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Information professionnelle sur Cerdelga®:Sanofi-Aventis (Suisse) SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Éliglustat (sous forme de tartrate).
Excipients
Contenu de la gélule: lactose monohydraté 111,5 mg, cellulose microcristalline, hypromellose, dibéhénate de glycérol; enveloppe de la gélule: gélatine, silicate alumino-potassique, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), indigotine (E132); encre d'impression: gommes laques, oxyde de fer noir (E172), propylèneglycol (E1520), solution concentrée d'ammoniaque.
Une gélule contient au maximum 0,01 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Cerdelga est indiqué pour le traitement à long terme des patients adultes atteints de la maladie de Gaucher de type 1 (MG1), qui sont métaboliseurs lents (ML), métaboliseurs intermédiaires (MI) ou métaboliseurs rapides (MR) du cytochrome P450 2D6 (CYP2D6).

Posologie/Mode d’emploi

Les schémas posologiques recommandés suivants sont basés soit, pour les MI et MR, sur une modélisation PK/PD des données d'ajustement posologique en fonction du taux plasmatique qui a été appliqué dans les études cliniques, soit, pour les ML, sur une modélisation mathématique (voir la rubrique « Mises en garde et précautions »).
Le traitement par Cerdelga doit être initié et supervisé par un médecin expérimenté dans le traitement de la maladie de Gaucher.
Posologie usuelle
La dose recommandée est de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour pour les métaboliseurs intermédiaires (MI) et les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6. La dose recommandée est de 84 mg d'éliglustat une fois par jour pour les métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6.
Instructions posologiques particulières
Groupes de patients particuliers
Métaboliseurs ultra-rapides (MUR) du CYP2D6 et métaboliseurs indéterminés du CYP2D6
Cerdelga ne doit pas être utilisé chez les patients qui sont des métaboliseurs ultra-rapides (MUR) ou des métaboliseurs indéterminés du CYP2D6 (voir la rubrique « Mises en garde et précautions »).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Cerdelga est contre-indiqué chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles sévères de la fonction hépatique (Child Pugh C) (voir les rubriques «Contre-indications» et «Pharmacocinétique»).
Cerdelga n'est pas recommandé chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles modérés de la fonction hépatique (Child Pugh B) (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Pharmacocinétique»).
Chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers de la fonction hépatique (Child Pugh A), il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose. La dose recommandée est de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour.
Cerdelga n'est pas recommandé chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou lents (ML) du CYP2D6 atteints de troubles de la fonction hépatique, quel qu'en soit le stade (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Pharmacocinétique»).
Cerdelga est contre-indiqué chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers ou modérés de la fonction hépatique prenant un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6 (voir les rubriques «Contre-indications» et «Pharmacocinétique»).
Chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers de la fonction hépatique prenant un inhibiteur faible du CYP2D6 ou un inhibiteur puissant, modéré ou faible du CYP3A, une dose de 84 mg d'éliglustat une fois par jour doit être envisagée (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers, modérés ou sévères de la fonction rénale, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose. La dose recommandée est de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Pharmacocinétique»).
Cerdelga n'est pas recommandé chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 ayant une insuffisance rénale au stade terminal (IRT) (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Pharmacocinétique»).
Cerdelga n'est pas recommandé chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou lents (ML) du CYP2D6 ayant des troubles légers, modérés ou sévères de la fonction rénale ou une IRT (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Pharmacocinétique»).
Patients âgés (≥65 ans)
Un nombre limité de patients âgés de 65 ans et plus a été inclus dans les essais cliniques. Aucune différence significative n'a été trouvée sur les profils d'efficacité et de sécurité entre les patients âgés et les patients plus jeunes. Les données disponibles indiquent qu'aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir les rubriques «Propriétés/Effets» et «Pharmacocinétique»).
Enfants et adolescents
La sécurité et l'efficacité de Cerdelga chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Génotype / polymorphismes génétiques
Un traitement par Cerdelga ne doit être instauré qu'après génotypage du CYP2D6 (voir la rubrique « Mises en garde et précautions »).
Prise retardée
Si une prise est oubliée, la prise suivante devra avoir lieu à l'heure habituelle; la dose suivante ne doit pas être doublée.
Mode d'administration
Cerdelga doit être pris par voie orale. Les gélules doivent être avalées en entier, de préférence avec de l'eau, et ne doivent pas être écrasées, dissoutes ni ouvertes.
Les gélules peuvent être prises avec ou sans nourriture. La consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse doit être évitée (voir la rubrique «Interactions»).

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique «Composition».
Patients qui sont des métaboliseurs intermédiaires (MI) ou des métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 prenant de façon concomitante un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6 avec un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A et patients qui sont des métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6 prenant un inhibiteur puissant du CYP3A. L'administration de Cerdelga dans ces conditions entraîne une augmentation importante des concentrations plasmatiques d'éliglustat (voir les rubriques « Mises en garde et précautions » et «Interactions»).
En raison de l'augmentation significative des concentrations plasmatiques d'éliglustat, Cerdelga est contre-indiqué chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles sévères de la fonction hépatique ainsi que chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers ou modérés de la fonction hépatique prenant un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6 (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Pharmacocinétique»).

