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Information professionnelle sur Hydromorphone Sintetica:Sintetica SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Hydromorphoni hydrochloridum.
Excipients
Natrii chloridum, natrii citras dihydricus, acidum citricum monohydricum, acidum hydrochloridum, aqua ad iniectabilia.
1 ml de solution injectable contient 3,7 mg de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Douleurs modérées à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non-opioïdes et/ou des opioïdes faibles.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
La posologie doit être adaptée progressivement à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle du patient.
La posologie adaptée au patient est celle qui permet de contrôler suffisamment la douleur sans effet indésirable ou avec des effets indésirables supportables.
En cas de douleurs aiguës après une intervention chirurgicale, une posologie suffisamment élevée doit être choisie en fonction des expériences précédentes de façon à ce que le patient n'ait pas à attendre longtemps inutilement pour observer un soulagement de ses douleurs.
Une augmentation progressive et opportune de la dose peut s'avérer nécessaire si le soulagement est insuffisant ou si l'intensité des douleurs s'accroît.
En cas d'apparition de signes de surdosage, p.ex. sédation, la dose doit être réduite (voir rubrique «Surdosage»).
Les recommandations générales de posologie sont les suivantes pour les adultes et enfants à partir de 12 mois:
Patients non habitués aux opioïdes (naïfs d'opioïdes)

Age

Perfusion

Adultes et adolescents (> 12 ans) ayant un poids corporel ≥50 kg:

Administration intraveineuse (i.v.)

0,15 - 0,45 mg/heure ou 0.004 mg/kg PC/heure

ACP (i.v.)

Bolus de 0,2 mg avec intervalle de sécurité de 5-10 minutes

Enfants (>12 mois jusqu’à 12 ans) et adolescents (> 12 ans) et adultes ayant un poids corporel <50 kg

i.v.

0,005 mg/kg PC/heure

Patients déjà traités par un autre opioïde
Après la détermination de la dose efficace d'un autre opioïde (titration), les patients ne doivent pas passer à Hydromorphone Sintetica sans une évaluation par le médecin et sans une nouvelle titration minutieuse en fonction des besoins. Dans le cas contraire, un effet analgésique continu n'est pas garanti.
Durée du traitement
Hydromorphone Sintetica ne doit pas être administré plus longtemps qu'absolument nécessaire. Si un traitement prolongé de la douleur est nécessaire, en raison de la nature et de la sévérité de la maladie, une surveillance attentive et régulière doit être mise en place pour déterminer dans quelle mesure il faut poursuivre le traitement. Quand le recours aux opioïdes n'est plus indiqué, le traitement doit être arrêté de manière progressive (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (score de Child-Pugh 7-15), la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir rubrique «Pharmacocinétique»).y
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Patients âgés
Comme chez les adultes plus jeunes, la posologie doit être adaptée en fonction de l'intensité de la douleur et de la sensibilité individuelle du patient (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
Enfants de moins de 12 mois
L'utilisation de Hydromorphone Sintetica n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 12 mois en raison de l'insuffisance des données disponibles pour cette classe d'âge.
Mode d'administration
Hydromorphone Sintetica est destiné à perfusion intraveineuse ainsi qu'à une administration intraveineuse contrôlée par le patient (analgésie contrôlée par le patient; ACP).
Dans le cadre de l'ACP, le patient peut administrer lui-même, à intervalles rapprochés d'une durée définie et par le biais d'une pompe à perfusion programmable, de petites doses supplémentaires, par ex. d'opioïdes, afin de parvenir à un équilibre entre analgésie et effets indésirables. La technique de l'ACP est utilisée en clinique depuis quelques années par ex. pour l'administration intraveineuse, sous-cutanée ou péridurale d'opioïdes.

Contre-indications

• Hypersensibilité au principe actif et/ou à l'un des excipients conformément à la composition.
• Dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie.
• Broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère
• Asthme bronchique sévère
• Syndrome abdominal aigu.
• Iléus paralytique.

