jours 8 et 15 du cycle 1 et au jour 1 de chaque cycle suivant, sur un total de 6 cycles. Le jour 22 du cycle 1, les patients du groupe vénétoclax + obinutuzumab ont entamé la phase de titration de la dose de vénétoclax de 5 semaines qui a duré jusqu'au jour 28 du cycle 2. Au terme de la phase de titration de la dose, les patients du cycle 3 ont continué à utiliser 400 mg de vénétoclax une fois par jour jusqu'au dernier jour du cycle 12. Chaque cycle a duré 28 jours. Les patients randomisés dans le bras obinutuzumab associé au chlorambucil ont reçu 0,5 mg/kg de chlorambucil par voie orale au jour 1 et au jour 15 des cycles 1-12. Au terme des 12 cycles de vénétoclax, les patients ont fait l'objet d'un suivi complémentaire eu égard à la progression de la maladie et à la survie globale.
Les caractéristiques démographiques et de la maladie à l'inclusion étaient similaires entre les bras de l'étude. L'âge médian était de 72 ans (intervalle: 41 à 89 ans), 89 % étaient blancs, 67 % étaient des hommes; 36 % et 43 % étaient de stade Binet B et C, respectivement. Le score CIRS médian était de 8,0 (intervalles: 0 à 28) et 58 % des patients présentaient une clairance de la créatinine <70 ml/min. Une délétion 17p a été détectée chez 8 % des patients, des mutations TP53 chez 10 %, une délétion 11q chez 19 % et un gène IgVH non muté chez 57 %. La durée médiane de suivi était de 28 mois au moment de l'analyse (intervalle: 0 à 36 mois).
Le critère d'évaluation principal de l'étude était la survie sans progression (progression-free survival, PFS) estimée par les médecins investigateurs sur la base des directives du groupe de travail parrainé par le National Cancer Institute (NCI-WG) (2008), mises à jour par l'International Workshop on Chronic Lymphocytic Leukemia (IWCLL).
Au moment de l'analyse primaire (fin de l'acquisition des données le 17 août 2018), sur la base de l'évaluation des médecins investigateurs, 14 % (30/216) des patients du bras vénétoclax et obinutuzumab ont présenté un événement SSP sous la forme d'une progression de la maladie ou d'un décès, contre 36 % (77/216) dans le bras obinutuzumab et chlorambucil (hazard ratio [HR]: 0,35 [95 % intervalle de confiance [IC]: 0,23; 0,53]; P <0,0001, test du Log-Rank stratifié). La SSP médiane n'a été atteinte dans aucun des bras de traitement.
La survie sans progression a également été évaluée par un comité de revue indépendant (independent review committee, IRC) et correspondait à la SSP évaluée par les investigateurs.
Le taux de réponse global (overall response rate, ORR) évalué par l'investigateur était de 85 % (IC à 95 %: 79,2; 89,2) dans le bras vénétoclax et obinutuzumab et 71 % (IC à 95 %: 64,8; 77,2) dans le bras obinutuzumab et chlorambucil. Le taux de rémission complète (complete remission, CR) évalué par l'investigateur était de 46 % dans le bras vénétoclax et obinutuzumab et de 22 % dans le bras obinutuzumab et chlorambucil.
Analyse d'efficacité actualisée
L'efficacité a été évaluée après un suivi médiane de 76,4 mois (intervalle: 0,0 à 86,5 mois; fin de l'acquisition des données: 14 novembre 2022). La SSP médiane évaluée par l'investigateur était de 76,2 mois (IC à 95 %: 65,1; 83,3) dans le bras vénétoclax et obinutuzumab et de 36,4 mois (IC à 95 %: 34,1; 41,0) dans le bras obinutuzumab et chlorambucil (hazard ratio: 0,40 [IC à 95 %: 0,31; 0,52]).
La valeur médiane de survie globale n'a pas été atteinte dans les deux groupes. Les décès sont survenus chez 22,2 % (48/216) des patients dans le bras vénétoclax et obinutuzumab et chez 32,4 % (70/216) des patients dans le bras obinutuzumab et chlorambucil (HR stratifié 0,69 [IC à 95 %: 0,48; 1,01]).