Mises en garde et précautions

Instauration du traitement: génotypage du CYP2D6
Avant l'initiation du traitement par Cerdelga, les patients doivent faire l'objet d'un génotypage du CYP2D6 afin de déterminer leur statut métaboliseur du CYP2D6 (voir la rubrique « Posologie/Mode d'emploi », Instructions posologiques particulières).
Surveillance de la réponse clinique
Les schémas posologiques recommandés pour l'éliglustat n'ont pas été évalués dans le cadre d'études cliniques. Chez certains patients, une efficacité insuffisante ou une exacerbation des effets indésirables ne peut donc être exclue. La prise d'éliglustat, plus particulièrement au début du traitement, doit être surveillée étroitement par un médecin expérimenté dans le traitement de la maladie de Gaucher. En cas d'efficacité insuffisante ou d'exacerbation des effets indésirables, des modalités alternatives de traitement doivent être envisagées.
Chez certains patients naïfs de traitement, la réduction du volume de la rate a été inférieure à 20 % après 9 mois de traitement.
Pour les patients stabilisés passant du traitement enzymatique substitutif (TES) au traitement par l'éliglustat, une surveillance de la progression de la maladie (par ex. au bout de 6 mois puis lors de visites régulières) doit être effectuée sur toutes les composantes de la maladie de Gaucher afin d'en vérifier la stabilité.
Interactions avec d'autres médicaments
Cerdelga est contre-indiqué chez les patients qui sont métaboliseurs intermédiaires (MI) ou rapides (MR) du CYP2D6 prenant à la fois un inhibiteur puissant (par ex. paroxétine, fluoxétine, quinidine) ou modéré (par ex. duloxétine, terbinafine) du CYP2D6 et un inhibiteur puissant (par ex. clarithromycine, itraconazole) ou modéré (par ex. érythromycine, fluconazole) du CYP3A. Il en est de même chez les patients métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6 prenant un inhibiteur puissant du CYP3A. Dans ces conditions, les deux voies métaboliques principales de l'éliglustat sont altérées, avec pour conséquence attendue une augmentation importante des concentrations plasmatiques d'éliglustat (voir la rubrique «Interactions»). Bien qu'aucun allongement significatif de l'intervalle QTc n'ait été observé dans une étude complète sur le QT menée chez des sujets sains, on peut prévoir, d'après la modélisation PK/PD (pharmacocinétique/pharmacodynamique), que des concentrations plasmatiques d'éliglustat de 11 fois la Cmax attendue chez l'homme entraînent une légère augmentation des intervalles PR, QRS et QTc (voir la rubrique « Propriétés/Effets », « Évaluation à l'électrocardiogramme »).
Pour de plus amples informations sur l'utilisation de Cerdelga avec un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6 ou du CYP3A, voir la rubrique «Interactions».
L'utilisation de Cerdelga avec des inducteurs puissants du CYP3A diminue de manière importante l'exposition à l'éliglustat, ce qui peut réduire l'effet thérapeutique de l'éliglustat; c'est pourquoi, l'administration concomitante n'est pas recommandée (voir la rubrique «Interactions»).
Patients atteints d'affections cardiaques préexistantes
L'utilisation de Cerdelga chez des patients atteints d'affections cardiaques préexistantes n'a pas été étudiée dans le cadre d'essais cliniques. L'éliglustat pouvant entraîner un allongement des intervalles de l'ECG à des concentrations plasmatiques élevées, Cerdelga ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'affections cardiaques (insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde aigu récent, bradycardie, perturbation de l'onde d'excitation avec bloc cardiaque, arythmie ventriculaire), chez les patients présentant un syndrome du QT long et chez les patients traités avec des médicaments anti-arythmiques de classe IA (par ex. quinidine) et de classe III (par ex. amiodarone, sotalol).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Les données sont limitées chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles modérés de la fonction hépatique. L'utilisation de Cerdelga chez ces patients n'est pas recommandée (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Pharmacocinétique»).
ll n'y a pas ou peu de données chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou lents (ML) du CYP2D6 atteints de troubles de la fonction hépatique, quel qu'en soit le stade. L'utilisation de Cerdelga chez ces patients n'est pas recommandée (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Pharmacocinétique»).
L'utilisation concomitante de Cerdelga et d'inhibiteurs du CYP2D6 ou du CYP3A4 chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques d'éliglustat, avec des effets dont l'importance dépend de l'enzyme inhibée et du potentiel d'inhibition. Chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers de la fonction hépatique prenant un inhibiteur faible du CYP2D6 ou un inhibiteur puissant, modéré ou faible du CYP3A, une dose de 84 mg d'éliglustat une fois par jour doit être envisagée (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
ll n'y a pas ou peu de données chez les métaboliseurs rapides (MR), intermédiaires (MI) ou lents (ML) du CYP2D6 ayant une insuffisance rénale terminale (IRT) et chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou lents (ML) du CYP2D6 atteints d'insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. L'utilisation de Cerdelga chez ces patients n'est pas recommandée (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Pharmacocinétique»).
Lactose
Ce médicament est déconseillé aux patients présentant une intolérance au galactose (maladie héréditaire rare), un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