Mises en garde et précautions

Hydromorphone Sintetica doit être administré avec précaution dans les cas suivants:
• personnes âgées ou affaiblies,
• cœur pulmonaire sévère, dépression respiratoire,
• apnée du sommeil,
• prise concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (voir «Interactions»),
• traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir rubrique «Interactions»),
• développement d'une tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage,
• dépendance psychique (dépendance au médicament), antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments,
• traumatisme crânien (en raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne), blessures intracrâniennes, troubles de la conscience d'origine indéterminée,
• hypothyroïdie, myxoedème
• maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne),
• psychose toxique, alcoolisme, delirium tremens,
• lithiase biliaire ou autres maladies biliaires aiguës,
• pancréatite,
• insuffisance hépatique modérée à sévère
• insuffisance rénale sévère,
• maladie intestinale occlusive ou inflammatoire,
• hyperplasie de la prostate avec formation d'urine résiduelle,
• hypotension en cas d'hypovolémie, maladies cardiovasculaires préexistantes;
• épilepsie ou prédisposition aux convulsions,
• constipation,
• allaitement (voir rubrique «Grossesse/Allaitement»).
Dépression respiratoire
Tout comme pour d'autres médicaments opioïdes, la survenue d'une dépression respiratoire constitue le principal risque en cas de surdosage (voir rubrique «Surdosage»).
Troubles respiratoires associés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires associés au sommeil, y compris une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes peut augmenter le risque d'ACS en fonction de la dose (voir «Effets indésirables»). Par conséquent, il convient d'envisager de réduire la dose totale d'opioïdes chez les patients souffrant d'ACS.
Utilisation concomitante de médicaments sédatifs
L'utilisation concomitante d'hydromorphone et de médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. Du fait de ces risques, la prescription concomitante de Hydromorphone Sintetica avec ces médicaments sédatifs est uniquement indiquée pour les patients pour lesquels on ne dispose d'aucune autre alternative. Lorsqu'une telle prescription est néanmoins jugée nécessaire, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible et de limiter autant que possible la durée du traitement.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. Dans ce contexte, il est instamment recommandé d'informer les patients et leurs proches de ces symptômes (voir «Interactions»).
Trouble de la tolérance et de la consommation d'opioïdes (abus et dépendance, hyperalgésie
L'utilisation prolongée de Hydromorphone Sintetica peut conduire au développement d'une tolérance au médicament rendant nécessaire une augmentation des doses pour parvenir à l'effet analgésique souhaité. L'utilisation chronique de Hydromorphone Sintetica peut conduire à une dépendance physique et psychique et l'apparition d'un syndrome de sevrage est possible en cas d’arrêt abrupt du traitement. Lorsque le traitement par l’hydromorphone n'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement la dose journalière pour éviter l'apparition de symptômes d'un syndrome de sevrage.
Une hyperalgésie, au cours de laquelle une augmentation supplémentaire de la dose de Hydromorphone Sintetica ne permet pas de réduire davantage la douleur, peut survenir, en particulier à une posologie élevée. Une diminution de la dose d'hydromorphone ou le passage à un autre opioïde peut alors être nécessaire.
L'abus ou la mauvaise utilisation intentionnelle de Hydromorphone Sintetica peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes est plus élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et soeurs) de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris les troubles liés à l'utilisation d'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients ayant des antécédents d'autres maladies mentales (par ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité).
Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe de comportement addictif (drug-seeking behavior) (p.ex. demande trop précoce d'ordonnances de suivi). Cela implique également de vérifier l'utilisation simultanée d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines).
Chez les patients présentant des signes et des symptômes de troubles liés à l'usage d'opioïdes il convient d'envisager la consultation d'un spécialiste des addictions.
Tractus gastro-intestinal
En cas d'apparition ou de suspicion d'un iléus paralytique, l'administration de Hydromorphone Sintetica doit immédiatement être arrêtée.
La prudence est de mise dans le cadre de l'utilisation de Hydromorphone Sintetica avant une intervention chirurgicale et dans les 12 à 24 heures suivantes. Le moment de la première prise de Hydromorphone Sintetica après l'intervention chirurgicale est déterminé à partir d'une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l'étendue de l'intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l'état général du patient.
Les patients devant se soumettre à un traitement analgésique supplémentaire (par ex. intervention chirurgicale, bloc du plexus) ne doivent plus recevoir de Hydromorphone Sintetica 4 heures avant l'intervention. Si la poursuite du traitement par Hydromorphone Sintetica est indiquée, la posologie doit être adaptée aux nouveaux besoins après l'intervention.
Modifications hormonales
Les opioïdes tels que l’hydromorphone peuvent influer sur l’axe hypothalamohypophyso-surrénalien ou gonadique. Certaines modifications peuvent être observées telles qu’une élévation de la prolactine sérique et une diminution du taux plasmatique de cortisol et de testostérone.
Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.
Mode d'administration
La transition des patients entre la prise orale et l'utilisation parentérale de l'hydromorphone doit se faire en fonction de la sensibilité de chaque patient. La
dose orale initiale ne doit pas être surestimée (biodisponibilité orale voir «Pharmacocinétique» Absorption). La prudence s'impose en cas de passage à une autre forme galénique et/ou à un autre médicament avec le même principe actif. Le patient doit faire l'objet d'une surveillance adéquate (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Les doses unitaires de 20 mg ou 40 mg peuvent être utilisées pour remplir le réservoir d'une pompe, car le contrôle de la posologie se fait dans ce cas par le biais de la programmation de la pompe.
L'utilisation de Hydromorphone Sintetica peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.
Ce médicament contient 370 mg de sodium par 100 ml poche pour perfusion, ce qui équivaut à 18,5% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Ce médicament contient 740 mg de sodium par 200 ml poche pour perfusion, ce qui équivaut à 37% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