Étude GO28667 (MURANO)
La sécurité et l'efficacité de Venclyxto associé au rituximab, en comparaison avec la bendamustine associée au rituximab, chez des patients souffrants de LLC ayant déjà bénéficié d'au moins une thérapie a été évaluée dans une étude de Phase III multicentrique, randomisée (1:1) et ouverte (MURANO). Les patients du bras vénétoclax + rituximab ont terminé le schéma de titration de dose de vénétoclax de 5 semaines et ont reçu 400 mg de Venclyxto par jour pendant 24 mois à partir du Cycle 1 Jour 1 du rituximab en l'absence de progression de la maladie ou de toxicité inacceptable (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Le rituximab a été administré après la phase de titration de 5 semaines, à raison de 375 mg/m2 durant le Cycle 1 et de 500 mg/m2 durant les Cycles 2 à 6. Chaque cycle durait 28 jours. Les patients affectés au bras bendamustine + rituximab ont reçu de la bendamustine à une dose de 70 mg/m2 aux Jours 1 et 2 pendant 6 cycles et du rituximab suivant le schéma décrit ci-dessus.
Au total, 389 patients ont été randomisés: 194 dans le bras de traitement vénétoclax + rituximab et 195 dans le bras bendamustine + rituximab. L'âge moyen était de 65 ans (intervalle: 22-85 ans); 73,8 % des patients étaient des hommes et 96,8 % étaient de race blanche. Le délai médian écoulé depuis le diagnostic était de 6,7 ans (intervalle: 0,3-29,5 ans). Le nombre médian de traitements antérieurs de la LLC était de 1 thérapie antérieure (intervalle: 1-5 thérapies antérieures); 94,3 % des patients avaient été traités auparavant avec un agent alkylant, 81,0 % avec un analogue de la purine (dont 55 % avec un régime FCR), 77,4 % avec des anticorps anti-CD20 et 2 % avec des inhibiteurs de la voie de signalisation des lymphocytes B. Le score de performances ECOG à l'inclusion était de 0 pour 56,4 % des patients et 1 pour 42,8 % d'entre eux. À l'inclusion, 46,6 % des patients présentaient un ou plusieurs ganglions lymphatiques ≥5 cm et 67,6 % avaient une numération lymphocytaire ≥25 x 109/l. 26,9 % des patients étaient porteurs d'une délétion 17p, 26,3 % d'une mutation TP53, 36,5 % (125/342) d'une délétion 11q et 68,3 % du gène IgVH non muté. La durée médiane de suivi était de 23,8 mois au moment de l'analyse (intervalle: 0,0-37,4 mois).
Le critère d'évaluation principal de l'étude était la survie sans progression (SSP) estimée par les médecins investigateurs selon les recommandations du NCI-WG (National Cancer Institute-Working Group) mises à jour par l'IWCLL (International Workshop on Chronic Lymphocytic Leukemia) (2008). Les données d'efficacité concernant la SSP au moment d'une analyse intermédiaire primaire initialement prévue (fin de l'acquisition des données le 8 mai 2017) ont montré une réduction statistiquement significative de 83 % du risque de progression ou de décès chez les patients traités avec l'association vénétoclax + rituximab (événements: 16,5 %) par rapport aux patients traités avec l'association bendamustine + rituximab (événements: 58,5 %) (Hazard Ratio: 0,17 [IC à 95 %: 0,11; 0,25]; P <0,0001). La SSP médiane dans le bras vénétoclax + rituximab n'a pas été atteinte, en comparaison avec une SSP médiane de 17 mois (IC à 95 %: 15,5; 21,6) dans le bras bendamustine + rituximab. Le taux de réponse global dans le bras vénétoclax + rituximab était de 93,3 % (IC à 95 %: 88,8; 96,4) et de 67,7 % (IC à 95 %: 60,6; 74,2) dans le bras bendamustine + rituximab. Au moment de l'analyse, la survie globale médiane n'avais pas été atteinte.
La SSP estimée à 12 mois dans le groupe vénétoclax + rituximab était de 92,7 % (IC à 95 %: 89,1; 96,4) et dans le groupe bendamustine + rituximab de 72,5 % (IC à 95 %: 65,9; 79,1). La SSP estimée à 24 mois dans le groupe vénétoclax + rituximab était de 84,9 % (IC à 95 %: 79,1; 90,6) et dans le groupe bendamustine + rituximab de 36,3 % (IC à 95 %: 28,5; 44,0).
