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Information professionnelle sur Sidovis:Ideogen AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Sidovis est destiné uniquement à une administration en perfusion intraveineuse et aucun autre mode d’administration ne doit être utilisé, y compris une administration en injection intraoculaire ou en application locale. Le cidofovir doit être perfusé uniquement dans des veines ayant une circulation sanguine satisfaisante pour permettre une dilution et une distribution rapides.
La sécurité d’emploi et l’efficacité du cidofovir n’ont pas été démontrées pour le traitement d’autres maladies que la rétinite à CMV chez les adultes atteints de SIDA.
Insuffisance rénale/Hémodialyse
Le traitement par cidofovir ne doit pas être instauré chez les patients ayant une clairance de la créatinine ≤ 55 ml/min ou une protéinurie ≥ 2+ (≥ 100 mg/dl), étant donné que les doses optimales de traitement initial et d’entretien pour les patients souffrant d’une insuffisance rénale modérée à sévère ne sont pas connues. L’efficacité et la sécurité d’emploi du cidofovir n’ont pas été établies chez ces patients.
L’hémodialyse à haut flux a réduit les concentrations sériques de cidofovir d’environ 75 %. La fraction de dose extraite durant l’hémodialyse est de 51.9 % (± 11.0 %).
Néphrotoxicité
Une néphrotoxicité dose-dépendante est le principal effet toxique limitant la dose de cidofovir administrée (voir «Effets indésirables»). La sécurité d’emploi du cidofovir n’a pas été évaluée chez les patients recevant d’autres principes actifs connus comme potentiellement néphrotoxiques (p.ex. ténofovir, aminosides, amphotéricine B, foscarnet, pentamidine i.v., adéfovir et vancomycine).
Le cidofovir ne doit pas être administré de façon concomitante avec des médicaments contenant du fumarate de ténofovir disoproxil en raison du risque de syndrome de Fanconi (voir «Mises en garde et précautions»).
Il est recommandé d’arrêter l’administration de principes actifs potentiellement néphrotoxiques au moins 7 jours avant le début du traitement par le cidofovir.
Des patients recevant 3.0 mg/kg, 5.0 mg/kg ou 10 mg/kg de cidofovir sans administration concomitante de probénécide ont développé des signes de lésions tubulaires proximales, notamment glycosurie, diminution des taux sériques de phosphate, d’acide urique et de bicarbonate, et élévation de la créatinine sérique. Les signes de néphrotoxicité ont été partiellement réversibles chez certains patients. L’administration concomitante de probénécide est nécessaire pour réduire la néphrotoxicité marquée du cidofovir à un niveau auquel le rapport bénéfice/risque d’un traitement par cidofovir est acceptable.
Prévention de la néphrotoxicité
Toute administration de cidofovir doit être accompagnée de l’administration de probénécide par voie orale et d’une préhydratation par injection intraveineuse de sérum physiologique (voir «Remarques concernant la manipulation» pour les informations concernant l’obtention du probénécide). Toutes les études cliniques relatives à l’évaluation de l’efficacité du cidofovir ont été conduits avec une administration concomitante de probénécide. Deux grammes de probénécide doivent être administrés 3 heures avant la dose de cidofovir et un gramme doit être administré 2 heures et 8 heures après la fin de la perfusion de 1 heure de cidofovir (soit un total de 4 grammes de probénécide). Afin de réduire le risque de nausées et/ou de vomissements associé à l’administration de probénécide, il est recommandé d’encourager les patients à manger avant chaque prise de probénécide. L’emploi d’un antiémétique pourra être nécessaire.
Chez les patients qui développent des symptômes d’allergie ou d’hypersensibilité au probénécide (ex. éruption cutanée, fièvre, frissons et anaphylaxie), l’emploi prophylactique ou thérapeutique d’un antihistaminique approprié et/ou de paracétamol doit être envisagé.
L’administration de cidofovir est contre-indiquée chez les patients qui ne peuvent pas recevoir de probénécide en raison d’une hypersensibilité cliniquement significative au principe actif ou au produit ou à d’autres sulfamides. L’utilisation du cidofovir sans probénécide n’a pas été évaluée cliniquement. Il n’est pas recommandé d’utiliser un programme de désensibilisation au probénécide.