Interactions

Système nerveux central (SNC):
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur supplémentaire sur le SNC.
Les substances ayant un effet dépresseur sur le SNC sont notamment les autres opioïdes, alcool, les antipsychotiques, les neuroleptiques (phénothiazines), les antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques H1 avec effet sédatif, les antiémétiques avec action centrale, les gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline), les anesthésiques (p. ex. barbituriques), les sédatifs (y compris benzodiazépines), les hypnotiques ou les anxiolytiques.
Lorsqu'une telle association est indiquée, il convient de réduire la posologie d'une des substances ou des deux, de limiter la durée du traitement et de surveiller régulièrement les patients pour repérer les signes de dépression respiratoire, de sédation et d'hypotension (voir «Mises en garde et précautions»).
La consommation concomitante d'alcool est à proscrire (voir également rubrique «Mises en garde et précautions»).
Après la prise concomitante de péthidine et d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO), des cas sévères d'interactions affectant le système nerveux central et les fonctions respiratoire et circulatoire ont été observés. On ne peut exclure un potentiel d'interaction semblable avec Hydromorphone Sintetica. Hydromorphone Sintetica n'est pas indiqué en association avec des IMAO ou dans un intervalle de 14 jours après l'arrêt d'un tel traitement (voir également rubrique «Mises en garde et précautions»).
L'administration concomitante d'hydromorphone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (ex.: antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
L'utilisation simultanée d'opioïdes et de gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) augmente le risque de surdose d'opioïdes, de dépression respiratoire et de décès.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
On ne dispose d'aucune donnée clinique concernant l'utilisation de Hydromorphone Sintetica pendant la grossesse ou l'accouchement. L'hydromorphone passe la barrière placentaire. Les études chez l'animal avec l'hydromorphone ont mis en évidence des effets indésirables sur le fœtus (voir rubrique «Données précliniques»).
L'utilisation prolongée de Hydromorphone Sintetica chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En cas d'utilisation pendant l’ accouchement, Hydromorphone Sintetica peut limiter la contractilité utérine et entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Hydromorphone Sintetica ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice est clairement supérieur aux risques possibles pour le fœtus ou pour le nouveau-né.
Allaitement
L'hydromorphone passe en faibles concentrations dans le lait maternel. Hydromorphone Sintetica ne doit pas être administré pendant la période d'allaitement.
Fertilité
On ne dispose d'aucune donnée concernant la fertilité. Dans le cadre des expérimentations animales, le traitement par l'hydromorphone n'a montré aucune répercussion sur la fertilité (voir «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Hydromorphone Sintetica peut influencer l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines, particulièrement en début de traitement, après ajustement posologique ou passage à Hydromorphone Sintetica, ou en cas d'association de l'hydromorphone avec l'alcool ou d'autres substances ayant un effet dépresseur central. La mise en place de restrictions n'est pas obligatoire avec un traitement stable. De ce fait, les patients doivent discuter avec leur médecin pour savoir s'ils ont le droit de conduire ou d'utiliser des machines.

Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100, <1/10), «occasionnel» (≥1/1000, <1/100), «rare» (≥1/10'000, <1/1000), «très rare» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité (y compris gonflement oropharyngé), réactions anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: diminution ou perte de l'appétit.
Affections psychiatriques
Fréquent: anxiété, confusion, insomnie.
Occasionnel: agitation, dépression, humeur euphorique, hallucinations, cauchemars.
Fréquence inconnue: dépendance médicamenteuse, dysphorie.
Affections du système nerveux
Très fréquent: vertiges (13%), somnolence (26%).
Fréquent: céphalées.
Occasionnel: myoclonies, paresthésie, tremblements.
Rare: sédation, indolence.
Fréquence inconnue: convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), dyskinésie, hyperalgésie, syndrome d'apnées du sommeil.
Affections oculaires
Occasionnel: trouble de la vision.
Fréquence inconnue: myosis.
Affections cardiaques
Rare: tachycardie.
Fréquence inconnue: bradycardie, palpitations.
Affections vasculaires
Occasionnel: hypotension.
Fréquence inconnue: rougeurs au visage.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnel: dyspnée.
Rare: dépression respiratoire.
Fréquence inconnue: bronchospasme.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: constipation (25%), nausées (24%).
Fréquent: douleurs abdominales, sécheresse buccale, vomissements.
Occasionnel: diarrhée, dysgueusie.
Fréquence inconnue: iléus paralytique, dyspepsie.
Affections hépatobiliaires
Occasionnel: élévation des enzymes hépatiques.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: prurit, hyperhidrose.
Occasionnel: éruption cutanée (rash).
Fréquence inconnue: urticaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnel: rétention urinaire.
Affections des organes de reproduction et du sein
Occasionnel: troubles de l'érection.
Fréquence inconnue: baisse de la libido.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: asthénie, réactions au site d'injection.
Occasionnel: syndrome de sevrage*, fatigue, malaise, œdème périphérique.
Fréquence inconnue: développement d'une tolérance, syndrome de sevrage néonatal, irritations tissulaires et indurations au site d'injection (en particulier après administration répétée par voie s.c.).
* Un syndrome de sevrage peut se manifester par divers symptômes, p. ex: agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
Description de certains effets indésirables
Des mesures concomitantes diététiques et/ou prophylactiques médicamenteuses (laxatifs) sont recommandées contre la constipation dès le début du traitement par Hydromorphone Sintetica.
Des nausées et des vomissements ne se manifestent souvent qu'au début du traitement et disparaissent spontanément au bout de quelques jours. Dans certains cas, il peut être indiqué d'administrer un antiémétique.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Comme pour tous les opioïdes, il existe un risque élevé d'intoxication et de surdosage chez les personnes non habituées aux opioïdes.
Signes et symptômes
Les symptômes aigus sont: myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou de coma. D'autres symptômes possibles sont: nausées, vomissements, hypotension, bradycardie, diminution du tonus musculaire, atonie intestinale et pneumonie par aspiration. Les cas de surdosage sévère peuvent entraîner un arrêt respiratoire, un œdème pulmonaire non cardiogénique, une insuffisance circulatoire, voire le décès.
Traitement
Il convient de surveiller la respiration et l'état de conscience. En cas de dépression respiratoire ou du SNC cliniquement significative, pratiquer la respiration artificielle, stabiliser la circulation et administrer la naloxone.
Posologie: 0,4-2 mg de naloxone par voie intraveineuse (chez l'enfant: 0,01 mg/kg de poids corporel). Si nécessaire, répéter l'opération toutes les deux à trois minutes à deux ou trois reprises ou administrer une perfusion continue (voir information professionnelle correspondante).
La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ de la naloxone = 1-1,5 heure, t½ de l'hydromorphone = 2-4 heures). Par conséquent, le patient doit être surveillé de manière prolongée même après administration de naloxone, et des administrations répétées de naloxone peuvent être nécessaires.
La naloxone doit être utilisée avec précaution chez les personnes susceptibles de prendre des opioïdes depuis longtemps (tolérance). La suppression soudaine ou totale de l'effet des opioïdes peut entraîner un syndrome de sevrage aigu. Une dose initiale de 0,04 mg de naloxone est recommandée.

