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Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Dans l'étude clinique de phase III, randomisée, en double aveugle, à trois bras, contrôlée contre placebo et traitement actif (BRIDGE, 1102), 279 patients atteints de psoriasis ont été traités par Skilarence pendant jusqu'à 16 semaines et ont été suivis pendant 12 mois au maximum. Les effets indésirables les plus fréquemment observés au cours du traitement par Skilarence étaient des événements gastro-intestinaux (62,7%), des bouffées vasomotrices (20,8%) et une lymphopénie (10,0%). La plupart des effets indésirables ont été considérés comme légers et n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement étudié. Les seuls effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement chez >5% des patients étaient des événements gastro-intestinaux. Les recommandations relatives à la surveillance et à la prise en charge clinique des effets indésirables figurent à la rubrique «Mises en garde et précautions».
La liste ci-dessous comprend les effets indésirables survenus chez les patients traités par Skilarence lors de l'étude clinique ainsi que les effets indésirables connus observés avec un médicament apparenté (Fumaderm, non autorisé en Suisse) contenant du diméthylfumarate ainsi que d'autres esters de l'acide fumarique.
Les indications de fréquence des effets indésirables reposent sur les catégories suivantes:
très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100); rares (≥1/10 000 à <1/1000); très rares (<1/10 000); fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquents: lymphopénie (10,0%), leucopénie.
Fréquents: éosinophilie, leucocytose.
Très rares: leucémie lymphoblastique aiguë*, pancytopénie irréversible*.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquents: diminution de l'appétit.
Affections du système nerveux
Fréquents: céphalées, paresthésie.
Occasionnels: vertiges*.
Fréquence inconnue: leucoencéphalopathie multifocale progressive*.
Affections vasculaires
Très fréquents: bouffées vasomotrices (20,8%).
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: diarrhée (36,9%), distension abdominale*, douleurs abdominales (40,1%), nausées (10,8%).
Fréquents: vomissements, dyspepsie, constipation, gêne abdominale, flatulences.
Fréquence inconnue: des événements gastro-intestinaux graves, incluant perforation, ulcération, hémorragie et obstruction (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: érythème, sensation de brûlure de la peau, prurit.
Rares: réaction cutanée allergique*.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: protéinurie*.
Fréquence inconnue: défaillance rénale*, syndrome de Fanconi*.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquents: fatigue, sensation de chaleur, asthénie.
Investigations
Fréquents: augmentation des taux d'enzymes hépatiques.
Occasionnels: augmentation des taux de créatinine sérique*.
* Effets indésirables rapportés lors de l'utilisation d'un médicament apparenté contenant du diméthylfumarate ainsi que d'autres esters de l'acide fumarique.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Troubles gastro-intestinaux
Les données issues de l'étude clinique de phase III et de la littérature montrent que les affections gastro-intestinales observées avec les médicaments contenant du diméthylfumarate sont plus susceptibles de se produire au cours des 2 à 3 premiers mois suivant le début du traitement. Aucun lien apparent avec la posologie et aucun facteur de risque d'apparition de ces effets indésirables n'ont pu être identifiés. La diarrhée était l'effet indésirable le plus fréquent (36,9%) chez les patients prenant Skilarence. Celle-ci a entraîné l'arrêt du médicament chez environ 10% des patients. Plus de 90% de ces cas de diarrhée étaient légers à modérés (voir «Mises en garde et précautions»).
Bouffées vasomotrices
Les observations issues de l'étude clinique de phase III et les données issues de la littérature montrent que les bouffées congestives sont plus susceptibles de survenir au cours des premières semaines de traitement et ont tendance à diminuer avec le temps. Dans l'étude clinique, au total 20,8% des patients traités par Skilarence ont présenté des bouffées congestives qui étaient légères dans la majorité des cas (voir «Mises en garde et précautions»). Les données publiées, issues de l'expérience clinique avec les médicaments contenant du diméthylfumarate, montrent que les épisodes individuels de bouffées congestives surviennent généralement peu de temps après la prise des comprimés et disparaissent en l'espace de quelques heures.
Modifications hématologiques
Les données issues de l'étude clinique de phase III et de la littérature montrent que les modifications des paramètres hématologiques sont plus susceptibles de se produire au cours des 3 premiers mois suivant le début du traitement par le diméthylfumarate.
Dans le cadre de l'étude clinique en particulier, une légère diminution du taux moyen de lymphocytes a été observée entre la semaine 3 et la semaine 5 et a atteint son maximum à la semaine 12, lorsqu'environ un tiers des patients présentaient des taux de lymphocytes inférieurs à 1,0 x 109/l (soit 1000/microlitre).
Les taux moyens et médians de lymphocytes étaient dans les limites de la normale durant l'étude clinique. À la semaine 16 (fin du traitement), aucune autre baisse du taux de lymphocytes n'a été enregistrée en moyenne. 13 patients sur 175 (7,4%) présentaient un taux de lymphocytes inférieur à 0,7 x 109/l (soit 700/microlitre). Lors du suivi, des prélèvements sanguins destinés à mesurer des paramètres biologiques importants pour la sécurité n'ont été réalisés qu'en cas d'anomalies constatées lors de la visite précédente. Au cours de la période de suivi sans traitement, des taux de lymphocytes inférieurs à 0,7 x 109/l (soit 700/microlitre) ont été observés chez 1 patient sur 29 (3,5%) 6 mois après l'arrêt du traitement et chez 0 patient sur 28 (0%) 12 mois après l'arrêt du traitement. Douze mois après l'arrêt du traitement, 3 patients sur 28 (10,7%) présentaient des taux de lymphocytes inférieurs à 1,0 x 109/l (soit 1000/microlitre), c.-à-d. 3 patients sur 279 (1,1%) qui avaient commencé un traitement par Skilarence.
Une baisse du taux total de leucocytes a été observée en moyenne à la semaine 12 du traitement. Le taux a lentement augmenté de nouveau à la semaine 16 (fin du traitement). Douze mois après l'arrêt du traitement, tous les patients présentaient des taux supérieurs à 3,0 x 109/l (soit 3000/microlitre).
Une augmentation transitoire des taux moyens d'éosinophiles a été observée dès la semaine 3; ces taux ont atteint leur maximum aux semaines 5 et 8 et sont revenus au niveau des valeurs initiales à la semaine 16.
Les recommandations relatives à la surveillance et à la prise en charge clinique des effets indésirables hématologiques figurent à la rubrique «Mises en garde et précautions».
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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