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Information professionnelle sur Diacomit:Zambon Svizzera SA
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Propriétés/Effets

Code ATC : N03X17
Mécanisme daction
Chez l’animal, le stiripentol antagonise les convulsions induites par un choc électrique, le pentétrazol et la bicuculline. Chez les rongeurs, le stiripentol semble augmenter les concentrations cérébrales d’acide gammaaminobutyrique (GABA), principal neurotransmetteur inhibiteur dans le cerveau des mammifères. Ce phénomène pourrait être dû à l’inhibition du captage du GABA dans les synaptosomes et/ou à celle de la GABA-transaminase. Des études ont également montré que le stiripentol augmentait la transmission médiée par le récepteur GABA-A dans l’hippocampe du rat immature ainsi que la durée moyenne d’ouverture (mais non la fréquence) des canaux chlorures de ce même récepteur par un mécanisme similaire à celui des barbituriques. En raison d’interactions pharmacocinétiques, le stiripentol potentialise l’effet d’autres anticonvulsivants tels que la carbamazépine, le valproate, la phénytoïne, le phénobarbital et de nombreuses benzodiazépines. Le second effet du stiripentol repose principalement sur une inhibition de plusieurs isoenzymes, notamment le CYP3A4 et le CYP2C19, intervenant dans le métabolisme hépatique d’autres médicaments antiépileptiques.
Efficacité clinique et sécurité
Les études pivots de Diacomit ont été menées chez des enfants âgés de trois ans et plus atteints d’une EMSN.
Un programme d’autorisation temporaire d’utilisation a été mené en France chez des enfants âgés d’au moins 6 mois, car le diagnostic de syndrome de Dravet peut être posé avec certitude à cet âge chez bon nombre de patients. La décision clinique d’administrer Diacomit à un enfant de moins de trois ans atteint d’une EMSN doit être prise au cas par cas, en tenant compte des bénéfices et des risques cliniques potentiels (voir « Posologie/mode d’emploi »).
Deux études prospectives, randomisées, en double insu et contrôlées contre placebo ont en outre été réalisées, en suivant un protocole identique, pour évaluer Stiripentol comme traitement adjuvant associé au clobazam et au valproate chez des enfants de 3 ans et plus atteints du syndrome de Dravet (STICLO France et STICLO Italie).
Après une période initiale d’un mois au cours de laquelle les patients ont continué à prendre leur traitement antiépileptique existant composé de valproate de sodium et de clobazam, ils ont reçu en plus le placebo ou le stiripentol pendant une période en double insu de 2 mois. Tous les sujets ont ensuite reçu le stiripentol en ouvert pendant 30 jours. Les patients répondeurs ont été définis comme ceux chez lesquels une diminutionde plus de 50 % de la fréquence des convulsions cloniques (ou tonicocloniques) a été enregistrée au cours du second mois de la période en double insu comparativement à la phase initiale. L’étude STICLO France a inclus 42 enfants atteints d’une EMSN, dont 21 ont reçu le stiripentol et 20 le placebo de manière aléatoire. 15 patients sur 21 (71 %) étaient des répondeurs au stiripentol (dont 9 sans convulsions cloniques ou tonicocloniques) contre 1 répondeur sur 20 patients (5 %) pour le placebo (aucun sans disparition totale des convulsions) (intervalle de confiance (IC) à 95 % de 52,1-90,7 pour le stiripentol contre 0-14,6 pour le placebo); Le IC à 95 % de la différence était de 42,2-85,7. Le pourcentage des modifications par rapport à la phase initiale a été plus élevé pour les sujets sous stiripentol (-69 %) que sous placebo (+7 %), p < 0,0001. Tous les 21 patients ayant reçu le stiripentol ont présenté des effets indésirables modérés (somnolence, perte d’appétit) contre huit dans le groupe placebo, mais ceux-ci ont disparu après réduction de la dose de la médication concomitante chez 12 sujets sur 21.
L’étude STICLO Italie a inclus 23 patients atteints d’une EMSN (12 sous stiripentol et 11 sous placebo). Parmi eux, 8 (67 %) patients étaient des répondeurs au stiripentol (dont 3 sans convulsions cloniques ou tonicocloniques) contre 1 (9 %) répondeur pour le placebo (aucun sans disparition totale des convulsions) (IC à 95 % : 34,9-90,2 pour le stiripentol contre 0,0-41,3 pour le placebo). Le pourcentage des modifications par rapport à la phase initiale a été plus élevé pour les sujets sous stiripentol (-74 %) que sous placebo (-13 %). Dans le groupe stiripentol, 10 patients sur 12 ont présenté des effets indésirables modérés (notamment somnolence et perte d’appétit) contre 3 sur 11 dans le groupe placebo.

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