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Information professionnelle sur Braftovi®:Pierre Fabre Pharma SA
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Mises en garde et précautions

Si l'encorafenib est utilisé en association au binimetinib (chez les patients atteints de mélanome non résécable ou métastatique porteurs de la mutation BRAF V600) ou en association au cétuximab (chez les patients atteints d'un cancer colorectal métastatique porteurs de la mutation BRAF V600E), consulter impérativement l'information professionnelle du binimetinib ou du cétuximab avant de l'associer à l'encorafenib. Pour davantage d'informations sur les mises en garde et précautions associées au traitement par le binimetinib ou le cétuximab, voir l'information professionnelle du binimetinib ou du cétuximab.
Détermination du statut mutationnel BRAF
Avant toute administration de l'encorafenib, le statut mutationnel BRAF V600 chez les patients atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique ou le statut mutationnel BRAF V600E chez les patients atteints d'un cancer colorectal métastatique, doit être confirmé par un test validé. L'efficacité et la sécurité de l'encorafenib ont été établies uniquement chez les patients porteurs de mélanomes exprimant les mutations BRAF V600E et V600K ou de cancer colorectal exprimant la mutation BRAF V600E. L'encorafenib ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'un mélanome malin avec un BRAF de type sauvage ou d'un cancer colorectal avec un BRAF de type sauvage.
L'encorafenib en association au binimetinib chez les patients atteints d'un mélanome métastatique qui ont progressé sous traitement par inhibiteur de BRAF
Les données concernant l'association de l'encorafenib au binimetinib chez les patients ayant progressé sous un traitement antérieur par inhibiteur de BRAF pour un mélanome non résécable ou métastatique et porteurs d'une mutation BRAF V600 sont limitées. Ces données montrent que l'efficacité de cette association est inférieure chez ces patients.
Dysfonction ventriculaire gauche (DVG)
Une dysfonction ventriculaire gauche (DVG) définie comme une diminution symptomatique ou asymptomatique de la fraction d'éjection ventriculaire gauche a été rapportée lors du traitement par l'encorafenib.
Il est recommandé d'évaluer la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) par échocardiographie ou scintigraphie myocardique (MUGA) avant d'initier le traitement par l'encorafenib et le binimetinib, un mois après le début du traitement, puis tous les 3 mois environ ou plus fréquemment au cours du traitement, si cliniquement indiqué. En cas de survenue d'une DVG pendant le traitement, voir l'information professionnelle du binimetinib.
La sécurité de l'encorafenib en association au binimetinib n'a pas encore été établie chez les patients présentant une FEVG initiale inférieure à 50% ou inférieure à la limite inférieure de la normale. Par conséquent, l'encorafenib en association au binimetinib doit être utilisé avec précaution chez ces patients. Les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par l'encorafenib. En cas de DVG symptomatique, de diminution de la FEVG de grade 3-4 ou de diminution d'au moins 10%, en valeur absolue, de la FEVG par rapport à la valeur initiale, l'encorafenib et le binimetinib doivent être arrêtés et la FEVG doit être ré-évaluée toutes les 2 semaines jusqu'à résolution.
Hémorragies
Des hémorragies, y compris des accidents hémorragiques majeurs, peuvent survenir lors de l'administration d'encorafenib (voir rubrique «Effets indésirables»). Le risque hémorragique peut augmenter en cas d'utilisation concomitante d'un traitement anticoagulant et antiplaquettaire. La survenue d'accidents hémorragiques de grade ≥3 nécessite l'interruption ou l'arrêt du traitement (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi») et doit être prise en charge selon le tableau clinique.
Effets indésirables oculaires
Des effets indésirables oculaires, incluant des uvéites, des iridites et des iridocyclites, peuvent se produire lors de l'administration d'encorafenib. Le décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine (DEPR) a également été rapporté chez les patients traités par l'encorafenib en association au binimetinib (voir rubrique «Effets indésirables»).
À chaque visite, la présence de symptômes indiquant l'apparition ou l'aggravation de troubles de la vision doit être évaluée chez les patients. Si des symptômes indiquant l'apparition ou l'aggravation de troubles de la vision sont identifiés, il est recommandé de procéder immédiatement à un examen ophtalmologique.
En cas de survenue d'une uvéite, y compris d'une iridocyclite et d'une iridite pendant le traitement, voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
Si pendant le traitement le patient développe un DEPR ou une occlusion de la veine de la rétine (OVR), voir les instructions à la rubrique «Posologie/Mode d'emploi» de l'information professionnelle du binimetinib.
Nouvelles tumeurs primitives
De nouvelles tumeurs primitives, cutanées et non cutanées, ont été observées chez des patients traités par des inhibiteurs de BRAF et peuvent apparaître lors de l'administration de l'encorafenib.
Tumeurs malignes cutanées
Des tumeurs malignes cutanées, telles qu'un carcinome épidermoïde cutané (CEC), incluant des cas de kératoacanthome, ont été observées chez des patients traités par des inhibiteurs de BRAF, dont l'encorafenib.
De nouveaux mélanomes primitifs ont été observés chez des patients traités par des inhibiteurs de BRAF, dont l'encorafenib (voir rubrique «Effets indésirables»).