L'éliglustat est principalement métabolisé par le CYP2D6 et, dans une moindre mesure, par le CYP3A4. L'éliglustat est également un substrat de la glycoprotéine P (P-gp), un transporteur d'efflux. L'administration concomitante de substances qui influencent l'activité du CYP2D6 ou du CYP3A4 peut modifier la concentration plasmatique de l'éliglustat. L'éliglustat est un inhibiteur de la P-gp et du CYP2D6 in vitro; l'administration concomitante d'éliglustat avec des substances qui sont des substrats de la P-gp ou du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de ces substances.
L'éliglustat n'est pas un substrat du transporteur d'efflux BCRP ou des transporteurs d'influx OATP1B1 et OATP1B3.
L'inhibition possible de la P-gp par l'éliglustat a été évaluée in vivo.
L'éliglustat n'est pas un inhibiteur des transporteurs suivants: BCRP, BSEP, MRP1, MRP2, MRP3, MRP4, MRP5, MATE1, MATE2-K, OATP1B1, OATP1B3, OATP2B1 ou OAT1, OAT3, OCT1 et OCT2.
La liste des substances mentionnées à la rubrique «Interactions» n'est pas exhaustive. Il est de la responsabilité du prescripteur de consulter l'information professionnelle de tous les autres médicaments prescrits à son patient afin de rechercher d'éventuelles interactions médicamenteuses avec l'éliglustat.
Interactions pharmacocinétiques
Études in vitro
Influence de l'éliglustat sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
In vitro, l'éliglustat a présenté une faible inhibition du CYP3A. Après des doses répétées de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour, l'administration concomitante de noréthindrone (1,0 mg) et d'éthinylestradiol (0,035 mg) n'a pas entraîné d'augmentation des concentrations plasmatiques de noréthindrone et d'éthinylestradiol. On peut donc conclure que Cerdelga n'a pas d'effet sur l'efficacité et la sécurité des contraceptifs oraux.
Interactions pharmacodynamiques
Inducteurs enzymatiques
Principes actifs susceptibles de diminuer l'exposition à l'éliglustat
Inducteurs modérés de CYP3A/P-gp
L'effet des inducteurs modérés du CYP3A ou de la P-gp n'a pas été évalué dans le cadre d'études cliniques. L'administration concomitante d'inducteurs modérés du CYP3A et/ou de la P-gp (par ex. bosentan, éfavirenz, étravirine et modafinil) avec l'éliglustat n'est pas recommandée chez les MI, MR et ML du CYP2D6.
Inducteurs puissants du CYP3A
Après des doses répétées de 127 mg d'éliglustat deux fois par jour chez des non-ML, l'administration concomitante de rifampicine (inducteur puissant du CYP3A et du transporteur d'efflux P-gp) à des doses répétées de 600 mg une fois par jour a entraîné une diminution d'environ 85 % de l'exposition à l'éliglustat. Après des doses répétées de 84 mg deux fois par jour d'éliglustat chez des ML, l'administration concomitante de rifampicine à des doses répétées de 600 mg une fois par jour a entraîné une diminution de l'exposition à l'éliglustat d'environ 95 %. L'administration d'un inducteur puissant du CYP3A (par ex. antibiotique tel que rifampicine ou rifabutine, antiépileptique tel que phénytoïne, carbamazépine ou phénobarbital, ou millepertuis) avec l'éliglustat n'est pas recommandée chez les MI, MR et ML.
Inhibiteurs enzymatiques
Principes actifs susceptibles d'augmenter l'exposition à l'éliglustat
Cerdelga est contre-indiqué chez les patients métaboliseurs intermédiaires (MI) ou rapides (MR) du CYP2D6 prenant de façon concomitante un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6 et un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A, ainsi que chez les métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6 prenant un inhibiteur puissant du CYP3A (voir les rubriques «Contre-indications» et « Mises en garde et précautions »). L'administration de Cerdelga dans ces conditions entraîne une augmentation importante des concentrations plasmatiques d'éliglustat.
Inhibiteurs du CYP2D6
Chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou rapides (MR):
Après des doses répétées de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour chez des non-métaboliseurs lents (non-ML), l'administration concomitante de paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, à des doses répétées de 30 mg une fois par jour a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'AUC0-12 de l'éliglustat de 7,3 et 8,9 fois, respectivement. Une dose de 84 mg d'éliglustat une fois par jour doit être envisagée chez les patients MI et MR prenant de manière concomitante un inhibiteur puissant du CYP2D6 (par ex. paroxétine, fluoxétine, quinidine, bupropion).
À une posologie de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour chez des patients non-ML, l'administration concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP2D6 (par ex. duloxétine, terbinafine, moclobémide, mirabégron, cinacalcet, dronédarone) devrait augmenter jusqu'à 4 fois l'exposition à l'éliglustat. Il convient de faire preuve de prudence en cas d'utilisation d'inhibiteurs modérés du CYP2D6 chez les MI et les MR.
Chez les métaboliseurs rapides (MR) atteints de troubles légers ou modérés de la fonction hépatique: voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi », «Contre-indications» et « Mises en garde et précautions ».
Chez les métaboliseurs rapides (MR) atteints de troubles sévères de la fonction hépatique: voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Contre-indications».
Inhibiteurs du CYP3A
Chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou rapides (MR):
Après des doses répétées de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour chez des non-ML, l'administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A, à des doses répétées de 400 mg une fois par jour, a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'AUC0-12 de l'éliglustat de 3,8 et 4,3 fois, respectivement. Des effets similaires sont attendus avec d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A (par ex. clarithromycine, itraconazole, cobicistat, indinavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, télaprévir, tipranavir, posaconazole, voriconazole, télithromycine, conivaptan, bocéprévir). Il convient de faire preuve de prudence en cas d'utilisation d'inhibiteurs puissants du CYP3A chez les MI et les MR.
À une posologie de 84 mg deux fois par jour d'éliglustat chez des patients non-ML, on peut s'attendre à ce que l'administration concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A (par ex. érythromycine, ciprofloxacine, fluconazole, diltiazem, vérapamil, aprépitant, atazanavir, darunavir, fosamprénavir, imatinib, cimétidine) augmente l'exposition à l'éliglustat jusqu'à environ 3 fois. Il convient de faire preuve de prudence en cas d'utilisation d'inhibiteurs modérés du CYP3A chez les MI et les MR.
Chez les métaboliseurs rapides (MR) atteints de troubles légers de la fonction hépatique: voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et « Mises en garde et précautions ».
Chez les métaboliseurs rapides (MR) atteints de troubles modérés ou sévères de la fonction hépatique: voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et «Contre-indications».
Chez les métaboliseurs lents (ML):
À une posologie de 84 mg d'éliglustat une fois par jour chez des ML, l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (par ex. kétoconazole, clarithromycine, itraconazole, cobicistat, indinavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, télaprévir, tipranavir, posaconazole, voriconazole, télithromycine, conivaptan, bocéprévir) devrait augmenter la Cmax et l'AUC0-24 de l'éliglustat jusqu'à 4,3 et 6,2 fois, respectivement. L'utilisation d'inhibiteurs puissants du CYP3A est contre-indiquée chez les ML.
À une posologie de 84 mg d'éliglustat une fois par jour chez des ML, l'administration concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A (par ex. érythromycine, ciprofloxacine, fluconazole, diltiazem, vérapamil, aprépitant, atazanavir, darunavir, fosamprénavir, imatinib, cimétidine) devrait augmenter la Cmax et l'AUC0-24 de l'éliglustat jusqu'à 2,4 et 3,0 fois, respectivement. L'utilisation d'inhibiteurs modérés du CYP3A n'est pas recommandée chez les ML.
Il convient de faire preuve de prudence en cas d'utilisation d'inhibiteurs faibles du CYP3A (par ex. amlodipine, cilostazol, fluvoxamine, hydrastis, isoniazide, ranitidine, ranolazine) chez les ML.
Administration concomitante d'inhibiteurs du CYP2D6 et d'inhibiteurs du CYP3A
Chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou rapides (MR):
À une posologie de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour chez des non-ML, il est attendu que l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP2D6 avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A augmente la Cmax et l'AUC0-12 de l'éliglustat jusqu'à 17 et 25 fois, respectivement. L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP2D6 avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A est contre-indiquée chez les MI et les MR.
Les produits à base de pamplemousse contiennent un ou plusieurs composants qui inhibent le CYP3A et peuvent augmenter les concentrations plasmatiques d'éliglustat. La consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse doit être évitée.
Interactions possibles avec les inhibiteurs et les inducteurs du CYP2D6 et/ou du CYP3A en fonction du niveau de métabolisation du CYP2D6:

