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Information professionnelle sur Mylotarg®:Pfizer AG
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Mises en garde et précautions

Hépatotoxicité, y compris maladie veino-occlusive du foie/syndrome d'obstruction sinusoïdale (MVO/SOS)
Des cas d'hépatotoxicité, y compris certains cas d'insuffisance hépatique et de MVO/SOS menaçant le pronostic vital, voire fatals, ont été observés chez des patients traités par Mylotarg (voir «Effets indésirables»).
Sur la base d'une analyse des facteurs de risque potentiels, les patients adultes ayant reçu Mylotarg en monothérapie avant ou après une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) et les patients atteints d'un trouble modéré ou sévère de la fonction hépatique présentent un risque accru de développement d'une MVO (voir «Effets indésirables»).
En raison du risque de MVO/SOS, les signes et symptômes de MVO/SOS doivent être étroitement surveillés. Ceux-ci peuvent inclure des élévations de l'ALAT, de l'ASAT, de la bilirubine totale et de la phosphatase alcaline (qui doivent être contrôlées avant chaque administration de Mylotarg), une hépatomégalie (éventuellement douloureuse), un gain pondéral rapide et une ascite. Le contrôle exclusif de la bilirubine totale ne permet pas forcément d'identifier tous les patients à risque de MVO/SOS. Il est recommandé que tout patient développant des anomalies de la fonction hépatique fasse l'objet d'un contrôle plus fréquent des paramètres hépatiques et de la survenue de signes ou symptômes cliniques d'hépatotoxicité. Concernant les patients devant bénéficier d'une GCSH, une surveillance étroite des paramètres hépatiques est recommandée au cours de la période post-GCSH. Aucune relation claire n'a été constatée entre la MVO et le moment de la GCSH lors de l'utilisation de doses plus élevées de Mylotarg en monothérapie. Cependant, un intervalle de 2 mois entre la dernière dose de Mylotarg et la GSCH était recommandé au cours de l'étude ALFA-0701.
Le traitement des signes ou symptômes cliniques de toxicité hépatique peut nécessiter une interruption ou l'arrêt définitif du traitement par Mylotarg (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Chez les patients présentant une MVO/SOS, le traitement par Mylotarg doit être définitivement arrêté et un traitement spécifique de la MVO/SOS doit être instauré conformément aux pratiques médicales en vigueur.
Réactions liées à la perfusion (y compris anaphylaxie)
Au cours des études cliniques, des réactions liées à la perfusion, y compris des cas d'anaphylaxie, ont été rapportées (voir «Effets indésirables»). Des cas de réactions fatales liées à la perfusion ont été rapportés au cours de la période post-commercialisation. Les signes et symptômes de réactions liées à la perfusion peuvent inclure de la fièvre et des frissons, et plus rarement une hypotension, une tachycardie et des symptômes respiratoires, pouvant survenir dans les 24 h suivant l'administration. La perfusion de Mylotarg doit être effectuée sous étroite surveillance clinique (y compris du pouls, de la pression artérielle et de la température corporelle). Une prémédication par un corticostéroïde, un antihistaminique et du paracétamol est recommandée 1 h avant l'administration de Mylotarg (voir «Posologie/Mode d'emploi»). La perfusion doit être immédiatement interrompue chez les patients présentant des réactions graves à la perfusion, notamment une dyspnée, un bronchospasme ou une hypotension cliniquement significative. Les patients doivent être surveillés jusqu'à ce que les signes et symptômes cliniques disparaissent complètement. L'arrêt définitif du traitement doit être envisagé chez les patients présentant des signes et symptômes d'anaphylaxie, y compris des difficultés respiratoires sévères ou une hypotension cliniquement significative (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Myélosuppression
Au cours des études cliniques, des cas de neutropénie, de thrombopénie, d'anémie, de leucopénie, de neutropénie fébrile, de lymphopénie et de pancytopénie, dont certaines menaçant le pronostic vital ou fatales, ont été rapportés (voir «Effets indésirables»). Les complications associées à la neutropénie et à la thrombopénie peuvent inclure des infections et des événements hémorragiques. Des infections et des événements hémorragiques ont été rapportés, dont certains menaçant le pronostic vital ou fatals.
Un hémogramme doit être réalisé avant chaque administration de Mylotarg. Pendant le traitement, les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme clinique d'infection, de saignement/hémorragie ou d'autres effets d'une myélosuppression. Des contrôles cliniques habituels ainsi que des tests biologiques de surveillance sont indiqués pendant et après le traitement.
Le traitement de patients présentant des infections sévères, des saignements/hémorragies ou d'autres effets de la myélosuppression, y compris une neutropénie sévère ou une thrombopénie persistante, peut nécessiter un report du traitement ou un arrêt définitif du traitement par Mylotarg (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Syndrome de lyse tumorale (SLT)
Au cours des études cliniques, des SLT ont été rapportés (voir «Effets indésirables»). Des cas fatals de SLT dû à une insuffisance rénale aiguë ont été rapportés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation. Chez les patients atteints de LMA hyperleucocytaire, une leucoréduction par hydroxyurée ou via une leucaphérèse doit être envisagée afin de restaurer le nombre de leucocytes dans le sang périphérique à un taux inférieur à 30'000/mm3 avant l'administration de Mylotarg, en vue de réduire le risque de SLT (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme cliniques de SLT et être pris en charge conformément aux pratiques médicales en vigueur. Des mesures appropriées visant à prévenir le développement d'une hyperuricémie liée à la lyse tumorale, telles que l'hydratation, l'administration d'hypo-uricémiants (par ex. l'allopurinol) ou d'autres agents pour le traitement de l'hyperuricémie (par ex. la rasburicase) doivent être prises.
LMA associée à un risque cytogénétique élevé
L'efficacité de Mylotarg a été démontrée chez les patients atteints de LMA présentant un profil de risque cytogénétique favorable ou modéré. L'ajout de Mylotarg à la DNR et à l'AraC n'a pas amélioré la survie sans événement (SSE) dans le sous-groupe des patients présentant une cytogénétique à risque élevé (RR 1.11; IC à 95%: 0.63-1.95).
Contraception
Il est nécessaire d'informer les femmes en âge de procréer ou les partenaires de femmes en âge de procréer qu'ils doivent utiliser 2 méthodes de contraception fiables pendant tout le traitement par Mylotarg et pendant au moins 7 mois (pour les femmes) ou 4 mois (pour les hommes) après l'administration de la dernière dose (voir «Grossesse, Allaitement»).
Populations particulières de patients
Patients >70 ans
Des patients âgés de 50 à 70 ans ont été inclus dans l'étude pivot ALPHA-0701 (voir «Efficacité clinique»). Il n'existe aucune donnée sur l'efficacité et la sécurité de Mylotarg 3 mg/m2 en association avec la daunorubicine et la cytarabine pour l'indication approuvée pour les patients âgés de >70 ans. Dans une étude destinée à évaluer Mylotarg en association expérimentale, une augmentation de la mortalité a été observée chez les patients âgés de >70 ans en comparaison du groupe témoin sans Mylotarg. L'augmentation de la mortalité était principalement due à des infections de grade 5 (sepsis et pneumonies). Dans une étude destinée à évaluer Mylotarg en monothérapie, une augmentation de la mortalité principalement due à des sepsis de grade 5 a été observée chez les patients âgés de >70 ans.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Ce médicament peut faire l'objet d'une préparation supplémentaire avec des solutions contenant du sodium pour son utilisation (voir «Remarques particulières - Remarques concernant la manipulation»). Il convient alors de tenir compte de l'ensemble du sodium administré au patient, toutes sources confondues.

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