Les résultats d'efficacité de l'analyse primaire définie (fin de la collecte des données le 8 mai 2017) ont aussi été évalués par un comité d'examen indépendant (independent review committee, IRC). L'évaluation a montré, pour les patients traités avec l'association vénétoclax + rituximab, une réduction statistiquement significative de 81 % du risque de progression ou de décès (Hazard Ratio: 0,19 [IC à 95 %: 0,13; 0,28]; P <0,0001).
Analyse d'efficacité actualisée
Avec une durée médiane de suivi de 85,7 mois (intervalle: 0,0 à 99,2 mois; fin de l'acquisition des données le 3 août 2022), la survie sans progression (SSP) médiane évaluée par les médecins investigateurs était de 54,7 mois dans le bras vénétoclax + rituximab (IC à 95 %: 52,3; 59,9) et de 17,0 mois dans le bras bendamustine + rituximab (IC à 95 %: 15,5; 21,7) (HR stratifié: 0,23; IC à 95 %: 0,18; 0,29]).
Au total, 130 patients du bras vénétoclax + rituximab ont terminé les 2 ans de traitement par vénétoclax sans qu'aucune progression de la maladie ne soit observée.
La survie globale (SG) médiane n'a pas été atteinte dans le bras vénétoclax + rituximab et était de 87,8 mois dans le bras bendamustine + rituximab. Des décès sont survenus chez 30,9 % (60/194) des patients du bras vénétoclax + rituximab et chez 43,1 % (84/195) des patients du bras bendamustine + rituximab (HR stratifié: 0,53 [IC à 95 %: 0,37; 0,74]).
Étude M14-032
L'efficacité et la sécurité de Venclyxto chez les patients atteints de LLC et porteurs d'une délétion 17p/mutation TP53 préalablement traités et en échec de traitement par l'ibrutinib ou l'idélalisib ont été évaluées dans le cadre d'une étude ouverte de phase II multicentrique, non randomisée (M14-032). Les patients ont reçu le vénétoclax selon un schéma de titration de dose recommandé. Les patients ont ensuite poursuivi leur traitement par Venclyxto 400 mg une fois par jour jusqu'à progression de la maladie ou la survenue d'une toxicité inacceptable.
L'étude a inclus 58 patients porteurs d'une délétion 17p/mutation TP53 (46 après échec de l'ibrutinib et 12 après échec de l'idélalisib). L'évaluation des données d'efficacité a été effectuée par un comité d'examen indépendant (independent review committee, IRC). L' âge médian des patients était de 66 ans (extrêmes: 48-85 ans); 69 % étaient de sexe masculin et 91,4 % étaient caucasiens. Le délai médian écoulé depuis le diagnostic était de 7,0 ans (extrêmes: 0,6-18,5 ans, n = 44). À l'inclusion, 47 % des patients présentaient un ou plusieurs ganglions lymphatiques ≥5 cm et 34 % présentaient une numération lymphocytaire ≥25 x 109/l; 66 % de ces 58 patients avaient reçu auparavant un analogue nucléosidique et 69 % un agent alkylant, dont la bendamustine (31 %); 86 % étaient porteurs du gène IgVH non muté. Le nombre médian de traitements oncologiques antérieurs était de 4 (extrêmes: 1-15) chez les patients ayant reçu un traitement antérieur par l'ibrutinib et de 3 (extrêmes: 1-9) chez ceux ayant reçu un traitement antérieur par l'idélalisib.
Au moment de l'évaluation (fin de l'acquisition des données le 31 janvier 2017), la durée médiane de traitement par Venclyxto était de 10,5 mois (extrêmes: 0,1-23,8 mois).
Le critère d'évaluation principal était le taux de réponse globale (TRG) évalué par un IRC selon les recommandations du NCI-WG (National Cancer Institute-Working Group) mises à jour par l'IWCLL (International Workshop on Chronic Lymphocytic Leukemia). La réponse a été évaluée à 8 et à 24 semaines et toutes les 12 semaines ensuite chez les patients de la cohorte principale, tandis que la maladie a été évaluée à 12 et à 36 semaines chez les patients de la cohorte d'expansion.