Interactions possibles

Chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou rapides (MR)

Chez les métaboliseurs lents (ML)

Inhibiteurs du CYP450

Exemples
(liste non exhaustive)

Recommandation

Inhibiteurs du CYP2D6

Inhibiteurs puissants du CYP2D6

Paroxétine, fluoxétine, quinidine, bupropion

Envisager une dose de 84 mg d'éliglustat une fois par jour

Pas de données

Inhibiteurs modérés du CYP2D6

Duloxétine, terbinafine, moclobémide, mirabégron, cinacalcet, dronédarone

Faire preuve de prudence

Pas de données

Inhibiteurs du CYP3A

Inhibiteurs puissants du CYP3A

Kétoconazole, clarithromycine, itraconazole, cobicistat, indinavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, télaprévir, tipranavir, posaconazole, voriconazole, télithromycine, conivaptan, bocéprévir

Faire preuve de prudence

Contre-indiqué

Inhibiteurs modérés du CYP3A

Érythromycine, ciprofloxacine, fluconazole, diltiazem, vérapamil, aprépitant, atazanavir, darunavir, fosamprénavir, imatinib, cimétidine

Faire preuve de prudence

Non recommandé

Inhibiteurs faibles du CYP3A

Amlodipine, cilostazol, fluvoxamine, racine d'hydrastis, isoniazide, ranitidine, ranolazine

Pas de données

Faire preuve de prudence

Produits à base de pamplemousse

Éviter

Éviter

Inhibiteurs des CYP2D6 + CYP3A

Administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP2D6 avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A

Voir plus haut

Contre-indiqué

Pas de données

Inducteurs du CYP3A

Inducteurs puissants du CYP3A

Rifampicine, rifabutine,
carbamazépine, phénobarbital,
phénytoïne,
millepertuis

Non recommandé

Non recommandé

Inducteurs de CYP3A/P-gp

Inducteurs modérés de CYP3A/P-gp

Bosentan
Éfavirenz
Étravirine
Modafinil

Non recommandé

Non recommandé

Autres interactions
Principes actifs dont l'exposition est susceptible d'être augmentée par l'éliglustat
Substrats de la P-gp
Après une dose unique de 0,25 mg de digoxine, un substrat de la P-gp, l'administration concomitante de doses de 127 mg d'éliglustat deux fois par jour a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'AUClast de la digoxine de 1,7 et 1,5 fois, respectivement. Il peut être nécessaire de réduire la dose des substances qui sont des substrats de la P-gp (par ex. digoxine, colchicine, dabigatran, phénytoïne, pravastatine).
Substrats du CYP2D6
Après une dose unique de 50 mg de métoprolol, un substrat du CYP2D6, l'administration concomitante de doses répétées de 127 mg d'éliglustat deux fois par jour a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'AUC du métoprolol de 1,5 et 2,1 fois, respectivement. Il peut être nécessaire de réduire la dose des médicaments qui sont des substrats du CYP2D6. Ceci inclut des bêta-bloquants (par ex. métoprolol, nébivolol), antidépresseurs (par ex. nortriptyline, amitriptyline, imipramine et désipramine, venlafaxine), neuroleptiques (par ex. phénothiazines), antagonistes des récepteurs muscariniques (par ex. toltérodine), psychostimulants (par ex. atomoxétine) et antitussifs (par ex. dextrométhorphane).

Grossesse, allaitement

Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'emploi de l'éliglustat chez la femme enceinte. Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (précisions sous la rubrique « Données précliniques »). Le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Allaitement
On ne sait pas si l'éliglustat et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion d'éliglustat dans le lait (voir la rubrique « Données précliniques »). Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision d'interrompre soit l'allaitement soit le traitement par Cerdelga ou de renoncer au traitement par Cerdelga doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Des effets sur les testicules et une inhibition réversible de la spermatogenèse ont été observés chez le rat (voir la rubrique « Données précliniques »). La pertinence de ces résultats chez l'homme n'est pas connue.
Femmes en âge de procréer
Aucune donnée n'est disponible. Il est recommandé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une méthode de contraception fiable pendant le traitement par Cerdelga.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

En règle générale, Cerdelga n'a qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Néanmoins, des vertiges ont été fréquemment rapportés. Les patients souffrant de vertiges ne doivent pas utiliser de machine ni conduire de véhicule.

Effets indésirables

Il n'existe que peu de données sur la sécurité de l'emploi à long terme de Cerdelga.
Résumé du profil de sécurité
Le profil global des effets secondaires de Cerdelga est basé sur l'exposition au traitement de 1400 patients-années et les résultats groupés issus des périodes d'analyse primaire et d'extension de deux études pivots de phase 3 (ENGAGE et ENCORE), d'une étude à long terme de phase 2 (étude 304) de 8 ans et d'une étude support de phase 3b (EDGE). Au cours de ces quatre études, un total de 393 patients âgés de 16 à 75 ans ont reçu de l'éliglustat pendant une durée médiane de 3,5 ans (allant jusqu'à 9,3 ans).
L'effet secondaire le plus fréquemment rapporté avec Cerdelga est la dyspepsie (chez environ 6 % des patients).
Tableau des effets secondaires
Les effets secondaires sont présentés par classe de système d'organes et par catégorie de fréquence (« très fréquents » (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à < 1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à < 1/100), «rares» (≥1/10 000 à < 1/1000), « très rares » (< 1/10 000)). Les effets secondaires rapportés dans les essais cliniques à long terme chez au moins 4 patients (1 %) sont répertoriés dans le tableau 1. Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Tableau 1: Tableau récapitulatif des effets secondaires

Classe de système d'organes

Fréquents

Affections du système nerveux

Céphalées*, vertiges*, dysgueusie

Affections cardiaques

Palpitations

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Irritation de la gorge

Affections gastro-intestinales

Dyspepsie, douleurs abdominales hautes*, nausée, diarrhée*, constipation, douleurs abdominales*, reflux gastro-œsophagien, distension abdominale*, gastrite, dysphagie, vomissements*, sécheresse buccale, flatulences