Un examen clinique dermatologique doit être effectué avant le début du traitement par l'encorafenib, tous les 2 mois pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt de celui-ci. Les lésions suspectes de la peau doivent être traitées par exérèse cutanée avec un examen dermato-anatomopathologique. Les patients doivent être avertis qu'ils doivent immédiatement signaler à leur médecin l'apparition de toute nouvelle lésion cutanée. Le traitement par l'encorafenib peut être poursuivi sans ajustement posologique.
Tumeurs malignes non cutanées
En raison de son mécanisme d'action, l'encorafenib peut favoriser l'apparition de tumeurs malignes associées à l'activation du gène RAS via des mutations ou d'autres mécanismes. Les patients recevant l'encorafenib doivent bénéficier d'un examen clinique de la tête et du cou, d'un scanner thoraco-abdominal et d'un examen de la région anale et pelvienne (pour les femmes), ainsi que d'une numération de formule sanguine complète avant le début, au cours et à la fin du traitement, selon l'indication clinique. L'arrêt définitif de l'encorafenib doit être envisagé chez les patients qui développent des tumeurs malignes non cutanées avec mutation du gène RAS. Les bénéfices et les risques doivent être évalués attentivement avant d'administrer l'encorafenib aux patients ayant des antécédents de cancer ou atteints actuellement d'un cancer associé à une mutation du gène RAS.
Syndrome de lyse tumorale
La survenue de SLT, qui peut être fatale, a été associée à l'utilisation d'encorafenib en association avec le binimetinib (voir la section «Effets indésirables»). Les facteurs de risque du SLT comprennent une charge tumorale élevée, une insuffisance rénale chronique préexistante, une oligurie, une déshydratation, une hypotension et une urine acide. Ces patients doivent être étroitement surveillés et traités rapidement selon les indications cliniques, et une hydratation prophylactique doit être envisagée.
Valeurs hépatiques anormales
Des valeurs hépatiques suspectes, notamment une élévation des ASAT et des ALAT, ont été observées avec l'encorafenib (voir rubrique «Effets indésirables»). Les valeurs hépatiques doivent faire l'objet d'un contrôle avant le début du traitement par l'encorafenib et faire l'objet d'une surveillance au moins mensuelle pendant les 6 premiers mois de traitement, puis si cliniquement indiqué. Les valeurs hépatiques anormales nécessitent une réduction de dose, une interruption du traitement ou l'arrêt définitif du traitement (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
Troubles de la fonction hépatique
Compte tenu du métabolisme de l'encorafenib et de son élimination principalement par le foie, les patients atteints de troubles de la fonction hépatique légers à sévères peuvent avoir une exposition à l'encorafenib supérieure à la marge d'exposition liée à la variabilité interindividuelle (voir rubrique «Pharmacocinétique»). En l'absence de données cliniques, l'encorafenib n'est pas recommandé chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique modérés ou sévères.
L'administration d'encorafenib doit être effectuée avec précaution à une dose de 300 mg une fois par jour chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique légers (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
Une surveillance plus étroite des toxicités liées à l'encorafenib chez les patients atteints de troubles de la fonction hépatique légers est recommandée, notamment des examens cliniques, des tests de la fonction hépatique et des ECG selon l'indication clinique.
Troubles de la fonction rénale
Aucune donnée clinique n'est disponible concernant les patients présentant des troubles de la fonction rénale sévères (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
L'encorafenib doit être utilisé avec précaution et sous surveillance étroite chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale sévères. Une augmentation de la créatinine a été fréquemment rapportée avec l'encorafenib administré seul ou en association au binimetinib ou au cétuximab. Les cas observés de défaillance rénale, y compris d'atteinte rénale aiguë et d'insuffisance rénale, étaient généralement associés à des vomissements et à une déshydratation. D'autres facteurs contributifs, incluent diabète et hypertension artérielle. La créatinine sanguine doit être surveillée selon le tableau clinique. L'élévation de la créatinine nécessite un ajustement posologique ou l'arrêt définitif du traitement (voir les informations à la section «Autres effets indésirables», tableau 3, rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Les patients doivent veiller à avoir une bonne hydratation pendant le traitement.
Allongement de l'intervalle QT
Un allongement de l'intervalle QT a été observé chez les patients traités par des inhibiteurs de BRAF. Il n'a pas été conduit d'étude ciblée de l'intervalle QT visant à évaluer le potentiel d'allongement de l'intervalle QT par l'encorafenib (voir rubrique «Mécanisme d'action/Pharmacodynamique»). Les patients présentant un QTcF supérieur à 480 ms ou une dysfonction cardiaque ont été exclus d'études cliniques. Les données sont insuffisantes pour exclure un allongement de l'intervalle QT cliniquement significatif dépendant de l'exposition. En raison du risque potentiel d'allongement de l'intervalle QT, il est recommandé de corriger les anomalies électrolytiques sériques, notamment celles du magnésium et du potassium, de contrôler les facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT (p.ex. insuffisance cardiaque congestive, bradycardie) avant le début du traitement et pendant le traitement.
Il est recommandé de réaliser un électrocardiogramme (ECG) avant le début du traitement par l'encorafenib, un mois après, puis tous les 3 mois environ ou plus fréquemment au cours du traitement en cas d'indication clinique. La survenue d'un allongement de l'intervalle QT peut être prise en charge avec une réduction de dose, une interruption du traitement ou l'arrêt définitif du traitement ainsi qu'une correction des anomalies électrolytiques et un contrôle des facteurs de risque (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).

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