Analyse d'efficacité actualisée
Les données cumulatives d'efficacité après traitement par Venclyxto pour l'ensemble des 58 patients présentant une délétion 17p et/ou une mutation TP53 avec échec du traitement par un inhibiteur de la voie de signalisation du récepteur cellulaire B sont présentées avec une fin de l'acquisition de données au 30 mars 2018 et une durée médiane de traitement par Venclyxto de 16,5 mois (extrêmes: 0,1 à 37,5 mois).
Le TRG évalué par l'IRC était de 69 % (IC à 95 %: 55,5; 80,5) avec une rémission complète (RC) de 3,4 %. La durée médiane jusqu'à la première réponse était de 2,5 mois (extrêmes: 1,5 à 5,5 mois). La survie sans progression (SSP) médiane était de 21,8 mois (IC à 95 %: 13,6; non estimable). Le valeur médian de survie globale n'a pas été atteinte.
Leucémie myéloïde aiguë
VIALE-A
VIALE-A était une étude randomisée (2:1) de phase III, menée en double aveugle et contrôlée contre placebo qui étudiait l'efficacité et la sécurité de Venclyxto en association avec l'azacitidine par rapport à un placebo en association avec l'azacitidine chez des patients présentant une LMA nouvellement diagnostiquée, chez qui une chimiothérapie intensive n'était pas envisageable.
Après une phase réussie de titration de la dose (voir «Posologie/Mode d'emploi»), les patients de l'étude VIALE-A ont reçu aux jours 1 à 28 Venclyxto 400 mg ou un placebo une fois par jour par voie orale en même temps que de l'azacitidine 75 mg/m², soit par voie intraveineuse, soit par voie sous-cutanée, aux jours 1 à 7 de chaque cycle de 28 jours en commençant le jour 1 du cycle 1. Au cours de la phase de titration de la dose, les patients ont reçu une prophylaxie du SLT et ont été hospitalisés en vue de leur surveillance. Dès qu'une rémission était confirmée par examen de moelle osseuse, définie comme un taux de cellules blastiques leucémiques inférieur à 5 % avec une cytopénie après le premier cycle, le traitement par Venclyxto ou placebo était interrompu jusqu'à 14 jours ou jusqu'à ce que le nombre absolu de neutrophiles (NAN) soit ≥500/μL et le nombre de plaquettes ≥50 × 103/μL. Le traitement par azacitidine a été repris le jour même, comme le traitement par Venclyxto ou placebo après l'interruption. Les patients ont reçu d'autres cycles de traitement jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable.
Au total, 431 patients ont été randomisés: 286 dans le bras Venclyxto + azacitidine et 145 dans le bras placebo + azacitidine. Au total, l'âge médian était de 76 ans (intervalle: 49 à 91 ans), 76 % étaient d'origine caucasienne, 60 % étaient des hommes et le score d'état général de l'ECOG à l'inclusion était de 0 ou 1 pour 55 % des patients, 2 pour 40 % et 3 pour 5 % d'entre eux. 75 % des patients présentaient une LMA de novo et 25 % une LMA secondaire. À l'inclusion, 29 % des patients présentaient un nombre de cellules blastiques dans la moelle osseuse <30 %, 22 % des patients présentaient un nombre de cellules blastiques dans la moelle osseuse ≥30 % – <50 % et 49 % d'entre eux un nombre ≥50 %. 63 % des patients, respectivement 37 % des patients, présentaient un risque cytogénétique intermédiaire ou élevé. Les mutations suivantes ont été identifiées: une mutation TP53 chez 21 % (52/249), mutation IDH1 ou IDH2 chez 24 % (89/372), 9 % (34/372) avec IDH1; 16 % (58/372) avec IDH2, 16 % (51/314) avec FLT3 et 18 % (44/249) avec NPM1.
Les deux critères d'évaluation primaires de l'étude étaient la survie globale (SG) et la rémission complète composite (Composite Complete Remission) (rémission complète + rémission complète avec récupération incomplète de la moelle osseuse [RC+RCi]). La durée de suivi médiane totale pour la SG au moment de l'analyse était de 20,5 mois (intervalle: <0,1 à 30,7 mois).