Propriétés/Effets

Code ATC
N02AA03
Mécanisme d’action
L'hydromorphone est un dérivé semi-synthétique de la morphine (opioïde).
L'hydromorphone est un agoniste pur des récepteurs opiacés, avec une affinité prépondérante pour les récepteurs µ associée à une affinité faible pour les récepteurs κ. L'hydromorphone exerce son effet analgésique objectif et subjectif au niveau supraspinal et spinal par le biais des récepteurs situés dans le SNC et dans le système périphériques.
Pharmacodynamique
L'hydromorphone exerce une forte action analgésique, ainsi qu'un effet antitussif, sédatif, dépresseur sur le système respiratoire et inhibiteur sur la motilité du tractus gastro-intestinal. L'hydromorphone est 7 8 fois plus puissante que la morphine.
Efficacité clinique
Le délai d'action est en général de 5 10 minutes après injection i.v. La durée d'action est de 3 4 heures après injection i.v.

Pharmacocinétique

Absorption
Le Tmax est de 2 à 5 minutes après injection i.v. La concentration sanguine maximale (Cmax) s'élève à 55,8 ng/ml pour l'injection i.v. après une dose de 1 mg/ml.
Un effet analgésique est déjà escompté à partir de concentrations plasmatiques supérieures à 0,25 ng/ml.
Distribution
L'hydromorphone passe la barrière placentaire et peut être détectée à de faibles concentrations dans le lait maternel.
L'hydromorphone a un volume de distribution relativement élevé (1,22-4 l/kg), ce qui indique une absorption tissulaire significative.
La liaison de l'hydromorphone aux protéines plasmatiques est faible (< 10%). Ce taux reste constant jusqu'à des concentrations plasmatiques très élevées d'environ 80 ng/ml qui sont atteintes dans de rares cas avec des doses très élevées d'hydromorphone.
Métabolisme
L'hydromorphone est principalement métabolisée dans le foie par l'UGT2B7 en hydromorphone-3-glucuronide (métabolite principal). D'autres métabolites sont la dihydromorphine, la dihydroisomorphine et leurs glucuronides.
Rien n'indique que l'hydromorphone soit métabolisée in vivo par le système enzymatique du cytochrome P450. Avec une CI50>50 μM, l'hydromorphone n'inhibe in vitro que faiblement les isoformes recombinantes du CYP, y compris CYP1A2, 2A6, 2C8, 2D6 et 3A4. Il est donc improbable que l'hydromorphone inhibe le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par ces isoformes du CYP.
Élimination
L'hydromorphone est métabolisée par voie hépatique et est principalement éliminée par voie rénale, pour une faible part sous forme inchangée.
Le tracé des courbes de la concentration plasmatique en fonction du temps après administration unique de 2 mg de chlorhydrate d'hydromorphone i.v. ou de 4 mg par voie orale à 6 volontaires sains lors d'un essai croisé randomisé a mis en évidence un temps de demi-vie d'élimination relativement court de 2,64 ± 0,88 heures (1,68 3,87 heures).
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Dans une étude pharmacocinétique portant sur une formulation orale d'hydromorphone administrée chez des patients ayant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7-9), la demi-vie plasmatique de l'hydromorphone n'a pas été prolongée par rapport à des sujets sains. Les patients ayant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés.
Troubles de la fonction rénale
Les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) présentent une augmentation de l'ASC de l'hydromorphone allant du double au quadruple. Par rapport aux personnes ayant une fonction rénale normale, les patients atteints d'insuffisance rénale sévère peuvent présenter des concentrations plasmatiques significativement accrues d'hydromorphone-3-glucuronide.
Patients âgés
Après administration unique d'une formulation orale d'hydromorphone, la demi-vie plasmatique de l'hydromorphone chez des patients âgés en bonne santé était comparable à celle observée chez des sujets plus jeunes.
Enfants et adolescents
Les données concernant les propriétés pharmacocinétiques de l'hydromorphone chez l'enfant sont limitées. Son métabolisme chez l'enfant n'est pas différent de celui observé chez l'adulte.

