Effets indésirablesExpérience provenant d'études cliniques
Dans des études contrôlées versus placebo, les effets indésirables les plus souvent rapportés chez les patients ayant pris de l'aripiprazole par voie orale étaient des insomnies, des maux de tête et des nausées.
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus fréquemment (≥1%) que sous placebo, ou ont été identifiés comme des effets indésirables pouvant être cliniquement significatifs (*).
Ils sont classés par classes de systèmes d'organes (MedDRA) et par fréquence décroissante: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1'000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1'000), «très rares» (<1/10'000).
Affections endocriniennes
Occasionnel: hyperprolactinémie.
Affections psychiatriques
Très fréquent: insomnie (11%).
Fréquent: anxiété, agitation.
Occasionnel: hypersexualité.
Affections du système nerveux
Très fréquent: céphalée (15%).
Fréquent: akathisie, étourdissements, sédation, tremblements, somnolence, symptômes extrapyramidaux (par exemple dystonie, parkinsonisme, dyskinésie).
Occasionnel: dyskinésie tardive*, crise de convulsions*.
Rare: syndrome malin des neuroleptiques (SMN)*.
Affections oculaires
Fréquent: vision floue.
Occasionnel: vue double.
Affections cardiaques
Fréquent: tachycardie*.
Affections vasculaires
Fréquent: syndrome de tachycardie orthostatique posturale*.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnel: hoquet.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: nausées (11%).
Fréquent: vomissements, dyspepsie, constipation, hypersalivation.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: fatigue.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Symptômes extra-pyramidaux (EPS)
Schizophrénie: dans une étude clinique contrôlée à long terme de 52 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été globalement plus faible chez les patients traités par aripiprazole (27.1%) comparativement aux patients traités par halopéridol (59.2%). Dans une étude clinique à long terme de 26 semaines, contrôlée contre placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 20.3% chez les patients traités par aripiprazole et de 13.1% chez les patients recevant le placebo. Dans une autre étude clinique contrôlée à long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 16.8% chez les patients traités par aripiprazole et de 15.7% chez les patients traités par olanzapine.
Épisodes maniaques des troubles bipolaires de type I: dans une étude clinique contrôlée de 12 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23.5% chez les patients traités par aripiprazole et de 53.3% chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude de 12 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26.6% chez les patients traités par aripiprazole et de 17.6% chez les patients traités par lithium. Pendant la phase d'entretien de 26 semaines de l'étude clinique contrôlée contre placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 18.2% chez les patients traités par aripiprazole et de 15.7% chez les patients du groupe placebo.
Dystonie
Des symptômes de dystonie, à savoir des contractions musculaires anormales et prolongées, peuvent apparaître chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes dystoniques incluent: spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la gorge, difficulté à avaler, difficulté à respirer et/ou protrusion de la langue. Bien que ces symptômes puissent survenir à faibles doses, leur fréquence d'apparition et leur intensité sont plus grandes avec des antipsychotiques de première génération très puissants et à plus fortes doses. Un risque plus élevé de dystonie aiguë a été observé chez des hommes et des groupes plus jeunes.
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation une augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique par rapport à la valeur initiale ont été toutes deux observées sous aripiprazole. Le taux de prolactine a été évalué pour toutes les doses d'aripiprazole dans tous les essais (n = 28242). L'incidence d'hyperprolactinémie ou d'augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients traités par l'aripiprazole (0.3%) était similaire à celle observée sous placebo (0.2%). L'incidence d'hypoprolactinémie ou de diminution du taux de prolactine sérique chez les patients traités par l'aripiprazole était de 0.4% contre 0.02% chez les patients recevant le placebo.
Valeurs de laboratoire
Des élévations des CPK, généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez 3,5% des patients traités par aripiprazole et chez 2,0% des patients recevant le placebo.
Aucune différence clinique notable n'a été observée entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo en ce qui concerne d'éventuelles variations cliniquement significatives des paramètres biologiques contrôlés en routine.
Enfants et adolescents
Schizophrénie chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus
Dans une étude clinique à court terme contrôlée contre placebo et impliquant 302 adolescents schizophrènes (âge: 13–17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo): la somnolence/sédation et les symptômes extrapyramidaux ont été très fréquents (≥10%). Sécheresse de la bouche et augmentation de l'appétit ont été fréquemment rapportés (≥1%, <10%).
Expérience post-commercialisation
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation. La fréquence de ces effets n'est pas connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie.
Affections du système immunitaire
Réactions allergiques (par exemple, réactions anaphylactiques, oedème de Quincke comprenant oedème de la langue et oedème de la face, prurit, urticaire, éruption cutanée).
Affections endocriniennes
Diabète acidocétosique, coma hyperosmolaire diabétique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids, perte de poids, hyponatrémie, anorexie, hyperglycémie, diabète sucré.
Affections psychiatriques
Agitation, nervosité, idées suicidaires, tentatives de suicide, suicide (voir «Mises en garde et précautions»), dépression, agressivité, trouble du contrôle des impulsions (p.ex. jeu pathologique, achats compulsifs, crises de fringale ou hyperphagie).
Affections du système nerveux
Troubles de l'élocution, crise grand mal, syndrome sérotoninergique, troubles de l'attention, léthargie.
Affections cardiaques
Allongement du QT, arythmie ventriculaire, mort subite de cause inconnue, arrêt cardiaque, torsades de pointes, bradycardie.
Affections vasculaires
Syncope, hypertension, évènements thromboemboliques veineux (incluant embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde), voir «Mises en garde et précautions».
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Pneumonie de déglutition, spasme oropharyngé, spasme laryngé.
Affections gastro-intestinales
Pancréatite, dysphagie, salivation accrue, maux de ventre, troubles gastriques, diarrhée, sécheresse de la bouche.
Affections hépatobiliaires
Hépatite, ictère, élévation de l'alanine aminotransférase (ALAT), élévation de l'aspartate aminotransférase (ASAT), élévation de la γ-glutamyltransférase (γ-GT).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hyperhidrose, réaction de photosensibilité, alopécie.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Myalgie, rhabdomyolyse, raideur.
Affections du rein et des voies urinaires
Rétention urinaire, incontinence urinaire.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage chez les nouveau-nés (voir «Grossesse/Allaitement»).
Affections des organes de reproduction et du sein
Priapisme.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Douleurs thoraciques, trouble de la régulation de la température (par exemple hypothermie, fièvre), oedème périphérique, douleurs.
Investigations
Augmentation des CPK, augmentation de la glycémie, variation de la glycémie, augmentation de l'hémoglobine glycosylée.
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