Le traitement par Venclyxto + azacitidine a montré une réduction de 34 % du risque de décès en comparaison avec celui par placebo + azacitidine (Hazard Ratio: 0,66 [IC à 95 %: 0,52; 0,85] P <0,001). La SG médiane pour le traitement par Venclyxto + azacitidine était de 14,7 mois (IC à 95 %: 11,9; 18,7) en comparaison avec 9,6 mois (IC à 95 %: 7,4; 12,7) pour le traitement par placebo + azacitidine. Le taux de RC + RCi dans le bras Venclyxto + azacitidine était de 65 % (IC à 95 %: 57; 73; N = 147, P <0,001) présentait une supériorité statistiquement significative à celui de 25 % (IC à 95 %: 16; 36; N = 79) du bras placebo + azacitidine au moment d'une analyse intermédiaire des 226 premiers patients randomisés avec une durée de suivi de 6 mois.
D'autres critères d'évaluation secondaires importants, qui étaient statistiquement significatifs dans le traitement par Venclyxto + azacitidine versus celui par placebo + azacitidine, étaient: le taux de RC (37 % vs 18 %; P <0,001), le taux d'indépendance de la transfusion de plaquettes après l'inclusion (69 % vs 50 %; P <0,001), le taux d'indépendance de la transfusion de globules rouges après l'inclusion (60 % vs 35 %; P <0,001) et la survie sans événement (Hazard Ratio: 0,63 [IC à 95 %: 0,50; 0,80]; P <0,001).
M14-358
L'étude M14-358 était une étude clinique non randomisée de Venclyxto en association avec l'azacitidine (N = 84) ou la décitabine (N = 31) chez des patients chez qui une LMA avait été nouvellement diagnostiquée et chez qui une chimiothérapie intensive n'était pas envisageable. Après une phase réussie de titration de la dose (voir «Posologie/Mode d'emploi»), les patients ont reçu du Venclyxto 400 mg une fois par jour par voie orale en association avec soit de l'azacitidine (75 mg/m², soit par voie intraveineuse, soit par voie sous-cutanée aux jours 1 à 7 de chaque cycle de 28 jours en commençant le jour 1 du cycle 1), soit de la décitabine (20 mg/m² par voie intraveineuse aux jours 1 à 5 de chaque cycle de 28 jours en commençant le jour 1 du cycle 1).
La durée de suivi médiane pour Venclyxto + azacitidine était de 28,9 mois (intervalle: 0,4 à 42,0 mois) et de 40,4 mois (intervalle: 0,7 à 42,7 mois) pour Venclyxto + décitabine.
L'âge médian des patients traités par Venclyxto + azacitidine était de 75 ans (intervalle: 61 à 90 ans), 85 % étaient d'origine caucasienne, 61 % étaient des hommes et 69 % avaient obtenu un score de performances ECOG de 0 ou 1. Le taux de RC+RCi était de 71 % (IC à 95 %: 61; 81) et la survie globale médiane était de 16,4 mois (IC à 95 %: 11,3; 24,5 mois). Chez les patients traités par Venclyxto + décitabine, l'âge médian était de 72 ans (intervalle: 65 à 86 ans), 87 % étaient d'origine caucasienne, 48 % étaient des hommes et 87 % avaient obtenu un score de performances ECOG de 0 ou 1. Le taux de RC+RCi était de 74 % (IC à 95 %: 55; 88). La survie globale (SG) médiane était de 16,2 mois (IC à 95 %: 9,1; 27,8 mois).
VIALE-C
VIALE-C était une étude randomisée (2:1) de phase III, menée en double aveugle et contrôlée contre placebo qui étudiait l'efficacité et la sécurité de Venclyxto en association avec la cytarabine faiblement dosée chez des patients présentant une LMA nouvellement diagnostiquée, chez qui une chimiothérapie intensive n'était pas envisageable.