Données précliniques

Mutagénicité
L'hydromorphone n'a pas été mutagène dans les tests d'Ames et des micronoyaux chez la souris.
Par ailleurs, l'hydromorphone ne s'est pas non plus révélée mutagène dans le test du lymphome de souris sans activation métabolique exogène (S9). Dans les conditions d'une activation métabolique exogène, l'hydromorphone n'était pas mutagène aux concentrations ≤100 µg/ml. Des propriétés mutagènes ont pu être observées aux concentrations ≥200 µg/ml, concentrations significativement plus élevées que la moyenne des pics de concentration plasmatique attendus chez l'être humain.
Carcinogénicité
Aucune étude de cancérogenèse à long terme n'a été réalisée.
Toxicité sur la reproduction
Aucun effet sur la fertilité des mâles ou des femelles ou sur le spermogramme n'a été observé chez le rat à des doses d'hydromorphone orale de 5 mg/kg/jour (30 mg/m2/jour, soit 1,4 fois la dose humaine attendue sur la base de la surface corporelle).
Chez le rat et le lapin, l'hydromorphone n'a pas été tératogène à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle. Une diminution du développement fœtal a été observée chez le lapin aux doses de 50 mg/kg (la dose sans effet sur le développement a été établie à 25 mg/kg ou 380 mg/m2 à une exposition à la substance active (ASC) près de quatre fois supérieure à celle attendue chez l'homme). Aucun signe de toxicité fœtale n'a été observé chez des rats traités par l'hydromorphone orale à des doses de 10 mg/kg (308 mg/m2, avec une ASC représentant environ 1,8 fois celle attendue chez l'homme).
Aucune étude n'a été effectuée chez de jeunes animaux.
La mortalité périnatale et post-partum des ratons (F1) a augmenté aux doses de 2 mg/kg/jour et 5 mg/kg/jour et le poids corporel restait réduit pendant la période d'allaitement.
Aucun résultat clinique ou résultat d'autopsie n'a été observé en relation avec l'administration d'hydromorphone à la mère.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Stabilité après ouverture
Hydromorphone Sintetica ne contient pas de conservateur.
À utiliser dans les 24 heures après ouverture.
Toutefois, du point de vue microbiologique, la préparation prête à l'emploi doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation différée, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15–25° C). Conserver hors de portée des enfants.
Conserver dans son carton pour le protéger de la lumière jusqu’à utilisation.
Remarques concernant la manipulation
Avant d'utiliser les sacs de Hydromorphone Sintetica, un contrôle visuel dois d'abord être effectué. Seules des solutions claires exemptes de particules doivent être utilisées. Une fois ouvert, ce médicament doit être utilisé immédiatement (voir «Stabilité après ouverture»).
Après utilisation, éliminer les restes de perfusions.

Numéro d’autorisation

66873 (Swissmedic)

Présentation

Hydromorphone Sintetica 0.2 mg/ml, 100 ml poche, 10 poches [A+]
Hydromorphone Sintetica 0.2 mg/ml, 200 ml poche, 5 poches [A+]

Titulaire de l’autorisation

Sintetica SA
CH-6850 Mendrisio

Mise à jour de l’information

Septembre 2023

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