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Sécheresse cutanée, urticaire*

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

Arthralgie, extrémités douloureuses*, dorsalgie*

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue

* L'incidence de l'effet secondaire sous placebo était égale ou supérieure à celle rapportée sous Cerdelga dans l'étude pivot contrôlée versus placebo.
Effets indésirables médicamenteux constatés après la mise sur le marché (fréquence inconnue – ne peut être déterminée sur la base des données disponibles):
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
Toux.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
À ce jour, la concentration plasmatique la plus élevée d'éliglustat a été observée dans une étude de phase 1 d'escalade de doses à dose unique menée chez des sujets sains, chez un sujet prenant une dose équivalente à environ 21 fois la dose recommandée pour les patients atteints de la MG1. Au moment où la concentration plasmatique était la plus élevée (59 fois plus élevée que dans les conditions thérapeutiques normales), le sujet a ressenti des vertiges marqués par un déséquilibre, une hypotension, une bradycardie, des nausées et des vomissements.
En cas de surdosage aigu, le patient doit être attentivement surveillé et recevoir un traitement symptomatique ainsi que des soins appropriés.

Propriétés/Effets

Code ATC
A16AX10
Mécanisme d'action
L'éliglustat est un inhibiteur puissant et spécifique de la glucosylcéramide synthase, et agit comme thérapie de réduction de substrat (TRS) pour la MG1. La TRS vise à diminuer la synthèse du substrat principal glucosylcéramide (GL-1) afin de compenser la diminution de son catabolisme chez les patients atteints de la MG1, empêchant ainsi l'accumulation de glucosylcéramide et atténuant les manifestations cliniques.
Pharmacodynamique
Dans le cadre d'essais cliniques menés chez des patients atteints de la MG1 naïfs de traitement, les taux plasmatiques de GL-1 étaient élevés chez la majorité de ces patients et ont diminué lors du traitement par Cerdelga. En outre, dans un essai clinique mené chez des patients souffrant de la MG1 stabilisés sous traitement enzymatique substitutif (TES), c.-à-d. ayant déjà atteint les objectifs thérapeutiques sous TES avant l'initiation du traitement avec Cerdelga, les taux plasmatiques de GL-1 étaient normaux chez la plupart des patients et ont diminué sous traitement par Cerdelga.
Efficacité clinique
Les schémas posologiques recommandés (voir la rubrique « Posologie/Mode d'emploi ») sont basés soit, pour les MI et MR, sur une modélisation PK/PD des données d'ajustement posologique en fonction du taux plasmatique qui a été appliqué dans les études cliniques, soit, pour les ML, sur une modélisation mathématique.
Étude portant sur Cerdelga chez des patients atteints de la MG1 naïfs de traitement – Étude 02507 (ENGAGE)
L'étude 02507 était une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée chez 40 patients atteints de la MG1. Dans le groupe Cerdelga, 3 patients (15 %) ont reçu une dose initiale de 42 mg d'éliglustat deux fois par jour pendant la période d'analyse principale de 9 mois, et 17 patients (85 %) ont reçu une dose augmentée à 84 mg deux fois par jour basée sur la concentration plasmatique minimale.
Tableau 2: Variation des critères d'évaluation à 9 mois par rapport à l'inclusion (période d'analyse principale) chez des patients atteints de la MG1 naïfs de traitement recevant Cerdelga dans l'étude 02507

Placebo*
(n = 20)a

Cerdelga
(n = 20)a

Différence
(Cerdelga – placebo)
[IC à 95 %]

Valeur de pb

Pourcentage de modification du
volume de la rate, MN (%)
(critère d'évaluation principal)

2,26

-27,77

-30,0
[-36,8; -23,2]

< 0,0001

Modification absolue du
taux d'hémoglobine (g/dl)
(critère d'évaluation secondaire)

-0,54

0,69

1,22
[0,57; 1,88]

0,0006

Pourcentage de modification du
volume du foie, MN (%)
(critère d'évaluation secondaire)

1,44

-5,20

-6,64
[-11,37; -1,91]

0,0072

Pourcentage de modification de la
numération plaquettaire (%)
(critère d'évaluation secondaire)

-9,06

32,00

41,06
[23,95; 58,17]

< 0,0001

MN = multiples de la normale; IC = intervalle de confiance
a Au début de l'étude, les volumes spléniques moyens étaient de 12,5 et 13,9 MN dans les groupes placebo et Cerdelga, respectivement, et les volumes hépatiques moyens étaient de 1,4 MN pour les deux groupes. Les taux d'hémoglobine moyens étaient de 12,8 et 12,1 g/dl, et la numération plaquettaire de 78,5 et 75,1 x 109/l, respectivement.
b Les estimations et les valeurs de p sont basées sur un modèle ANCOVA.
* Après 9 mois, tous les patients sont passés au traitement par Cerdelga.
Pendant l'étude à long terme en ouvert évaluant Cerdelga (phase d'extension), tous les patients dont les données étaient disponibles, qui ont continué à recevoir Cerdelga, ont présenté des améliorations ultérieures tout au long de la phase d'extension. Après 18 mois, 30 mois et 4,5 ans d'exposition à Cerdelga, les résultats (par rapport au début de l'étude) sur les critères d'évaluation étaient les suivants: variation absolue du taux d'hémoglobine (1,1 g/dl [n = 39], 1,4 g/dl [n = 35] et 1,4 g/dl [n = 12]), augmentation moyenne de la numération plaquettaire (mm3; 58,5 % [n = 39], 74,6 % [n = 35] et 86,8 % [n = 12]), diminution moyenne du volume de la rate (MN; 46,5 % [n = 38], 54,2 % [n = 32] et 65,6 % [n = 13]) et diminution moyenne du volume du foie (MN; 13,7 % [n = 39], 18,5 % [n = 32] et 23,4 % [n = 13]).
Résultats cliniques à long terme chez les patients atteints de la MG1 naïfs de traitement – Étude 304
L'étude 304 était une étude multicentrique sur Cerdelga, à bras unique et en ouvert, menée chez 26 patients.
Dix-neuf (19) patients ont terminé les 4 années de traitement: 15 de ces patients (79 %) ont reçu une dose augmentée à 84 mg d'éliglustat deux fois par jour, 4 patients (21 %) ont continué à recevoir 42 mg deux fois par jour. Dix-huit (18) patients ont terminé les 8 années de traitement: 1 patient (6 %) a eu une augmentation de dose jusqu'à 127 mg deux fois par jour, 14 patients (78 %) ont poursuivi avec une dose de Cerdelga de 84 mg deux fois par jour et 3 patients (17 %) ont continué à recevoir 42 mg deux fois par jour. Une évaluation des critères d'efficacité à 8 ans a été réalisée chez 16 patients. Cerdelga a apporté des améliorations prolongées du volume des organes et des paramètres hématologiques sur la période de traitement de 4 ans (voir le tableau 3). D'autres améliorations ont été observées après 8 ans de traitement par Cerdelga (voir le tableau 4).
Tableau 3: Variation à 4 ans par rapport à l'inclusion dans l'étude 304

n

Valeur de début d'étude
(moyenne)