Après une phase réussie de titration de la dose (voir «Posologie/Mode d'emploi»), les patients de l'étude VIALE-C ont reçu du Venclyxto 600 mg ou un placebo une fois par jour par voie orale aux jours 1 à 28 en association avec de la cytarabine faiblement dosée 20 mg/m² une fois par jour par voie sous-cutanée aux jours 1 à 10. Dès qu'une rémission était confirmée par examen de la moelle osseuse, définie comme un taux de cellules blastiques leucémiques inférieur à 5 %, le traitement par Venclyxto ou placebo était interrompu jusqu'à 14 jours ou jusqu'à ce que le nombre absolu de neutrophiles (NAN) soit ≥500/μL et le nombre de plaquettes ≥25 × 103/μL. Les patients ont reçu d'autres cycles de traitement jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable.
Au total, 211 patients ont été randomisés: 143 dans le bras Venclyxto en association avec de la cytarabine faiblement dosée et 68 dans le bras placebo en association avec de la cytarabine faiblement dosée. L'âge médian était de 76 ans (intervalle: 36 à 93 ans), 55 % étaient des hommes, 71 % étaient d'origine caucasienne, et le score d'état général de l'ECOG à l'inclusion était de 0 ou 1 pour 51 % des patients, 2 pour 42 % et 3 pour 7 % d'entre eux. 62 % des patients présentaient une LMA de novo et 38 % une LMA secondaire. À l'inclusion, 27 % des patients présentaient un nombre de cellules blastiques dans la moelle osseuse ≥30 % – <50 % et 44 % un nombre ≥50 %. 63 % des patients, respectivement 32 % des patients, présentaient un risque cytogénétique intermédiaire ou élevé. Les mutations suivantes ont été identifiées parmi les échantillons de 164 patients: mutation TP53 chez 19 % (31), mutation IDH1 ou IDH2 chez 20 % (33), 18 % (29) avec FLT3 et 15 % (25) avec NPM1.
Au moment de l'analyse primaire de la SG, les patients avaient eu une durée de suivi médiane de 12 mois (intervalle: 0,1 à 17,6 mois). La SG médiane dans le bras vénétoclax + cytarabine faiblement dosée était de 7,2 mois (IC à 95 %: 5,6; 10,1) et dans le bras placebo + cytarabine faiblement dosée de 4,1 mois (IC à 95 %: 3,1; 8,8) (HR: 0,75 (IC à 95 %: 0,52; 1,07; P = 0,114). Le taux de RC+RCi dans le bras Venclyxto + cytarabine faiblement dosée était de 48 % (IC à 95 %; 39; 56; N = 143) et 13 % (IC à 95 %; 6; 24; N = 68) dans le bras placebo + cytarabine faiblement dosée.
Patients âgés
Parmi les 194 patients porteurs d'une LLC précédemment traités qui avaient reçu du vénétoclax en association avec du rituximab, 50 % étaient âgés de 65 ans ou plus.
Parmi les 48 patients porteurs d'une délétion 17p/mutation TP53 en échec de traitement par un inhibiteur de la voie de signalisation du récepteur des cellules B et inclus dans l'évaluation de l'efficacité de l'étude M14-032, 63 % (30/48) étaient âgés de 65 ans ou plus.
Sur les 296 patients ayant fait l'objet d'une évaluation de l'innocuité dans les 3 études en ouvert en monothérapie, 57 % (168/296) étaient âgés de 65 ans ou plus.
Parmi les 283 patients chez qui une LMA avait été nouvellement diagnostiquée qui étaient traités dans le cadre de l'étude VIALE-A (bras Venclyxto + azacitidine), 96 % d'entre eux étaient âgés de 65 ans ou plus et 60 % d'entre eux étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi les 84 patients qui étaient traités par Venclyxto en association avec de l'azacitidine dans le cadre de l'étude M14-358, 96 % d'entre eux étaient âgés de 65 ans ou plus et 50 % d'entre eux étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi les 31 patients qui étaient traités par Venclyxto en association avec de la décitabine dans le cadre de l'étude M14-358, 100 % d'entre eux étaient âgés de 65 ans ou plus et 26 % d'entre eux étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi les 142 patients qui étaient traités dans le cadre de l'étude VIALE-C (bras Venclyxto + cytarabine faiblement dosée), 92 % d'entre eux étaient âgés de 65 ans ou plus et 57 % d'entre eux étaient âgés de 75 ans ou plus.

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