En plus du probénécide, les patients doivent recevoir un litre de sérum physiologique à 0,9 % par voie intraveineuse immédiatement avant chaque perfusion de cidofovir. Les patients qui peuvent tolérer une charge supplémentaire de liquide pourront recevoir, avec chaque cure de cidofovir, jusqu’à 2 litres de sérum physiologique à 0,9 % au total. Le premier litre de sérum physiologique doit être perfusé sur une durée de 1 heure immédiatement avant la perfusion de cidofovir et le deuxième litre, s’il est administré, doit être perfusé sur une durée de 1 à 3 heures, commençant en même temps que la perfusion de cidofovir ou immédiatement après celle-ci.
Le traitement par cidofovir doit être interrompu et une hydratation intraveineuse est recommandée si la créatinine sérique augmente de ≥ 44 µmol/l (≥ 0,5 mg/dl) ou si une protéinurie persistante ≥ 2+ apparaît. Chez les patients ayant une protéinurie ≥ 2+, une hydratation intraveineuse doit être entreprise et l’examen devra être répété. Si après hydratation la protéinurie ≥ 2+ persiste, le traitement par cidofovir devra être arrêté. La poursuite du traitement par cidofovir chez des patients ayant une protéinurie ≥ 2+ persistant après hydratation intraveineuse peut conduire à des signes de lésions tubulaires proximales, parmi lesquels une glycosurie, une diminution du taux sérique des phosphates, de l’acide urique et des bicarbonates, et une élévation de la créatinine sérique.
En cas de détérioration de la fonction rénale, il sera nécessaire d’interrompre temporairement ou définitivement le traitement. Chez les patients totalement remis d’une toxicité rénale liée au cidofovir, le rapport bénéfice-risque de la reprise du traitement par cidofovir n’a pas encore été évalué.
Surveillance des patients
La protéinurie semble être un indicateur précoce et sensible de néphrotoxicité induite par le cidofovir. Les taux de créatinine sérique et la protéinurie des patients qui reçoivent du cidofovir doivent être déterminés sur des prélèvements faits dans les 24 heures qui précèdent l’administration de chaque perfusion de cidofovir. Une numération leucocytaire différentielle doit également être effectuée avant chaque cure de cidofovir (voir «Effets indésirables»).
Effets indésirables oculaires
Il doit être conseillé aux patients recevant du cidofovir de faire régulièrement des suivis ophtalmologiques en raison d’une possible apparition d’uvéite/iritis et d’hypotonie oculaire. En cas d’uvéite/iritis, le cidofovir doit être arrêté si les symptômes ne disparaissent pas avec un traitement local par des corticostéroïdes, si l’état se détériore ou si l’iritis/uvéite réapparaît après un traitement local efficace.
Autres
Le cidofovir doit être considéré comme potentiellement carcinogène chez l’homme (voir «Données précliniques»).
Il faut être prudent lorsque l’on envisage un traitement par cidofovir chez des patients atteints de diabète sucré, en raison du risque potentiel accru de développer une hypotonie oculaire.
Les patients de sexe masculin doivent être informés qu’une réduction du poids des testicules et une hypospermie ont été observées chez l’animal traité par le cidofovir. Bien que ces modifications n’aient pas été observées lors des études cliniques de cidofovir, leur observation chez l’homme ne peut être écartée, de même que le risque de stérilité associé. Il doit être conseillé aux hommes d’utiliser des méthodes contraceptives de barrière pendant le traitement par cidofovir et trois mois après l’arrêt du traitement (voir «Grossesse/Allaitement» et «Données précliniques»).
Les précautions appropriées pour prévenir la transmission du VIH doivent être maintenues.
Autres composants
Ce médicament contient approximativement 2,5 mmol (ou 55 mg) de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2.85% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte. Ce qui doit être pris en compte chez les patients devant respecter une alimentation contrôlée et pauvre en sel (sodium).

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