Modification
par rapport au
début de l'étude
(moyenne)

Écart-type

Volume de la rate (MN)

18

17,32

-62,5 %

11,63

Taux d'hémoglobine (g/dl)

19

11,30

2,27

1,45

Volume du foie (MN)

18

1,70

-28,0 %

13,80

Numération plaquettaire
(x 109/l)

19

68,68

95,1 %

89,41

MN = multiples de la normale
Tableau 4: Variation à 8 ans par rapport à l'inclusion dans l'étude 304

n

Valeur de début d'étude
(moyenne)

Modification
par rapport au
début de l'étude
(moyenne)

Écart-type

Volume de la rate (MN)

15

17,34

-67,9 %

17,11

Taux d'hémoglobine (g/dl)

16

11,33

2,08

1,75

Volume du foie (MN)

15

1,60

-31,0 %

13,51

Numération plaquettaire
(x 109/l)

16

67,53

109,8 %

114,73

MN = multiples de la normale
Étude portant sur Cerdelga chez des patients atteints de la MG1 préalablement traités par TES Étude 02607 (ENCORE)
L'étude 02607 était une étude clinique multicentrique, randomisée, en ouvert, avec comparateur actif, de non-infériorité, menée chez 159 patients stabilisés depuis au moins 3 ans sous TES. Dans le groupe Cerdelga, 34 patients (32 %) ont reçu une dose augmentée à 84 mg d'éliglustat deux fois par jour et 51 (48 %) une dose augmentée à 127 mg deux fois par jour pendant la période d'analyse principale de 12 mois, et 21 patients (20 %) ont continué à recevoir 42 mg deux fois par jour. Les schémas posologiques appliqués dans l'étude ENCORE ne correspondent pas à la posologie recommandée pour Cerdelga dans le cadre d'une utilisation clinique suivant l'homologation.
Sur la base des données groupées obtenues avec l'ensemble des doses testées dans cette étude, Cerdelga a atteint le critère de non-infériorité prédéfini par rapport à Cerezyme (imiglucérase) dans le maintien de la stabilité des patients. Après 12 mois de traitement, le pourcentage de patients ayant atteint le critère principal composite (constitué des quatre composantes mentionnées dans le tableau 5) était de 84,8 % [intervalle de confiance à 95 %: 76,2 %-91,3 %] pour le groupe Cerdelga, comparé à 93,6 % [intervalle de confiance à 95 %: 82,5 %-98,7 %] pour le groupe Cerezyme. Parmi les patients qui ne remplissaient pas les critères de stabilité pour les composantes individuelles, 12 des 15 patients sous Cerdelga et 3 des 3 patients sous Cerezyme sont restés dans les objectifs thérapeutiques pour la MG1.
Tableau 5: Variation à 12 mois par rapport à l'inclusion (période d'analyse principale) chez des patients atteints de la MG1 passant au traitement par Cerdelga dans l'étude 02607

Cerezyme
(n = 47)**
Moyenne [IC à 95 %]

Cerdelga
(n = 99)
Moyenne [IC à 95 %]

Volume de la rate

Pourcentage de patients dont le volume de la rate est stable*a

100 %

95,8 %

Pourcentage de modification du volume de la rate, MN (%)*

-3,01 [-6,41; 0,40]

-6,17 [-9,54; -2,79]

Taux d'hémoglobine

Pourcentage de patients présentant un taux d'hémoglobine stablea

100 %

94,9 %

Modification absolue du taux d'hémoglobine (g/dl)

0,038 [-0,16; 0,23]

-0,21 [-0,35; -0,07]

Volume du foie

Pourcentage de patients dont le volume du foie est stablea

93,6 %

96,0 %

Pourcentage de modification du volume du foie, MN (%)

3,57 [0,57; 6,58]

1,78 [-0,15; 3,71]

Numération plaquettaire

Pourcentage de patients présentant une numération plaquettaire stablea

100 %

92,9 %

Pourcentage de modification de la numération plaquettaire (%)

2,93 [-0,56; 6,42]

3,79 [0,01; 7,57]

MN = multiples de la normale; IC = intervalle de confiance
* Exclut les patients ayant subi une splénectomie totale.
** Après 52 semaines, tous les patients ont été traités par Cerdelga.
a Critères de maintien de la stabilité basés sur les modifications à 12 mois par rapport au début de l'étude: diminution du taux d'hémoglobine ≤1,5 g/dl, diminution de la numération plaquettaire ≤25 %, augmentation du volume du foie ≤20 % et augmentation du volume de la rate ≤25 %
Nombre de patients total (n) = population per protocole
Au cours de l'étude à long terme en ouvert évaluant Cerdelga (phase d'extension), le pourcentage de patients, dont les données étaient disponibles, remplissant le critère d'évaluation composite de stabilité, était maintenu à 84,6 % (n = 136) après 2 ans, à 84,4 % (n = 109) après 3 ans et à 91,1 % (n = 45) après 4 ans. La majorité des sorties de l'étude durant la phase d'extension était due à un passage au traitement commercial à partir de l'année 3. Les paramètres individuels de la maladie, à savoir le volume de la rate, le volume du foie, le taux d'hémoglobine et la numération plaquettaire, sont restés stables tout au long des 4 ans.
Données cliniques chez les métaboliseurs lents (ML) et ultra-rapides (MUR) du CYP2D6
Chez les patients qui sont ML ou MUR, les données de traitement par Cerdelga sont limitées. Dans les périodes d'analyse principale des trois études cliniques, un total de 5 ML et de 5 MUR ont été traités par Cerdelga. Tous les ML ont reçu 42 mg d'éliglustat deux fois par jour et quatre d'entre eux (80 %) ont eu une réponse clinique satisfaisante. La majorité des MUR (80 %) a eu une escalade de dose jusqu'à 127 mg d'éliglustat deux fois par jour, lesquels ont tous présenté une réponse clinique satisfaisante. Le seul patient MUR qui a reçu 84 mg deux fois par jour n'a pas eu de réponse clinique satisfaisante.
Évaluation à l'électrocardiogramme
L'intervalle QT corrigé par rapport à la fréquence cardiaque à l'aide de la correction de Fridericia (QTcF) a été évalué dans une étude randomisée croisée et contrôlée versus placebo et contrôle actif (moxifloxacine 400 mg), en doses uniques, menée chez 47 sujets sains. Dans cet essai conçu pour détecter les effets de petite envergure, la limite supérieure de l'intervalle de confiance unilatéral à 95 % pour le QTcF le plus élevé, corrigé par rapport à la référence et ajusté en fonction du placebo, était en dessous de 10 ms, le seuil de préoccupation réglementaire. Alors qu'il n'y avait pas d'effet apparent sur la fréquence cardiaque, des augmentations concentration-dépendantes ont été observées sur la variation par rapport à l'inclusion, ajustée en fonction du placebo, des intervalles PR, QRS et QTc. D'après la modélisation PK/PD, on peut prévoir que des concentrations plasmatiques d'éliglustat de 11 fois la Cmax attendue chez l'homme entraînent des augmentations (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %) des intervalles PR, QRS et QTcF de 18,8 (20,4), 6,2 (7,1) et 12,3 (14,2) ms, en moyenne, respectivement.

Pharmacocinétique

Absorption
Le délai (moyen) pour atteindre les concentrations plasmatiques maximales est de 1,5 à 3 heures après administration, avec une faible biodisponibilité orale (< 5 %) due à un effet de premier passage significatif. L'éliglustat est un substrat du transporteur d'efflux P-gp. Les aliments, antiacides (hydroxyde d'aluminium plus hydroxyde de magnésium, carbonate de calcium) et le pantoprazole n'ont pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'éliglustat. Après l'administration répétée de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour, l'état d'équilibre est atteint en 4 jours, avec un ratio d'accumulation de maximum 3 fois. La dose orale de 84 mg d'éliglustat une fois par jour pour les ML du CYP2D6 n'a pas été évaluée.
Distribution
L'éliglustat se lie de façon modérée aux protéines plasmatiques humaines (76 à 83 %) et est principalement distribué dans le plasma. Après administration intraveineuse, le volume de distribution était de 816 l, suggérant une distribution tissulaire importante chez l'homme. Des études précliniques ont démontré une distribution importante de l'éliglustat dans les tissus, y compris la moelle osseuse.
Métabolisme
L'éliglustat est métabolisé de façon importante, avec une clairance élevée, principalement par le CYP2D6 et dans une moindre mesure par le CYP3A4. Les voies métaboliques principales de l'éliglustat impliquent l'oxydation séquentielle de la fraction octanoyl suivie de l'oxydation de la fraction 2,3-dihydro-1,4-benzodioxane, ou l'association des deux voies, se traduisant par de multiples métabolites oxydatifs.
Élimination
Après administration orale d'une dose marquée au 14C, la plus grande partie de la dose radioactive est excrétée dans l'urine (41,8 %) et les fèces (51,4 %), principalement sous forme de métabolites. Après administration intraveineuse, la clairance corporelle totale de l'éliglustat était de 86 l/h. Après des doses orales répétées de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour, la demi-vie d'élimination de l'éliglustat est d'environ 4 à 7 heures chez les MI et les MR du CYP2D6 et de 9 heures chez les ML.
Cinétique pour certains groupes de patients
Phénotype CYP2D6
L'analyse pharmacocinétique de population a montré que le phénotype CYP2D6 déterminé par génotypage est le facteur le plus important de la variabilité pharmacocinétique. Les individus avec un phénotype déterminé comme métaboliseur lent du CYP2D6 (environ 5 à 10 % de la population) présentent une Cmax 2,65 fois plus élevée et une AUC 2,2 fois plus élevée après une dose de 84 mg d'éliglustat une fois par jour que les métaboliseurs rapides du CYP2D6 auxquels on a administré 84 mg d'éliglustat deux fois par jour. Les concentrations d'éliglustat sont similaires chez les métaboliseurs rapides et les métaboliseurs intermédiaires du CYP2D6.
Sexe, poids corporel, âge et origine ethnique
D'après l'analyse pharmacocinétique de population, le sexe, le poids corporel, l'âge et l'origine ethnique n'ont eu que peu ou pas d'impact sur la pharmacocinétique de l'éliglustat.
Troubles de la fonction hépatique
Les effets de troubles légers ou modérés de la fonction hépatique ont été évalués dans une étude de dose unique de phase I. Après une dose unique de 84 mg, la Cmax et l'AUC de l'éliglustat étaient respectivement 1,2 fois plus élevées chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers de la fonction hépatique et 2,8 et 5,2 fois plus élevées chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles modérés de la fonction hépatique, comparativement aux métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 ne présentant pas de troubles de la fonction hépatique.
Après une dose répétée de 84 mg d'éliglustat deux fois par jour, la Cmax et l'AUC0-12 prédictives devraient être 2,4 et 2,9 fois plus élevées chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles légers de la fonction hépatique et 6,4 et 8,9 fois plus élevées chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles modérés de la fonction hépatique, en comparaison aux métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 ne présentant pas de troubles de la fonction hépatique.
Après une dose répétée de 84 mg d'éliglustat une fois par jour, la Cmax et l'AUC0-24 prédictives devraient être 3,1 et 3,2 fois plus élevées chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles modérés de la fonction hépatique, comparativement aux métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 ne présentant pas de troubles de la fonction hépatique recevant 84 mg d'éliglustat deux fois par jour (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et « Mises en garde et précautions »).
Le profil cinétique à l'état d'équilibre n'a pas pu être prédit chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) et les métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6 atteints de troubles légers ou modérés de la fonction hépatique en raison des données limitées ou de l'absence de données de dose unique. L'effet des troubles sévères de la fonction hépatique n'a pas été étudié chez les patients, quel que soit le phénotype du CYP2D6 (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi », «Contre-indications» et « Mises en garde et précautions »).
Troubles de la fonction rénale
L'effet de troubles sévères de la fonction rénale a été évalué dans une étude de dose unique de phase I. Après une dose unique de 84 mg, la Cmax et l'AUC de l'éliglustat étaient similaires chez les métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 atteints de troubles sévères de la fonction rénale et les métaboliseurs rapides du CYP2D6 ne présentant pas de troubles de la fonction rénale.
ll n'y a que peu ou pas de données chez les patients ayant une insuffisance rénale terminale (IRT) et chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) ou lents (ML) du CYP2D6 atteints de troubles sévères de la fonction rénale (voir les rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et « Mises en garde et précautions »).

Données précliniques

Les principaux organes cibles de l'éliglustat dans les études toxicologiques étaient le tractus gastro-intestinal, les organes lymphoïdes, le foie (chez le rat uniquement) et le système reproducteur (chez le rat mâle uniquement). Les effets de l'éliglustat étaient réversibles et ne suggéraient aucune toxicité retardée ni récidivante. L'exposition des animaux dans les études à long terme chez le rat et le chien était dans les limites ou inférieure à l'exposition clinique (basée sur l'AUC) si l'on considérait les expositions plasmatiques de la fraction non liée (fraction libre).
L'éliglustat n'a pas eu d'effet sur le système nerveux central ni sur les fonctions respiratoires. Des effets cardiaques dépendant de la concentration ont été observés dans des études précliniques: inhibition des canaux ioniques cardiaques humains, y compris à potassium, sodium et calcium, à des concentrations ≥7 fois la Cmax attendue chez l'homme; effets médiés par le canal ionique à sodium dans une étude ex vivo d'électrophysiologie menée sur des fibres de Purkinje chez le chien (2 fois la Cmax plasmatique de la fraction non liée attendue chez l'homme); et allongement des intervalles QRS et PR dans des études de télémétrie chez le chien et des études de conduction cardiaque menées chez des chiens anesthésiés, avec des effets observés à des concentrations de 2 fois la Cmax plasmatique de la fraction non liée attendue chez l'homme.
Carcinogénicité
L'éliglustat n'était pas mutagène dans une batterie standard de tests de génotoxité in vitro et in vivo et ne présentait aucun potentiel carcinogène dans des études portant sur la durée de vie chez la souris et le rat. L'exposition des animaux dans les études de carcinogénicité était inférieure à l'exposition clinique si l'on considérait l'exposition plasmatique de la fraction libre.
Aucune étude de carcinogénicité n'a été effectuée avec le métabolite Genz-399240 qui, chez l'homme, constitue un métabolite principal (AUC > 10 %) mais qui, chez le rat et le chien, n'est que peu formé en liaison avec l'éliglustat. Genz-399240 avait des résultats négatifs aux études de génotoxicité in vitro, et la dose sans effet nocif observable (DSENO) s'élevait à 6 mg/kg/jour après 13 semaines de traitement.
Toxicité sur la reproduction
Chez les rats mâles matures, aucun effet sur le sperme n'a été observé à des doses systémiques non toxiques. Une inhibition réversible de la spermatogenèse a été observée chez le rat à une exposition de plus de 10 fois l'exposition attendue chez l'homme basée sur l'AUC (une dose systémique toxique). Dans des études de toxicité à doses répétées chez le rat, une dégénérescence de l'épithélium séminifère et une hypoplasie segmentaire des testicules ont été observées après une exposition correspondant à 10 fois l'exposition basée sur l'AUC.
Le passage placentaire de l'éliglustat et de ses métabolites a été démontré chez le rat. Deux et 24 heures après administration de la dose, 0,034 % et 0,013 % de la dose marquée était détecté dans le tissu fœtal, respectivement.
Dans une étude concernant les effets sur la fertilité et le développement précoce chez le rat, l'incidence des pertes préimplantatoires à la dose maximale (100 mg/kg/j) était significativement plus élevée par rapport au groupe témoin, malgré un taux d'incidence situé dans la fourchette de contrôle historique. Dans une étude sur le développement embryofœtal chez le rat avec administration de doses maternelles toxiques (120 mg/kg/j), l'incidence des pertes postimplantatoires était plus grande, et les fœtus ont présenté une incidence plus élevée de dilatations des ventricules cérébraux, un nombre anormal de côtes ou de vertèbres lombaires et de nombreux os présentant une faible ossification. Le développement embryofœtal chez le rat et le lapin n'était pas affecté jusqu'à une exposition cliniquement pertinente (basée sur l'AUC).
Dans une étude sur le développement prénatal et postnatal chez le rat, le traitement des mères (F0) à une dose allant jusqu'à 100 mg/kg/j n'a eu aucun effet négatif sur le développement des petits (génération F1).
Une étude d'allaitement chez le rat a montré que 0,23 % de la dose marquée était transféré aux petits pendant les 24 heures suivant l'administration de la dose, indiquant une excrétion dans le lait de l'éliglustat et/ou de ses métabolites.
Dans une étude menée sur de jeunes rats, l'éliglustat a été administré à partir du 22e jour après la naissance, pendant une durée de 10 semaines. À des doses de 15 et 25 mg/kg deux fois par jour, de légères variations des paramètres pathologiques cliniques ont été observées; à la dose de 25 mg/kg administrée deux fois par jour, des modifications microscopiques ont été constatées dans les ganglions mandibulaires. Jusqu'à la dose maximale de 25 mg/kg deux fois par jour, l'éliglustat n'a eu aucun effet sur la croissance, le développement physique ou neurologique, ou encore sur la fertilité.

Remarques particulières

Incompatibilités
Non pertinent.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
Conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

66696 (Swissmedic).

Présentation

Cerdelga 84 mg:
Chaque plaquette contient 14 gélules.
Boîte de 14 gélules (1 plaquette) (B)
Boîte de 56 gélules (4 plaquettes) (B)
Boîte de 196 gélules (14 plaquettes) (B)

Titulaire de l’autorisation

sanofi-aventis (suisse) sa, 1214 Vernier/GE.

Mise à jour de l’information

Janvier 2025.

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